Local view for "http://purl.org/linkedpolitics/eu/plenary/2005-05-09-Speech-1-128"

PredicateValue (sorted: default)
rdf:type
dcterms:Date
dcterms:Is Part Of
dcterms:Language
lpv:document identification number
"en.20050509.18.1-128"6
lpv:hasSubsequent
lpv:speaker
lpv:spoken text
". - Monsieur le Président, au nom de ma collègue, Mme Ferrero-Waldner, je voudrais faire une déclaration sur les négociations entre l’Union européenne et le Mercosur. Malgré les progrès réalisés ces dernières années, ces négociations stagnent depuis octobre 2004. À cette date, il a été considéré que les offres des deux côtés ne permettaient pas d’atteindre le niveau élevé de l’ambition que nous voulons pour cet accord. Lors de la réunion ministérielle de Lisbonne en octobre, les ministres ont décidé de prendre le temps de réfléchir sur la façon de réengager le processus. En janvier 2005, les présidents Barroso et Lulla da Silva se sont réunis à Davos. Les deux présidents ont souligné l’importance stratégique qu’ils attachent à un accord d’association entre l’Union européenne et le Mercosur. Il faut en effet rappeler que les négociations ont débuté avec un objectif ambitieux, un objectif stratégique: construire une alliance forte entre les deux blocs, qui ont beaucoup en commun, y compris des visions parallèles sur l’ordre international. Les deux présidents ont convenu que, si l’on voulait faire avancer les négociations sur les aspects commerciaux, celles-ci devaient être basées sur les meilleures offres échangées à cette date par les deux partenaires. L’idée de relancer les négociations sur la base des meilleures offres a été largement reprise et soutenue par tous les négociateurs de l’Union européenne et du Mercosur lors du Forum des entreprises UE-Mercosur en février. Une réunion technique a eu lieu les 21 et 22 mars pour préparer la réunion ministérielle qui devait relancer les négociations. Lors de cette réunion, le Mercosur a refusé de confirmer les meilleures offres échangées. Il a fait valoir qu’elles seraient trop favorables à l’Union européenne et que leur confirmation approfondirait ce prétendu déséquilibre. Notre objectif est de convaincre le Mercosur de faire avancer les négociations rapidement. En effet, ceci est primordial car certains partenaires du Mercosur pourraient être tentés de se concentrer exclusivement sur les négociations au sein de l’OMC et de finaliser ensuite un accord birégional. À ce stade, je souhaiterais préciser que nous ne partageons absolument pas le point de vue de Mercosur selon lequel les offres sur la table sont trop favorables à l’Union européenne. Premièrement, pour ce qui est de l’accès au marché, l’offre de l’Union est la plus généreuse jamais offerte en termes de couverture de produits et de calendrier du démantèlement tarifaire. L’offre de l’Union sur les produits agricoles notamment est la plus importante qui ait jamais été faite dans des accords bilatéraux. Deuxièmement, s’agissant des règles, le Mercosur a refusé de présenter une offre sur les marchés publics, d’inclure un chapitre sur les droits de la propriété intellectuelle; il a refusé le principe d’une protection appropriée des indications géographiques de l’Union européenne. Quant à l’offre du Mercosur sur les services, elle ne consolide même pas le niveau de libéralisation actuel. Ceci dit, nous considérons que seule une réunion ministérielle permettrait de renouer le dialogue. Les préparatifs de cette réunion sont en cours. Nous entretenons des contacts étroits avec nos partenaires du Mercosur à cet effet. Notre effort porte essentiellement sur l’état d’avancement des préparations techniques et le niveau d’engagement du Mercosur en faveur d’une discussion de substance, car notre ambition à ce stade est d’éviter une spirale descendante et une remise en cause des progrès déjà accomplis. À plusieurs reprises, nos partenaires, notamment M. Amorin, ministre brésilien des affaires étrangères, ont publiquement répété que le Mercosur cherchait à garder toutes les options ouvertes, donc aussi les négociations birégionales avec l’Union européenne ou l’accord de libre-échange des Amériques, tout en plaçant les négociations au sein de l’OMC au sommet de ces priorités. En conséquence, notre objectif est de chercher à préserver un canal de communication jusqu’à ce que nos partenaires aient une vision suffisamment claire des résultats potentiels des négociations au sein de l’OMC. La Commission persiste dans son engagement à remettre ces négociations sur la bonne voie, visant un accord ambitieux, équilibré. À cette fin, nous espérons qu’une réunion ministérielle aura lieu avant la fin du mois de juillet."@fr8
lpv:translated text
"Monsieur le Président, au nom de ma collègue, Mme Ferrero-Waldner, je voudrais faire une déclaration sur les négociations entre l'Union européenne et le Mercosur. Malgré les progrès réalisés ces dernières années, ces négociations stagnent depuis octobre 2004. À cette date, il a été considéré que les offres des deux côtés ne permettaient pas d'atteindre le niveau élevé de l'ambition que nous voulons pour cet accord. Lors de la réunion ministérielle de Lisbonne en octobre, les ministres ont décidé de prendre le temps de réfléchir sur la façon de réengager le processus. En janvier 2005, les présidents Barroso et Lulla da Silva se sont réunis à Davos. Les deux présidents ont souligné l'importance stratégique qu'ils attachent à un accord d'association entre l'Union européenne et le Mercosur. Il faut en effet rappeler que les négociations ont débuté avec un objectif ambitieux, un objectif stratégique: construire une alliance forte entre les deux blocs, qui ont beaucoup en commun, y compris des visions parallèles sur l'ordre international. Les deux présidents ont convenu que, si l'on voulait faire avancer les négociations sur les aspects commerciaux, celles-ci devaient être basées sur les meilleures offres échangées à cette date par les deux partenaires. L'idée de relancer les négociations sur la base des meilleures offres a été largement reprise et soutenue par tous les négociateurs de l'Union européenne et du Mercosur lors du Forum des entreprises UE-Mercosur en février. Une réunion technique a eu lieu les 21 et 22 mars pour préparer la réunion ministérielle qui devait relancer les négociations. Lors de cette réunion, le Mercosur a refusé de confirmer les meilleures offres échangées. Il a fait valoir qu'elles seraient trop favorables à l'Union européenne et que leur confirmation approfondirait ce prétendu déséquilibre.Notre objectif est de convaincre le Mercosur de faire avancer les négociations rapidement. En effet, ceci est primordial car certains partenaires du Mercosur pourraient être tentés de se concentrer exclusivement sur les négociations au sein de l'OMC et de finaliser ensuite un accord birégional. À ce stade, je souhaiterais préciser que nous ne partageons absolument pas le point de vue de Mercosur selon lequel les offres sur la table sont trop favorables à l'Union européenne. Premièrement, pour ce qui est de l'accès au marché, l'offre de l'Union est la plus généreuse jamais offerte en termes de couverture de produits et de calendrier du démantèlement tarifaire. L'offre de l'Union sur les produits agricoles notamment est la plus importante qui ait jamais été faite dans des accords bilatéraux. Deuxièmement, s'agissant des règles, le Mercosur a refusé de présenter une offre sur les marchés publics, d'inclure un chapitre sur les droits de la propriété intellectuelle; il a refusé le principe d'une protection appropriée des indications géographiques de l'Union européenne. Quant à l'offre du Mercosur sur les services, elle ne consolide même pas le niveau de libéralisation actuel. Ceci dit, nous considérons que seule une réunion ministérielle permettrait de renouer le dialogue. Les préparatifs de cette réunion sont en cours. Nous entretenons des contacts étroits avec nos partenaires du Mercosur à cet effet. Notre effort porte essentiellement sur l'état d'avancement des préparations techniques et le niveau d'engagement du Mercosur en faveur d'une discussion de substance, car notre ambition à ce stade est d'éviter une spirale descendante et une remise en cause des progrès déjà accomplis. À plusieurs reprises, nos partenaires, notamment M. Amorin, ministre brésilien des affaires étrangères, ont publiquement répété que le Mercosur cherchait à garder toutes les options ouvertes, donc aussi les négociations birégionales avec l'Union européenne ou l'accord de libre-échange des Amériques, tout en plaçant les négociations au sein de l'OMC au sommet de ces priorités. En conséquence, notre objectif est de chercher à préserver un canal de communication jusqu'à ce que nos partenaires aient une vision suffisamment claire des résultats potentiels des négociations au sein de l'OMC. La Commission persiste dans son engagement à remettre ces négociations sur la bonne voie, visant un accord ambitieux, équilibré. À cette fin, nous espérons qu'une réunion ministérielle aura lieu avant la fin du mois de juillet."@cs1
"Hr. formand, jeg vil gerne på vegne af min kollega fru Ferrero-Waldner afgive en redegørelse om forhandlingerne mellem EU og Mercosur. Til trods for at der er gjort fremskridt de senere år, har forhandlingerne stået i stampe siden oktober 2004. På det tidspunkt vurderede man, at de tilbud, der forelå fra de to parters side, ikke gjorde det muligt at nå det ønskede høje ambitionsniveau for denne aftale. Under ministermødet, der blev afholdt i Lissabon i oktober, besluttede ministrene at give sig tid til at overveje, hvordan processen genoptages. I januar 2005 mødtes kommissionsformand Barroso og Brasiliens præsident, Lula da Silva, i Davos. De understregede begge, at de tillagde en associeringsaftale mellem EU og Mercosur stor strategisk betydning. Der er grund til at erindre om, at forhandlingerne blev indledt med en ambitiøs og strategisk målsætning om at skabe en stærk alliance mellem de to blokke, som har meget til fælles, herunder indtager samme holdning til den internationale orden. Hr. Barroso og hr. Lula da Silva blev enige om, at det for at gøre fremskridt med hensyn til forhandlingerne om de kommercielle aspekter var en forudsætning, at disse var baseret på de bedste tilbud, der til dato er udvekslet mellem de to partnere. Tanken om at relancere forhandlingerne på basis af de bedste tilbud fandt bred støtte blandt alle EU's og Mercosurs forhandlere under EU-Mercosur-erhvervsforummet, der blev afholdt i februar. Der blev den 21.-22. marts afholdt et teknisk møde til forberedelse af ministermødet, som skulle relancere forhandlingerne. Under dette møde nægtede Mercosur at bekræfte de bedste tilbud, der var udvekslet. Man gjorde gældende, at tilbuddene i for høj grad begunstigede EU, og at man ved at bekræfte dem ville øge den påståede ubalance. Det er vores mål at overbevise Mercosur om, at der hurtigt bør ske fremskridt i forhandlingerne. Det er afgørende, eftersom nogle af partnerne i Mercosur kunne føle sig fristet til kun at koncentrere sig om forhandlingerne i WTO og derpå færdiggøre en biregional aftale. Jeg vil i den forbindelse gerne understrege, at vi afgjort ikke deler Mercosurs synspunkt, hvad angår de forslag, der er lagt på bordet. Vi mener ikke, de i for høj grad begunstiger EU. For det første, hvad angår markedsadgang, er EU's tilbud det mest generøse, vi nogensinde har fremsat både med hensyn til de produkter, der er omfattet heraf, og med hensyn til tidsplanen for den gradvise afvikling af tolden. Ikke mindst er EU's tilbud vedrørende landbrugsprodukter det mest omfattende, der nogensinde er fremsat i forbindelse med bilaterale aftaler. For det andet, hvad angår bestemmelserne, har Mercosur nægtet at fremlægge noget tilbud om offentlige indkøb og inkludere et kapitel om intellektuelle ejendomsrettigheder. Mercosur har endvidere afvist princippet om behørig beskyttelse af EU's geografiske betegnelser. Og Mercosurs tilbud med hensyn til tjenesteydelser sikrer ikke engang den nuværende grad af liberalisering. Når dette er sagt, skal det understreges, at det efter vores opfattelse kun vil være muligt at genoptage dialogen ved et ministermøde. Forberedelsen af et sådant møde er i gang. Vi er i nær kontakt med vores partnere i Mercosur desangående. Vores bestræbelser vedrører især status med hensyn til de tekniske forberedelser og Mercosurs grad af engagement i en drøftelse af de centrale spørgsmål. På nuværende stade er det vores mål at undgå en negativ spiral og undgå, at der stilles spørgsmålstegn ved de fremskridt, der allerede er gjort. Vores partnere, især Brasiliens udenrigsminister, hr. Amorim, har gentagne gange offentligt udtalt, at Mercosur ønsker at holde alle muligheder åbne, herunder også biregionale forhandlinger med EU og aftalen om et amerikansk frihandelsområde, samtidig med at forhandlingerne i WTO har førsteprioritet. Det er følgelig vores mål at forsøge at bevare en kommunikationskanal, indtil vores partnere ser de mulige resultater af forhandlingerne i WTO tilstrækkelig klart. Kommissionen fortsætter sine bestræbelser for at bringe forhandlingerne tilbage på sporet med det sigte at nå frem til en ambitiøs og afbalanceret aftale. Vi ønsker i den forbindelse, at der afholdes et ministermøde inden udgangen af juli."@da2
"Herr Präsident, im Namen meiner Kollegin, Frau Ferrero-Waldner, möchte ich eine Erklärung zu den Verhandlungen zwischen der Europäischen Union und dem Mercosur abgeben. Trotz der Erfolge der letzten Jahre stagnieren diese Verhandlungen seit Oktober 2004. Zu diesem Zeitpunkt war man der Ansicht, dass die Angebote beider Seiten den hohen Zielen, die wir für dieses Abkommen anstreben, nicht gerecht werden. Während der Ministertagung im Oktober in Lissabon haben die Minister beschlossen, eine Pause einzulegen, um über die Art und Weise nachzudenken, wie der Prozess wieder angekurbelt werden kann. Im Januar 2005 trafen sich Kommissionspräsident Barroso und der brasilianische Präsident Lula da Silva in Davos. Beide unterstrichen die strategische Bedeutung, die sie einem Assoziierungsabkommen zwischen der Europäischen Union und dem Mercosur beimessen. Es sei daran erinnert, dass die Verhandlungen mit einem ehrgeizigen, einem strategischen Ziel begonnen haben, nämlich eine starke Allianz zwischen den beiden Blöcken zu bilden, die viele Gemeinsamkeiten haben, unter anderem vergleichbare Auffassungen zur internationalen Ordnung. Die beiden Präsidenten kamen überein, dass, um die Verhandlungen über die handelspolitischen Aspekte voranzubringen, die besten bisher von beiden Partnern vorgelegten Angebote zugrunde gelegt werden müssten. Der Gedanke, die Verhandlungen auf der Grundlage der besten Angebote wieder aufzunehmen, wurde während des Unternehmerforums Mercosur-EU im Februar von allen Verhandlungspartnern der Europäischen Union und des Mercosur weitgehend aufgegriffen und befürwortet. Am 21. und 22. März fand ein Arbeitstreffen statt, um die Ministertagung zur Wiederaufnahme der Verhandlungen vorzubereiten. Während dieses Treffens lehnte es der Mercosur ab, die vorgelegten besten Angebote zu bestätigen. Er brachte vor, dass sie die Europäische Union begünstigten und dass dieses angebliche Ungleichgewicht durch die Bestätigung noch vertieft würde. Unser Ziel ist es, den Mercosur davon zu überzeugen, die Verhandlungen rasch voranzubringen. Dies ist in der Tat von grundlegender Bedeutung, da gewisse Partner des Mercosur versucht sein könnten, sich ausschließlich auf die Verhandlungen innerhalb der WTO zu konzentrieren, bevor ein biregionales Abkommen zustande kommt. Im derzeitigen Stadium möchte ich darauf hinweisen, dass wir den Standpunkt des Mercosur, dass die vorgelegten Angebote die Europäische Union begünstigen, keinesfalls teilen. Erstens ist das Angebot der Union zum Marktzugang das großzügigste Angebot, das sie hinsichtlich der erfassten Erzeugnisse und des Zeitplans für die Abschaffung der Zölle jemals vorgelegt hat. Insbesondere zu den landwirtschaftlichen Erzeugnissen ist das Angebot der Union das bedeutendste, das je im Rahmen bilateraler Abkommen unterbreitet wurde. Zweitens hat es der Mercosur, was die Regeln betrifft, abgelehnt, ein Angebot zu öffentlichen Aufträgen vorzulegen und ein Kapitel zum geistigen Eigentum aufzunehmen. Ferner lehnte er den Grundsatz eines angemessenen Schutzes geografischer Angaben der Europäischen Union ab. Was das Angebot des Mercosur zu den Dienstleistungen anbelangt, so wurde nicht einmal der derzeitige Stand der Liberalisierung bestätigt. Deshalb sind wir der Auffassung, dass nur eine Ministertagung in der Lage wäre, den Dialog wieder aufzunehmen. Diese Tagung wird gegenwärtig vorbereitet. Wir stehen dazu in engem Kontakt mit unseren Partnern beim Mercosur. Unsere Bemühungen konzentrieren sich im Wesentlichen auf den Fortgang der technischen Vorbereitungen und auf das Engagement des Mercosur für eine substanzielle Diskussion, da unser Ziel zum gegenwärtigen Zeitpunkt darin besteht, eine rückläufige Entwicklung und eine Infragestellung der bereits erreichten Fortschritte zu vermeiden. Unsere Partner, insbesondere der brasilianische Minister für Auswärtige Angelegenheiten, Herr Amorin, haben wiederholt öffentlich versichert, dass der Mercosur sämtliche Optionen offen halten wolle, also auch die biregionalen Verhandlungen mit der Europäischen Union oder das Panamerikanische Freihandelsabkommen, wobei er den Verhandlungen im Rahmen der WTO jedoch oberste Priorität einräume. Somit besteht unserer Ziel also darin, einen Kommunikationsweg zu suchen und zu erhalten, bis unsere Partner eine hinreichend klare Vorstellung von den möglichen Ergebnissen der WTO-Verhandlungen haben. Die Kommission lässt nicht nach in ihrem Engagement, diese Verhandlungen auf den richtigen Weg zu bringen, wobei sie ein ehrgeiziges und ausgewogenes Abkommen anstrebt. Deshalb hoffen wir, dass bis Ende Juli eine Ministertagung stattfinden wird."@de9
". Κύριε Πρόεδρε, εξ ονόματος της συναδέλφου μου, κ. Ferrero-Waldner, θα ήθελα να κάνω μία δήλωση σχετικά με τις διαπραγματεύσεις μεταξύ της Ευρωπαϊκής Ένωσης και της Mercosur. Παρά την πρόοδο των τελευταίων χρόνων, οι διαπραγματεύσεις παραμένουν στάσιμες από τον Οκτώβριο του 2004. Τότε, θεωρήθηκε ότι οι προσφορές των δύο πλευρών δεν επέτρεπαν την εκπλήρωση των υψηλών φιλοδοξιών μας σχετικά με αυτή τη συμφωνία. Κατά την υπουργική σύνοδο της Λισαβόνας τον Οκτώβριο, οι υπουργοί αποφάσισαν να σκεφτούν για ένα διάστημα τον τρόπο επανέναρξης της διαδικασίας. Τον Ιανουάριο του 2005, οι πρόεδροι Barroso και Lulla da Silva συναντήθηκαν στο Νταβός. Οι δύο πρόεδροι τόνισαν τη στρατηγική σημασία που αποδίδουν σε μια συμφωνία σύνδεσης της Ευρωπαϊκής Ένωσης και της Mercosur. Πρέπει να υπενθυμίσουμε ότι οι διαπραγματεύσεις ξεκίνησαν με έναν φιλόδοξο, πράγματι στρατηγικό, στόχο: την οικοδόμηση μιας ισχυρής συμμαχίας μεταξύ των δύο συνασπισμών, που έχουν πολλά κοινά, συμπεριλαμβανομένων των παράλληλων οραμάτων για τη διεθνή τάξη. Οι δύο πρόεδροι συμφώνησαν ότι, αν θέλουμε να προχωρήσουν οι διαπραγματεύσεις για τις εμπορικές πτυχές, αυτές θα πρέπει να βασίζονται στις καλύτερες προσφορές που θα έχουν ανταλλάξει οι δύο εταίροι έως εκείνη τη στιγμή. Η ιδέα της επανέναρξης των διαπραγματεύσεων στη βάση των καλύτερων προσφορών επανήλθε και υποστηρίχθηκε ευρέως από όλους τους διαπραγματευτές της Ευρωπαϊκής Ένωσης και της Mercosur στο επιχειρηματικό φόρουμ ΕΕ-Mercosur, τον Φεβρουάριο. Μια τεχνική συνεδρίαση έλαβε χώρα στις 21 και 22 Μαρτίου για την προετοιμασία της υπουργικής συνόδου που θα ξεκινούσε εκ νέου τις διαπραγματεύσεις. Στη συνεδρίαση αυτή, η Mercosur αρνήθηκε να επικυρώσει τις καλύτερες ανταλλασσόμενες προσφορές. Ισχυρίστηκε ότι ήταν υπερβολικά ευνοϊκές για την Ευρωπαϊκή Ένωση και ότι η επικύρωσή τους θα αύξανε αυτή την υποτιθέμενη ανισορροπία. Στόχος μας είναι να πείσουμε τη Μercosur να προωθήσει ταχέως τις διαπραγματεύσεις. Αυτό είναι όντως πρωταρχικής σημασίας, καθώς ορισμένοι εταίροι της Μercosur θα αντιμετωπίσουν ενδεχομένως τον πειρασμό να επικεντρωθούν αποκλειστικά στις διαπραγματεύσεις στο πλαίσιο του ΠΟΕ και να ολοκληρώσουν κατόπιν μία διαπεριφερειακή συμφωνία. Στο σημείο αυτό, θα ήθελα να επισημάνω ότι διαφωνούμε απολύτως με την άποψη της Mercosur ότι οι προσφορές που υποβλήθηκαν είναι υπερβολικά ευνοϊκές για την Ευρωπαϊκή Ένωση. Καταρχάς, σε σχέση με την πρόσβαση στην αγορά, η προσφορά της Ένωσης είναι η πλέον γενναιόδωρη που προσφέρθηκε ποτέ όσον αφορά την κάλυψη των προϊόντων και το χρονοδιάγραμμα της κατάργησης των δασμών. Η προσφορά της Ένωσης για τα γεωργικά προϊόντα ειδικότερα είναι η σημαντικότερη που έγινε ποτέ σε διμερείς συμφωνίες. Κατά δεύτερον, σε σχέση με τους κανόνες, η Μercosur αρνήθηκε να υποβάλει προσφορά για τις δημόσιες συμβάσεις ή να συμπεριλάβει ένα κεφάλαιο για τα δικαιώματα πνευματικής ιδιοκτησίας. Αρνήθηκε να δεχτεί την αρχή της δέουσας προστασίας των γεωγραφικών ενδείξεων της Ευρωπαϊκής Ένωσης. Όσο για την προσφορά της Μercosur για τις υπηρεσίες, ούτε καν εδραιώνει το σημερινό επίπεδο ελευθέρωσης. Κατόπιν τούτου, θεωρούμε ότι μόνο μία υπουργική σύνοδος θα επέτρεπε την επανέναρξη του διαλόγου. Οι προετοιμασίες αυτής της συνόδου είναι σε εξέλιξη. Για τον σκοπό αυτό, διατηρούμε στενή επαφή με τους εταίρους μας της Μercosur. Η προσπάθειά μας επικεντρώνεται κυρίως στην πρόοδο της τεχνικής προετοιμασίας και το επίπεδο δέσμευσης της Μercosur για ουσιαστική συζήτηση, καθώς φιλοδοξία μας σε αυτό το στάδιο είναι να αποφύγουμε μία καθοδική πορεία και διακύβευση της προόδου που έχει ήδη επιτευχθεί. Πολλές φορές, οι εταίροι μας, συγκεκριμένα ο κ. Amorin, ο Υπουργός Εξωτερικών της Βραζιλίας, έχουν επαναλάβει δημοσίως ότι η Μercosur επιδιώκει να διατηρήσει ανοιχτές όλες τις επιλογές, συμπεριλαμβανομένων επομένως των διαπεριφερειακών διαπραγματεύσεων με την Ευρωπαϊκή Ένωση και την Παναμερικανική Ζώνη Ελεύθερων Συναλλαγών, τοποθετώντας συγχρόνως τις διαπραγματεύσεις στο πλαίσιο του ΠΟΕ στην κορυφή των προτεραιοτήτων της. Στόχος μας, συνεπώς, είναι να επιδιώξουμε να διατηρήσουμε ένα κανάλι επικοινωνίας, ώσπου οι εταίροι μας να έχουν επαρκώς σαφή εικόνα των πιθανών αποτελεσμάτων των διαπραγματεύσεων στο πλαίσιο του ΠΟΕ. Η Επιτροπή εμμένει στη δέσμευσή της να θέσει στη σωστή κατεύθυνση τις διαπραγματεύσεις, στοχεύοντας σε μια φιλόδοξη και ισορροπημένη συμφωνία. Για τον σκοπό αυτό, ελπίζουμε ότι θα διεξαχθεί υπουργική σύνοδος πριν από το τέλος Ιουλίου."@el10
"Mr President, on behalf of my colleague, Mrs Ferrero-Waldner, I would like to make a statement on the negotiations between the European Union and Mercosur. Despite the progress made over recent years, these negotiations have been in deadlock since October 2004. At that point, it was considered that the offers of the two parties did not allow our high ambitions for that agreement to be achieved. At the ministerial meeting in Lisbon in October, the Ministers decided to take the time to reflect on how to relaunch the process. In January 2005, Presidents Barroso and Lulla da Silva met in Davos. The two Presidents stressed the strategic importance they attach to an association agreement between the European Union and Mercosur. We should remember that the negotiations began with an ambitious, indeed strategic, objective: to construct a strong alliance between the two blocks, which have much in common, including parallel visions of the international order. The two Presidents agreed that, if we wished to make progress with the negotiations on the commercial aspects, they should be based on the best offers exchanged at that point by the two partners. The idea of restarting the negotiations on the basis of the best offers was largely taken up and supported by all the European Union and Mercosur negotiators at the EU-Mercosur Business Forum in February. A technical meeting took place on 21 and 22 March to prepare for the ministerial meeting that was to restart the negotiations. At that meeting, Mercosur refused to confirm the best offers exchanged. It expressed the view that they would be too favourable to the European Union and that confirming them would increase the supposed imbalance. Our objective is to convince Mercosur to allow the negotiations to progress quickly. This is essential, in fact, since certain Mercosur partners could be tempted to focus exclusively on the negotiations within the WTO and then to finalise a bi-regional agreement. At this stage, I would like to point out that we entirely disagree with Mercosur’s view that the offers on the table are too favourable to the European Union. Firstly, with regard to access to the market, the Union’s offer is the most generous ever made in terms of the products it covers and the timetable for dismantling tariffs. In particular, the Union’s offer on agricultural products is the most substantial that has ever been made in any bilateral agreement. Secondly, in relation to rules, Mercosur has refused to make an offer on public contracts or to include a chapter on intellectual property rights. It has refused to accept the principle of appropriate protection of the European Union’s geographical indications. As for Mercosur’s offer on services, it does not even consolidate the current level of liberalisation. Having said that, we believe that only a ministerial meeting would allow the dialogue to be relaunched. The preparations for this meeting are underway. To this end, we are maintaining close contacts with our Mercosur partners. Our efforts are essentially focused on the stage reached by the technical preparations and Mercosur’s level of commitment to substantial discussions, since our ambition at this stage is to prevent a downwards spiral and to avoid jeopardising the progress already made. Our partners, in particular Mr Amorin, the Brazilian Minister for Foreign Affairs, have repeated publicly on several occasions that Mercosur wished to keep all the options open, including therefore the bi-regional negotiations with the European Union and the Free Trade Area of the Americas Agreement, while making the negotiations within the WTO their main priority. Our objective, therefore, is to seek to maintain a communication channel until our partners have a sufficiently clear picture of the potential results of the negotiations within the WTO. The Commission remains committed to putting these negotiations back on track, with the aim of reaching an ambitious and balanced agreement. To this end, we hope that a ministerial meeting will take place before the end of July."@en4
". Señor Presidente, en nombre de mi colega, la señora Ferrero-Waldner, quisiera hacer una declaración sobre las negociaciones entre la Unión Europea y Mercosur. A pesar de los progresos realizados en los últimos años, las negociaciones se encuentran estancadas desde octubre de 2004. En esa fecha, se consideró que las ofertas de las dos partes no permitían alcanzar las grandes ambiciones que teníamos para este acuerdo. En la reunión ministerial de Lisboa, en el mes de octubre, los Ministros decidieron tomarse un tiempo para reflexionar sobre el modo de relanzar el proceso. En enero de 2005, los Presidentes Barroso y Lula da Silva se reunieron en Davos. Ambos destacaron la importancia estratégica de un acuerdo de asociación entre la Unión Europea y Mercosur. En efecto, hay que recordar que las negociaciones se iniciaron con un objetivo ambicioso, un objetivo estratégico: construir una fuerte alianza entre los dos bloques, que tienen mucho en común, incluso visiones paralelas sobre el orden internacional. Los dos Presidentes acordaron que si queremos que avancen las negociaciones sobre los aspectos comerciales, estas deben basarse en las mejores ofertas intercambiadas hasta la fecha por los dos interlocutores. La idea de relanzar las negociaciones sobre la base de las mejores ofertas fue ampliamente recogida y apoyada por todos los negociadores de la Unión Europea y de Mercosur en el Foro Empresarial UE-Mercosur de febrero. Los días 21 y 22 de marzo tuvo lugar una reunión técnica para preparar la reunión ministerial que debía relanzar las negociaciones. En dicha reunión, Mercosur se negó a confirmar las mejores ofertas intercambiadas. Argumentó que eran demasiado favorables para la Unión Europea y que su confirmación agrandaría todavía más el supuesto desequilibrio. Nuestro objetivo es convencer a Mercosur de que permita que las negociaciones avancen rápidamente. Esto es primordial, en efecto, pues algunos socios de Mercosur podrían verse tentados a concentrarse exclusivamente en las negociaciones en la OMC y celebrar después un acuerdo birregional. Así las cosas, me gustaría precisar que no compartimos en absoluto el punto de vista de Mercosur de que las ofertas sobre la mesa son demasiado favorables a la Unión Europea. En primer lugar, por lo que se refiere al acceso al mercado, la oferta de la Unión es la más generosa que jamás se ha formulado desde el punto de vista de los productos que abarca y del calendario que prevé para el desmantelamiento arancelario. En particular, la oferta de la Unión para los productos agrícolas es la más sustancial que jamás se haya hecho en acuerdos bilaterales. En segundo lugar, por lo que respecta las normas, Mercosur se ha negado a presentar una oferta sobre los contratos públicos y a incluir un capítulo sobre los derechos de propiedad intelectual; y ha rechazado el principio de una protección adecuada de las indicaciones geográficas de la Unión Europea. En cuanto a la oferta de Mercosur sobre los servicios, ni siquiera consolida el nivel de liberalización actual. Dicho esto, consideramos que solo una reunión ministerial permitiría reanudar el diálogo. Los preparativos de esa reunión están en curso. A este fin mantenemos estrechos contactos con nuestros interlocutores de Mercosur. Nuestro esfuerzo se centra esencialmente en el avance de los preparativos técnicos y el nivel de compromiso de Mercosur para realizar debates de fondo, ya que nuestra ambición en este momento es evitar una espiral descendente y que se pongan en entredicho los progresos ya logrados. En varias ocasiones, nuestros interlocutores, en particular el señor Amorin, Ministro brasileño de Asuntos Exteriores, ha repetido públicamente que Mercosur quería mantener abiertas todas las opciones, por tanto también las negociaciones birregionales con la Unión Europea o el Acuerdo de Libre Comercio de las Américas, dando la máxima prioridad a las negociaciones de la OMC. En consecuencia, nuestro objetivo es intentar mantener un canal de comunicación hasta que nuestros interlocutores tengan una visión suficientemente clara de los resultados potenciales de las negociaciones de la OMC. La Comisión persiste en su firme voluntad de encarrilar de nuevo estas negociaciones, con el propósito de llegar a un acuerdo ambicioso y equilibrado. A este fin esperamos celebrar una reunión ministerial antes de finales de julio."@es20,20
"Monsieur le Président, au nom de ma collègue, Mme Ferrero-Waldner, je voudrais faire une déclaration sur les négociations entre l'Union européenne et le Mercosur. Malgré les progrès réalisés ces dernières années, ces négociations stagnent depuis octobre 2004. À cette date, il a été considéré que les offres des deux côtés ne permettaient pas d'atteindre le niveau élevé de l'ambition que nous voulons pour cet accord. Lors de la réunion ministérielle de Lisbonne en octobre, les ministres ont décidé de prendre le temps de réfléchir sur la façon de réengager le processus. En janvier 2005, les présidents Barroso et Lulla da Silva se sont réunis à Davos. Les deux présidents ont souligné l'importance stratégique qu'ils attachent à un accord d'association entre l'Union européenne et le Mercosur. Il faut en effet rappeler que les négociations ont débuté avec un objectif ambitieux, un objectif stratégique: construire une alliance forte entre les deux blocs, qui ont beaucoup en commun, y compris des visions parallèles sur l'ordre international. Les deux présidents ont convenu que, si l'on voulait faire avancer les négociations sur les aspects commerciaux, celles-ci devaient être basées sur les meilleures offres échangées à cette date par les deux partenaires. L'idée de relancer les négociations sur la base des meilleures offres a été largement reprise et soutenue par tous les négociateurs de l'Union européenne et du Mercosur lors du Forum des entreprises UE-Mercosur en février. Une réunion technique a eu lieu les 21 et 22 mars pour préparer la réunion ministérielle qui devait relancer les négociations. Lors de cette réunion, le Mercosur a refusé de confirmer les meilleures offres échangées. Il a fait valoir qu'elles seraient trop favorables à l'Union européenne et que leur confirmation approfondirait ce prétendu déséquilibre.Notre objectif est de convaincre le Mercosur de faire avancer les négociations rapidement. En effet, ceci est primordial car certains partenaires du Mercosur pourraient être tentés de se concentrer exclusivement sur les négociations au sein de l'OMC et de finaliser ensuite un accord birégional. À ce stade, je souhaiterais préciser que nous ne partageons absolument pas le point de vue de Mercosur selon lequel les offres sur la table sont trop favorables à l'Union européenne. Premièrement, pour ce qui est de l'accès au marché, l'offre de l'Union est la plus généreuse jamais offerte en termes de couverture de produits et de calendrier du démantèlement tarifaire. L'offre de l'Union sur les produits agricoles notamment est la plus importante qui ait jamais été faite dans des accords bilatéraux. Deuxièmement, s'agissant des règles, le Mercosur a refusé de présenter une offre sur les marchés publics, d'inclure un chapitre sur les droits de la propriété intellectuelle; il a refusé le principe d'une protection appropriée des indications géographiques de l'Union européenne. Quant à l'offre du Mercosur sur les services, elle ne consolide même pas le niveau de libéralisation actuel. Ceci dit, nous considérons que seule une réunion ministérielle permettrait de renouer le dialogue. Les préparatifs de cette réunion sont en cours. Nous entretenons des contacts étroits avec nos partenaires du Mercosur à cet effet. Notre effort porte essentiellement sur l'état d'avancement des préparations techniques et le niveau d'engagement du Mercosur en faveur d'une discussion de substance, car notre ambition à ce stade est d'éviter une spirale descendante et une remise en cause des progrès déjà accomplis. À plusieurs reprises, nos partenaires, notamment M. Amorin, ministre brésilien des affaires étrangères, ont publiquement répété que le Mercosur cherchait à garder toutes les options ouvertes, donc aussi les négociations birégionales avec l'Union européenne ou l'accord de libre-échange des Amériques, tout en plaçant les négociations au sein de l'OMC au sommet de ces priorités. En conséquence, notre objectif est de chercher à préserver un canal de communication jusqu'à ce que nos partenaires aient une vision suffisamment claire des résultats potentiels des négociations au sein de l'OMC. La Commission persiste dans son engagement à remettre ces négociations sur la bonne voie, visant un accord ambitieux, équilibré. À cette fin, nous espérons qu'une réunion ministérielle aura lieu avant la fin du mois de juillet."@et5
"Arvoisa puhemies, annan julkilausuman unionin ja Mercosurin välisten neuvottelujen tilanteesta kollegani, komission jäsenen Ferrero-Waldnerin, puolesta. Viime vuosien edistyksestä huolimatta neuvottelut ovat olleet umpikujassa lokakuusta 2004 lähtien. Tuolloin katsottiin, että kahden osapuolen tarjoukset eivät mahdollistaneet sopimusta koskevien kunnianhimoisten tavoitteidemme saavuttamista. Lissabonissa lokakuussa pidetyssä ministerikokouksessa ministerit päättivät miettimistauosta ennen prosessin uudelleenkäynnistämistä. Tammikuussa 2005 komission puheenjohtaja Barroso ja presidentti Lula da Silva tapasivat Davosissa. He korostivat molemmat Euroopan unionin ja Mercosurin välisen assosiaatiosopimuksen strategista merkitystä. Meidän on muistettava, että neuvottelut käynnistyivät kunnianhimoisella ja todellakin strategisella tavoitteella. Tavoitteena oli luoda vahva liitto näiden kahden osapuolen välille, joilla on paljon yhteistä, muun muassa yhtäläiset näkemykset kansainvälisestä järjestyksestä. Puheenjohtaja Barroso ja presidentti Lula da Silva olivat yhtä mieltä siitä, että jos haluamme kaupallisia näkökohtia koskevien neuvottelujen edistyvän, niiden on perustuttava kahden osapuolen kyseisellä hetkellä vaihtamiin parhaisiin tarjouksiin. Ajatus neuvottelujen käynnistämisestä uudelleen parhaiden tarjousten perusteella sai laajaa kannatusta, ja sitä tukivat kaikki Euroopan unionin ja Mercosurin neuvottelijat EU–Mercosur-yritysfoorumissa helmikuussa. Maaliskuun 21. ja 22. päivänä pidettiin tekninen kokous neuvottelujen aloittamisesta päättävän ministerikokouksen valmistelemiseksi. Kyseisessä kokouksessa Mercosur kieltäytyi vahvistamasta vaihdettuja parhaita tarjouksia. Se esitti kantansa, jonka mukaan ne olisivat liian suotuisia Euroopan unionille, ja että niiden vahvistaminen lisäisi oletettua epätasapainoa. Tavoitteenamme on saada Mercosur taivuteltua jatkamaan pian neuvotteluja. Tämä on hyvin tärkeää, sillä eräät Mercosur-kumppanit saattavat tuntea houkutusta keskittyä pelkästään WTO-neuvotteluihin ja lyödä sitten lukkoon kahden alueen välisen sopimuksen. Tässä vaiheessa haluan korostaa, että olemme täysin eri mieltä Mercosurin kannasta, jonka mukaan esitetyt tarjoukset ovat liian suotuisia Euroopan unionille. Ensinnäkin, mitä tulee markkinoille pääsyyn, unionin tarjous on anteliain koskaan esitetyistä, kun otetaan huomioon sen kattamat tuotteet ja tariffien purkamisaikataulu. Erityisesti unionin maataloustuotteita koskeva tarjous on merkittävin kahdenvälisessä sopimuksessa koskaan esitetty. Toiseksi, mitä tulee sääntöihin, Mercosur on kieltäytynyt esittämästä tarjousta julkisista hankinnoista tai sisällyttämästä sopimukseen lukua tekijänoikeuksista. Se on kieltäytynyt hyväksymästä Euroopan unionin maantieteellisten merkintöjen asianmukaista suojelua koskevaa periaatetta. Mercosurin palveluja koskeva tarjous puolestaan ei vahvista edes nykyistä vapauttamisen tasoa. Tämän todettuamme olemme sitä mieltä, että vuoropuhelu voidaan käynnistää uudelleen vain ministerikokouksessa. Kokousta valmistellaan parhaillaan. Tämän vuoksi pidämme tiiviisti yhteyttä Mercosur-kumppaneihimme. Pyrimme erityisesti keskittymään teknisissä valmisteluissa saavutettuun tasoon ja Mercosurin sitoutumiseen laajoihin keskusteluihin, sillä tässä vaiheessa tavoitteenamme on ehkäistä alaspäin suuntautuvaa kierrettä ja välttää jo saavutetun edistyksen vaarantuminen. Kumppanimme, erityisesti Brasilian ulkoministeri Amorin, ovat useaan otteeseen todenneet julkisesti, että Mercosur haluaa säilyttää kaikki vaihtoehdot avoimina, myös kahdenväliset neuvottelut Euroopan unionin ja Amerikkojen vapaakauppa-alueen kanssa, mutta että se asettaa etusijalle neuvottelut WTO:n kanssa. Tavoitteenamme on tämän vuoksi pitää viestintäkanavat avoimina siihen asti, kunnes kumppaneillamme on riittävän selvä kuva WTO-neuvottelujen mahdollisista tuloksista. Komissio on edelleen sitoutunut palauttamaan neuvottelut raiteilleen tavoitteenaan pääseminen kunnianhimoiseen ja tasapainoiseen sopimukseen. Tämän vuoksi toivon, että ministeritapaaminen toteutuu ennen heinäkuun loppua."@fi7
"Monsieur le Président, au nom de ma collègue, Mme Ferrero-Waldner, je voudrais faire une déclaration sur les négociations entre l'Union européenne et le Mercosur. Malgré les progrès réalisés ces dernières années, ces négociations stagnent depuis octobre 2004. À cette date, il a été considéré que les offres des deux côtés ne permettaient pas d'atteindre le niveau élevé de l'ambition que nous voulons pour cet accord. Lors de la réunion ministérielle de Lisbonne en octobre, les ministres ont décidé de prendre le temps de réfléchir sur la façon de réengager le processus. En janvier 2005, les présidents Barroso et Lulla da Silva se sont réunis à Davos. Les deux présidents ont souligné l'importance stratégique qu'ils attachent à un accord d'association entre l'Union européenne et le Mercosur. Il faut en effet rappeler que les négociations ont débuté avec un objectif ambitieux, un objectif stratégique: construire une alliance forte entre les deux blocs, qui ont beaucoup en commun, y compris des visions parallèles sur l'ordre international. Les deux présidents ont convenu que, si l'on voulait faire avancer les négociations sur les aspects commerciaux, celles-ci devaient être basées sur les meilleures offres échangées à cette date par les deux partenaires. L'idée de relancer les négociations sur la base des meilleures offres a été largement reprise et soutenue par tous les négociateurs de l'Union européenne et du Mercosur lors du Forum des entreprises UE-Mercosur en février. Une réunion technique a eu lieu les 21 et 22 mars pour préparer la réunion ministérielle qui devait relancer les négociations. Lors de cette réunion, le Mercosur a refusé de confirmer les meilleures offres échangées. Il a fait valoir qu'elles seraient trop favorables à l'Union européenne et que leur confirmation approfondirait ce prétendu déséquilibre.Notre objectif est de convaincre le Mercosur de faire avancer les négociations rapidement. En effet, ceci est primordial car certains partenaires du Mercosur pourraient être tentés de se concentrer exclusivement sur les négociations au sein de l'OMC et de finaliser ensuite un accord birégional. À ce stade, je souhaiterais préciser que nous ne partageons absolument pas le point de vue de Mercosur selon lequel les offres sur la table sont trop favorables à l'Union européenne. Premièrement, pour ce qui est de l'accès au marché, l'offre de l'Union est la plus généreuse jamais offerte en termes de couverture de produits et de calendrier du démantèlement tarifaire. L'offre de l'Union sur les produits agricoles notamment est la plus importante qui ait jamais été faite dans des accords bilatéraux. Deuxièmement, s'agissant des règles, le Mercosur a refusé de présenter une offre sur les marchés publics, d'inclure un chapitre sur les droits de la propriété intellectuelle; il a refusé le principe d'une protection appropriée des indications géographiques de l'Union européenne. Quant à l'offre du Mercosur sur les services, elle ne consolide même pas le niveau de libéralisation actuel. Ceci dit, nous considérons que seule une réunion ministérielle permettrait de renouer le dialogue. Les préparatifs de cette réunion sont en cours. Nous entretenons des contacts étroits avec nos partenaires du Mercosur à cet effet. Notre effort porte essentiellement sur l'état d'avancement des préparations techniques et le niveau d'engagement du Mercosur en faveur d'une discussion de substance, car notre ambition à ce stade est d'éviter une spirale descendante et une remise en cause des progrès déjà accomplis. À plusieurs reprises, nos partenaires, notamment M. Amorin, ministre brésilien des affaires étrangères, ont publiquement répété que le Mercosur cherchait à garder toutes les options ouvertes, donc aussi les négociations birégionales avec l'Union européenne ou l'accord de libre-échange des Amériques, tout en plaçant les négociations au sein de l'OMC au sommet de ces priorités. En conséquence, notre objectif est de chercher à préserver un canal de communication jusqu'à ce que nos partenaires aient une vision suffisamment claire des résultats potentiels des négociations au sein de l'OMC. La Commission persiste dans son engagement à remettre ces négociations sur la bonne voie, visant un accord ambitieux, équilibré. À cette fin, nous espérons qu'une réunion ministérielle aura lieu avant la fin du mois de juillet."@hu11
". Signor Presidente, a nome della collega, Commissario Ferrero-Waldner, desidero rendere una dichiarazione sui negoziati tra l’Unione europea e il Mercosur. Nonostante i progressi registrati negli ultimi anni, dall’ottobre 2004 questi negoziati segnano il passo. In tale data si è preso atto che le offerte presentate dalle due parti non permettevano di raggiungere l’ambizioso livello cui aspiravamo per quest’accordo. Alla riunione ministeriale tenutasi a Lisbona in ottobre i ministri hanno deciso di concedersi una pausa di riflessione per esaminare il modo di riavviare il processo. Nel gennaio 2005 i Presidenti Barroso e Lula da Silva si sono incontrati a Davos, e in tale occasione hanno ribadito l’importanza strategica che attribuiscono a un accordo di associazione fra l’Unione europea e il Mercosur. Occorre in effetti ricordare che all’avvio dei negoziati ci si era posti un obiettivo ambizioso e strategico: la costruzione di una salda alleanza tra i due blocchi, che hanno molti elementi in comune, tra cui due concezioni parallele dell’ordine internazionale. I due Presidenti hanno concordato sull’opportunità di fondare i negoziati – se si vuole che essi progrediscano in ambito commerciale – sulle migliori offerte avanzate sino a quel momento dalle due parti. L’idea di rilanciare i negoziati sulla base delle migliori offerte è stata ampiamente ripresa e sostenuta da tutti i negoziatori dell’Unione europea e del Mercosur in occasione del delle imprese UE-Mercosur tenutosi in febbraio. Una riunione tecnica ha avuto luogo il 21 e 22 marzo per preparare la riunione ministeriale destinata a rilanciare i negoziati, ma in tale occasione il Mercosur ha rifiutato di confermare le migliori offerte avanzate; ha espresso il parere che esse sarebbero troppo favorevoli all’Unione europea e che, se fossero mantenute, si aggraverebbe tale presunto squilibrio. Il nostro obiettivo è quello di convincere il Mercosur a far progredire rapidamente i negoziati; si tratta in effetti di un obiettivo essenziale, poiché alcuni del Mercosur potrebbero essere tentati di concentrarsi esclusivamente sui negoziati che si svolgono in seno all’OMC, concludendo poi un accordo biregionale. In questa fase desidero precisare che noi non condividiamo affatto il punto di vista espresso dal Mercosur, secondo cui le offerte attualmente sul tappeto sarebbero troppo favorevoli all’Unione europea. In primo luogo, per quanto riguarda l’accesso al mercato, l’offerta dell’Unione è la più generosa mai avanzata in termini di gamma di prodotti e calendario dell’abbattimento delle tariffe. In particolare, l’offerta dell’Unione in materia di prodotti agricoli è la più importante che sia mai stata avanzata nell’ambito di accordi bilaterali. In secondo luogo, passando alle norme, il Mercosur ha rifiutato di presentare un’offerta sugli appalti pubblici e di inserire un capitolo sui diritti di proprietà intellettuale; ha respinto il principio di concedere un’adeguata tutela alle indicazioni geografiche dell’Unione europea. Quanto all’offerta del Mercosur sui servizi, essa non consolida neppure l’attuale livello di liberalizzazione. Ciò premesso, noi riteniamo che solo una riunione ministeriale potrebbe permettere di riallacciare il dialogo; i preparativi per tale riunione sono in corso e in questo quadro ci teniamo a stretto contatto con i del Mercosur. I nostri sforzi si concentrano essenzialmente sullo stato di avanzamento dei preparativi tecnici e sul livello di impegno che il Mercosur è disposto a porre in una discussione sugli aspetti sostanziali; in questa fase la nostra ambizione è quella di evitare una spirale al ribasso, che rimetta in discussione i progressi già compiuti. I nostri ed in particolar modo il ministro degli Esteri brasiliano Amorin – hanno dichiarato ripetutamente e pubblicamente che è intenzione del Mercosur mantenere aperte tutte le opzioni, quindi anche i negoziati biregionali con l’Unione europea e l’accordo di libero scambio delle Americhe; in ogni caso i negoziati in seno all’OMC restano in cima alla scala delle loro priorità. Di conseguenza, il nostro obiettivo è quello di conservare un canale di comunicazione fino a quando i nostri avranno una visione sufficientemente chiara dei potenziali risultati dei negoziati da svolgere in seno all’OMC. La Commissione persevera nel suo impegno volto a rimettere questi negoziati sulla buona strada, in vista di un accordo ambizioso ed equilibrato. A questo fine, speriamo che una riunione ministeriale possa aver luogo prima della fine di luglio."@it12
"Monsieur le Président, au nom de ma collègue, Mme Ferrero-Waldner, je voudrais faire une déclaration sur les négociations entre l'Union européenne et le Mercosur. Malgré les progrès réalisés ces dernières années, ces négociations stagnent depuis octobre 2004. À cette date, il a été considéré que les offres des deux côtés ne permettaient pas d'atteindre le niveau élevé de l'ambition que nous voulons pour cet accord. Lors de la réunion ministérielle de Lisbonne en octobre, les ministres ont décidé de prendre le temps de réfléchir sur la façon de réengager le processus. En janvier 2005, les présidents Barroso et Lulla da Silva se sont réunis à Davos. Les deux présidents ont souligné l'importance stratégique qu'ils attachent à un accord d'association entre l'Union européenne et le Mercosur. Il faut en effet rappeler que les négociations ont débuté avec un objectif ambitieux, un objectif stratégique: construire une alliance forte entre les deux blocs, qui ont beaucoup en commun, y compris des visions parallèles sur l'ordre international. Les deux présidents ont convenu que, si l'on voulait faire avancer les négociations sur les aspects commerciaux, celles-ci devaient être basées sur les meilleures offres échangées à cette date par les deux partenaires. L'idée de relancer les négociations sur la base des meilleures offres a été largement reprise et soutenue par tous les négociateurs de l'Union européenne et du Mercosur lors du Forum des entreprises UE-Mercosur en février. Une réunion technique a eu lieu les 21 et 22 mars pour préparer la réunion ministérielle qui devait relancer les négociations. Lors de cette réunion, le Mercosur a refusé de confirmer les meilleures offres échangées. Il a fait valoir qu'elles seraient trop favorables à l'Union européenne et que leur confirmation approfondirait ce prétendu déséquilibre.Notre objectif est de convaincre le Mercosur de faire avancer les négociations rapidement. En effet, ceci est primordial car certains partenaires du Mercosur pourraient être tentés de se concentrer exclusivement sur les négociations au sein de l'OMC et de finaliser ensuite un accord birégional. À ce stade, je souhaiterais préciser que nous ne partageons absolument pas le point de vue de Mercosur selon lequel les offres sur la table sont trop favorables à l'Union européenne. Premièrement, pour ce qui est de l'accès au marché, l'offre de l'Union est la plus généreuse jamais offerte en termes de couverture de produits et de calendrier du démantèlement tarifaire. L'offre de l'Union sur les produits agricoles notamment est la plus importante qui ait jamais été faite dans des accords bilatéraux. Deuxièmement, s'agissant des règles, le Mercosur a refusé de présenter une offre sur les marchés publics, d'inclure un chapitre sur les droits de la propriété intellectuelle; il a refusé le principe d'une protection appropriée des indications géographiques de l'Union européenne. Quant à l'offre du Mercosur sur les services, elle ne consolide même pas le niveau de libéralisation actuel. Ceci dit, nous considérons que seule une réunion ministérielle permettrait de renouer le dialogue. Les préparatifs de cette réunion sont en cours. Nous entretenons des contacts étroits avec nos partenaires du Mercosur à cet effet. Notre effort porte essentiellement sur l'état d'avancement des préparations techniques et le niveau d'engagement du Mercosur en faveur d'une discussion de substance, car notre ambition à ce stade est d'éviter une spirale descendante et une remise en cause des progrès déjà accomplis. À plusieurs reprises, nos partenaires, notamment M. Amorin, ministre brésilien des affaires étrangères, ont publiquement répété que le Mercosur cherchait à garder toutes les options ouvertes, donc aussi les négociations birégionales avec l'Union européenne ou l'accord de libre-échange des Amériques, tout en plaçant les négociations au sein de l'OMC au sommet de ces priorités. En conséquence, notre objectif est de chercher à préserver un canal de communication jusqu'à ce que nos partenaires aient une vision suffisamment claire des résultats potentiels des négociations au sein de l'OMC. La Commission persiste dans son engagement à remettre ces négociations sur la bonne voie, visant un accord ambitieux, équilibré. À cette fin, nous espérons qu'une réunion ministérielle aura lieu avant la fin du mois de juillet."@lt14
"Monsieur le Président, au nom de ma collègue, Mme Ferrero-Waldner, je voudrais faire une déclaration sur les négociations entre l'Union européenne et le Mercosur. Malgré les progrès réalisés ces dernières années, ces négociations stagnent depuis octobre 2004. À cette date, il a été considéré que les offres des deux côtés ne permettaient pas d'atteindre le niveau élevé de l'ambition que nous voulons pour cet accord. Lors de la réunion ministérielle de Lisbonne en octobre, les ministres ont décidé de prendre le temps de réfléchir sur la façon de réengager le processus. En janvier 2005, les présidents Barroso et Lulla da Silva se sont réunis à Davos. Les deux présidents ont souligné l'importance stratégique qu'ils attachent à un accord d'association entre l'Union européenne et le Mercosur. Il faut en effet rappeler que les négociations ont débuté avec un objectif ambitieux, un objectif stratégique: construire une alliance forte entre les deux blocs, qui ont beaucoup en commun, y compris des visions parallèles sur l'ordre international. Les deux présidents ont convenu que, si l'on voulait faire avancer les négociations sur les aspects commerciaux, celles-ci devaient être basées sur les meilleures offres échangées à cette date par les deux partenaires. L'idée de relancer les négociations sur la base des meilleures offres a été largement reprise et soutenue par tous les négociateurs de l'Union européenne et du Mercosur lors du Forum des entreprises UE-Mercosur en février. Une réunion technique a eu lieu les 21 et 22 mars pour préparer la réunion ministérielle qui devait relancer les négociations. Lors de cette réunion, le Mercosur a refusé de confirmer les meilleures offres échangées. Il a fait valoir qu'elles seraient trop favorables à l'Union européenne et que leur confirmation approfondirait ce prétendu déséquilibre.Notre objectif est de convaincre le Mercosur de faire avancer les négociations rapidement. En effet, ceci est primordial car certains partenaires du Mercosur pourraient être tentés de se concentrer exclusivement sur les négociations au sein de l'OMC et de finaliser ensuite un accord birégional. À ce stade, je souhaiterais préciser que nous ne partageons absolument pas le point de vue de Mercosur selon lequel les offres sur la table sont trop favorables à l'Union européenne. Premièrement, pour ce qui est de l'accès au marché, l'offre de l'Union est la plus généreuse jamais offerte en termes de couverture de produits et de calendrier du démantèlement tarifaire. L'offre de l'Union sur les produits agricoles notamment est la plus importante qui ait jamais été faite dans des accords bilatéraux. Deuxièmement, s'agissant des règles, le Mercosur a refusé de présenter une offre sur les marchés publics, d'inclure un chapitre sur les droits de la propriété intellectuelle; il a refusé le principe d'une protection appropriée des indications géographiques de l'Union européenne. Quant à l'offre du Mercosur sur les services, elle ne consolide même pas le niveau de libéralisation actuel. Ceci dit, nous considérons que seule une réunion ministérielle permettrait de renouer le dialogue. Les préparatifs de cette réunion sont en cours. Nous entretenons des contacts étroits avec nos partenaires du Mercosur à cet effet. Notre effort porte essentiellement sur l'état d'avancement des préparations techniques et le niveau d'engagement du Mercosur en faveur d'une discussion de substance, car notre ambition à ce stade est d'éviter une spirale descendante et une remise en cause des progrès déjà accomplis. À plusieurs reprises, nos partenaires, notamment M. Amorin, ministre brésilien des affaires étrangères, ont publiquement répété que le Mercosur cherchait à garder toutes les options ouvertes, donc aussi les négociations birégionales avec l'Union européenne ou l'accord de libre-échange des Amériques, tout en plaçant les négociations au sein de l'OMC au sommet de ces priorités. En conséquence, notre objectif est de chercher à préserver un canal de communication jusqu'à ce que nos partenaires aient une vision suffisamment claire des résultats potentiels des négociations au sein de l'OMC. La Commission persiste dans son engagement à remettre ces négociations sur la bonne voie, visant un accord ambitieux, équilibré. À cette fin, nous espérons qu'une réunion ministérielle aura lieu avant la fin du mois de juillet."@lv13
"Monsieur le Président, au nom de ma collègue, Mme Ferrero-Waldner, je voudrais faire une déclaration sur les négociations entre l'Union européenne et le Mercosur. Malgré les progrès réalisés ces dernières années, ces négociations stagnent depuis octobre 2004. À cette date, il a été considéré que les offres des deux côtés ne permettaient pas d'atteindre le niveau élevé de l'ambition que nous voulons pour cet accord. Lors de la réunion ministérielle de Lisbonne en octobre, les ministres ont décidé de prendre le temps de réfléchir sur la façon de réengager le processus. En janvier 2005, les présidents Barroso et Lulla da Silva se sont réunis à Davos. Les deux présidents ont souligné l'importance stratégique qu'ils attachent à un accord d'association entre l'Union européenne et le Mercosur. Il faut en effet rappeler que les négociations ont débuté avec un objectif ambitieux, un objectif stratégique: construire une alliance forte entre les deux blocs, qui ont beaucoup en commun, y compris des visions parallèles sur l'ordre international. Les deux présidents ont convenu que, si l'on voulait faire avancer les négociations sur les aspects commerciaux, celles-ci devaient être basées sur les meilleures offres échangées à cette date par les deux partenaires. L'idée de relancer les négociations sur la base des meilleures offres a été largement reprise et soutenue par tous les négociateurs de l'Union européenne et du Mercosur lors du Forum des entreprises UE-Mercosur en février. Une réunion technique a eu lieu les 21 et 22 mars pour préparer la réunion ministérielle qui devait relancer les négociations. Lors de cette réunion, le Mercosur a refusé de confirmer les meilleures offres échangées. Il a fait valoir qu'elles seraient trop favorables à l'Union européenne et que leur confirmation approfondirait ce prétendu déséquilibre.Notre objectif est de convaincre le Mercosur de faire avancer les négociations rapidement. En effet, ceci est primordial car certains partenaires du Mercosur pourraient être tentés de se concentrer exclusivement sur les négociations au sein de l'OMC et de finaliser ensuite un accord birégional. À ce stade, je souhaiterais préciser que nous ne partageons absolument pas le point de vue de Mercosur selon lequel les offres sur la table sont trop favorables à l'Union européenne. Premièrement, pour ce qui est de l'accès au marché, l'offre de l'Union est la plus généreuse jamais offerte en termes de couverture de produits et de calendrier du démantèlement tarifaire. L'offre de l'Union sur les produits agricoles notamment est la plus importante qui ait jamais été faite dans des accords bilatéraux. Deuxièmement, s'agissant des règles, le Mercosur a refusé de présenter une offre sur les marchés publics, d'inclure un chapitre sur les droits de la propriété intellectuelle; il a refusé le principe d'une protection appropriée des indications géographiques de l'Union européenne. Quant à l'offre du Mercosur sur les services, elle ne consolide même pas le niveau de libéralisation actuel. Ceci dit, nous considérons que seule une réunion ministérielle permettrait de renouer le dialogue. Les préparatifs de cette réunion sont en cours. Nous entretenons des contacts étroits avec nos partenaires du Mercosur à cet effet. Notre effort porte essentiellement sur l'état d'avancement des préparations techniques et le niveau d'engagement du Mercosur en faveur d'une discussion de substance, car notre ambition à ce stade est d'éviter une spirale descendante et une remise en cause des progrès déjà accomplis. À plusieurs reprises, nos partenaires, notamment M. Amorin, ministre brésilien des affaires étrangères, ont publiquement répété que le Mercosur cherchait à garder toutes les options ouvertes, donc aussi les négociations birégionales avec l'Union européenne ou l'accord de libre-échange des Amériques, tout en plaçant les négociations au sein de l'OMC au sommet de ces priorités. En conséquence, notre objectif est de chercher à préserver un canal de communication jusqu'à ce que nos partenaires aient une vision suffisamment claire des résultats potentiels des négociations au sein de l'OMC. La Commission persiste dans son engagement à remettre ces négociations sur la bonne voie, visant un accord ambitieux, équilibré. À cette fin, nous espérons qu'une réunion ministérielle aura lieu avant la fin du mois de juillet."@mt15
". Mijnheer de Voorzitter, namens mijn collega, mevrouw Ferrero-Waldner, zou ik een verklaring willen afleggen over de onderhandelingen tussen de Europese Unie en Mercosur. Ondanks de vooruitgang die de afgelopen jaren is geboekt, bevinden deze onderhandelingen zich sinds oktober 2004 in een impasse. Op dat moment is vastgesteld dat het hoge niveau dat wij voor deze overeenkomst nastreven, niet haalbaar is met hetgeen beide partijen boden. Tijdens de ministeriële bijeenkomst in Lissabon in oktober hebben de ministers besloten tijd uit te trekken om na te denken over de manier waarop het proces weer vlot kan worden getrokken. In januari 2005 hebben voorzitter Barroso en president Lula da Silva elkaar in Davos ontmoet. Zij hebben beiden het strategische belang onderstreept dat zij aan een associatieovereenkomst tussen de Europese Unie en Mercosur hechten. Ik wijs er nog eens op dat de onderhandelingen met een ambitieuze en inderdaad strategische doelstelling zijn aangevangen, namelijk een sterke alliantie opbouwen tussen de twee handelsblokken, die veel met elkaar gemeen hebben, met inbegrip van een overeenkomstige visie op de internationale orde. Voorzitter Barroso en president Lula da Silva zijn overeengekomen dat als wij de onderhandelingen over de handelsaspecten wilden bespoedigen, deze gebaseerd zouden moeten zijn op het beste aanbod dat op dat moment door de beide partners was uitgewisseld. Het idee om de onderhandelingen weer vlot te trekken op basis van het beste aanbod is tijdens het Bedrijfsforum Mercosur-EU in februari grotendeels overgenomen en gesteund door alle onderhandelaars van de Europese Unie en van Mercosur. Op 21 en 22 maart vond er een technische vergadering plaats ter voorbereiding van de ministeriële bijeenkomst, die de onderhandelingen weer op gang moest brengen. Tijdens deze vergadering heeft Mercosur geweigerd het uitgewisselde beste aanbod te bekrachtigen. Mercosur vestigde er de aandacht op dat dit aanbod te zeer in het voordeel van de Europese Unie zou zijn en dat deze vermeende wanverhouding door hun bekrachtiging nog versterkt zou worden. Wij streven ernaar Mercosur ervan te overtuigen dat wij snel vorderingen moeten maken met de onderhandelingen. Dit is namelijk van het grootste belang, omdat sommige partners van Mercosur ertoe verleid zouden kunnen worden zich uitsluitend op de onderhandelingen binnen de WTO te richten en vervolgens een biregionale overeenkomst te sluiten. Ik wil in dit stadium verklaren dat wij het absoluut niet eens zijn met het standpunt van Mercosur dat het aanbod dat op tafel ligt te zeer in het voordeel van de Europese Unie is. Ten eerste: wat de toegang tot de markt betreft, is het aanbod van de Unie in termen van productdekking en tijdschema voor de tariefafbraak het meest ruimhartige bod dat ooit is gedaan. Met name het aanbod van de Unie voor landbouwproducten is het meest vergaande dat ooit in bilaterale overeenkomsten is gedaan. Ten tweede: wat de regels betreft, heeft Mercosur geweigerd een aanbod inzake overheidsopdrachten in te dienen en om een hoofdstuk over de intellectuele-eigendomsrechten op te nemen; daarnaast heeft Mercosur het beginsel van een adequate bescherming van de geografische aanduidingen van de Europese Unie afgewezen. In het aanbod van Mercosur voor de diensten wordt zelfs het huidige niveau van liberalisering niet geconsolideerd. Dit gezegd hebbende, zijn wij van oordeel dat de dialoog alleen door middel van een ministeriële bijeenkomst kan worden hervat. De voorbereidingen voor deze bijeenkomst zijn in volle gang. Met het oog hierop onderhouden wij nauwe contacten met onze partners van Mercosur. Wij richten onze inspanningen voornamelijk op de stand van zaken van de technische voorbereidingen en op de mate waarin Mercosur bereid is een substantiële discussie te voeren, want wij streven er in dit stadium naar om te voorkomen dat wij in een neerwaartse spiraal terechtkomen en dat de reeds geboekte vooruitgang op losse schroeven wordt gezet. Onze partners, met name de Braziliaanse minister van Buitenlandse Zaken Amorin, hebben herhaaldelijk in het openbaar gezegd dat Mercosur alle opties open wilde houden, dus ook de biregionale onderhandelingen met de Europese Unie of de overeenkomst in het kader van de pan-Amerikaanse vrijhandelszone (FTAA), terwijl de onderhandelingen binnen de WTO voor hen prioriteit hebben. Wij streven er dan ook naar om de communicatie open te houden, totdat onze partners een voldoende duidelijk beeld hebben van de mogelijke uitkomsten van de onderhandelingen binnen de WTO. De Commissie blijft zich ervoor inzetten om deze onderhandelingen weer op het goede spoor te krijgen, en streeft daarbij naar een ambitieuze, evenwichtige overeenkomst. Hiertoe hopen wij dat er voor eind juli een ministeriële bijeenkomst zal plaatsvinden."@nl3
"Monsieur le Président, au nom de ma collègue, Mme Ferrero-Waldner, je voudrais faire une déclaration sur les négociations entre l'Union européenne et le Mercosur. Malgré les progrès réalisés ces dernières années, ces négociations stagnent depuis octobre 2004. À cette date, il a été considéré que les offres des deux côtés ne permettaient pas d'atteindre le niveau élevé de l'ambition que nous voulons pour cet accord. Lors de la réunion ministérielle de Lisbonne en octobre, les ministres ont décidé de prendre le temps de réfléchir sur la façon de réengager le processus. En janvier 2005, les présidents Barroso et Lulla da Silva se sont réunis à Davos. Les deux présidents ont souligné l'importance stratégique qu'ils attachent à un accord d'association entre l'Union européenne et le Mercosur. Il faut en effet rappeler que les négociations ont débuté avec un objectif ambitieux, un objectif stratégique: construire une alliance forte entre les deux blocs, qui ont beaucoup en commun, y compris des visions parallèles sur l'ordre international. Les deux présidents ont convenu que, si l'on voulait faire avancer les négociations sur les aspects commerciaux, celles-ci devaient être basées sur les meilleures offres échangées à cette date par les deux partenaires. L'idée de relancer les négociations sur la base des meilleures offres a été largement reprise et soutenue par tous les négociateurs de l'Union européenne et du Mercosur lors du Forum des entreprises UE-Mercosur en février. Une réunion technique a eu lieu les 21 et 22 mars pour préparer la réunion ministérielle qui devait relancer les négociations. Lors de cette réunion, le Mercosur a refusé de confirmer les meilleures offres échangées. Il a fait valoir qu'elles seraient trop favorables à l'Union européenne et que leur confirmation approfondirait ce prétendu déséquilibre.Notre objectif est de convaincre le Mercosur de faire avancer les négociations rapidement. En effet, ceci est primordial car certains partenaires du Mercosur pourraient être tentés de se concentrer exclusivement sur les négociations au sein de l'OMC et de finaliser ensuite un accord birégional. À ce stade, je souhaiterais préciser que nous ne partageons absolument pas le point de vue de Mercosur selon lequel les offres sur la table sont trop favorables à l'Union européenne. Premièrement, pour ce qui est de l'accès au marché, l'offre de l'Union est la plus généreuse jamais offerte en termes de couverture de produits et de calendrier du démantèlement tarifaire. L'offre de l'Union sur les produits agricoles notamment est la plus importante qui ait jamais été faite dans des accords bilatéraux. Deuxièmement, s'agissant des règles, le Mercosur a refusé de présenter une offre sur les marchés publics, d'inclure un chapitre sur les droits de la propriété intellectuelle; il a refusé le principe d'une protection appropriée des indications géographiques de l'Union européenne. Quant à l'offre du Mercosur sur les services, elle ne consolide même pas le niveau de libéralisation actuel. Ceci dit, nous considérons que seule une réunion ministérielle permettrait de renouer le dialogue. Les préparatifs de cette réunion sont en cours. Nous entretenons des contacts étroits avec nos partenaires du Mercosur à cet effet. Notre effort porte essentiellement sur l'état d'avancement des préparations techniques et le niveau d'engagement du Mercosur en faveur d'une discussion de substance, car notre ambition à ce stade est d'éviter une spirale descendante et une remise en cause des progrès déjà accomplis. À plusieurs reprises, nos partenaires, notamment M. Amorin, ministre brésilien des affaires étrangères, ont publiquement répété que le Mercosur cherchait à garder toutes les options ouvertes, donc aussi les négociations birégionales avec l'Union européenne ou l'accord de libre-échange des Amériques, tout en plaçant les négociations au sein de l'OMC au sommet de ces priorités. En conséquence, notre objectif est de chercher à préserver un canal de communication jusqu'à ce que nos partenaires aient une vision suffisamment claire des résultats potentiels des négociations au sein de l'OMC. La Commission persiste dans son engagement à remettre ces négociations sur la bonne voie, visant un accord ambitieux, équilibré. À cette fin, nous espérons qu'une réunion ministérielle aura lieu avant la fin du mois de juillet."@pl16
"Senhor Presidente, em nome da minha colega, a Senhora Comissária Ferrero-Waldner, gostaria de fazer uma declaração sobre as negociações entre a União Europeia e o Mercosul. Apesar dos progressos realizados nos últimos anos, estas negociações encontram-se num impasse desde Outubro de 2004. Nesse momento, considerou-se que as ofertas das duas partes não permitiam alcançar as grandes ambições acalentadas para este acordo. Na reunião ministerial de Lisboa, que teve lugar em Outubro, os Ministros decidiram aproveitar o tempo para reflectir na forma de relançar o processo. Em Janeiro de 2005, os Presidentes José Manuel Barroso e Lula da Silva reuniram-se em Davos. Os dois Presidentes salientaram a importância estratégica que atribuem a um acordo de associação entre a União Europeia e o Mercosul. Há que recordar que, de facto, as negociações tiveram início com um objectivo ambicioso, um objectivo estratégico: construir uma aliança forte entre os dois blocos, que têm muito em comum, incluindo uma visão paralela da ordem internacional. Os dois Presidentes acordaram que, se se quisesse avançar nas negociações sobre os aspectos comerciais, estas deviam basear-se nas melhores ofertas trocadas até à data pelos dois parceiros. A ideia de relançar as negociações com base nas melhores ofertas foi largamente retomada e apoiada por todos os negociadores da União Europeia e Mercosul aquando do Fórum Empresas UE-Mercosul em Fevereiro. Houve uma reunião técnica que teve lugar a 21 e 22 de Março com o objectivo de preparar a reunião ministerial que devia relançar as negociações. Nessa reunião, o Mercosul recusou-se a confirmar as melhores ofertas feitas. Adiantou que estas eram demasiado favoráveis à União Europeia e que a sua confirmação acentuaria este pretenso desequilíbrio. A nossa meta é convencer o Mercosul a permitir que as negociações retomem rapidamente o seu curso. Com efeito, esta é uma questão essencial, na medida em que certos parceiros do Mercosul poderão ser tentados a concentrarem-se exclusivamente nas negociações no seio da OMC e finalizar em seguida um acordo bi-regional. Nesta fase, gostaria de especificar que discordamos inteiramente do ponto de vista do Mercosul segundo o qual as ofertas na mesa são demasiado favoráveis à União Europeia. Em primeiro lugar, em relação ao acesso ao mercado, a oferta da União é a mais generosa alguma vez feita em termos dos produtos que abrange e do calendário para o desmantelamento tarifário. Concretamente, a oferta da União relativamente aos produtos agrícolas é a mais substancial alguma vez feita em qualquer acordo bilateral. Em segundo lugar, no que toca às regras, o Mercosul recusou-se a apresentar uma proposta relativamente aos contratos públicos ou a incluir um capítulo sobre os direitos da propriedade intelectual. Recusou ainda aceitar o princípio de uma protecção adequada das indicações geográficas da União Europeia. Quanto à proposta do Mercosul para os serviços, esta não consolida sequer o actual nível de liberalização. Posto isto, consideramos que só uma reunião ministerial permitirá relançar o diálogo. Os preparativos dessa reunião estão em curso. Nesse sentido, temos mantido contactos estreitos com os nossos parceiros do Mercosul. Os nossos esforços concentram-se especialmente no estado de avanço dos trabalhos preparatórios, de ordem técnica, e no grau de empenho do Mercosul em discussões substanciais, uma vez que a nossa ambição, nesta fase, é impedir uma espiral descendente e evitar fazer perigar os progressos já alcançados. Os nossos parceiros, em especial o Ministro brasileiro dos Negócios Estrangeiros, Celso Amorin, já o repetiram em público, várias vezes, que o Mercosul pretendia manter todas as opções em aberto, incluindo, portanto, as negociações bi-regionais com a União Europeia e a Área de Livre Comércio das Américas, muito embora dando prioridade às negociações no seio da OMC. Consequentemente, o nosso objectivo é procurar manter um canal de comunicação até que os nossos parceiros tenham uma ideia suficientemente clara dos possíveis resultados das negociações no seio da OMC. A Comissão continua empenhada em relançar estas negociações no bom caminho, com o objectivo de chegar a um acordo ambicioso e equilibrado. Nesse sentido, esperamos que tenha lugar uma reunião ministerial antes do final do mês de Julho."@pt17
"Monsieur le Président, au nom de ma collègue, Mme Ferrero-Waldner, je voudrais faire une déclaration sur les négociations entre l'Union européenne et le Mercosur. Malgré les progrès réalisés ces dernières années, ces négociations stagnent depuis octobre 2004. À cette date, il a été considéré que les offres des deux côtés ne permettaient pas d'atteindre le niveau élevé de l'ambition que nous voulons pour cet accord. Lors de la réunion ministérielle de Lisbonne en octobre, les ministres ont décidé de prendre le temps de réfléchir sur la façon de réengager le processus. En janvier 2005, les présidents Barroso et Lulla da Silva se sont réunis à Davos. Les deux présidents ont souligné l'importance stratégique qu'ils attachent à un accord d'association entre l'Union européenne et le Mercosur. Il faut en effet rappeler que les négociations ont débuté avec un objectif ambitieux, un objectif stratégique: construire une alliance forte entre les deux blocs, qui ont beaucoup en commun, y compris des visions parallèles sur l'ordre international. Les deux présidents ont convenu que, si l'on voulait faire avancer les négociations sur les aspects commerciaux, celles-ci devaient être basées sur les meilleures offres échangées à cette date par les deux partenaires. L'idée de relancer les négociations sur la base des meilleures offres a été largement reprise et soutenue par tous les négociateurs de l'Union européenne et du Mercosur lors du Forum des entreprises UE-Mercosur en février. Une réunion technique a eu lieu les 21 et 22 mars pour préparer la réunion ministérielle qui devait relancer les négociations. Lors de cette réunion, le Mercosur a refusé de confirmer les meilleures offres échangées. Il a fait valoir qu'elles seraient trop favorables à l'Union européenne et que leur confirmation approfondirait ce prétendu déséquilibre.Notre objectif est de convaincre le Mercosur de faire avancer les négociations rapidement. En effet, ceci est primordial car certains partenaires du Mercosur pourraient être tentés de se concentrer exclusivement sur les négociations au sein de l'OMC et de finaliser ensuite un accord birégional. À ce stade, je souhaiterais préciser que nous ne partageons absolument pas le point de vue de Mercosur selon lequel les offres sur la table sont trop favorables à l'Union européenne. Premièrement, pour ce qui est de l'accès au marché, l'offre de l'Union est la plus généreuse jamais offerte en termes de couverture de produits et de calendrier du démantèlement tarifaire. L'offre de l'Union sur les produits agricoles notamment est la plus importante qui ait jamais été faite dans des accords bilatéraux. Deuxièmement, s'agissant des règles, le Mercosur a refusé de présenter une offre sur les marchés publics, d'inclure un chapitre sur les droits de la propriété intellectuelle; il a refusé le principe d'une protection appropriée des indications géographiques de l'Union européenne. Quant à l'offre du Mercosur sur les services, elle ne consolide même pas le niveau de libéralisation actuel. Ceci dit, nous considérons que seule une réunion ministérielle permettrait de renouer le dialogue. Les préparatifs de cette réunion sont en cours. Nous entretenons des contacts étroits avec nos partenaires du Mercosur à cet effet. Notre effort porte essentiellement sur l'état d'avancement des préparations techniques et le niveau d'engagement du Mercosur en faveur d'une discussion de substance, car notre ambition à ce stade est d'éviter une spirale descendante et une remise en cause des progrès déjà accomplis. À plusieurs reprises, nos partenaires, notamment M. Amorin, ministre brésilien des affaires étrangères, ont publiquement répété que le Mercosur cherchait à garder toutes les options ouvertes, donc aussi les négociations birégionales avec l'Union européenne ou l'accord de libre-échange des Amériques, tout en plaçant les négociations au sein de l'OMC au sommet de ces priorités. En conséquence, notre objectif est de chercher à préserver un canal de communication jusqu'à ce que nos partenaires aient une vision suffisamment claire des résultats potentiels des négociations au sein de l'OMC. La Commission persiste dans son engagement à remettre ces négociations sur la bonne voie, visant un accord ambitieux, équilibré. À cette fin, nous espérons qu'une réunion ministérielle aura lieu avant la fin du mois de juillet."@sk18
"Monsieur le Président, au nom de ma collègue, Mme Ferrero-Waldner, je voudrais faire une déclaration sur les négociations entre l'Union européenne et le Mercosur. Malgré les progrès réalisés ces dernières années, ces négociations stagnent depuis octobre 2004. À cette date, il a été considéré que les offres des deux côtés ne permettaient pas d'atteindre le niveau élevé de l'ambition que nous voulons pour cet accord. Lors de la réunion ministérielle de Lisbonne en octobre, les ministres ont décidé de prendre le temps de réfléchir sur la façon de réengager le processus. En janvier 2005, les présidents Barroso et Lulla da Silva se sont réunis à Davos. Les deux présidents ont souligné l'importance stratégique qu'ils attachent à un accord d'association entre l'Union européenne et le Mercosur. Il faut en effet rappeler que les négociations ont débuté avec un objectif ambitieux, un objectif stratégique: construire une alliance forte entre les deux blocs, qui ont beaucoup en commun, y compris des visions parallèles sur l'ordre international. Les deux présidents ont convenu que, si l'on voulait faire avancer les négociations sur les aspects commerciaux, celles-ci devaient être basées sur les meilleures offres échangées à cette date par les deux partenaires. L'idée de relancer les négociations sur la base des meilleures offres a été largement reprise et soutenue par tous les négociateurs de l'Union européenne et du Mercosur lors du Forum des entreprises UE-Mercosur en février. Une réunion technique a eu lieu les 21 et 22 mars pour préparer la réunion ministérielle qui devait relancer les négociations. Lors de cette réunion, le Mercosur a refusé de confirmer les meilleures offres échangées. Il a fait valoir qu'elles seraient trop favorables à l'Union européenne et que leur confirmation approfondirait ce prétendu déséquilibre.Notre objectif est de convaincre le Mercosur de faire avancer les négociations rapidement. En effet, ceci est primordial car certains partenaires du Mercosur pourraient être tentés de se concentrer exclusivement sur les négociations au sein de l'OMC et de finaliser ensuite un accord birégional. À ce stade, je souhaiterais préciser que nous ne partageons absolument pas le point de vue de Mercosur selon lequel les offres sur la table sont trop favorables à l'Union européenne. Premièrement, pour ce qui est de l'accès au marché, l'offre de l'Union est la plus généreuse jamais offerte en termes de couverture de produits et de calendrier du démantèlement tarifaire. L'offre de l'Union sur les produits agricoles notamment est la plus importante qui ait jamais été faite dans des accords bilatéraux. Deuxièmement, s'agissant des règles, le Mercosur a refusé de présenter une offre sur les marchés publics, d'inclure un chapitre sur les droits de la propriété intellectuelle; il a refusé le principe d'une protection appropriée des indications géographiques de l'Union européenne. Quant à l'offre du Mercosur sur les services, elle ne consolide même pas le niveau de libéralisation actuel. Ceci dit, nous considérons que seule une réunion ministérielle permettrait de renouer le dialogue. Les préparatifs de cette réunion sont en cours. Nous entretenons des contacts étroits avec nos partenaires du Mercosur à cet effet. Notre effort porte essentiellement sur l'état d'avancement des préparations techniques et le niveau d'engagement du Mercosur en faveur d'une discussion de substance, car notre ambition à ce stade est d'éviter une spirale descendante et une remise en cause des progrès déjà accomplis. À plusieurs reprises, nos partenaires, notamment M. Amorin, ministre brésilien des affaires étrangères, ont publiquement répété que le Mercosur cherchait à garder toutes les options ouvertes, donc aussi les négociations birégionales avec l'Union européenne ou l'accord de libre-échange des Amériques, tout en plaçant les négociations au sein de l'OMC au sommet de ces priorités. En conséquence, notre objectif est de chercher à préserver un canal de communication jusqu'à ce que nos partenaires aient une vision suffisamment claire des résultats potentiels des négociations au sein de l'OMC. La Commission persiste dans son engagement à remettre ces négociations sur la bonne voie, visant un accord ambitieux, équilibré. À cette fin, nous espérons qu'une réunion ministérielle aura lieu avant la fin du mois de juillet."@sl19
". Herr talman! På min kollega Benita Ferrero-Waldners vägnar vill jag göra ett uttalande om förhandlingarna mellan EU och Mercosur. Trots de framsteg som har gjorts under de senaste åren har dessa förhandlingar varit låsta sedan oktober 2004. Då ansåg man att anbuden från de två parterna inte innebar att våra höga ambitioner med avtalet skulle uppnås. Vid ministermötet i Lissabon i oktober beslutade sig ministrarna för att ta sig tid och fundera över hur processen skulle kunna återupptas. I januari 2005 träffades kommissionsordförande Barroso och president Lula da Silva i Davos. Båda framhöll vilken strategisk vikt som de fäster vid ett associeringsavtal mellan EU och Mercosur. Vi måste komma ihåg att förhandlingarna började med en ambitiös och synnerligen strategisk målsättning, nämligen att bygga upp en stark allians mellan de två blocken som har mycket gemensamt, bland annat liknande visioner om den internationella ordningen. Kommissionsordföranden och presidenten var överens om att för att komma framåt skulle förhandlingarna på den kommersiella sidan grunda sig på de bästa erbjudanden som då utbyttes mellan de två parterna. Tanken på att återuppta förhandlingarna på grundval av de bästa erbjudandena diskuterades i stor utsträckning och fick stöd av alla förhandlarna från både EU och Mercosur vid EU–Mercosurs företagsforum i februari. Ett tekniskt möte ägde rum den 21 och 22 mars för att förbereda inför ministermötet där förhandlingarna skulle återupptas. Vid detta möte vägrade Mercosur att godkänna utbytet av de bästa erbjudanden. Man ansåg att de var för gynnsamma för EU och att man genom att godkänna dem skulle öka den förmodade obalansen. Vårt mål är att övertyga Mercosur om att låta förhandlingarna fortskrida snabbt. Detta är nödvändigt eftersom vissa Mercosur-partner kan lockas att enbart inrikta sig på förhandlingarna inom WTO och sedan träffa ett biregionalt avtal. Här vill jag påpeka att vi starkt invänder mot Mercosurs åsikter om att de erbjudanden som har lagts fram är för gynnsamma för EU. För det första är unionens erbjudanden om tillträde marknaden det mest generösa som någonsin har gjorts i fråga om produkter som ingår och om tidsplanen för avveckling av tulltariffer. Unionens erbjudande är, särskilt när det gäller jordbruksprodukter, det mest omfattande som någonsin har lämnats i något bilateralt avtal. För det andra har Mercosur i fråga om regler vägrat att erbjuda offentliga upphandlingar eller att inkludera ett kapitel om immateriella rättigheter. Man har heller inte godkänt principen om lämpligt skydd av EU:s geografiska beteckningar. När det gäller Mercosurs anbud om tjänster stärker det inte ens den nuvarande liberaliseringsnivån. Vi tror emellertid att endast ett ministermöte kan göra att dialogen tas upp på nytt. Förberedelserna inför ett sådant möte pågår. Därför upprätthåller vi nära kontakter med våra Mercosur-partner. Våra ansträngningar är framför allt inriktade på den nivå som uppnåddes vid de tekniska förberedelserna och Mercosurs engagemang till betydande diskussioner, eftersom vår ambition just nu är att förhindra en nedåtgående spiral och att inte äventyra de framsteg som redan har gjorts. Våra partner och då särskilt Celso Amorin, Brasiliens utrikesminister, har vid flera tillfällen offentligt uttalat att Mercosur vill hålla alla alternativ öppna, därför även de biregionala förhandlingarna med EU och amerikanska frihandelsområdet (FTAA), medan förhandlingarna inom WTO är den huvudsakliga prioriteringen. Vår målsättning är därför att försöka upprätthålla en kommunikationskanal tills våra partner har skapat sig en tillräckligt klar bild över vad WTO-förhandlingarna kan resultera i. Kommissionen förbinder sig fortsättningsvis att försöka få igång förhandlingarna med målsättningen att komma fram till ett ambitiöst och balanserat avtal. Därför hoppas vi att ett ministermöte kommer att äga rum före utgången av juli."@sv21
lpv:unclassifiedMetadata
"Viviane Reding,"5,19,15,1,18,14,16,11,13,8
"membre de la Commission"5,19,15,1,18,14,16,11,13,8

Named graphs describing this resource:

1http://purl.org/linkedpolitics/rdf/Czech.ttl.gz
2http://purl.org/linkedpolitics/rdf/Danish.ttl.gz
3http://purl.org/linkedpolitics/rdf/Dutch.ttl.gz
4http://purl.org/linkedpolitics/rdf/English.ttl.gz
5http://purl.org/linkedpolitics/rdf/Estonian.ttl.gz
6http://purl.org/linkedpolitics/rdf/Events_and_structure.ttl.gz
7http://purl.org/linkedpolitics/rdf/Finnish.ttl.gz
8http://purl.org/linkedpolitics/rdf/French.ttl.gz
9http://purl.org/linkedpolitics/rdf/German.ttl.gz
10http://purl.org/linkedpolitics/rdf/Greek.ttl.gz
11http://purl.org/linkedpolitics/rdf/Hungarian.ttl.gz
12http://purl.org/linkedpolitics/rdf/Italian.ttl.gz
13http://purl.org/linkedpolitics/rdf/Latvian.ttl.gz
14http://purl.org/linkedpolitics/rdf/Lithuanian.ttl.gz
15http://purl.org/linkedpolitics/rdf/Maltese.ttl.gz
16http://purl.org/linkedpolitics/rdf/Polish.ttl.gz
17http://purl.org/linkedpolitics/rdf/Portuguese.ttl.gz
18http://purl.org/linkedpolitics/rdf/Slovak.ttl.gz
19http://purl.org/linkedpolitics/rdf/Slovenian.ttl.gz
20http://purl.org/linkedpolitics/rdf/Spanish.ttl.gz
21http://purl.org/linkedpolitics/rdf/Swedish.ttl.gz

The resource appears as object in 2 triples

Context graph