Local view for "http://purl.org/linkedpolitics/eu/plenary/2005-05-09-Speech-1-133"

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". - Monsieur le Président, j’aimerais bien tirer des conclusions, mais malheureusement on en est encore loin. Dans l’immédiat, pour répondre à Mme Mann, il est clair que le niveau parlementaire est d’une importance primordiale. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle la Commission finance les échanges; je songe par exemple à la délégation parlementaire pour les relations avec le Mercosur. Nous verrions donc d’un très bon œil que, lors de leur prochaine visite dans ces pays, les parlementaires, à leur niveau, prennent les choses en main. Le problème est que si on veut plus d’OMC, il vaudrait mieux attendre que fonctionne l’OMC en l’état pour aller de l’avant. C’est précisément le conflit qui oppose les pays qui veulent avancer en bilatéral aussi vite que possible et d’autres qui veulent attendre une décision de l’OMC. Je n’ai rien à ajouter à la déclaration de la Commission que j’ai faite en guise d’introduction à ce débat, si ce n’est peut-être les quelques éléments suivants. Il est en effet important que les parlementaires, lorsqu’ils se rendent au Mercosur, sachent que celui-ci est défensif sur la plupart des questions présentant un intérêt pour l’Union européenne: tarifs industriels, services, investissements, indications géographiques et marchés publics. L’offre agricole de l’Union européenne, par exemple, d’une valeur de 2,7 milliards d’euros, est la plus grande jamais faite dans un contexte de négociation bilatérale. Concernant les propositions qui sont déjà sur la table, il y a par ailleurs, à notre avis, un déséquilibre à l’avantage du Mercosur. Je vous en donne plusieurs exemples. L’offre de l’Union sur la libéralisation du commerce des biens est plus généreuse que celle du Mercosur en termes de couverture de produits, de démantèlement tarifaire et de calendrier de ce démantèlement. L’offre concernant l’accès au marché du Mercosur pour les services reste peu satisfaisante dans un certain nombre de secteurs clefs présentant un intérêt pour l’Union européenne par exemple les services financiers, le transport maritime et les télécommunications. Les demandes spécifiques de l’Union concernant les services, l’investissement et les marchés publics ne visent pas à obtenir un accès plus large au marché - dans la pratique le marché du Mercosur est déjà tout à fait ouvert - mais à trouver un accord sur des règles qui donnent la sécurité juridique à nos opérateurs dans la région. Or, Mercosur a précisément refusé de présenter une offre pour des règles de ce type concernant les marchés publics, la propriété intellectuelle et les indications géographiques de l’Union européenne - sujet ô combien sensible pour des pays comme l’Espagne, l’Italie et la France s’agissant des vins et spiritueux. Pour résumer, la Commission se tient à la disposition des parlementaires pour leur fournir, avant que débute leur mission, toutes les informations dont ils auront besoin afin de contribuer à l’établissement, dans les meilleures conditions et aussi vite que possible, d’une relation équilibrée entre les deux parties du monde concernées."@fr8
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"Monsieur le Président, j'aimerais bien tirer des conclusions, mais malheureusement on en est encore loin. Dans l'immédiat, pour répondre à Mme Mann, il est clair que le niveau parlementaire est d'une importance primordiale. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle la Commission finance les échanges ; je songe par exemple à la délégation parlementaire pour les relations avec le Mercosur. Nous verrions donc d'un très bon œil que, lors de leur prochaine visite dans ces pays, les parlementaires, à leur niveau, prennent les choses en main. Le problème est que si on veut plus d'OMC, il vaudrait mieux attendre que fonctionne l'OMC en l'état pour aller de l'avant. C'est précisément le conflit qui oppose les pays qui veulent avancer en bilatéral aussi vite que possible et d'autres qui veulent attendre une décision de l'OMC. Je n'ai rien à ajouter à la déclaration de la Commission que j'ai faite en guise d'introduction à ce débat, si ce n'est peut-être les quelques éléments suivants. Il est en effet important que les parlementaires, lorsqu'ils se rendent au Mercosur, sachent que celui-ci est défensif sur la plupart des questions présentant un intérêt pour l'Union européenne: tarifs industriels, services, investissements, indications géographiques et marchés publics. L'offre agricole de l'Union européenne, par exemple, d'une valeur de 2,7 milliards d'euros, est la plus grande jamais faite dans un contexte de négociation bilatérale. Concernant les propositions qui sont déjà sur la table, il y a par ailleurs, à notre avis, un déséquilibre à l'avantage du Mercosur. Je vous en donne plusieurs exemples. L'offre de l'Union sur la libéralisation du commerce des biens est plus généreuse que celle du Mercosur en termes de couverture de produits, de démantèlement tarifaire et de calendrier de ce démantèlement. L'offre concernant l'accès au marché du Mercosur pour les services reste peu satisfaisante dans un certain nombre de secteurs clefs présentant un intérêt pour l'Union européenne par exemple les services financiers, le transport maritime et les télécommunications. Les demandes spécifiques de l'Union concernant les services, l'investissement et les marchés publics ne visent pas à obtenir un accès plus large au marché – dans la pratique le marché du Mercosur est déjà tout à fait ouvert – mais à trouver un accord sur des règles qui donnent la sécurité juridique à nos opérateurs dans la région. Or, Mercosur a précisément refusé de présenter une offre pour des règles de ce type concernant les marchés publics, la propriété intellectuelle et les indications géographiques de l'Union européenne - sujet ô combien sensible pour des pays comme l'Espagne, l'Italie et la France s'agissant des vins et spiritueux. Pour résumer, la Commission se tient à la disposition des parlementaires pour leur fournir, avant que débute leur mission, toutes les informations dont ils auront besoin afin de contribuer à l'établissement, dans les meilleures conditions et aussi vite que possible, d'une relation équilibrée entre les deux parties du monde concernées."@cs1
"Hr. formand, jeg ville gerne drage konklusioner, men så langt er vi desværre ikke endnu. Umiddelbart vil jeg som svar til fru Mann sige, at det parlamentariske niveau naturligvis er af afgørende betydning. Det er i øvrigt baggrunden for, at Kommissionen finansierer udveksling. Jeg tænker eksempelvis på Delegationen for Forbindelserne med Mercosur. Vi vil således finde det positivt, hvis parlamentsmedlemmerne under deres næste besøg i disse lande inden for deres kompetenceområde går ind i opgaven. Problemet er, at man, hvis man ønsker at styrke WTO, med fordel kan afvente, at WTO fungerer i den nuværende form, inden man går videre. Det er netop konflikten, der skiller de lande, som ønsker hurtigst muligt at gøre fremskridt på det bilaterale plan, og de lande, som ønsker at afvente en afgørelse i WTO-regi. Jeg har egentlig intet at tilføje til den redegørelse fra Kommissionen, jeg fremførte som indledning til denne forhandling, måske bortset fra følgende forhold. Det er afgørende, at parlamentsmedlemmerne, når de besøger Mercosur, er bevidste om, at Mercosur forholder sig defensivt til hovedparten af de spørgsmål, der har interesse for EU, nemlig toldtariffer for industrivarer, tjenesteydelser, investeringer, geografiske betegnelser og offentlige indkøb. EU's tilbud på landbrugsområdet repræsenterer eksempelvis en værdi af 2,7 milliarder euro og er således det mest omfattende, der nogensinde er fremsat i forbindelse med bilaterale forhandlinger. Hvad angår de forslag, der allerede er lagt på bordet, er der i øvrigt efter vores opfattelse en ubalance til fordel for Mercosur. Jeg kan give Dem nogle eksempler. Unionens tilbud vedrørende liberalisering af handelen med varer er mere generøst end Mercosurs, hvad angår de produkter, der er omfattet heraf, og med hensyn til tidsplanen for den gradvise afvikling af tolden. Tilbuddet om adgang til Mercosurs marked for tjenesteydelser er fortsat ikke tilfredsstillende inden for en række centrale sektorer, som er af betydning for EU, eksempelvis finansielle tjenesteydelser, maritim transport og telekommunikation. EU's specifikke krav vedrørende tjenesteydelser, investeringer og offentlige indkøb tager ikke sigte på at opnå øget adgang til markedet - i praksis er Mercosurs marked allerede fuldt ud åbent - men på at nå frem til en aftale om bestemmelser, som sikrer vores operatører i området juridisk sikkerhed. Mercosur har netop afvist at fremlægge noget tilbud, hvad angår bestemmelser af denne art vedrørende offentlige indkøb, intellektuelle ejendomsrettigheder og EU's geografiske betegnelser. Sidstnævnte er et særdeles følsomt emne for lande som Spanien, Italien og Frankrig, når det gælder vin og spiritus. Sammenfattende kan jeg sige, at Kommissionen står til rådighed for parlamentsmedlemmerne og gerne, inden de går i gang med deres opgave, giver dem alle de oplysninger, de måtte have brug for, således at der på de bedste vilkår og hurtigst muligt kan etableres en afbalanceret forbindelse mellem de to dele af verden, det her drejer sig om."@da2
". Herr Präsident, ich würde gern Schlussfolgerungen ziehen, aber leider sind wir noch weit davon entfernt. Im Augenblick ist klar, um Frau Mann zu antworten, dass die parlamentarische Ebene von wesentlicher Bedeutung ist. Dies ist übrigens auch der Grund, aus dem die Kommission den Austausch finanziert. Ich denke beispielsweise an die parlamentarische Delegation für die Beziehungen mit dem Mercosur. Wir würden es also sehr gern sehen, wenn die Parlamentarier bei ihrem nächsten Besuch in diesen Ländern die Sache auf ihrer Ebene in die Hand nehmen. Das Problem liegt darin, dass, wenn man der WTO den Vorzug gibt, es besser wäre zu warten, bis die WTO sich äußert, um weiterzukommen. Genau das ist der Konflikt zwischen den Ländern, die auf bilateraler Ebene so schnell wie möglich vorankommen wollen, und denen, die eine Entscheidung der WTO abwarten wollen. Ich habe der Erklärung der Kommission, die ich als Einleitung zu dieser Aussprache abgegeben habe, nichts hinzuzufügen, abgesehen vielleicht von den folgenden Punkten. Es ist tatsächlich wichtig, dass die Parlamentarier, wenn sie den Mercosur besuchen, wissen, dass sich dieser zur Mehrheit der im Interesse der Europäischen Union liegenden Fragen, nämlich zu den Zöllen für Industrieprodukte, den Dienstleistungen, den Investitionen, den geografischen Angaben und den öffentlichen Aufträgen, defensiv verhält. Beispielsweise ist das Agrarangebot der Europäischen Union in Höhe von 2,7 Milliarden Euro das umfangreichste, das jemals im Rahmen von bilateralen Verhandlungen unterbreitet wurde. Was die bereits auf dem Tisch liegenden Vorschläge anbelangt, gibt es aus unserer Sicht allerdings ein Ungleichgewicht zum Vorteil des Mercosur. Ich gebe Ihnen dazu einige Beispiele. Das Angebot der Union zur Liberalisierung des Warenverkehrs ist hinsichtlich der erfassten Erzeugnisse, der Abschaffung der Zölle und des Zeitplans für diese Abschaffung großzügiger als das des Mercosur. Das Angebot zum Zugang auf den Dienstleistungsmarkt des Mercosur ist für einige von im Interesse der Europäischen Union liegenden Schlüsselbereiche, wie beispielsweise die Finanzdienstleistungen, der Seeverkehr und die Telekommunikationsdienstleistungen, weiterhin wenig zufrieden stellend. Die speziellen Forderungen der Union in Bezug auf Dienstleistungen, Investitionen und öffentliche Aufträge zielen nicht darauf ab, einen breiteren Zugang zum Markt zu erlangen – in der Praxis ist der Markt des Mercosur bereits völlig offen – sondern darauf, eine Einigung über die Regelungen zu erzielen, die unseren Akteuren in der Region Rechtssicherheit geben. Jedoch hat es der Mercosur gerade hier abgelehnt, ein Angebot für derartige Regelungen zu den öffentlichen Aufträgen, zum geistigen Eigentum und zu den geografischen Angaben der Europäischen Union zu unterbreiten – was bei Weinen und Spirituosen für Spanien, Italien und Frankreich ein äußerst heikles Thema ist. Zusammenfassend sei gesagt, dass die Kommission bereit ist, den Parlamentariern vor Beginn ihrer Mission alle Informationen zur Verfügung zu stellen, die sie brauchen, um dazu beizutragen, dass schnellstmöglich und unter besten Bedingungen eine ausgewogene Beziehung zwischen den beiden betreffenden Teilen der Welt hergestellt werden kann."@de9
". Κύριε Πρόεδρε, θα ήθελα πολύ να εξάγω συμπεράσματα, αλλά δυστυχώς απέχουμε πολύ ακόμη από αυτό. Προς το παρόν, για να απαντήσω στην κ. Mann, είναι σαφές ότι ο ρόλος του Κοινοβουλίου είναι ζωτικός. Για τον λόγο αυτό, εξάλλου, η Επιτροπή χρηματοδοτεί τις συναλλαγές· σκέφτομαι, για παράδειγμα, την κοινοβουλευτική αντιπροσωπεία για τις σχέσεις με τη Mercosur. Θα θεωρούσαμε επομένως πολύ θετική μια ενδεχόμενη ανάληψη πρωτοβουλίας από τους βουλευτές, στο πλαίσιο των αρμοδιοτήτων τους, κατά την προσεχή τους επίσκεψη σε αυτές τις χώρες. Το πρόβλημα είναι ότι, αν θέλουμε περισσότερα από τον ΠΟΕ, καλό θα ήταν να περιμένουμε να λειτουργήσει ο ΠΟΕ στην παρούσα μορφή του προτού προχωρήσουμε. Αυτή ακριβώς είναι η διαμάχη μεταξύ των χωρών που θέλουν να προχωρούν διμερώς το ταχύτερο δυνατόν και των υπολοίπων που θέλουν να περιμένουν μια απόφαση του ΠΟΕ. Δεν έχω τίποτα να προσθέσω στη δήλωση της Επιτροπής που έκανα εν είδει εισαγωγής σε αυτή τη συζήτηση, εκτός ίσως από τα εξής στοιχεία. Είναι πράγματι σημαντικό οι αξιότιμοι βουλευτές, όταν επισκεφτούν τη Mercosur, να γνωρίζουν ότι τηρεί αμυντική στάση στα περισσότερα θέματα που παρουσιάζουν ενδιαφέρον για την Ευρωπαϊκή Ένωση: βιομηχανικούς δασμούς, υπηρεσίες, επενδύσεις, γεωγραφικές ενδείξεις και δημόσιες συμβάσεις. Η γεωργική προσφορά της Ευρωπαϊκής Ένωσης, για παράδειγμα, ύψους 2,7 δισ. ευρώ, είναι η μεγαλύτερη που έγινε ποτέ στο πλαίσιο διμερών διαπραγματεύσεων. Όσον αφορά τις προτάσεις που βρίσκονται ήδη στο τραπέζι, υπάρχει, κατά τη γνώμη μας, μια ανισορροπία προς όφελος της Mercosur. Θα σας δώσω μερικά παραδείγματα. Η προσφορά της Ένωσης για την ελευθέρωση του εμπορίου προϊόντων είναι πιο γενναιόδωρη από αυτή της Mercosur όσον αφορά την κάλυψη των προϊόντων, την κατάργηση των δασμών και το χρονοδιάγραμμα αυτής της κατάργησης. Η προσφορά σχετικά με την πρόσβαση στην αγορά υπηρεσιών της Mercosur εξακολουθεί να μην είναι ικανοποιητική σε έναν αριθμό βασικών τομέων που παρουσιάζουν ενδιαφέρον για την Ευρωπαϊκή Ένωση, όπως στις οικονομικές υπηρεσίες, τις θαλάσσιες μεταφορές και τις τηλεπικοινωνίες. Οι συγκεκριμένες απαιτήσεις της Ένωσης σχετικά με τις υπηρεσίες, την επένδυση και τις δημόσιες συμβάσεις δεν αποσκοπούν σε μια ευρύτερη πρόσβαση στην αγορά –πρακτικά η αγορά της Mercosur είναι ήδη εντελώς ανοιχτή– αλλά στην επίτευξη συμφωνίας για τους κανονισμούς που παρέχουν νομική ασφάλεια στους φορείς μας που δραστηριοποιούνται στην περιοχή. Όμως, η Mercosur αρνήθηκε συγκεκριμένα να υποβάλει προσφορά για τους κανόνες αυτού του είδους σχετικά με τις δημόσιες συμβάσεις, την πνευματική ιδιοκτησία και τις γεωγραφικές ενδείξεις της Ευρωπαϊκής Ένωσης – ένα εξαιρετικά ευαίσθητο θέμα για χώρες, όπως η Ισπανία, η Ιταλία και η Γαλλία, όσον αφορά τα κρασιά και τα οινοπνευματώδη. Συνοψίζοντας, η Επιτροπή παραμένει στη διάθεση των αξιότιμων βουλευτών για να τους παράσχει, πριν από την έναρξη της αποστολής τους, όλες τις απαραίτητες πληροφορίες προκειμένου να συμβάλουν στην εδραίωση, υπό τις καλύτερες προϋποθέσεις και το ταχύτερο δυνατόν, μίας ισορροπημένης σχέσης μεταξύ αυτών των δύο περιοχών του κόσμου."@el10
"Mr President, I would very much like to draw conclusions, but unfortunately that is still a long way off. For the time being, in reply to Mrs Mann, it is clear that Parliament’s role is of key importance. This is the reason why the Commission is funding exchanges; I am thinking for example of the Parliamentary Delegation for Relations with Mercosur. We would therefore view it as very positive if, on their coming visit to those countries, the honourable Members, within the context of their competences, could take things in hand. The problem is that if we want more WTO, it would be better to wait until the WTO is operating in its present form before forging ahead. That is precisely the conflict between the countries that want to move ahead bilaterally as quickly as possible and others that want to wait for a WTO decision. I have nothing to add to the Commission statement that I made as an introduction to this debate, apart perhaps from the following elements. It is important that, when they visit Mercosur, the honourable Members are aware that the latter is defensive about the majority of the issues of interest to the European Union: industrial tariffs, services, investments, geographical indications and public contracts. The European Union’s agricultural offer, for example, amounting to EUR 2.7 billion, is the largest ever made within the context of bilateral negotiations. With regard to the proposals already on the table, we believe that there is an imbalance in favour of Mercosur. I shall give you some examples. The Union’s offer on liberalisation of the trade in goods is more generous than that of Mercosur in terms of the products it covers, the dismantling of tariffs and the timetable for that dismantling. The offer relating to access to Mercosur’s market in services remains unsatisfactory in a number of key sectors of interest to the European Union, such as financial services, maritime transport and telecommunications. The Union’s specific demands relating to services, investment and public contracts are not aimed at achieving broader access to the market – in practice, Mercosur’s market is already entirely open – but at reaching an agreement on rules providing legal security for our operators in the region. In fact, Mercosur has specifically refused to make an offer on rules of this type relating to public contracts, intellectual property and European Union geographical indications – an extremely sensitive issue for countries such as Spain, Italy and France in relation to wines and spirits. To summarise, the Commission is available to the honourable Members to provide them, before their mission begins, with all the information they will need in order to help establish, under the best possible conditions and as quickly as possible, a balanced relationship between these two regions of the world."@en4
". Señor Presidente, me encantaría poder sacar conclusiones, pero por desgracia todavía estamos muy lejos de ello. Por lo pronto, y para responder a la señora Mann, está claro que el papel del Parlamento tiene una importancia crucial. Esta es la razón por la cual la Comisión financia intercambios; pienso, por ejemplo, en la Delegación parlamentaria para las Relaciones con Mercosur. Por tanto, veríamos con buenos ojos que, en su próxima visita a esos países, los diputados, de acuerdo con sus competencias, se hicieran cargo del asunto. El problema es que, si queremos más OMC, más vale esperar a que funcione la OMC en su forma actual antes de seguir avanzando. Este es precisamente el conflicto entre los países que quieren avanzar en el terreno bilateral con la mayor rapidez y los que quieren esperar una decisión de la OMC. No tengo nada que añadir a la declaración de la Comisión con la que he introducido el debate, aparte tal vez de los comentarios siguientes. En efecto, es importante que los diputados, cuando vayan a Mercosur, sepan que está a la defensiva en la mayoría de las cuestiones que interesan a la Unión Europea: aranceles industriales, servicios, inversiones, indicaciones geográficas y contratos públicos. Por ejemplo, la oferta agrícola de la Unión Europea, que asciende a 2 700 millones de euros, es la mayor jamás hecha en un contexto de negociación bilateral. Por lo que se refiere a las propuestas que están ya sobre la mesa, hay, a nuestro entender, un desequilibrio ventajoso para Mercosur. Les pondré varios ejemplos. La oferta de la Unión sobre la liberalización del comercio de bienes es más generosa que la de Mercosur desde el punto de vista de los productos que abarca, del desmantelamiento arancelario y del calendario que prevé para dicho desmantelamiento. La oferta sobre el acceso al mercado de servicios de Mercosur sigue siendo poco satisfactoria en cierto número de sectores clave que interesan a la Unión Europea, por ejemplo los servicios financieros, el transporte marítimo o las telecomunicaciones. Las demandas específicas de la Unión relativas a los servicios, la inversión y los contratos públicos no tienen por objeto obtener un acceso más amplio al mercado –en la práctica, el mercado de Mercosur está ya totalmente abierto–, sino llegar a un acuerdo en torno a unas reglas que ofrezcan seguridad jurídica a nuestros operadores en la región. Ahora bien, Mercosur se ha negado concretamente a presentar una oferta sobre reglas de este tipo en materia de contratos públicos, la propiedad intelectual y las indicaciones geográficas de la Unión Europea, un tema tan sensible para países como España, Italia y Francia en relación con los vinos y licores. En resumen, la Comisión está a disposición de los diputados para facilitarles, antes de que comience su misión, toda la información que necesiten a fin de contribuir al establecimiento, en las mejores condiciones y lo antes posible, de una relación equilibrada entre estas dos regiones del mundo."@es20
"Monsieur le Président, j'aimerais bien tirer des conclusions, mais malheureusement on en est encore loin. Dans l'immédiat, pour répondre à Mme Mann, il est clair que le niveau parlementaire est d'une importance primordiale. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle la Commission finance les échanges ; je songe par exemple à la délégation parlementaire pour les relations avec le Mercosur. Nous verrions donc d'un très bon œil que, lors de leur prochaine visite dans ces pays, les parlementaires, à leur niveau, prennent les choses en main. Le problème est que si on veut plus d'OMC, il vaudrait mieux attendre que fonctionne l'OMC en l'état pour aller de l'avant. C'est précisément le conflit qui oppose les pays qui veulent avancer en bilatéral aussi vite que possible et d'autres qui veulent attendre une décision de l'OMC. Je n'ai rien à ajouter à la déclaration de la Commission que j'ai faite en guise d'introduction à ce débat, si ce n'est peut-être les quelques éléments suivants. Il est en effet important que les parlementaires, lorsqu'ils se rendent au Mercosur, sachent que celui-ci est défensif sur la plupart des questions présentant un intérêt pour l'Union européenne: tarifs industriels, services, investissements, indications géographiques et marchés publics. L'offre agricole de l'Union européenne, par exemple, d'une valeur de 2,7 milliards d'euros, est la plus grande jamais faite dans un contexte de négociation bilatérale. Concernant les propositions qui sont déjà sur la table, il y a par ailleurs, à notre avis, un déséquilibre à l'avantage du Mercosur. Je vous en donne plusieurs exemples. L'offre de l'Union sur la libéralisation du commerce des biens est plus généreuse que celle du Mercosur en termes de couverture de produits, de démantèlement tarifaire et de calendrier de ce démantèlement. L'offre concernant l'accès au marché du Mercosur pour les services reste peu satisfaisante dans un certain nombre de secteurs clefs présentant un intérêt pour l'Union européenne par exemple les services financiers, le transport maritime et les télécommunications. Les demandes spécifiques de l'Union concernant les services, l'investissement et les marchés publics ne visent pas à obtenir un accès plus large au marché – dans la pratique le marché du Mercosur est déjà tout à fait ouvert – mais à trouver un accord sur des règles qui donnent la sécurité juridique à nos opérateurs dans la région. Or, Mercosur a précisément refusé de présenter une offre pour des règles de ce type concernant les marchés publics, la propriété intellectuelle et les indications géographiques de l'Union européenne - sujet ô combien sensible pour des pays comme l'Espagne, l'Italie et la France s'agissant des vins et spiritueux. Pour résumer, la Commission se tient à la disposition des parlementaires pour leur fournir, avant que débute leur mission, toutes les informations dont ils auront besoin afin de contribuer à l'établissement, dans les meilleures conditions et aussi vite que possible, d'une relation équilibrée entre les deux parties du monde concernées."@et5
"Arvoisa puhemies, esittäisin mielelläni loppupäätelmiä, mutta siihen on valitettavasti vielä pitkä matka. Nyt vastaan jäsen Mannille, että parlamentin keskeinen tehtävä on merkittävä. Tämän vuoksi komissio rahoittaa vaihtoa; tarkoitan esimerkiksi suhteista Mercosuriin vastaavaa parlamentin valtuuskuntaa. Me pitäisimme hyvin myönteisenä, jos arvoisat parlamentin jäsenet tulevalla vierailullaan näissä valtioissa käsittelisivät asioita oman toimivaltansa mukaisesti. Ongelmana on se, että jos haluamme painottaa WTO:ta, olisi parasta odottaa siihen asti, kunnes WTO toimii nykyisessä muodossaan, ennen kuin etenemme. Tässä on kyse juuri siitä valtioiden välisestä ristiriidasta, jossa toiset haluavat edetä kahdenvälisesti mahdollisimman nopeasti ja toiset haluavat odottaa WTO:n päätöstä. Minulla ei ole mitään lisättävää komission julkilausumaan, jonka annoin keskustelun alussa, kenties lukuun ottamatta seuraavia tekijöitä. On tärkeää, että arvoisat parlamentin jäsenet ovat Mercosur-valtioissa vieraillessaan tietoisia siitä, että nämä valtiot ovat puolustuskannalla suurimmasta osasta asioita, jotka ovat Euroopan unionin etujen mukaisia: teollisista tariffeista, palveluista, investoinneista, maantieteellisistä merkinnöistä ja julkisista hankinnoista. Esimerkiksi Euroopan unionin tarjous maatalousalalla, määrältään noin 2,7 miljardia euroa, on suurin koskaan kahdenkeskisissä neuvotteluissa tehty. Parhaillaan tarkasteltavista ehdotuksista olemme sitä mieltä, että epätasapaino on Mercosurille eduksi. Annan joitakin esimerkkejä. Unionin tarjous tavaroiden kaupan vapauttamisesta on Mercosurin tarjousta anteliaampi sen kattamien tuotteiden, tariffien poistamisen ja siihen liittyvän aikataulun osalta. Mercosurin palvelumarkkinoille pääsyä koskeva tarjous on monilta osin epätyydyttävä Euroopan unionin keskeisten alojen kannalta, esimerkiksi rahoituspalvelujen, meriliikenteen ja televiestinnän alojen kannalta. Unionin erityisillä vaatimuksilla palvelujen, investointien ja julkisten hankintojen yhteydessä ei pyritä saavuttamaan laajempaa markkinoille pääsyä – käytännössä Mercosurin markkinat ovat jo täysin avoimet – vaan pääsemään sopimukseen säännöistä, joilla tarjotaan toimijoillemme oikeusvarmuus alueella. Itse asiassa Mercosur on erikseen kieltäytynyt tekemästä tarjousta tällaisista julkisia hankintoja, tekijänoikeuksia ja Euroopan unionin maantieteellisiä merkintöjä koskevista säännöistä. Maantieteelliset merkinnät ovat viinien ja alkoholijuomien osalta hyvin merkittävä asia Espanjan, Italian ja Ranskan kaltaisille valtioille. Yhteenvetona totean, että komissio on arvoisien parlamentin jäsenten käytettävissä ja toimittaa heille ennen vierailun alkua kaiken tarvittavan tiedon, jotta he voivat mahdollisimman hyvin edellytyksin ja mahdollisimman nopeasti luoda tasapainoiset suhteet näiden kahden alueen välillä maailmassa."@fi7
"Monsieur le Président, j'aimerais bien tirer des conclusions, mais malheureusement on en est encore loin. Dans l'immédiat, pour répondre à Mme Mann, il est clair que le niveau parlementaire est d'une importance primordiale. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle la Commission finance les échanges ; je songe par exemple à la délégation parlementaire pour les relations avec le Mercosur. Nous verrions donc d'un très bon œil que, lors de leur prochaine visite dans ces pays, les parlementaires, à leur niveau, prennent les choses en main. Le problème est que si on veut plus d'OMC, il vaudrait mieux attendre que fonctionne l'OMC en l'état pour aller de l'avant. C'est précisément le conflit qui oppose les pays qui veulent avancer en bilatéral aussi vite que possible et d'autres qui veulent attendre une décision de l'OMC. Je n'ai rien à ajouter à la déclaration de la Commission que j'ai faite en guise d'introduction à ce débat, si ce n'est peut-être les quelques éléments suivants. Il est en effet important que les parlementaires, lorsqu'ils se rendent au Mercosur, sachent que celui-ci est défensif sur la plupart des questions présentant un intérêt pour l'Union européenne: tarifs industriels, services, investissements, indications géographiques et marchés publics. L'offre agricole de l'Union européenne, par exemple, d'une valeur de 2,7 milliards d'euros, est la plus grande jamais faite dans un contexte de négociation bilatérale. Concernant les propositions qui sont déjà sur la table, il y a par ailleurs, à notre avis, un déséquilibre à l'avantage du Mercosur. Je vous en donne plusieurs exemples. L'offre de l'Union sur la libéralisation du commerce des biens est plus généreuse que celle du Mercosur en termes de couverture de produits, de démantèlement tarifaire et de calendrier de ce démantèlement. L'offre concernant l'accès au marché du Mercosur pour les services reste peu satisfaisante dans un certain nombre de secteurs clefs présentant un intérêt pour l'Union européenne par exemple les services financiers, le transport maritime et les télécommunications. Les demandes spécifiques de l'Union concernant les services, l'investissement et les marchés publics ne visent pas à obtenir un accès plus large au marché – dans la pratique le marché du Mercosur est déjà tout à fait ouvert – mais à trouver un accord sur des règles qui donnent la sécurité juridique à nos opérateurs dans la région. Or, Mercosur a précisément refusé de présenter une offre pour des règles de ce type concernant les marchés publics, la propriété intellectuelle et les indications géographiques de l'Union européenne - sujet ô combien sensible pour des pays comme l'Espagne, l'Italie et la France s'agissant des vins et spiritueux. Pour résumer, la Commission se tient à la disposition des parlementaires pour leur fournir, avant que débute leur mission, toutes les informations dont ils auront besoin afin de contribuer à l'établissement, dans les meilleures conditions et aussi vite que possible, d'une relation équilibrée entre les deux parties du monde concernées."@hu11
". Signor Presidente, sarei davvero lieta di trarre delle conclusioni, ma purtroppo siamo ancora ben lungi dal poterlo fare. Nell’immediato – rispondo qui all’onorevole Mann – è chiaro che il ruolo del Parlamento è di fondamentale importanza. E’ proprio questo, d’altronde, il motivo per cui la Commissione finanzia gli scambi; penso per esempio alla delegazione parlamentare per le relazioni con il Mercosur. Saremmo quindi davvero felici se, in occasione della loro prossima visita in quei paesi, gli onorevoli deputati, al loro livello, volessero prendere l’iniziativa. Il problema è che, se si vuol dare più spazio all’OMC, prima di procedere sarebbe meglio aspettare che l’OMC attuale cominci a funzionare; precisamente in questo ambito scaturisce il conflitto tra i paesi che vorrebbero avanzare il più rapidamente possibile su base bilaterale e quelli che preferiscono attendere una decisione dell’OMC. Non ho nulla da aggiungere alla dichiarazione della Commissione che vi ho comunicato in apertura di dibattito, se non forse i pochi elementi che seguono. E’ importante che gli onorevoli deputati, quando si recheranno in visita al Mercosur, abbiano ben chiaro che quest’ultimo si trova in posizione difensiva sulla maggior parte delle questioni che presentano qualche interesse per l’Unione europea: tariffe industriali, servizi, investimenti, indicazioni geografiche e appalti pubblici. L’offerta agricola dell’Unione europea, per esempio, per un valore di 2,7 miliardi di euro, è la più ingente mai avanzata nel contesto di un negoziato bilaterale. Per quanto riguarda le proposte che sono già sul tavolo, c’è invece – a nostro avviso – uno squilibrio a favore del Mercosur; potrei citarvi più di un esempio. L’offerta dell’Unione sulla liberalizzazione del commercio è ben più generosa di quella del Mercosur in termini di gamma di prodotti, abbattimento delle tariffe e relativo calendario. L’offerta concernente l’accesso al mercato del Mercosur per i servizi rimane poco soddisfacente in un certo numero di settori essenziali che interessano l’Unione europea: per esempio i servizi finanziari, i trasporti marittimi e le telecomunicazioni. Le richieste specifiche dell’Unione in materia di servizi, investimenti e contratti pubblici non mirano ad ottenere un più ampio accesso al mercato – in pratica il mercato del Mercosur è già completamente aperto – bensì a trovare un accordo sulle norme che garantiscono certezza giuridica ai nostri operatori attivi nella regione. Ebbene, il Mercosur ha rifiutato precisamente di presentare un’offerta per tali regole riguardanti i contratti pubblici, la proprietà intellettuale e le indicazioni geografiche dell’Unione europea – tema invero assai delicato per paesi come la Spagna, l’Italia e la Francia in materia di vini e alcolici. In sintesi, la Commissione resta a disposizione degli onorevoli deputati per fornire, prima dell’inizio della loro missione, tutte le informazioni di cui avranno bisogno per contribuire alla creazione – il più possibile tempestiva ed efficiente – di un rapporto equilibrato fra queste due regioni del mondo."@it12
"Monsieur le Président, j'aimerais bien tirer des conclusions, mais malheureusement on en est encore loin. Dans l'immédiat, pour répondre à Mme Mann, il est clair que le niveau parlementaire est d'une importance primordiale. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle la Commission finance les échanges ; je songe par exemple à la délégation parlementaire pour les relations avec le Mercosur. Nous verrions donc d'un très bon œil que, lors de leur prochaine visite dans ces pays, les parlementaires, à leur niveau, prennent les choses en main. Le problème est que si on veut plus d'OMC, il vaudrait mieux attendre que fonctionne l'OMC en l'état pour aller de l'avant. C'est précisément le conflit qui oppose les pays qui veulent avancer en bilatéral aussi vite que possible et d'autres qui veulent attendre une décision de l'OMC. Je n'ai rien à ajouter à la déclaration de la Commission que j'ai faite en guise d'introduction à ce débat, si ce n'est peut-être les quelques éléments suivants. Il est en effet important que les parlementaires, lorsqu'ils se rendent au Mercosur, sachent que celui-ci est défensif sur la plupart des questions présentant un intérêt pour l'Union européenne: tarifs industriels, services, investissements, indications géographiques et marchés publics. L'offre agricole de l'Union européenne, par exemple, d'une valeur de 2,7 milliards d'euros, est la plus grande jamais faite dans un contexte de négociation bilatérale. Concernant les propositions qui sont déjà sur la table, il y a par ailleurs, à notre avis, un déséquilibre à l'avantage du Mercosur. Je vous en donne plusieurs exemples. L'offre de l'Union sur la libéralisation du commerce des biens est plus généreuse que celle du Mercosur en termes de couverture de produits, de démantèlement tarifaire et de calendrier de ce démantèlement. L'offre concernant l'accès au marché du Mercosur pour les services reste peu satisfaisante dans un certain nombre de secteurs clefs présentant un intérêt pour l'Union européenne par exemple les services financiers, le transport maritime et les télécommunications. Les demandes spécifiques de l'Union concernant les services, l'investissement et les marchés publics ne visent pas à obtenir un accès plus large au marché – dans la pratique le marché du Mercosur est déjà tout à fait ouvert – mais à trouver un accord sur des règles qui donnent la sécurité juridique à nos opérateurs dans la région. Or, Mercosur a précisément refusé de présenter une offre pour des règles de ce type concernant les marchés publics, la propriété intellectuelle et les indications géographiques de l'Union européenne - sujet ô combien sensible pour des pays comme l'Espagne, l'Italie et la France s'agissant des vins et spiritueux. Pour résumer, la Commission se tient à la disposition des parlementaires pour leur fournir, avant que débute leur mission, toutes les informations dont ils auront besoin afin de contribuer à l'établissement, dans les meilleures conditions et aussi vite que possible, d'une relation équilibrée entre les deux parties du monde concernées."@lt14
"Monsieur le Président, j'aimerais bien tirer des conclusions, mais malheureusement on en est encore loin. Dans l'immédiat, pour répondre à Mme Mann, il est clair que le niveau parlementaire est d'une importance primordiale. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle la Commission finance les échanges ; je songe par exemple à la délégation parlementaire pour les relations avec le Mercosur. Nous verrions donc d'un très bon œil que, lors de leur prochaine visite dans ces pays, les parlementaires, à leur niveau, prennent les choses en main. Le problème est que si on veut plus d'OMC, il vaudrait mieux attendre que fonctionne l'OMC en l'état pour aller de l'avant. C'est précisément le conflit qui oppose les pays qui veulent avancer en bilatéral aussi vite que possible et d'autres qui veulent attendre une décision de l'OMC. Je n'ai rien à ajouter à la déclaration de la Commission que j'ai faite en guise d'introduction à ce débat, si ce n'est peut-être les quelques éléments suivants. Il est en effet important que les parlementaires, lorsqu'ils se rendent au Mercosur, sachent que celui-ci est défensif sur la plupart des questions présentant un intérêt pour l'Union européenne: tarifs industriels, services, investissements, indications géographiques et marchés publics. L'offre agricole de l'Union européenne, par exemple, d'une valeur de 2,7 milliards d'euros, est la plus grande jamais faite dans un contexte de négociation bilatérale. Concernant les propositions qui sont déjà sur la table, il y a par ailleurs, à notre avis, un déséquilibre à l'avantage du Mercosur. Je vous en donne plusieurs exemples. L'offre de l'Union sur la libéralisation du commerce des biens est plus généreuse que celle du Mercosur en termes de couverture de produits, de démantèlement tarifaire et de calendrier de ce démantèlement. L'offre concernant l'accès au marché du Mercosur pour les services reste peu satisfaisante dans un certain nombre de secteurs clefs présentant un intérêt pour l'Union européenne par exemple les services financiers, le transport maritime et les télécommunications. Les demandes spécifiques de l'Union concernant les services, l'investissement et les marchés publics ne visent pas à obtenir un accès plus large au marché – dans la pratique le marché du Mercosur est déjà tout à fait ouvert – mais à trouver un accord sur des règles qui donnent la sécurité juridique à nos opérateurs dans la région. Or, Mercosur a précisément refusé de présenter une offre pour des règles de ce type concernant les marchés publics, la propriété intellectuelle et les indications géographiques de l'Union européenne - sujet ô combien sensible pour des pays comme l'Espagne, l'Italie et la France s'agissant des vins et spiritueux. Pour résumer, la Commission se tient à la disposition des parlementaires pour leur fournir, avant que débute leur mission, toutes les informations dont ils auront besoin afin de contribuer à l'établissement, dans les meilleures conditions et aussi vite que possible, d'une relation équilibrée entre les deux parties du monde concernées."@lv13
"Monsieur le Président, j'aimerais bien tirer des conclusions, mais malheureusement on en est encore loin. Dans l'immédiat, pour répondre à Mme Mann, il est clair que le niveau parlementaire est d'une importance primordiale. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle la Commission finance les échanges ; je songe par exemple à la délégation parlementaire pour les relations avec le Mercosur. Nous verrions donc d'un très bon œil que, lors de leur prochaine visite dans ces pays, les parlementaires, à leur niveau, prennent les choses en main. Le problème est que si on veut plus d'OMC, il vaudrait mieux attendre que fonctionne l'OMC en l'état pour aller de l'avant. C'est précisément le conflit qui oppose les pays qui veulent avancer en bilatéral aussi vite que possible et d'autres qui veulent attendre une décision de l'OMC. Je n'ai rien à ajouter à la déclaration de la Commission que j'ai faite en guise d'introduction à ce débat, si ce n'est peut-être les quelques éléments suivants. Il est en effet important que les parlementaires, lorsqu'ils se rendent au Mercosur, sachent que celui-ci est défensif sur la plupart des questions présentant un intérêt pour l'Union européenne: tarifs industriels, services, investissements, indications géographiques et marchés publics. L'offre agricole de l'Union européenne, par exemple, d'une valeur de 2,7 milliards d'euros, est la plus grande jamais faite dans un contexte de négociation bilatérale. Concernant les propositions qui sont déjà sur la table, il y a par ailleurs, à notre avis, un déséquilibre à l'avantage du Mercosur. Je vous en donne plusieurs exemples. L'offre de l'Union sur la libéralisation du commerce des biens est plus généreuse que celle du Mercosur en termes de couverture de produits, de démantèlement tarifaire et de calendrier de ce démantèlement. L'offre concernant l'accès au marché du Mercosur pour les services reste peu satisfaisante dans un certain nombre de secteurs clefs présentant un intérêt pour l'Union européenne par exemple les services financiers, le transport maritime et les télécommunications. Les demandes spécifiques de l'Union concernant les services, l'investissement et les marchés publics ne visent pas à obtenir un accès plus large au marché – dans la pratique le marché du Mercosur est déjà tout à fait ouvert – mais à trouver un accord sur des règles qui donnent la sécurité juridique à nos opérateurs dans la région. Or, Mercosur a précisément refusé de présenter une offre pour des règles de ce type concernant les marchés publics, la propriété intellectuelle et les indications géographiques de l'Union européenne - sujet ô combien sensible pour des pays comme l'Espagne, l'Italie et la France s'agissant des vins et spiritueux. Pour résumer, la Commission se tient à la disposition des parlementaires pour leur fournir, avant que débute leur mission, toutes les informations dont ils auront besoin afin de contribuer à l'établissement, dans les meilleures conditions et aussi vite que possible, d'une relation équilibrée entre les deux parties du monde concernées."@mt15
". Mijnheer de Voorzitter, ik zou heel graag conclusies willen trekken, maar zo ver zijn we helaas nog lang niet. Voor het moment kan ik mevrouw Mann antwoorden dat de rol van het Parlement duidelijk van fundamenteel belang is. Overigens is dat de reden waarom de Commissie de uitwisselingen financiert; ik denk hierbij bijvoorbeeld aan de parlementaire delegatie voor de betrekkingen met Mercosur. Daarom zien wij gaarne dat de parlementsleden tijdens hun volgende bezoek aan deze landen de zaken op hun niveau ter hand nemen. Het probleem is dat als wij meer WTO willen, we beter kunnen wachten totdat de WTO in zijn huidige vorm functioneert voordat we verder gaan. Dit is precies het conflict dat landen verdeeld houdt: sommige landen willen zo snel mogelijk op bilateraal niveau verder en andere willen een besluit van de WTO afwachten. Ik heb niets toe te voegen aan de verklaring van de Commissie die ik bij wijze van inleiding op dit debat heb afgelegd, afgezien misschien van de volgende punten. Als de Parlementsleden naar Mercosur gaan, is het voor hen belangrijk te weten dat Mercosur zich defensief opstelt tegenover de meeste kwesties die van belang zijn voor de Europese Unie, zoals industrietarieven, diensten, investeringen, geografische aanduidingen en overheidsopdrachten. Zo is het landbouwaanbod van de Europese Unie, ter hoogte van 2,7 miljard euro, het hoogste bod dat ooit in het kader van bilaterale onderhandelingen is gedaan. Wat de voorstellen betreft die reeds op tafel liggen, is er naar onze mening bovendien sprake van een scheve verhouding in het voordeel van Mercosur. Ik geef u daar een paar voorbeelden van. Het aanbod van de Unie inzake de liberalisering van de goederenhandel is ruimhartiger dan dat van Mercosur als het gaat om productdekking, tariefafbraak en het tijdschema voor deze tariefafbraak. Het aanbod betreffende de toegang tot de dienstenmarkt van Mercosur blijft onbevredigend voor een aantal essentiële sectoren die van belang zijn voor de Europese Unie, zoals de financiële diensten, het zeevervoer en de telecommunicatiesector. Met de specifieke verzoeken van de Unie betreffende de diensten, investeringen en overheidsopdrachten wordt niet beoogd een ruimere toegang tot de markt te verkrijgen – in de praktijk is de markt van Mercosur al helemaal open – maar om overeenstemming te bereiken over de regels die onze actoren in de regio rechtszekerheid verschaffen. Mercosur heeft echter juist geweigerd een aanbod in te dienen voor dergelijke regels met betrekking tot overheidsopdrachten, de intellectuele eigendom en de geografische aanduidingen van de Europese Unie – een onderwerp dat bijzonder gevoelig ligt bij landen als Spanje, Italië en Frankrijk als het om wijn en gedistilleerde dranken gaat. Samenvattend wil ik opmerken dat de Commissie beschikbaar is om de parlementsleden voorafgaand aan hun missie alle informatie te verschaffen die zij nodig hebben, zodat zij ertoe kunnen bijdragen dat er – onder de beste voorwaarden en zo snel mogelijk – een evenwichtige relatie wordt opgebouwd tussen deze twee regio's van de wereld."@nl3
"Monsieur le Président, j'aimerais bien tirer des conclusions, mais malheureusement on en est encore loin. Dans l'immédiat, pour répondre à Mme Mann, il est clair que le niveau parlementaire est d'une importance primordiale. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle la Commission finance les échanges ; je songe par exemple à la délégation parlementaire pour les relations avec le Mercosur. Nous verrions donc d'un très bon œil que, lors de leur prochaine visite dans ces pays, les parlementaires, à leur niveau, prennent les choses en main. Le problème est que si on veut plus d'OMC, il vaudrait mieux attendre que fonctionne l'OMC en l'état pour aller de l'avant. C'est précisément le conflit qui oppose les pays qui veulent avancer en bilatéral aussi vite que possible et d'autres qui veulent attendre une décision de l'OMC. Je n'ai rien à ajouter à la déclaration de la Commission que j'ai faite en guise d'introduction à ce débat, si ce n'est peut-être les quelques éléments suivants. Il est en effet important que les parlementaires, lorsqu'ils se rendent au Mercosur, sachent que celui-ci est défensif sur la plupart des questions présentant un intérêt pour l'Union européenne: tarifs industriels, services, investissements, indications géographiques et marchés publics. L'offre agricole de l'Union européenne, par exemple, d'une valeur de 2,7 milliards d'euros, est la plus grande jamais faite dans un contexte de négociation bilatérale. Concernant les propositions qui sont déjà sur la table, il y a par ailleurs, à notre avis, un déséquilibre à l'avantage du Mercosur. Je vous en donne plusieurs exemples. L'offre de l'Union sur la libéralisation du commerce des biens est plus généreuse que celle du Mercosur en termes de couverture de produits, de démantèlement tarifaire et de calendrier de ce démantèlement. L'offre concernant l'accès au marché du Mercosur pour les services reste peu satisfaisante dans un certain nombre de secteurs clefs présentant un intérêt pour l'Union européenne par exemple les services financiers, le transport maritime et les télécommunications. Les demandes spécifiques de l'Union concernant les services, l'investissement et les marchés publics ne visent pas à obtenir un accès plus large au marché – dans la pratique le marché du Mercosur est déjà tout à fait ouvert – mais à trouver un accord sur des règles qui donnent la sécurité juridique à nos opérateurs dans la région. Or, Mercosur a précisément refusé de présenter une offre pour des règles de ce type concernant les marchés publics, la propriété intellectuelle et les indications géographiques de l'Union européenne - sujet ô combien sensible pour des pays comme l'Espagne, l'Italie et la France s'agissant des vins et spiritueux. Pour résumer, la Commission se tient à la disposition des parlementaires pour leur fournir, avant que débute leur mission, toutes les informations dont ils auront besoin afin de contribuer à l'établissement, dans les meilleures conditions et aussi vite que possible, d'une relation équilibrée entre les deux parties du monde concernées."@pl16
"Senhor Presidente, gostaria muito de tirar conclusões, mas infelizmente há ainda um grande caminho a percorrer. Por agora, para responder à senhora deputada Mann, é óbvio que o nível parlamentar se reveste de uma importância primordial. Essa é, aliás, a razão por que a Comissão financia o intercâmbio; refiro-me, por exemplo, à Delegação Parlamentar para as Relações com o Mercosul. Veríamos com muito bons olhos se, na sua próxima visita a estes países, os senhores deputados, no quadro das suas competências, chamassem a si estas questões. O problema é que, se se quer mais OMC, seria melhor esperar até a OMC estar a funcionar segundo os moldes actuais antes de avançar. Esse é precisamente o conflito entre os países que querem, tão depressa quanto possível, avançar bilateralmente, e os outros que querem esperar por uma decisão da OMC. Não tenho nada a acrescentar à declaração da Comissão que proferi como introdução a este debate, à parte, talvez, os seguintes elementos. É importante que os senhores deputados saibam, quando se avistarem com os representantes do Mercosul, que este tem uma posição defensiva relativamente à maior parte das questões que são de interesse para a União Europeia: tarifas industriais, serviços, investimentos, indicações geográficas e contratos públicos. A oferta agrícola da União Europeia, por exemplo, é de um montante de 2,7 mil milhões de euros, a maior jamais feita no quadro de uma negociação bilateral. No que se refere às propostas que estão já na mesa, consideramos que existe um desequilíbrio a favor do Mercosul. Dar-lhes-ei alguns exemplos. A oferta da União relativa à liberalização dos bens é mais generosa do que a do Mercosul em termos dos produtos que abrange, do desmantelamento tarifário e respectivo calendário. A oferta relacionada com o acesso ao mercado do Mercosul no que se refere a serviços continua a ser insatisfatória numa série de sectores chave de interesse para a União Europeia como, por exemplo, os serviços financeiros, o transporte marítimo e as telecomunicações. Os pedidos específicos da União relativos a serviços, investimento e contratos públicos não visam obter um maior acesso ao mercado – na prática a abertura do mercado do Mercosul já está absolutamente concluída –, mas, sim, chegar a um acordo sobre as regras que garantem a segurança jurídica dos nossos operadores na região. Ora, o Mercosul recusou-se, especificamente, a apresentar uma proposta para as regras deste tipo relacionadas com os contratos públicos, a propriedade intelectual e as indicações geográficas da União Europeia – uma questão extremamente sensível para países como Espanha, Itália e França no que se refere a vinhos e bebidas espirituosas. Resumindo, a Comissão está à disposição dos senhores deputados para lhes dar, antes de darem início à sua missão, todas as informações de que precisem para ajudar a estabelecer, nas melhores condições e tão depressa quanto possível, uma relação equilibrada entre estas duas partes do mundo."@pt17
"Monsieur le Président, j'aimerais bien tirer des conclusions, mais malheureusement on en est encore loin. Dans l'immédiat, pour répondre à Mme Mann, il est clair que le niveau parlementaire est d'une importance primordiale. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle la Commission finance les échanges ; je songe par exemple à la délégation parlementaire pour les relations avec le Mercosur. Nous verrions donc d'un très bon œil que, lors de leur prochaine visite dans ces pays, les parlementaires, à leur niveau, prennent les choses en main. Le problème est que si on veut plus d'OMC, il vaudrait mieux attendre que fonctionne l'OMC en l'état pour aller de l'avant. C'est précisément le conflit qui oppose les pays qui veulent avancer en bilatéral aussi vite que possible et d'autres qui veulent attendre une décision de l'OMC. Je n'ai rien à ajouter à la déclaration de la Commission que j'ai faite en guise d'introduction à ce débat, si ce n'est peut-être les quelques éléments suivants. Il est en effet important que les parlementaires, lorsqu'ils se rendent au Mercosur, sachent que celui-ci est défensif sur la plupart des questions présentant un intérêt pour l'Union européenne: tarifs industriels, services, investissements, indications géographiques et marchés publics. L'offre agricole de l'Union européenne, par exemple, d'une valeur de 2,7 milliards d'euros, est la plus grande jamais faite dans un contexte de négociation bilatérale. Concernant les propositions qui sont déjà sur la table, il y a par ailleurs, à notre avis, un déséquilibre à l'avantage du Mercosur. Je vous en donne plusieurs exemples. L'offre de l'Union sur la libéralisation du commerce des biens est plus généreuse que celle du Mercosur en termes de couverture de produits, de démantèlement tarifaire et de calendrier de ce démantèlement. L'offre concernant l'accès au marché du Mercosur pour les services reste peu satisfaisante dans un certain nombre de secteurs clefs présentant un intérêt pour l'Union européenne par exemple les services financiers, le transport maritime et les télécommunications. Les demandes spécifiques de l'Union concernant les services, l'investissement et les marchés publics ne visent pas à obtenir un accès plus large au marché – dans la pratique le marché du Mercosur est déjà tout à fait ouvert – mais à trouver un accord sur des règles qui donnent la sécurité juridique à nos opérateurs dans la région. Or, Mercosur a précisément refusé de présenter une offre pour des règles de ce type concernant les marchés publics, la propriété intellectuelle et les indications géographiques de l'Union européenne - sujet ô combien sensible pour des pays comme l'Espagne, l'Italie et la France s'agissant des vins et spiritueux. Pour résumer, la Commission se tient à la disposition des parlementaires pour leur fournir, avant que débute leur mission, toutes les informations dont ils auront besoin afin de contribuer à l'établissement, dans les meilleures conditions et aussi vite que possible, d'une relation équilibrée entre les deux parties du monde concernées."@sk18
"Monsieur le Président, j'aimerais bien tirer des conclusions, mais malheureusement on en est encore loin. Dans l'immédiat, pour répondre à Mme Mann, il est clair que le niveau parlementaire est d'une importance primordiale. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle la Commission finance les échanges ; je songe par exemple à la délégation parlementaire pour les relations avec le Mercosur. Nous verrions donc d'un très bon œil que, lors de leur prochaine visite dans ces pays, les parlementaires, à leur niveau, prennent les choses en main. Le problème est que si on veut plus d'OMC, il vaudrait mieux attendre que fonctionne l'OMC en l'état pour aller de l'avant. C'est précisément le conflit qui oppose les pays qui veulent avancer en bilatéral aussi vite que possible et d'autres qui veulent attendre une décision de l'OMC. Je n'ai rien à ajouter à la déclaration de la Commission que j'ai faite en guise d'introduction à ce débat, si ce n'est peut-être les quelques éléments suivants. Il est en effet important que les parlementaires, lorsqu'ils se rendent au Mercosur, sachent que celui-ci est défensif sur la plupart des questions présentant un intérêt pour l'Union européenne: tarifs industriels, services, investissements, indications géographiques et marchés publics. L'offre agricole de l'Union européenne, par exemple, d'une valeur de 2,7 milliards d'euros, est la plus grande jamais faite dans un contexte de négociation bilatérale. Concernant les propositions qui sont déjà sur la table, il y a par ailleurs, à notre avis, un déséquilibre à l'avantage du Mercosur. Je vous en donne plusieurs exemples. L'offre de l'Union sur la libéralisation du commerce des biens est plus généreuse que celle du Mercosur en termes de couverture de produits, de démantèlement tarifaire et de calendrier de ce démantèlement. L'offre concernant l'accès au marché du Mercosur pour les services reste peu satisfaisante dans un certain nombre de secteurs clefs présentant un intérêt pour l'Union européenne par exemple les services financiers, le transport maritime et les télécommunications. Les demandes spécifiques de l'Union concernant les services, l'investissement et les marchés publics ne visent pas à obtenir un accès plus large au marché – dans la pratique le marché du Mercosur est déjà tout à fait ouvert – mais à trouver un accord sur des règles qui donnent la sécurité juridique à nos opérateurs dans la région. Or, Mercosur a précisément refusé de présenter une offre pour des règles de ce type concernant les marchés publics, la propriété intellectuelle et les indications géographiques de l'Union européenne - sujet ô combien sensible pour des pays comme l'Espagne, l'Italie et la France s'agissant des vins et spiritueux. Pour résumer, la Commission se tient à la disposition des parlementaires pour leur fournir, avant que débute leur mission, toutes les informations dont ils auront besoin afin de contribuer à l'établissement, dans les meilleures conditions et aussi vite que possible, d'une relation équilibrée entre les deux parties du monde concernées."@sl19
". Herr talman! Jag skulle gärna vilja dra slutsatser men tyvärr är detta fortfarande för tidigt. Som svar på Erika Manns fråga är självfallet parlamentets roll av avgörande betydelse. Detta är skälet till att kommissionen finansierar utbyten, jag tänker till exempel på parlamentets delegation för förbindelserna med Mercosur. Vi ser det därför som mycket positivt om parlamentsledamöterna inom ramen för deras behörighet kunde ta itu med saken under den förestående resan till dessa länder. Problemet är att om vi vill ha mer WTO skulle det vara bättre att vänta tills WTO fungerar i sin nuvarande form innan vi arbetar vidare. Detta är just konflikten mellan de länder som vill fortsätta framåt bilateralt så snabbt som möjligt och de andra som vill vänta på ett WTO-beslut. Jag har inget att tillägga till det uttalande från kommissionen som jag gjorde i början av denna debatt, förutom möjligen följande: Vid besöket i Mercosur är det viktigt att parlamentsledamöterna är medvetna om den defensiva hållning som finns gentemot flertalet av de frågor som är intressanta för EU: tull på industrivaror, tjänster, investeringar, geografiska beteckningar och offentliga upphandlingar. EU:s jordbrukserbjudande, som uppgår till 2,7 miljarder euro, är till exempel det högsta som någonsin har lämnats inom ramen för bilaterala förhandlingar. När det gäller de förslag som redan ligger på bordet, anser vi att det råder en obalans till förmån för Mercosur. Jag skall ge er några exempel. Unionens erbjudande om handelsliberalisering av varor är mer generöst än Mercosurs när det gäller vilka produkter som ingår, avvecklingen av tulltariffer och tidsplanen för avvecklingen. Erbjudandet om tillträde till Mercosurs tjänstemarknad är fortfarande otillfredsställande inom ett antal nyckelsektorer som är av intresse för EU, t.ex. finansiella tjänster, sjötransporter och telekommunikation. Unionens specifika krav när det gäller tjänster, investeringar och offentlig upphandling syftar inte till att få mer omfattande tillträde till marknaden, för i praktiken är Mercosurs marknad är helt öppen, utan till att nå en överenskommelse om regler som ger våra verksamhetsutövare rättssäkerhet i regionen. Faktum är att Mercosur precis har vägrat erbjuda denna typ av regler i samband med offentliga upphandlingar, immateriellt ägande och EU:s geografiska beteckningar. Det sista är en mycket känslig fråga för länder som Spanien, Italien och Frankrike i samband med vin och sprit. Avslutningsvis vill jag säga att kommissionen finns till hands för att före parlamentsledamöternas resa förse dem med all tänkbar information som kan hjälpa dem att under bästa möjliga förhållanden och så snabbt som möjligt upprätta ett balanserat förhållande mellan dessa två regioner i världen."@sv21
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