Local view for "http://purl.org/linkedpolitics/eu/plenary/2005-05-26-Speech-4-036"

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"Monsieur le Président, Messieurs les Commissaires, trois remarques. Concernant la méthode d’abord, le Parlement européen est tout à fait conscient de l’importance d’une appropriation nationale de ces sujets. C’est la raison pour laquelle, le 25 avril dernier, nous avons organisé une rencontre avec nos collègues des parlements nationaux. Je crois que c’est une première que nous devrons renouveler pour que ce débat soit véritablement un débat d’orientation sur les grandes lignes définies au niveau européen, en association avec les États membres, et appliquées par les États membres eux-mêmes. Toujours au sujet de la méthode, vous savez qu’il y a une inquiétude du côté du Parlement qui craint de ne pas toujours être en situation de contribuer à l’adoption, à l’élaboration de ces grandes lignes pour des raisons de calendrier. J’espère qu’à l’avenir nous trouverons un bon accord. Ma deuxième remarque concerne le climat général. La confiance ne se décrète pas et elle n’est pas là. On a donc beau parler de réformes structurelles, elles ne seront pas acceptables, elles ne seront pas acceptées dans le climat actuel. Il faut d’abord rétablir la croissance et avec elle, nous pourrons procéder aux réformes structurelles nécessaires. Je voudrais dire à ma collègue Piia Kauppi, et je crois qu’elle le sait, que la question de la réforme ne se pose pas dans les mêmes conditions dans un petit et dans un grand pays. C’est aussi dans cet esprit que nous devrons penser notre espace collectif. Lorsque l’OCDE envoie des signaux à la Banque centrale et que la Banque centrale répond comme elle vient de le faire, il y a des inquiétudes à formuler sur la nature du débat macroéconomique à l’échelle européenne. Troisième remarque, dans ce climat général, l’outil qui est entre nos mains, celui des grandes orientations de politique économique, devrait être l’outil fondamental pour un travail ex ante. Or, trop souvent cela apparaît comme de vaines paroles qui ne sont pas suivies d’effet. Nous devons faire de ces grandes orientations un outil rigoureux au service d’une coordination des politiques économiques pour que la stratégie de Lisbonne soit demain un succès et pour éviter un bilan en demi-teinte comme celui que nous avons eu avant la révision de la stratégie. Appuyant la stratégie globale, les grandes orientations sont un outil, mais elles ne serviront à rien si, derrière, il n’y a pas une réforme du pacte de stabilité qui soit à la hauteur du défi, s’il n’y a pas, aussi, des perspectives financières qui permettent de financer la solidarité pour tous."@fr8
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"Monsieur le Président, Messieurs les Commissaires, trois remarques. Concernant la méthode d'abord, le Parlement européen est tout à fait conscient de l'importance d'une appropriation nationale de ces sujets. C'est la raison pour laquelle, le 25 avril dernier, nous avons organisé une rencontre avec nos collègues des parlements nationaux. Je crois que c'est une première que nous devrons renouveler pour que ce débat soit véritablement un débat d'orientation sur les grandes lignes définies au niveau européen, en association avec les États membres, et appliquées par les États membres eux-mêmes. Toujours au sujet de la méthode, vous savez qu'il y a une inquiétude du côté du Parlement qui craint de ne pas toujours être en situation de contribuer à l'adoption, à l'élaboration de ces grandes lignes pour des raisons de calendrier. J'espère qu'à l'avenir nous trouverons un bon accord. Ma deuxième remarque concerne le climat général. La confiance ne se décrète pas et elle n'est pas là. On a donc beau parler de réformes structurelles, elles ne seront pas acceptables, elles ne seront pas acceptées dans le climat actuel. Il faut d'abord rétablir la croissance et avec elle, nous pourrons procéder aux réformes structurelles nécessaires. Je voudrais dire à ma collègue Piia Kauppi, et je crois qu'elle le sait, que la question de la réforme ne se pose pas dans les mêmes conditions dans un petit et dans un grand pays. C'est aussi dans cet esprit que nous devrons penser notre espace collectif. Lorsque l'OCDE envoie des signaux à la Banque centrale et que la Banque centrale répond comme elle vient de le faire, il y a des inquiétudes à formuler sur la nature du débat macroéconomique à l'échelle européenne. Troisième remarque, dans ce climat général, l'outil qui est entre nos mains, celui des grandes orientations de politique économique, devrait être l'outil fondamental pour un travail ex ante. Or, trop souvent cela apparaît comme de vaines paroles qui ne sont pas suivies d'effet. Nous devons faire de ces grandes orientations un outil rigoureux au service d'une coordination des politiques économiques pour que la stratégie de Lisbonne soit demain un succès et pour éviter un bilan en demi-teinte comme celui que nous avons eu avant la révision de la stratégie. Appuyant la stratégie globale, les grandes orientations sont un outil, mais elles ne serviront à rien si, derrière, il n'y a pas une réforme du pacte de stabilité qui soit à la hauteur du défi, s'il n'y a pas, aussi, des perspectives financières qui permettent de financer la solidarité pour tous."@cs1
"Hr. formand, mine herrer kommissærer, jeg har kommentarer til tre punkter. Den første vedrører metoden. Parlamentet er fuldt ud klar over betydningen af nationalt ejerskab med hensyn til de forhold, der drøftes. Derfor afholdt vi den 25. april et måde med vores kolleger fra de nationale parlamenter. Jeg tror, at det var et første møde, som bør gentages, hvis dette skal være en egentlig politisk debat om de overordnede retningslinjer, der er fastsat på EU-niveau sammen med medlemsstaterne, og som medlemsstaterne selv anvender. Stadig hvad angår metode, er der som bekendt bekymring fra Parlamentets side, som frygter, at det ikke altid vil kunne bidrage til udformningen og vedtagelsen af disse overordnede retningslinjer på grund af mødekalenderen. Jeg håber, at vi når frem til en tilfredsstillende aftale om dette punkt i fremtiden. Min anden bemærkning vedrører det generelle klima. Man kan ikke give ordre til tillid, og den er der ikke for tiden. Vi kan derfor tale, lige så meget vi vil om strukturreformer, men de bliver ikke hilst velkommen. Offentligheden accepterer dem ikke i det nuværende klima. Vi skal først genskabe væksten, og når det er sket, kan vi tage fat på de nødvendige strukturreformer. Jeg vil sige til min kollega, Piia Kauppi, og jeg er sikker på, at hun ved det, at spørgsmålet om en reform ikke er det samme for store og små lande. Denne omstændighed skal også danne grundlag for alle vores planer for vores fælles enhed. Når OECD sender signaler til Den Europæiske Centralbank, og ECB reagerer, som den lige har gjort, er det på tide at give udtryk for bekymring for den makroøkonomiske debats natur i EU. Min tredje bemærkning er, at i det nuværende klima bør vores instrument, som er de overordnede økonomiske retningslinjer, være det grundlæggende evalueringsinstrument. Alt for ofte synes retningslinjerne imidlertid at være tomme ord, der ikke følges op af handling. Vi skal gøre disse retningslinjer til et stramt instrument til koordination af økonomiske politikker, hvis Lissabon-strategien skal blive vellykket, og hvis vi skal undgå den form for nedladende bedømmelse, som vi altid fik før revisionen af strategien. De overordnede retningslinjer er et støtteinstrument for den samlede strategi, men de vil være nytteløse, hvis de ikke følges op af en reform af stabilitets- og vækstpagten, der griber fast om nældens rod, samt af finansielle overslag, der gør det muligt at finansiere solidaritet til gavn for alle."@da2
". Herr Präsident, meine Herren Kommissare! Lassen Sie mich drei Anmerkungen machen. Zunächst ist sich das Parlament in Bezug auf das Verfahren vollkommen im Klaren über die Bedeutung einer eigenverantwortlichen Mitwirkung der Staaten an diesen Themen. Aus diesem Grund haben wir am 25. April dieses Jahres ein Treffen mit unseren Kollegen aus den einzelstaatlichen Parlamenten organisiert. Dies ist aus meiner Sicht eine Premiere, die wir wiederholen sollten, damit diese Debatte wirklich zu einer Orientierungsdebatte über die auf europäischer Ebene unter Mitwirkung der Mitgliedstaaten definierten Leitlinien wird, welche von den Mitgliedstaaten selbst umgesetzt werden. Ebenfalls zum Thema Verfahrensweise wissen Sie, dass im Parlament Besorgnis herrscht, da man befürchtet, aus zeitlichen Gründen nicht immer in der Lage zu sein, an der Verabschiedung und Aufstellung dieser Leitlinien mitzuwirken. Ich hoffe, dass wir künftig eine gute Einigung erzielen können. Meine zweite Anmerkung betrifft das allgemeine Klima. Vertrauen lässt sich nicht verordnen, und dieses ist nicht vorhanden. Wir können also über Strukturreformen reden, so oft wir wollen, im derzeitigen Klima werden sie nicht annehmbar sein und nicht angenommen werden. Zunächst muss das Wachstum wiederhergestellt werden, und danach können wir die notwendigen Strukturreformen angehen. Meiner Kollegin Piia Kauppi möchte ich sagen – und ich glaube, sie weiß es –, dass sich die Frage der Reform in einem kleinen Land unter anderen Bedingungen stellt als in einem großen Land. In diesem Sinne müssen wir auch unseren gemeinsamen Raum überdenken. Wenn die OECD Signale an die Zentralbank sendet, und die Zentralbank so reagiert, wie sie es eben getan hat, dann sind schon Bedenken über die Art der makroökonomischen Debatte auf europäischer Ebene zu äußern. Drittens sollte in diesem allgemeinen Klima das uns zur Verfügung stehende Instrument, nämlich die Grundzüge der Wirtschaftspolitik, das Basisinstrument für eine Arbeit ex ante sein. Allerdings sind dies allem Anschein nach allzu oft vergebliche Worte, die ohne Wirkung bleiben. Wir müssen diese Grundzüge zu einem rigorosen Werkzeug im Dienste einer Koordinierung der Wirtschaftspolitiken machen, um die Strategie von Lissabon künftig zum Erfolg zu führen und um eine verwässerte Bilanz, wie wir sie vor der Revision der Strategie hatten, zu vermeiden. Durch ihre Unterstützung der Gesamtstrategie sind die Grundzüge durchaus ein Instrument, allerdings sind sie völlig unnütz, wenn dahinter nicht eine Reform des Stabilitätspakts steht, die den Herausforderungen gerecht wird, und wenn es darüber hinaus keine Finanzielle Vorausschau gibt, um die Solidarität für alle finanzieren zu können."@de9
"Κύριε Πρόεδρε, κυρίες και κύριοι Επίτροποι, τρεις παρατηρήσεις. Όσον αφορά τη μέθοδο προσέγγισης, το Ευρωπαϊκό Κοινοβούλιο έχει πλήρη επίγνωση της σημασίας να οικειοποιηθούν τα κράτη μέλη αυτά τα θέματα. Αυτός είναι ο λόγος για τον οποίο, στις 25 Απριλίου, διοργανώσαμε μια συνάντηση με τους συναδέλφους μας των εθνικών κοινοβουλίων. Πιστεύω ότι είναι μια πρώτη προσπάθεια, που πρέπει να την επαναλάβουμε προκειμένου αυτή η συζήτηση να καταστεί πραγματικά μια συζήτηση προσανατολισμού αναφορικά με τις γενικές κατευθυντήριες γραμμές που χαράσσονται σε ευρωπαϊκό επίπεδο, από κοινού με τα κράτη μέλη, και οι οποίες εφαρμόζονται από τα ίδια τα κράτη μέλη. Πάντα σε σχέση με τη μέθοδο, γνωρίζετε ότι υπάρχει μια ανησυχία όσον αφορά το Ευρωπαϊκό Κοινοβούλιο, το οποίο φοβάται ότι δεν θα είναι πάντα σε θέση να συμβάλλει στην έγκριση, την επεξεργασία αυτών των γενικών κατευθυντήριων γραμμών για λόγους που έχουν να κάνουν με το χρονοδιάγραμμα. Ελπίζω στο μέλλον να καταλήξουμε σε μια καλή συμφωνία. Η δεύτερη παρατήρησή μου αφορά το γενικό κλίμα. Η εμπιστοσύνη δεν γεννάται κατά παραγγελίαν, και σήμερα λείπει. Μπορεί να μιλάμε μεν για διαρθρωτικές μεταρρυθμίσεις, δεν είναι όμως αποδεκτές, δεν θα γίνουν αποδεκτές υπό τις παρούσες συνθήκες. Πρέπει καταρχάς να αποκαταστήσουμε την ανάπτυξη και μαζί της μπορούμε να προβούμε στις αναγκαίες διαρθρωτικές μεταρρυθμίσεις. Θέλω να πω στη συνάδελφό μου, την κ. Kauppi, και νομίζω πως το ξέρει, ότι το ζήτημα της μεταρρύθμισης δεν τίθεται με τους ίδιους όρους σε μια μικρή και σε μια μεγάλη χώρα. Αυτός ο νόμος της φύσης πρέπει να τηρείται και στα σχέδια που αφορούν τον συλλογικό μας χώρο. Όταν ο ΟΟΣΑ στέλνει μηνύματα στην Κεντρική Τράπεζα και η Κεντρική Τράπεζα απαντά με τον τρόπο που μόλις απάντησε, υπάρχουν ανησυχίες, τις οποίες πρέπει να εκφράσουμε, αναφορικά με τη φύση της μακροοικονομικής συζήτησης σε ευρωπαϊκή κλίμακα. Τρίτη παρατήρηση, σε αυτό το γενικό κλίμα, το μέσο που έχουμε στη διάθεσή μας, εκείνο των γενικών προσανατολισμών της οικονομικής πολιτικής, πρέπει να αποτελέσει το βασικό εργαλείο για μια εκ των προτέρων αξιολόγηση. Ωστόσο, υπερβολικά συχνά αυτό ακούγεται σαν μάταια λόγια, που δεν συνοδεύονται από απτά αποτελέσματα. Πρέπει να καταστήσουμε αυτούς τους γενικούς προσανατολισμούς χρήσιμο εργαλείο στην υπηρεσία του συντονισμού των οικονομικών πολιτικών, ούτως ώστε η στρατηγική της Λισαβόνας να είναι επιτυχής και προκειμένου να αποφύγουμε να είναι μέτριος ο απολογισμός, όπως εκείνος που είχαμε πριν την αναθεώρηση της στρατηγικής. Στηρίζοντας τη συνολική στρατηγική, οι γενικοί προσανατολισμοί είναι ένα εργαλείο, δεν θα χρησιμεύσουν όμως σε τίποτα αν δεν υποστηρίζονται από μια μεταρρύθμιση του Συμφώνου Σταθερότητας, που να βρίσκεται στο ύψος της πρόκλησης, αν δεν υπάρχουν επίσης δημοσιονομικές προοπτικές, που να επιτρέπουν τη χρηματοδότηση της αλληλεγγύης προς όλους."@el10
"Mr President, Commissioners, let me remark on three points. The first concerns methodology. The European Parliament is fully aware of the importance of national ownership with regard to the matters under discussion. This is why, on 25 April, we organised a meeting with our colleagues from the national parliaments. I believe this was a first which ought to be repeated if this is to be a real policy debate on the broad guidelines defined at the European level in association with the Member States and applied by the Member States themselves. Still on the subject of method, you will be aware that there is uneasiness on the part of Parliament, which fears that it will not always be able to contribute to the formulation and adoption of these broad guidelines because of the session calendar. I hope that we shall arrive at a satisfactory agreement on this point for the future. My second remark concerns the general climate. Confidence cannot be created to order, and it is absent at the present time. We can therefore talk as much as we like about structural reforms, but they will be unwelcome; the public will not accept them in the present climate. The first priority is to rekindle growth, and with growth restored we shall be able to tackle the necessary structural reforms. I should like to say to my honourable colleague Mrs Kauppi, and I am sure she knows this, that the reform issue is not the same for large and small countries. This fact of life must also underlie all our plans for our collective entity. When the OECD sends signals to the European Central Bank and the ECB responds as it just has done, it is time to express concern about the nature of the macroeconomic debate at the European level. My third remark is that, in the prevailing climate, this instrument of ours, the broad economic policy guidelines, should be the basic assessment tool. All too often, however, the guidelines appear to be empty words that are not followed by action. We must make these guidelines a rigorous instrument for the coordination of economic policies if the Lisbon strategy is to prove successful and if we are to avoid the sort of bland appraisal we used to receive before the revision of the strategy. The broad guidelines are a support instrument for the overall strategy, but they will serve no useful purpose if they are not bolstered by a reform of the Stability and Growth Pact which grasps the nettle as well as by a Financial Perspective that serves to finance solidarity for the benefit of everyone."@en4
"Señor Presidente, señores Comisarios, permítanme subrayar tres puntos. El primero se refiere a la metodología. El Parlamento Europeo es plenamente consciente de la importancia de la propiedad nacional con respecto a las cuestiones que se están debatiendo. Por esta razón, el 25 de abril organizamos una reunión con nuestros colegas de los Parlamentos nacionales. Creo que esta fue una primera reunión que debería repetirse, si queremos que esto sea un verdadero debate político sobre las directrices generales definidas a nivel europeo en asociación con los Estados miembros y aplicadas por los propios Estados miembros. También con respecto a la cuestión del método, sabrán que existe una inquietud en el Parlamento, que teme que no siempre podrá contribuir a la formulación y adopción de estas directrices generales debido al calendario de sesiones. Espero que alcancemos un acuerdo satisfactorio sobre este punto para el futuro. Mi segundo comentario se refiere al clima general. La confianza no se puede crear por encargo y en estos momentos no existe. Por lo tanto, podemos hablar todo lo que queramos acerca de reformas estructurales, pero estas no serán acogidas con satisfacción; el público no las aceptará en el clima actual. La primera prioridad es reavivar el crecimiento y con el crecimiento recuperado podremos emprender las reformas estructurales necesarias. Me gustaría decirle a mi colega la señora Kauppi, y no me cabe duda de que lo sabe, que el tema de la reforma no es igual para los países grandes que para los pequeños. Este hecho también debe estar subyacente en todos nuestros planes para nuestra entidad colectiva. Cuando la OCDE envía señales al Banco Central Europeo y el BCE responde como lo ha hecho, es el momento de expresar preocupaciones acerca de la naturaleza del debate macroeconómico a escala europea. Mi tercer comentario es que, en el clima actual, este instrumento nuestro, las directrices generales de política económica, debería ser la herramienta básica de evaluación . No obstante, con demasiada frecuencia las directrices parecen ser palabras vacías, que no van seguidas de acciones. Debemos hacer que estas directrices sean un instrumento riguroso para la coordinación de políticas económicas, si queremos que la Estrategia de Lisboa prospere y si queremos evitar el tipo de valoración desabrida que solíamos recibir antes de la revisión de la estrategia. Las directrices generales son un instrumento de apoyo para la estrategia general, pero no servirán de nada si no son reforzadas por una reforma del Pacto de Estabilidad y Crecimiento que coja el toro por los cuernos, así como por unas perspectivas financieras que sirvan para financiar la solidaridad en beneficio de todos."@es20
"Monsieur le Président, Messieurs les Commissaires, trois remarques. Concernant la méthode d'abord, le Parlement européen est tout à fait conscient de l'importance d'une appropriation nationale de ces sujets. C'est la raison pour laquelle, le 25 avril dernier, nous avons organisé une rencontre avec nos collègues des parlements nationaux. Je crois que c'est une première que nous devrons renouveler pour que ce débat soit véritablement un débat d'orientation sur les grandes lignes définies au niveau européen, en association avec les États membres, et appliquées par les États membres eux-mêmes. Toujours au sujet de la méthode, vous savez qu'il y a une inquiétude du côté du Parlement qui craint de ne pas toujours être en situation de contribuer à l'adoption, à l'élaboration de ces grandes lignes pour des raisons de calendrier. J'espère qu'à l'avenir nous trouverons un bon accord. Ma deuxième remarque concerne le climat général. La confiance ne se décrète pas et elle n'est pas là. On a donc beau parler de réformes structurelles, elles ne seront pas acceptables, elles ne seront pas acceptées dans le climat actuel. Il faut d'abord rétablir la croissance et avec elle, nous pourrons procéder aux réformes structurelles nécessaires. Je voudrais dire à ma collègue Piia Kauppi, et je crois qu'elle le sait, que la question de la réforme ne se pose pas dans les mêmes conditions dans un petit et dans un grand pays. C'est aussi dans cet esprit que nous devrons penser notre espace collectif. Lorsque l'OCDE envoie des signaux à la Banque centrale et que la Banque centrale répond comme elle vient de le faire, il y a des inquiétudes à formuler sur la nature du débat macroéconomique à l'échelle européenne. Troisième remarque, dans ce climat général, l'outil qui est entre nos mains, celui des grandes orientations de politique économique, devrait être l'outil fondamental pour un travail ex ante. Or, trop souvent cela apparaît comme de vaines paroles qui ne sont pas suivies d'effet. Nous devons faire de ces grandes orientations un outil rigoureux au service d'une coordination des politiques économiques pour que la stratégie de Lisbonne soit demain un succès et pour éviter un bilan en demi-teinte comme celui que nous avons eu avant la révision de la stratégie. Appuyant la stratégie globale, les grandes orientations sont un outil, mais elles ne serviront à rien si, derrière, il n'y a pas une réforme du pacte de stabilité qui soit à la hauteur du défi, s'il n'y a pas, aussi, des perspectives financières qui permettent de financer la solidarité pour tous."@et5
"Arvoisa puhemies, arvoisat komission jäsenet, haluan esittää kolme huomautusta. Ensimmäinen niistä koskee menetelmiä. Euroopan parlamentti ymmärtää täysin jäsenvaltioiden oman vastuun parhaillaan keskusteltavista kysymyksistä. Siksi järjestimme 25. huhtikuuta tapaamisen kansallisissa parlamenteissa toimivien kollegoidemme kanssa. Luullakseni tämä oli ensimmäinen tapaaminen, ja niitä pitäisi järjestää lisää, jos on määrä käydä todellista poliittista keskustelua yhdessä jäsenvaltioiden kanssa suunnitelluista, koko unionin kattavista laajoista suuntaviivoista, joita jäsenvaltiot soveltavat. Käsittelen vielä menettelyitä. Tiedätte parlamentin levottomuuden, sillä se pelkää, ettei se pysty aina osallistumaan näiden laajojen suuntaviivojen suunnitteluun ja toteuttamiseen istuntoaikataulunsa takia. Toivon, että pääsemme tyydyttävään yhteisymmärrykseen tästä seikasta tulevaisuutta ajatellen. Toinen huomautukseni koskee yleistä ilmapiiriä. Luottamusta ei saada aikaan pakottamalla, ja nykyisin sitä ei ole. Puhuimmepa siis rakenneuudistuksista kuinka paljon tahansa, niihin ei suhtauduta suopeasti; kansalaiset eivät hyväksy niitä nykyisessä tilanteessa. Ensisijaisena tavoitteena on kasvun edistäminen, ja palaamalla takaisin kasvu-uralle pystymme selviämään tarvittavista rakenneuudistuksista. Haluan todeta arvoisalle kollegalleni Kaupille – ja hän varmasti tietää tämän – etteivät kasvuun liittyvät kysymykset ole samoja suurissa ja pienissä valtioissa. Kaikkien yhteistä yksikköämme koskevien suunnitelmien on perustuttava tähän tosiseikkaan. Kun OECD antaa signaaleja Euroopan keskuspankille ja EKP vastaa siten kuin se äskettäin teki, on aika tuntea huolta unionin makrotaloudesta käytävän keskustelun laadusta. Kolmanneksi huomautan, että vallitsevassa ilmapiirissä työvälinettämme – talouspolitiikan laajoja suuntaviivoja – pitäisi käyttää keskeisenä välineenä ennakkoarvioinnissa. Aivan liian usein suuntaviivat osoittautuvat kuitenkin vain tyhjiksi sanoiksi, jotka jäävät toteutumatta. Meidän on tehtävä näistä suuntaviivoista tiukka talouspolitiikan koordinoinnin väline, mikäli Lissabonin strategian on määrä onnistua ja aiomme välttää sellaisen mitäänsanomattoman arvioinnin, jonka yleensä saimme ennen strategian tarkistamista. Laajat suuntaviivat ovat kokonaisstrategian tukiväline, mutta niistä ei ole mitään hyötyä, ellei niitä vahvisteta uudistamalla määrätietoisesti vakaus- ja kasvusopimusta sekä rahoitusnäkymillä, joiden tavoitteena on yleishyödyllisen yhteisvastuun rahoittaminen."@fi7
"Monsieur le Président, Messieurs les Commissaires, trois remarques. Concernant la méthode d'abord, le Parlement européen est tout à fait conscient de l'importance d'une appropriation nationale de ces sujets. C'est la raison pour laquelle, le 25 avril dernier, nous avons organisé une rencontre avec nos collègues des parlements nationaux. Je crois que c'est une première que nous devrons renouveler pour que ce débat soit véritablement un débat d'orientation sur les grandes lignes définies au niveau européen, en association avec les États membres, et appliquées par les États membres eux-mêmes. Toujours au sujet de la méthode, vous savez qu'il y a une inquiétude du côté du Parlement qui craint de ne pas toujours être en situation de contribuer à l'adoption, à l'élaboration de ces grandes lignes pour des raisons de calendrier. J'espère qu'à l'avenir nous trouverons un bon accord. Ma deuxième remarque concerne le climat général. La confiance ne se décrète pas et elle n'est pas là. On a donc beau parler de réformes structurelles, elles ne seront pas acceptables, elles ne seront pas acceptées dans le climat actuel. Il faut d'abord rétablir la croissance et avec elle, nous pourrons procéder aux réformes structurelles nécessaires. Je voudrais dire à ma collègue Piia Kauppi, et je crois qu'elle le sait, que la question de la réforme ne se pose pas dans les mêmes conditions dans un petit et dans un grand pays. C'est aussi dans cet esprit que nous devrons penser notre espace collectif. Lorsque l'OCDE envoie des signaux à la Banque centrale et que la Banque centrale répond comme elle vient de le faire, il y a des inquiétudes à formuler sur la nature du débat macroéconomique à l'échelle européenne. Troisième remarque, dans ce climat général, l'outil qui est entre nos mains, celui des grandes orientations de politique économique, devrait être l'outil fondamental pour un travail ex ante. Or, trop souvent cela apparaît comme de vaines paroles qui ne sont pas suivies d'effet. Nous devons faire de ces grandes orientations un outil rigoureux au service d'une coordination des politiques économiques pour que la stratégie de Lisbonne soit demain un succès et pour éviter un bilan en demi-teinte comme celui que nous avons eu avant la révision de la stratégie. Appuyant la stratégie globale, les grandes orientations sont un outil, mais elles ne serviront à rien si, derrière, il n'y a pas une réforme du pacte de stabilité qui soit à la hauteur du défi, s'il n'y a pas, aussi, des perspectives financières qui permettent de financer la solidarité pour tous."@hu11
"Signor Presidente, signori Commissari, vorrei fare tre osservazioni. La prima riguarda il metodo. Il Parlamento europeo è pienamente consapevole dell’importanza di un’appropriazione nazionale delle materie in discussione. Questo è il motivo per cui, lo scorso 25 aprile, abbiamo organizzato una riunione con i colleghi dei parlamenti nazionali. Ritengo sia stata una prima occasione che dovrà ripetersi, affinché questo dibattito sia un vero dibattito politico sugli indirizzi di massima definiti a livello europeo in associazione con gli Stati membri e applicati dagli Stati membri. Sempre riguardo al metodo, come sapete, una preoccupazione del Parlamento è che teme di non essere sempre in grado di contribuire alla formulazione e all’adozione di tali indirizzi di massima per motivi di calendario. Mi auguro che sapremo trovare un buon accordo per il futuro. La mia seconda osservazione riguarda il clima generale. La fiducia non si ottiene per decreto, e attualmente non c’è. Possiamo quindi parlare all’infinito di riforme strutturali, ma esse non saranno accettabili, non saranno accettate nel clima attuale. Occorre innanzi tutto rilanciare la crescita e, con la ripresa della crescita, potremo affrontare le necessarie riforme strutturali. Vorrei dire all’onorevole Kauppi, e sono certa che lo sappia, che la questione della riforma non è identica per i paesi di grandi dimensioni e di piccole dimensioni. E’ anche in questo spirito che dobbiamo pensare al nostro spazio collettivo. Allorché l’OCSE trasmette dei segnali alla Banca centrale e la Banca centrale risponde come ha appena risposto, occorre esprimere preoccupazione per la natura del dibattito macroeconomico a livello europeo. La mia terza osservazione è che, in questo clima generale, lo strumento di cui disponiamo, gli indirizzi di massima per le politiche economiche, dovrebbe essere lo strumento fondamentale per una valutazione . Troppo spesso, tuttavia, questi orientamenti sembrano solo parole vane cui non fanno seguito azioni. Dobbiamo assicurare che gli indirizzi di massima siano uno strumento rigoroso per il coordinamento delle politiche economiche, affinché la strategia di Lisbona abbia successo e per evitare una valutazione a mezzetinte come quelle che ricevevamo prima della revisione della strategia. Gli indirizzi di massima sono uno strumento di sostegno per la strategia generale, ma non avranno alcuna utilità se non saranno rafforzati da una riforma del Patto di stabilità e di crescita all’altezza della sfida e da prospettive finanziarie che permettano di finanziare la solidarietà per tutti."@it12
"Monsieur le Président, Messieurs les Commissaires, trois remarques. Concernant la méthode d'abord, le Parlement européen est tout à fait conscient de l'importance d'une appropriation nationale de ces sujets. C'est la raison pour laquelle, le 25 avril dernier, nous avons organisé une rencontre avec nos collègues des parlements nationaux. Je crois que c'est une première que nous devrons renouveler pour que ce débat soit véritablement un débat d'orientation sur les grandes lignes définies au niveau européen, en association avec les États membres, et appliquées par les États membres eux-mêmes. Toujours au sujet de la méthode, vous savez qu'il y a une inquiétude du côté du Parlement qui craint de ne pas toujours être en situation de contribuer à l'adoption, à l'élaboration de ces grandes lignes pour des raisons de calendrier. J'espère qu'à l'avenir nous trouverons un bon accord. Ma deuxième remarque concerne le climat général. La confiance ne se décrète pas et elle n'est pas là. On a donc beau parler de réformes structurelles, elles ne seront pas acceptables, elles ne seront pas acceptées dans le climat actuel. Il faut d'abord rétablir la croissance et avec elle, nous pourrons procéder aux réformes structurelles nécessaires. Je voudrais dire à ma collègue Piia Kauppi, et je crois qu'elle le sait, que la question de la réforme ne se pose pas dans les mêmes conditions dans un petit et dans un grand pays. C'est aussi dans cet esprit que nous devrons penser notre espace collectif. Lorsque l'OCDE envoie des signaux à la Banque centrale et que la Banque centrale répond comme elle vient de le faire, il y a des inquiétudes à formuler sur la nature du débat macroéconomique à l'échelle européenne. Troisième remarque, dans ce climat général, l'outil qui est entre nos mains, celui des grandes orientations de politique économique, devrait être l'outil fondamental pour un travail ex ante. Or, trop souvent cela apparaît comme de vaines paroles qui ne sont pas suivies d'effet. Nous devons faire de ces grandes orientations un outil rigoureux au service d'une coordination des politiques économiques pour que la stratégie de Lisbonne soit demain un succès et pour éviter un bilan en demi-teinte comme celui que nous avons eu avant la révision de la stratégie. Appuyant la stratégie globale, les grandes orientations sont un outil, mais elles ne serviront à rien si, derrière, il n'y a pas une réforme du pacte de stabilité qui soit à la hauteur du défi, s'il n'y a pas, aussi, des perspectives financières qui permettent de financer la solidarité pour tous."@lt14
"Monsieur le Président, Messieurs les Commissaires, trois remarques. Concernant la méthode d'abord, le Parlement européen est tout à fait conscient de l'importance d'une appropriation nationale de ces sujets. C'est la raison pour laquelle, le 25 avril dernier, nous avons organisé une rencontre avec nos collègues des parlements nationaux. Je crois que c'est une première que nous devrons renouveler pour que ce débat soit véritablement un débat d'orientation sur les grandes lignes définies au niveau européen, en association avec les États membres, et appliquées par les États membres eux-mêmes. Toujours au sujet de la méthode, vous savez qu'il y a une inquiétude du côté du Parlement qui craint de ne pas toujours être en situation de contribuer à l'adoption, à l'élaboration de ces grandes lignes pour des raisons de calendrier. J'espère qu'à l'avenir nous trouverons un bon accord. Ma deuxième remarque concerne le climat général. La confiance ne se décrète pas et elle n'est pas là. On a donc beau parler de réformes structurelles, elles ne seront pas acceptables, elles ne seront pas acceptées dans le climat actuel. Il faut d'abord rétablir la croissance et avec elle, nous pourrons procéder aux réformes structurelles nécessaires. Je voudrais dire à ma collègue Piia Kauppi, et je crois qu'elle le sait, que la question de la réforme ne se pose pas dans les mêmes conditions dans un petit et dans un grand pays. C'est aussi dans cet esprit que nous devrons penser notre espace collectif. Lorsque l'OCDE envoie des signaux à la Banque centrale et que la Banque centrale répond comme elle vient de le faire, il y a des inquiétudes à formuler sur la nature du débat macroéconomique à l'échelle européenne. Troisième remarque, dans ce climat général, l'outil qui est entre nos mains, celui des grandes orientations de politique économique, devrait être l'outil fondamental pour un travail ex ante. Or, trop souvent cela apparaît comme de vaines paroles qui ne sont pas suivies d'effet. Nous devons faire de ces grandes orientations un outil rigoureux au service d'une coordination des politiques économiques pour que la stratégie de Lisbonne soit demain un succès et pour éviter un bilan en demi-teinte comme celui que nous avons eu avant la révision de la stratégie. Appuyant la stratégie globale, les grandes orientations sont un outil, mais elles ne serviront à rien si, derrière, il n'y a pas une réforme du pacte de stabilité qui soit à la hauteur du défi, s'il n'y a pas, aussi, des perspectives financières qui permettent de financer la solidarité pour tous."@lv13
"Monsieur le Président, Messieurs les Commissaires, trois remarques. Concernant la méthode d'abord, le Parlement européen est tout à fait conscient de l'importance d'une appropriation nationale de ces sujets. C'est la raison pour laquelle, le 25 avril dernier, nous avons organisé une rencontre avec nos collègues des parlements nationaux. Je crois que c'est une première que nous devrons renouveler pour que ce débat soit véritablement un débat d'orientation sur les grandes lignes définies au niveau européen, en association avec les États membres, et appliquées par les États membres eux-mêmes. Toujours au sujet de la méthode, vous savez qu'il y a une inquiétude du côté du Parlement qui craint de ne pas toujours être en situation de contribuer à l'adoption, à l'élaboration de ces grandes lignes pour des raisons de calendrier. J'espère qu'à l'avenir nous trouverons un bon accord. Ma deuxième remarque concerne le climat général. La confiance ne se décrète pas et elle n'est pas là. On a donc beau parler de réformes structurelles, elles ne seront pas acceptables, elles ne seront pas acceptées dans le climat actuel. Il faut d'abord rétablir la croissance et avec elle, nous pourrons procéder aux réformes structurelles nécessaires. Je voudrais dire à ma collègue Piia Kauppi, et je crois qu'elle le sait, que la question de la réforme ne se pose pas dans les mêmes conditions dans un petit et dans un grand pays. C'est aussi dans cet esprit que nous devrons penser notre espace collectif. Lorsque l'OCDE envoie des signaux à la Banque centrale et que la Banque centrale répond comme elle vient de le faire, il y a des inquiétudes à formuler sur la nature du débat macroéconomique à l'échelle européenne. Troisième remarque, dans ce climat général, l'outil qui est entre nos mains, celui des grandes orientations de politique économique, devrait être l'outil fondamental pour un travail ex ante. Or, trop souvent cela apparaît comme de vaines paroles qui ne sont pas suivies d'effet. Nous devons faire de ces grandes orientations un outil rigoureux au service d'une coordination des politiques économiques pour que la stratégie de Lisbonne soit demain un succès et pour éviter un bilan en demi-teinte comme celui que nous avons eu avant la révision de la stratégie. Appuyant la stratégie globale, les grandes orientations sont un outil, mais elles ne serviront à rien si, derrière, il n'y a pas une réforme du pacte de stabilité qui soit à la hauteur du défi, s'il n'y a pas, aussi, des perspectives financières qui permettent de financer la solidarité pour tous."@mt15
"Mijnheer de Voorzitter, heren commissarissen, ik heb drie opmerkingen. Allereerst betreffende de methode: het Europees Parlement is zich terdege bewust van het belang van een nationale betrokkenheid bij deze onderwerpen. Daarom hebben wij op 25 april jongstleden een ontmoeting gehouden met onze collega’s van de nationale parlementen. Ik denk dat het niet bij deze ene keer mag blijven, als we hier werkelijk een beleidsdebat van willen maken over de globale richtsnoeren die op Europees niveau zijn omschreven, in samenspraak met de lidstaten, en die door de lidstaten zelf ten uitvoer worden gelegd. Nog altijd wat de methode betreft: het zal u niet zijn ontgaan dat er een zekere bezorgdheid bestaat in ons Parlement, omdat wij vrezen dat wij niet altijd in de gelegenheid zijn om bij te dragen aan het opstellen en goedkeuren van deze globale richtsnoeren, vanwege het vergaderrooster. Ik hoop dat wij hierover in de toekomst tot een bevredigende overeenkomst zullen komen. Mijn tweede opmerking heeft betrekking op het algehele klimaat. Vertrouwen laat zich niet bij decreet uitvaardigen en op dit moment schort het eraan. We kunnen wel praten over structurele hervormingen, maar in het huidige klimaat zullen deze niet welwillend worden ontvangen; men zal er niet mee akkoord gaan. Eerst moet de groei worden hersteld en als die er is zullen we de noodzakelijke structurele hervormingen kunnen doorvoeren. Ik zou tegen mijn collega mevrouw Kauppi willen zeggen – en ik denk dat zij dat wel weet – dat de omstandigheden voor het aan de orde stellen van hervormingen niet dezelfde zijn in een klein land als in een groot land. Dat is ook wat we steeds in het achterhoofd moeten houden wanneer we over onze collectieve ruimte nadenken. Als de OVSE signalen afgeeft aan de Centrale Bank en de Centrale Bank antwoordt zoals ze nu gedaan heeft, is enige bezorgdheid op zijn plaats omtrent de aard van het macro-economische debat op Europees niveau. Mijn derde opmerking is dat in het huidige klimaat onze globale richtsnoeren voor het economisch beleid zouden moeten fungeren als het basisgereedschap voor proactief optreden. Maar al te vaak blijkt het bij de richtsnoeren te gaan om loze woorden die zonder concrete gevolgen blijven. We moeten die globale richtsnoeren tot een rigoureus instrument maken ten behoeve van de coördinatie van het economische beleid, opdat de strategie van Lissabon straks een succes wordt en om een halfbakken resultaat zoals we hadden voor de herziening van de strategie te vermijden. De globale richtsnoeren zijn een instrument ter ondersteuning van de totale strategie, maar ze dienen nergens toe als niet op de achtergrond het Stabiliteitspact zodanig wordt hervormd dat het sterk genoeg is, en als er niet ook financiële vooruitzichten zijn waarmee de solidariteit voor allen gefinancierd kan worden."@nl3
"Monsieur le Président, Messieurs les Commissaires, trois remarques. Concernant la méthode d'abord, le Parlement européen est tout à fait conscient de l'importance d'une appropriation nationale de ces sujets. C'est la raison pour laquelle, le 25 avril dernier, nous avons organisé une rencontre avec nos collègues des parlements nationaux. Je crois que c'est une première que nous devrons renouveler pour que ce débat soit véritablement un débat d'orientation sur les grandes lignes définies au niveau européen, en association avec les États membres, et appliquées par les États membres eux-mêmes. Toujours au sujet de la méthode, vous savez qu'il y a une inquiétude du côté du Parlement qui craint de ne pas toujours être en situation de contribuer à l'adoption, à l'élaboration de ces grandes lignes pour des raisons de calendrier. J'espère qu'à l'avenir nous trouverons un bon accord. Ma deuxième remarque concerne le climat général. La confiance ne se décrète pas et elle n'est pas là. On a donc beau parler de réformes structurelles, elles ne seront pas acceptables, elles ne seront pas acceptées dans le climat actuel. Il faut d'abord rétablir la croissance et avec elle, nous pourrons procéder aux réformes structurelles nécessaires. Je voudrais dire à ma collègue Piia Kauppi, et je crois qu'elle le sait, que la question de la réforme ne se pose pas dans les mêmes conditions dans un petit et dans un grand pays. C'est aussi dans cet esprit que nous devrons penser notre espace collectif. Lorsque l'OCDE envoie des signaux à la Banque centrale et que la Banque centrale répond comme elle vient de le faire, il y a des inquiétudes à formuler sur la nature du débat macroéconomique à l'échelle européenne. Troisième remarque, dans ce climat général, l'outil qui est entre nos mains, celui des grandes orientations de politique économique, devrait être l'outil fondamental pour un travail ex ante. Or, trop souvent cela apparaît comme de vaines paroles qui ne sont pas suivies d'effet. Nous devons faire de ces grandes orientations un outil rigoureux au service d'une coordination des politiques économiques pour que la stratégie de Lisbonne soit demain un succès et pour éviter un bilan en demi-teinte comme celui que nous avons eu avant la révision de la stratégie. Appuyant la stratégie globale, les grandes orientations sont un outil, mais elles ne serviront à rien si, derrière, il n'y a pas une réforme du pacte de stabilité qui soit à la hauteur du défi, s'il n'y a pas, aussi, des perspectives financières qui permettent de financer la solidarité pour tous."@pl16
"Senhor Presidente, Senhores Comissários, permitam-me três observações. A primeira respeita à metodologia. O Parlamento Europeu está plenamente consciente da importância de uma apropriação nacional relativamente a estas matérias. Foi esta a razão por que, no dia 25 de Abril, organizámos um encontro com os nossos colegas dos parlamentos nacionais. Penso que se trata de uma acção inédita, que devemos repetir para que este seja um verdadeiro debate de orientação sobre as grandes linhas directrizes definidas a nível europeu em associação com os Estados-Membros e aplicadas pelos próprios Estados-Membros. Ainda a propósito da metodologia, estamos todos conscientes de que há um sentimento de inquietação por parte do Parlamento, que receia não vir a ter sempre condições para contribuir para a formulação e adopção destas orientações gerais devido ao calendário das sessões. Espero que possamos alcançar um acordo satisfatório sobre este ponto para o futuro. A minha segunda observação respeita ao clima geral. A confiança não se cria por decreto, e não existe neste momento. Podemos, por isso, fazer belos discursos acerca das reformas estruturais, mas eles não serão bem-vindos; os cidadãos não irão aceitá-los no clima actual. A primeira prioridade é relançar o crescimento, e, só depois, poderemos proceder às necessárias reformas estruturais. Gostaria de dizer à minha colega, senhora deputada Piia Kauppi, e ela sabe-o certamente, que a questão da reforma não se põe da mesma maneira para um país grande e para um país pequeno. Esta ideia deve estar presente em todos os nossos planos relativos à nossa realidade colectiva. Quando a OCDE envia sinais ao Banco Central Europeu e o BCE responde como acaba de o fazer, é altura de manifestarmos a nossa preocupação acerca da natureza do debate macroeconómico a nível europeu. A minha terceira observação é que, neste clima geral, o instrumento que está nas nossas mãos, o das orientações gerais para as políticas económicas, deveria ser o instrumento fundamental para uma avaliação prévia. Acontece que, demasiadas vezes, estas orientações parecem meras palavras vãs, sem qualquer efeito prático. Devemos transformar estas orientações num instrumento rigoroso para a coordenação das políticas económicas, para que a Estratégia de Lisboa se torne um sucesso e para evitar um balanço morno como o que se verificava antes da revisão da Estratégia. As orientações gerais são um instrumento de apoio para a estratégia global, mas de nada servirão se não se apoiarem numa reforma do Pacto de Estabilidade e Crescimento que esteja à altura do desafio, assim como em Perspectivas Financeiras que permitam financiar a solidariedade em benefício de todos."@pt17
"Monsieur le Président, Messieurs les Commissaires, trois remarques. Concernant la méthode d'abord, le Parlement européen est tout à fait conscient de l'importance d'une appropriation nationale de ces sujets. C'est la raison pour laquelle, le 25 avril dernier, nous avons organisé une rencontre avec nos collègues des parlements nationaux. Je crois que c'est une première que nous devrons renouveler pour que ce débat soit véritablement un débat d'orientation sur les grandes lignes définies au niveau européen, en association avec les États membres, et appliquées par les États membres eux-mêmes. Toujours au sujet de la méthode, vous savez qu'il y a une inquiétude du côté du Parlement qui craint de ne pas toujours être en situation de contribuer à l'adoption, à l'élaboration de ces grandes lignes pour des raisons de calendrier. J'espère qu'à l'avenir nous trouverons un bon accord. Ma deuxième remarque concerne le climat général. La confiance ne se décrète pas et elle n'est pas là. On a donc beau parler de réformes structurelles, elles ne seront pas acceptables, elles ne seront pas acceptées dans le climat actuel. Il faut d'abord rétablir la croissance et avec elle, nous pourrons procéder aux réformes structurelles nécessaires. Je voudrais dire à ma collègue Piia Kauppi, et je crois qu'elle le sait, que la question de la réforme ne se pose pas dans les mêmes conditions dans un petit et dans un grand pays. C'est aussi dans cet esprit que nous devrons penser notre espace collectif. Lorsque l'OCDE envoie des signaux à la Banque centrale et que la Banque centrale répond comme elle vient de le faire, il y a des inquiétudes à formuler sur la nature du débat macroéconomique à l'échelle européenne. Troisième remarque, dans ce climat général, l'outil qui est entre nos mains, celui des grandes orientations de politique économique, devrait être l'outil fondamental pour un travail ex ante. Or, trop souvent cela apparaît comme de vaines paroles qui ne sont pas suivies d'effet. Nous devons faire de ces grandes orientations un outil rigoureux au service d'une coordination des politiques économiques pour que la stratégie de Lisbonne soit demain un succès et pour éviter un bilan en demi-teinte comme celui que nous avons eu avant la révision de la stratégie. Appuyant la stratégie globale, les grandes orientations sont un outil, mais elles ne serviront à rien si, derrière, il n'y a pas une réforme du pacte de stabilité qui soit à la hauteur du défi, s'il n'y a pas, aussi, des perspectives financières qui permettent de financer la solidarité pour tous."@sk18
"Monsieur le Président, Messieurs les Commissaires, trois remarques. Concernant la méthode d'abord, le Parlement européen est tout à fait conscient de l'importance d'une appropriation nationale de ces sujets. C'est la raison pour laquelle, le 25 avril dernier, nous avons organisé une rencontre avec nos collègues des parlements nationaux. Je crois que c'est une première que nous devrons renouveler pour que ce débat soit véritablement un débat d'orientation sur les grandes lignes définies au niveau européen, en association avec les États membres, et appliquées par les États membres eux-mêmes. Toujours au sujet de la méthode, vous savez qu'il y a une inquiétude du côté du Parlement qui craint de ne pas toujours être en situation de contribuer à l'adoption, à l'élaboration de ces grandes lignes pour des raisons de calendrier. J'espère qu'à l'avenir nous trouverons un bon accord. Ma deuxième remarque concerne le climat général. La confiance ne se décrète pas et elle n'est pas là. On a donc beau parler de réformes structurelles, elles ne seront pas acceptables, elles ne seront pas acceptées dans le climat actuel. Il faut d'abord rétablir la croissance et avec elle, nous pourrons procéder aux réformes structurelles nécessaires. Je voudrais dire à ma collègue Piia Kauppi, et je crois qu'elle le sait, que la question de la réforme ne se pose pas dans les mêmes conditions dans un petit et dans un grand pays. C'est aussi dans cet esprit que nous devrons penser notre espace collectif. Lorsque l'OCDE envoie des signaux à la Banque centrale et que la Banque centrale répond comme elle vient de le faire, il y a des inquiétudes à formuler sur la nature du débat macroéconomique à l'échelle européenne. Troisième remarque, dans ce climat général, l'outil qui est entre nos mains, celui des grandes orientations de politique économique, devrait être l'outil fondamental pour un travail ex ante. Or, trop souvent cela apparaît comme de vaines paroles qui ne sont pas suivies d'effet. Nous devons faire de ces grandes orientations un outil rigoureux au service d'une coordination des politiques économiques pour que la stratégie de Lisbonne soit demain un succès et pour éviter un bilan en demi-teinte comme celui que nous avons eu avant la révision de la stratégie. Appuyant la stratégie globale, les grandes orientations sont un outil, mais elles ne serviront à rien si, derrière, il n'y a pas une réforme du pacte de stabilité qui soit à la hauteur du défi, s'il n'y a pas, aussi, des perspectives financières qui permettent de financer la solidarité pour tous."@sl19
"Herr talman, kommissionsledamöter! Låt mig kommentera tre punkter. Den första är metoden. Europaparlamentet är fullt medvetet om vikten av nationellt ansvarstagande på de områden som vi diskuterar. Det var därför som vi anordnade ett möte med våra kolleger från de nationella parlamenten den 25 april. Jag ser detta som ett första möte som bör upprepas om vi vill åstadkomma en riktig policydebatt om de allmänna riktlinjer som fastställs på EU-nivå tillsammans med medlemsstaterna och som tillämpas av medlemsstaterna själva. När det gäller metoden känner ni vidare säkert till att parlamentet känner en viss oro, en rädsla för att det inte alltid kommer att kunna bidra till utformningen och antagandet av dessa allmänna riktlinjer på grund av sammanträdeskalendern. Jag hoppas att vi kommer att nå en tillfredsställande överenskommelse om den här punkten för framtiden. Min andra kommentar gäller det allmänna klimatet. Det går inte att beordra fram förtroende, och förtroende saknas för närvarande. Därför kan vi tala om strukturella reformer så mycket vi vill, men de kommer att vara ovälkomna. Allmänheten kommer inte att godta dem i det rådande klimatet. Den viktigaste prioriteringen är att få fart på tillväxten, och när denna har återställts kommer vi att kunna ta itu med de nödvändiga strukturella reformerna. Jag vill säga till min kollega Piia-Noora Kauppi att reformfrågan inte är samma sak för stora och små länder, vilket jag är säker på att hon vet. Detta faktum måste också genomsyra alla våra planer för vår gemensamma enhet. När OECD sänder signaler till Europeiska centralbanken och banken svarar som den gjorde nyligen är det dags att oroa sig för hur den makroekonomiska debatten förs på EU-nivå. Min tredje kommentar är att det instrument som vi har, de allmänna riktlinjerna för den ekonomiska politiken, i det rådande klimatet bör vara det grundläggande redskapet för förhandsbedömning. Alltför ofta tycks dock riktlinjerna vara tomma ord som inte följs av handling. Vi måste göra riktlinjerna till ett strängt instrument om samordningen av den ekonomiska politiken i Lissabonstrategin skall bli framgångsrik och om vi skall undvika det slags avslagna värderingar som vi brukade få innan strategin sågs över. De allmänna riktlinjerna är ett stödinstrument för den övergripande strategin, men de kommer inte att göra någon nytta om de inte kompletteras med en reform av stabilitets- och tillväxtpakten som innebär att man tar tjuren vid hornen och av en budgetplan som är ägnad att finansiera solidaritet till allas fromma."@sv21
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"Pervenche Berès (PSE )."5,19,15,1,18,14,16,11,13,8
"ex ante"4,20,12

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