Local view for "http://purl.org/linkedpolitics/eu/plenary/2005-05-09-Speech-1-124"

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". - Monsieur le Président, je voudrais exprimer ma joie, tout simplement, parce qu’il est rare qu’en politique il y ait une telle harmonie entre les différentes institutions. Parlement, Commission, et Conseil sont sur une même longueur d’ondes et cela à bon escient, parce qu’il s’agit, ni plus ni moins, de préserver notre mémoire commune, de nous fonder sur nos racines, de veiller à préserver pour les générations futures le patrimoine cinématographique riche de plus de cent ans mais aussi, et de la même manière - car c’est notre patrimoine de demain - le cinéma qui est créé aujourd’hui et celui qui le sera demain. C’est un devoir que nous avons vis-à-vis de nos cultures et il est bien que toutes les forces se réunissent pour réaliser une action en ce sens. Je suis tout à fait d’accord avec le rapporteur et avec les parlementaires qui ont dit que l’accessibilité était importante. Il n’y a donc pas que la mémoire, il y a aussi l’accès du public à cette mémoire. C’est ce qui explique que la Commission investit dans des moteurs de recherche et dans la recherche en général pour assurer une meilleure conservations des anciens films. Mais il faut aussi que l’on ait accès à cette mémoire rendue accessible et là aussi, je suis d’accord avec le Parlement, qui veut qu’on apprenne à nos jeunes générations à lire les images. Il n’est pas logique en effet que les jeunes apprennent à déchiffrer des mots, à lire des chiffres mais qu’ils n’aient pas accès aux images qui composent la presque totalité de ce qui les entoure, qu’ils ne les reçoivent que passivement. Ma théorie est la suivante. Les films européens exigent une approche volontaire. On ne peut pas rester passif, se laisser faire par un film européen, il faut le lire, et pour le lire, il faut apprendre à lire. Nous devons donc veiller à ce que nos nouvelles générations apprennent à lire notre cinématographie. Nous avons déjà eu plusieurs projets pilotes dans les écoles, mais cela ne suffit pas; il faut généraliser cette formule pilote. . Monsieur le Président, je suis réellement satisfaite de voir cette belle harmonie dans cet hémicycle un 9 mai; c’est là un bon signe, le signe que l’Europe avance et qu’elle se rend compte qu’il existe une histoire commune, qu’il existe un avenir commun. À propos de cet avenir commun, je voudrais ajouter un mot concernant les aides d’État. Même si je trouve que cette intervention est absolument superflue, je tiens à la faire car je reçois continuellement des questions à ce sujet et je pense que je dois y répondre. Il n’y a aucun danger, chers collègues, que la Commission touche aux aides d’État versées en faveur du cinéma. Et ne vous excitez donc pas à chaque fois que la Commission fait son travail consistant à analyser la situation sur le terrain et ne pensez pas que ce travail a pour but d’éliminer quoi que ce soit d’acquis. Jusqu’ici nous avons analysé beaucoup de schémas d’aide aux cinémas nationaux, sinon tous. Nous avons toujours donné notre aval et nous allons continuer à agir de la sorte. Chacun doit s’acquitter de ses tâches. Mais je suis persuadée - et je m’y engage devant vous - que le cinéma européen a besoin d’aide; nous allons continuer à l’aider."@fr8
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"Monsieur le Président, je voudrais exprimer ma joie, tout simplement, parce qu'il est rare qu'en politique il y ait une telle harmonie entre les différentes institutions. Parlement, Commission, et Conseil sont sur une même longueur d'ondes et cela à bon escient, parce qu'il s'agit, ni plus ni moins, de préserver notre mémoire commune, de nous fonder sur nos racines, de veiller à préserver pour les générations futures le patrimoine cinématographique riche de plus de cent ans mais aussi, et de la même manière - car c'est notre patrimoine de demain - le cinéma qui est créé aujourd'hui et celui qui le sera demain. C'est un devoir que nous avons vis-à-vis de nos cultures et il est bien que toutes les forces se réunissent pour réaliser une action en ce sens. Je suis tout à fait d'accord avec le rapporteur et avec les parlementaires qui ont dit que l'accessibilité était importante. Il n'y a donc pas que la mémoire, il y a aussi l'accès du public à cette mémoire. C'est ce qui explique que la Commission investit dans des moteurs de recherche et dans la recherche en général pour assurer une meilleure conservations des anciens films. Mais il faut aussi que l'on ait accès à cette mémoire rendue accessible et là aussi, je suis d'accord avec le Parlement, qui veut qu'on apprenne à nos jeunes générations à lire les images. Il n'est pas logique en effet que les jeunes apprennent à déchiffrer des mots, à lire des chiffres mais qu'ils n'aient pas accès aux images qui composent la presque totalité de ce qui les entoure, qu'ils ne les reçoivent que passivement. Ma théorie est la suivante. Les films européens exigent une approche volontaire. On ne peut pas rester passif, se laisser faire par un film européen, il faut le lire, et pour le lire, il faut apprendre à lire. Nous devons donc veiller à ce que nos nouvelles générations apprennent à lire notre cinématographie. Nous avons déjà eu plusieurs projets pilotes dans les écoles, mais cela ne suffit pas; il faut généraliser cette formule pilote. . Monsieur le Président, je suis réellement satisfaite de voir cette belle harmonie dans cet hémicycle un 9 mai; c'est là un bon signe, le signe que l'Europe avance et qu'elle se rend compte qu'il existe une histoire commune, qu'il existe un avenir commun. À propos de cet avenir commun, je voudrais ajouter un mot concernant les aides d'État. Même si je trouve que cette intervention est absolument superflue, je tiens à la faire car je reçois continuellement des questions à ce sujet et je pense que je dois y répondre. Il n'y a aucun danger, chers collègues, que la Commission touche aux aides d'État versées en faveur du cinéma. Et ne vous excitez donc pas à chaque fois que la Commission fait son travail consistant à analyser la situation sur le terrain et ne pensez pas que ce travail a pour but d'éliminer quoi que ce soit d'acquis. Jusqu'ici nous avons analysé beaucoup de schémas d'aide aux cinémas nationaux, sinon tous. Nous avons toujours donné notre aval et nous allons continuer à agir de la sorte. Chacun doit s'acquitter de ses tâches. Mais je suis persuadée - et je m'y engage devant vous - que le cinéma européen a besoin d'aide; nous allons continuer à l'aider."@cs1
"Hr. formand, jeg vil gerne give udtryk for min glæde over, at der hersker en sådan, i politik sjældent forekommende, enighed mellem institutionerne. Parlamentet, Kommissionen og Rådet er på bølgelængde, og det er vel begrundet, for det drejer sig om at bevare vores fælles arv, hverken mere eller mindre. Det drejer sig om at være bevidste om vores rødder, om af hensyn til fremtidige generationer at bevare den rige filmarv, som går mere end 100 år tilbage. Det drejer sig imidlertid på samme måde også om morgendagens filmarv, nemlig de film, som skabes i dag og videre fremover. Det er vores pligt af hensyn til kulturarven, og det er glædeligt, at alle kræfter forenes for at tage initiativer, som peger i den retning. Jeg er helt enig med ordføreren og de parlamentsmedlemmer, som har påpeget, at tilgængelighed er afgørende. Det drejer sig således ikke kun om fælles arv, men også om offentlighedens adgang til denne arv. Det er forklaringen på, at Kommissionen investerer i søgeværktøjer og i forskning generelt for at sikre bedre bevarelse af gamle film. Der skal imidlertid også være adgang til den arv, der gøres tilgængelig, og hvad det angår, er jeg enig med Europa-Parlamentet, som ønsker, at vi lærer de nye generationer at læse billederne. Det er ikke logisk, at de unge lærer at tyde ordene og læse tallene, men ikke har adgang til de billeder, som er byggesten i næsten alt, der omgiver os, og blot modtager dem passivt. Jeg har følgende teori. Europæiske film kræver en målrettet indsats. Man kan ikke forblive passiv og blot tage en europæisk film, som den er. Den skal læses og for at kunne læse den, må man have lært at læse. Vi bør derfor sikre, at de nye generationer lærer at læse vores filmiske udtryk. Vi har allerede gennemført flere pilotprojekter i skolerne, men det er ikke tilstrækkeligt. De tanker, der ligger i projekterne, skal udbredes og finde almen anvendelse. Hr. formand, jeg er meget tilfreds med at se en sådan samdrægtighed her i Europa-Parlamentet en 9. maj. Det er et godt tegn og et vidnesbyrd om, at Europa gør fremskridt og forstår, at der findes en fælles historie og en fælles fremtid. Hvad angår den fælles fremtid, vil jeg gerne tilføje et par ord om statsstøtte. Selv om jeg finder bemærkningen ganske overflødig, lægger jeg vægt på at få den med, eftersom jeg til stadighed får spørgsmål om dette emne, og jeg føler, jeg må besvare dem. Mine damer og herrer, der er ingen fare for, at Kommissionen rører den statsstøtte, medlemsstaterne yder til filmbranchen. Og vær ikke bekymret, hver gang Kommissionen gør sit arbejde i form af analyse af situationen i medlemsstaterne. Tro ikke, at dette arbejde har til formål at fjerne velerhvervede rettigheder af nogen art. Vi har analyseret mange ordninger vedrørende støtte til national filmkunst, om ikke alle. Vi har altid givet vores godkendelse, og sådan vil vi fortsat handle. Vi må hver især udføre vores hverv. Men jeg er overbevist om - og det er mit løfte til Dem - at europæisk filmkunst har behov for støtte, og vi vil fortsat støtte den."@da2
". Herr Präsident, ich möchte meiner Freude Ausdruck verleihen, ganz einfach deshalb, weil es in der Politik selten eine solche Harmonie zwischen den unterschiedlichen Institutionen gibt. Parlament, Kommission und Rat sind auf einer Wellenlänge, und dies zu Recht, denn es geht um nicht mehr und nicht weniger als darum, unser gemeinsames Gedächtnis zu bewahren, uns auf unsere Wurzeln zu besinnen und dafür zu sorgen, dass das reiche, mehr als einhundertjährige Filmerbe für künftige Generationen bewahrt wird, ebenso wie das Kino von Heute und Morgen, weil dies unser Erbe von Morgen sein wird. Dies ist eine Pflicht, die wir gegenüber unseren Kulturen haben, und es ist gut, dass sich alle Kräfte zusammenschließen, um Schritte in diese Richtung zu unternehmen. Ich stimme dem Berichterstatter und den Parlamentariern, welche auf die Bedeutung der Zugreifbarkeit hingewiesen haben, vollkommen zu. Es gibt also nicht nur das Gedächtnis, sondern auch den Zugang der Öffentlichkeit zu diesem Gedächtnis. Dies erklärt die Tatsache, dass die Kommission in Suchmaschinen und in die allgemeine Suche investiert, um eine bessere Bewahrung historischer Filme sicherzustellen. Man muss jedoch auch Zugang zu diesem zugänglich gemachten Gedächtnis haben, und auch darin stimme ich mit dem Parlament überein, welches möchte, dass wir unsere junge Generation lehren, Bilder zu interpretieren. Es wäre tatsächlich nicht logisch, dass die jungen Leute lernen, Worte zu entziffern und Zahlen zu lesen, aber keinen Zugang zu den Bildern haben, aus denen nahezu ihre gesamte Umgebung besteht und die sie nur passiv aufnehmen. Meine Theorie ist die folgende: Die europäischen Filme erfordern eine bewusste Herangehensweise. Man kann gegenüber einem europäischen Film nicht passiv bleiben und sich von ihm nur berieseln lassen, man muss ihn lesen, und um ihn lesen zu können, muss man lesen lernen. Wir müssen also dafür Sorge tragen, dass unsere künftigen Generationen lernen, unser Filmschaffen zu lesen. Wir hatten bereits mehrere Pilotprojekte in Schulen, aber dies genügt nicht, wir müssen diese Projektarbeit verallgemeinern. Ich bin wirklich zufrieden, diese Harmonie in diesem Hause an einem 9. Mai feststellen zu können. Dies ist ein gutes Zeichen, ein Zeichen dafür, dass Europa vorankommt und sich darauf besinnt, dass es eine gemeinsame Geschichte gibt und dass es eine gemeinsame Zukunft gibt. In Bezug auf diese gemeinsame Zukunft möchte ich ein Wort zu den staatlichen Beihilfen hinzufügen. Auch wenn diese Bemerkung meines Erachtens völlig überflüssig ist, möchte ich darauf hinweisen, da ich ständig Fragen zu diesem Thema bekomme und meiner Ansicht nach darauf antworten muss. Es besteht keine Gefahr, dass die Kommission die staatlichen Beihilfen für den Film antastet. Werden Sie daher nicht jedes Mal unruhig, wenn die Kommission ihre Arbeit macht, die darin besteht, die Situation vor Ort zu analysieren, und glauben Sie nicht, dass es das Ziel dieser Arbeit ist, Erreichtes, was es auch sei, zunichte zu machen. Bis jetzt haben wir viele Arten der Beihilfe für das nationale Filmschaffen analysiert, wenn nicht gar alle. Wir haben stets unsere Unterstützung gegeben und werden auch weiterhin so vorgehen. Jeder muss seine Aufgaben erfüllen. Ich bin jedoch davon überzeugt – und dazu verpflichte ich mich vor Ihnen – dass der europäische Film Hilfe braucht, und wir werden ihm weiterhin helfen."@de9
". Κύριε Πρόεδρε, θα ήθελα απλώς να εκφράσω τη χαρά μου, επειδή σπανίζει στην πολιτική η ύπαρξη τέτοιας αρμονίας μεταξύ των διαφόρων θεσμικών οργάνων. Το Κοινοβούλιο, η Επιτροπή και το Συμβούλιο βρίσκονται στο ίδιο μήκος κύματος, πράγμα ευχάριστο, εφόσον συζητούμε εδώ, ούτε λίγο ούτε πολύ, για τη διατήρηση της κοινής μας κληρονομιάς, τη στήριξη στις ρίζες μας και τη διασφάλιση της διατήρησης για τις μελλοντικές γενιές όχι μόνο της πλούσιας κινηματογραφικής μας κληρονομιάς που υπερβαίνει την εκατονταετία αλλά επίσης, και κατά τον ίδιο τρόπο, του σημερινού και μελλοντικού κινηματογράφου, καθώς αυτός αποτελεί τη μελλοντική μας κληρονομιά. Έχουμε αυτό το καθήκον απέναντι στον πολιτισμό μας και είναι καλό που ενώνονται όλες οι δυνάμεις μας για την ανάληψη δράσης προς αυτή την κατεύθυνση. Συμφωνώ απολύτως με τον εισηγητή και με τους αξιότιμους βουλευτές που είπαν ότι η προσβασιμότητα είναι σημαντική. Δεν είναι επομένως σημαντική μόνο η κληρονομιά αλλά και η πρόσβαση του κοινού σε αυτήν την κληρονομιά. Αυτό εξηγεί γιατί η Επιτροπή επενδύει σε μηχανές αναζήτησης και στην αναζήτηση εν γένει προκειμένου να εξασφαλίσει την καλύτερη διατήρηση των παλιών ταινιών. Ωστόσο, είναι απαραίτητη και η πρόσβαση σε αυτή τη διαθέσιμη πλέον κληρονομιά και, από αυτή την άποψη επίσης, συμφωνώ με το Κοινοβούλιο που επιθυμεί να μάθουν οι νέες γενιές να διαβάζουν τις εικόνες. Πράγματι, δεν είναι λογικό να μαθαίνουν οι νέοι να αποκρυπτογραφούν λέξεις, να κατανοούν αριθμούς αλλά να μην διαθέτουν πρόσβαση στις εικόνες που συνθέτουν σχεδόν το σύνολο όσων τους περιβάλλουν και να τις βιώνουν παθητικά. Η θεωρία μου είναι η εξής. Οι ευρωπαϊκές ταινίες απαιτούν μια ενεργητική απόκριση. Δεν μπορούμε να μένουμε παθητικοί όταν παρακολουθούμε μια ευρωπαϊκή ταινία ή απλώς να αφηνόμαστε να μας παρασύρει. Πρέπει να είμαστε σε θέση να την αναλύουμε και αυτή είναι μια δεξιότητα που θα πρέπει να αναπτύξουμε. Οφείλουμε επομένως να μεριμνήσουμε ώστε οι επόμενες γενιές να μάθουν να διαβάζουν τη γλώσσα του κινηματογράφου μας. Έχουμε ήδη εφαρμόσει πολλά πιλοτικά προγράμματα σε σχολεία, αλλά αυτό δεν αρκεί. Πρέπει να γενικεύσουμε αυτού του είδους τα προγράμματα. Πραγματικά με χαροποιεί να βλέπω αυτή την ωραία αρμονία μέσα σε αυτή την αίθουσα την ημέρα της 9ης Μαΐου. Είναι ένα καλό σημάδι, ένα σημάδι που δείχνει ότι η Ευρώπη προοδεύει και συνειδητοποιεί ότι έχουμε μια κοινή ιστορία και ένα κοινό μέλλον. Όσον αφορά αυτό το κοινό μέλλον, θα ήθελα να προσθέσω μία λέξη σχετικά με τις κρατικές ενισχύσεις. Αν και θεωρώ ότι αυτή η παρέμβαση μπορεί να είναι εντελώς περιττή, θα ήθελα να την κάνω, γιατί μου απευθύνονται συνεχώς σχετικές ερωτήσεις και θεωρώ ότι πρέπει να απαντήσω σε αυτές. Κυρίες και κύριοι, δεν υπάρχει κανένας κίνδυνος παρέμβασης της Επιτροπής στις κρατικές ενισχύσεις που χορηγούνται με σκοπό την προαγωγή του κινηματογράφου. Επομένως, μην ανησυχείτε κάθε φορά που η Επιτροπή επιτελεί το έργο της επιτόπου ανάλυσης της κατάστασης, και μην φαντάζεστε ότι αυτό το έργο αποσκοπεί στην κατάργηση όλων των κεκτημένων έως τώρα. Μέχρι στιγμής, έχουμε αναλύσει πολλά εθνικά συστήματα ενίσχυσης του κινηματογράφου, αν όχι όλα. Προσφέραμε ανέκαθεν την υποστήριξή μας και θα συνεχίσουμε να δρούμε κατά αυτόν τον τρόπο. Ο καθένας πρέπει να εκπληρώνει τον ρόλο του. Είμαι όμως πεπεισμένη –και δεσμεύομαι ενώπιόν σας– ότι ο ευρωπαϊκός κινηματογράφος έχει ανάγκη ενίσχυσης και εμείς θα εξακολουθήσουμε να του την προσφέρουμε."@el10
"Mr President, I would quite simply like to express my joy, because it is rare in politics for there to be such harmony amongst the various institutions. Parliament, the Commission and the Council are on the same wavelength, and that is a good thing, because we are talking here about nothing more or less than preserving our common heritage, building upon our roots and ensuring that not only our rich film heritage of over a century is preserved for future generations but also, and in the same way, the cinema created today and in the future, since this is our future heritage. This is a duty we owe to our cultures, and it is good that all our energies should be combined in taking action along these lines. I entirely agree with the rapporteur and with the honourable Members who said that accessibility was important. It is not just the heritage that is important, but also public access to that heritage. This is why the Commission is investing in search engines and in research in general in order to ensure that old films are better preserved. Access is, however, also needed to this heritage that has been made available, and, in this respect too, I am in agreement with Parliament, which wants our young generations to be taught to read images. Indeed, it makes no sense for young people to learn to decipher words and to understand figures but not to have access to the images that make up almost everything that surrounds them and only to experience them in a passive manner. My theory is as follows. European films require an active response. One cannot remain passive when watching a European film or simply allow oneself to be carried along by it. It needs to be read, and reading skills need to be acquired for that purpose. We must therefore ensure that our younger generation learns to read the language of our cinema. We have already had several pilot projects in schools, but that is not sufficient. Such projects must be launched across the board. I am genuinely happy to see such wonderful harmony within this Chamber on a 9 May. This is a good sign, a sign that Europe is moving forward and realises that we have a common history and a common future. With regard to this common future, I would like to add a word on state aid. Even though what I am saying may be entirely superfluous, I wish to say it since questions are constantly addressed to me on this issue, and I believe I must respond to them. Ladies and gentlemen, there is no danger at all of the Commission interfering with the state aid aimed at promoting the cinema. So please do not worry each time the Commission carries out its work of analysing the situation on the ground, and do not imagine that this work is aimed at removing whatever has been provided until now. We have so far analysed many national systems of aid for the cinema, if not all of them. We have always offered our support and we will continue to do so. Everybody must play their role. I am convinced, however - and I make this commitment to you - that European cinema needs assistance and that we shall continue to offer it help."@en4
". Señor Presidente, quisiera manifestar simplemente mi alegría porque es raro que en política se produzca semejante armonía entre las distintas instituciones. Parlamento, Comisión y Consejo están en la misma longitud de onda y esto es bueno porque se trata, ni más ni menos, que de preservar nuestro patrimonio común, de apoyarnos en nuestras raíces y asegurar no solo que se conserve nuestro rico patrimonio cinematográfico de más de un siglo para las generaciones futuras, sino también, y del mismo modo, el cine creado hoy y en el futuro, porque este es nuestro patrimonio futuro. Es un deber que tenemos para con nuestras culturas y es bueno que unamos todas nuestras energías para actuar en este sentido. Estoy totalmente de acuerdo con el ponente y con los diputados que han dicho que la accesibilidad es importante. Por lo tanto, no solo está el patrimonio, sino también el acceso del público a este patrimonio. Esto explica por qué la Comisión invierte en motores de búsqueda y en investigación en general para garantizar una mejor conservación de las películas antiguas. Pero al mismo tiempo es necesario dar acceso a este patrimonio que ya está disponible, y a este respecto también estoy de acuerdo con el Parlamento, que quiere que se enseñe a las generaciones jóvenes a leer las imágenes. En efecto, no es lógico que los jóvenes aprendan a descifrar palabras y leer cifras pero no tengan acceso a las imágenes que integran la práctica totalidad de lo que les rodea y solo las reciban de forma pasiva. Mi teoría es la siguiente. Las películas europeas exigen una respuesta activa. Una no puede permanecer pasiva al ver una película europea, dejarse llevar por ella. Hay que leerla y para ello debemos aprender a leer. Por tanto, debemos velar por que las nuevas generaciones aprendan a leer el lenguaje de nuestra cinematografía. Hemos llevado a cabo ya varios proyectos piloto en escuelas, pero no basta. Hay que generalizar este tipo de proyectos. Señor Presidente, estoy realmente satisfecha de ver esta maravillosa armonía en esta Cámara un 9 de mayo; es una buena señal, la señal de que Europa avanza y se da cuenta de que tenemos una historia común y un futuro común. A propósito de este futuro común, me gustaría añadir unas palabras sobre las ayudas estatales. Aunque puede que lo que diga sea absolutamente superfluo, quiero hacerla porque recibo continuamente preguntas a este respecto y creo que debo responder. No hay ningún peligro, Señorías, de que la Comisión se oponga a las ayudas estatales destinadas a promover el cine. Así que hagan el favor de no inquietarse cada vez que la Comisión hace su trabajo, que consiste en analizar la situación sobre el terreno y no se imaginen que ese trabajo tiene por objeto eliminar nada que ya esté establecido. Hasta ahora hemos analizado muchos sistemas nacionales de ayuda a la cinematografía, si no todos. Siempre les hemos dado nuestro apoyo y seguiremos haciéndolo. Cada cual debe desempeñar su papel. Pero estoy convencida –y contraigo este compromiso ante ustedes– de que el cine europeo necesita ayuda y de que vamos a seguir ayudándole."@es20
"Monsieur le Président, je voudrais exprimer ma joie, tout simplement, parce qu'il est rare qu'en politique il y ait une telle harmonie entre les différentes institutions. Parlement, Commission, et Conseil sont sur une même longueur d'ondes et cela à bon escient, parce qu'il s'agit, ni plus ni moins, de préserver notre mémoire commune, de nous fonder sur nos racines, de veiller à préserver pour les générations futures le patrimoine cinématographique riche de plus de cent ans mais aussi, et de la même manière - car c'est notre patrimoine de demain - le cinéma qui est créé aujourd'hui et celui qui le sera demain. C'est un devoir que nous avons vis-à-vis de nos cultures et il est bien que toutes les forces se réunissent pour réaliser une action en ce sens. Je suis tout à fait d'accord avec le rapporteur et avec les parlementaires qui ont dit que l'accessibilité était importante. Il n'y a donc pas que la mémoire, il y a aussi l'accès du public à cette mémoire. C'est ce qui explique que la Commission investit dans des moteurs de recherche et dans la recherche en général pour assurer une meilleure conservations des anciens films. Mais il faut aussi que l'on ait accès à cette mémoire rendue accessible et là aussi, je suis d'accord avec le Parlement, qui veut qu'on apprenne à nos jeunes générations à lire les images. Il n'est pas logique en effet que les jeunes apprennent à déchiffrer des mots, à lire des chiffres mais qu'ils n'aient pas accès aux images qui composent la presque totalité de ce qui les entoure, qu'ils ne les reçoivent que passivement. Ma théorie est la suivante. Les films européens exigent une approche volontaire. On ne peut pas rester passif, se laisser faire par un film européen, il faut le lire, et pour le lire, il faut apprendre à lire. Nous devons donc veiller à ce que nos nouvelles générations apprennent à lire notre cinématographie. Nous avons déjà eu plusieurs projets pilotes dans les écoles, mais cela ne suffit pas; il faut généraliser cette formule pilote. . Monsieur le Président, je suis réellement satisfaite de voir cette belle harmonie dans cet hémicycle un 9 mai; c'est là un bon signe, le signe que l'Europe avance et qu'elle se rend compte qu'il existe une histoire commune, qu'il existe un avenir commun. À propos de cet avenir commun, je voudrais ajouter un mot concernant les aides d'État. Même si je trouve que cette intervention est absolument superflue, je tiens à la faire car je reçois continuellement des questions à ce sujet et je pense que je dois y répondre. Il n'y a aucun danger, chers collègues, que la Commission touche aux aides d'État versées en faveur du cinéma. Et ne vous excitez donc pas à chaque fois que la Commission fait son travail consistant à analyser la situation sur le terrain et ne pensez pas que ce travail a pour but d'éliminer quoi que ce soit d'acquis. Jusqu'ici nous avons analysé beaucoup de schémas d'aide aux cinémas nationaux, sinon tous. Nous avons toujours donné notre aval et nous allons continuer à agir de la sorte. Chacun doit s'acquitter de ses tâches. Mais je suis persuadée - et je m'y engage devant vous - que le cinéma européen a besoin d'aide; nous allons continuer à l'aider."@et5
"Arvoisa puhemies, haluan pelkästään ilmaista iloni, sillä politiikassa on harvinaista, että eri toimielinten kesken vallitsee näin laaja yhteisymmärrys. Parlamentti, komissio ja neuvosto ovat samalla aaltopituudella, ja se on hyvä asia, sillä keskustelemme nyt yhteisen perinnön säilyttämisestä, rakennamme yhteiselle perustalle ja varmistamme, että vuosisatainen rikas elokuvaperintömme säilytetään tuleville sukupolville ja että myös tällä hetkellä ja tulevaisuudessa tuotettavat elokuvat säilytetään samalla tavalla, sillä ne ovat tulevaisuuden perintöä. Tämä on velvollisuutemme omia kulttuurejamme kohtaan, ja on hienoa, että yhdistämme voimamme toteuttaaksemme näitä toimia. Olen täysin samaa mieltä esittelijän ja niiden parlamentin jäsenten kanssa, jotka sanoivat saatavuuden olevan tärkeää. Pelkkä perintö ei ole tärkeää vaan myös sen julkinen saatavuus. Tämän vuoksi komissio panostaa hakukoneisiin ja tutkimukseen yleensä varmistaakseen sen, että vanhat elokuvat säilytetään entistä paremmin. Myös pääsy tähän saatavilla olevaan perintöön on tärkeää, ja tässäkin olen samaa mieltä parlamentin kanssa, kun se haluaa, että nuoria sukupolvia opetetaan lukemaan kuvia. Ei todellakaan ole mieltä siinä, että nuoriso oppii tulkitsemaan sanoja ja ymmärtämään merkkejä mutta sillä ei ole pääsyä kuvastoon, joka kattaa lähes kaiken ympärillä olevan, ja että nuorisolla on mahdollisuus kokea se vain passiivisesti. Minulla on seuraavanlainen teoria. Eurooppalainen elokuva edellyttää aktiivista vastausta. Eurooppalaista elokuvaa ei voi katsoa passiivisesti tai antaa sen vain viedä mukanaan. Sitä on kyettävä lukemaan, ja tätä varten on hankittava lukutaito. Meidän on siis huolehdittava siitä, että nuori sukupolvi oppii lukemaan elokuvamme kieltä. Kouluissa on toteutettu useita kokeiluhankkeita, mutta tämä ei riitä. Tällaisten hankkeiden on yleistyttävä. Olen aidosti iloinen kokiessani parlamentissa tällaisen sopusoinnun 9. toukokuuta. Tämä on hyvä merkki, merkki siitä, että Eurooppa edistyy ja ymmärtää, että meillä on yhteinen menneisyys ja yhteinen tulevaisuus. Yhteisen tulevaisuuden osalta haluan lausua pari sanaa valtiotuesta. Vaikka sanomiseni voi olla täysin turhaa, sanon sen kuitenkin, sillä minulle esitetään tästä jatkuvasti kysymyksiä, ja katson, että minun on vastattava niihin. Arvoisat parlamentin jäsenet, ei ole mitään vaaraa, että komissio puuttuisi elokuvan edistämiseen osoitettuun valtiontukeen. Älkää siis huolestuko aina, kun komissio tekee työtään tutkimalla tilannetta paikan päällä, älkääkä kuvitelko, että työn tarkoituksena olisi poistaa mitään nykyisestä tarjonnasta. Olemme tähän mennessä analysoineet useita kansallisia elokuvien tukijärjestelmiä, ellemme, jopa kaikkia niistä. Olemme aina tarjonneet tukeamme ja teemme niin jatkossakin. Jokaisen on tehtävä oma tehtävänsä. Olen kuitenkin vakuuttunut – ja esitän tämän sitoumuksena – että eurooppalainen elokuva tarvitsee apua ja me annamme sitä sille edelleen."@fi7
"Monsieur le Président, je voudrais exprimer ma joie, tout simplement, parce qu'il est rare qu'en politique il y ait une telle harmonie entre les différentes institutions. Parlement, Commission, et Conseil sont sur une même longueur d'ondes et cela à bon escient, parce qu'il s'agit, ni plus ni moins, de préserver notre mémoire commune, de nous fonder sur nos racines, de veiller à préserver pour les générations futures le patrimoine cinématographique riche de plus de cent ans mais aussi, et de la même manière - car c'est notre patrimoine de demain - le cinéma qui est créé aujourd'hui et celui qui le sera demain. C'est un devoir que nous avons vis-à-vis de nos cultures et il est bien que toutes les forces se réunissent pour réaliser une action en ce sens. Je suis tout à fait d'accord avec le rapporteur et avec les parlementaires qui ont dit que l'accessibilité était importante. Il n'y a donc pas que la mémoire, il y a aussi l'accès du public à cette mémoire. C'est ce qui explique que la Commission investit dans des moteurs de recherche et dans la recherche en général pour assurer une meilleure conservations des anciens films. Mais il faut aussi que l'on ait accès à cette mémoire rendue accessible et là aussi, je suis d'accord avec le Parlement, qui veut qu'on apprenne à nos jeunes générations à lire les images. Il n'est pas logique en effet que les jeunes apprennent à déchiffrer des mots, à lire des chiffres mais qu'ils n'aient pas accès aux images qui composent la presque totalité de ce qui les entoure, qu'ils ne les reçoivent que passivement. Ma théorie est la suivante. Les films européens exigent une approche volontaire. On ne peut pas rester passif, se laisser faire par un film européen, il faut le lire, et pour le lire, il faut apprendre à lire. Nous devons donc veiller à ce que nos nouvelles générations apprennent à lire notre cinématographie. Nous avons déjà eu plusieurs projets pilotes dans les écoles, mais cela ne suffit pas; il faut généraliser cette formule pilote. . Monsieur le Président, je suis réellement satisfaite de voir cette belle harmonie dans cet hémicycle un 9 mai; c'est là un bon signe, le signe que l'Europe avance et qu'elle se rend compte qu'il existe une histoire commune, qu'il existe un avenir commun. À propos de cet avenir commun, je voudrais ajouter un mot concernant les aides d'État. Même si je trouve que cette intervention est absolument superflue, je tiens à la faire car je reçois continuellement des questions à ce sujet et je pense que je dois y répondre. Il n'y a aucun danger, chers collègues, que la Commission touche aux aides d'État versées en faveur du cinéma. Et ne vous excitez donc pas à chaque fois que la Commission fait son travail consistant à analyser la situation sur le terrain et ne pensez pas que ce travail a pour but d'éliminer quoi que ce soit d'acquis. Jusqu'ici nous avons analysé beaucoup de schémas d'aide aux cinémas nationaux, sinon tous. Nous avons toujours donné notre aval et nous allons continuer à agir de la sorte. Chacun doit s'acquitter de ses tâches. Mais je suis persuadée - et je m'y engage devant vous - que le cinéma européen a besoin d'aide; nous allons continuer à l'aider."@hu11
". Signor Presidente, mi consenta di esprimere semplicemente la mia gioia; in politica, infatti, è assai raro riscontare una tale armonia tra le diverse Istituzioni. Parlamento, Commissione e Consiglio sono sulla stessa lunghezza d’onda, il che è positivo, poiché si tratta di preservare la nostra memoria comune, di rinsaldare le nostre radici, di tramandare alle generazioni future un patrimonio cinematografico formatosi nel corso di oltre cent’anni, e insieme – si tratta ora del nostro patrimonio futuro – di tramandare il cinema che viene creato oggi e quello che sarà creato domani. E’ un dovere che abbiamo nei confronti delle nostre diverse culture, ed è positivo che tutte le forze si riuniscano per realizzare un’azione in questo senso. Concordo senza riserve con il relatore e con gli onorevoli deputati che hanno sottolineato l’importanza dell’accessibilità; non c’è solo la memoria, c’è anche l’accesso del pubblico a questa memoria. E’ questo il motivo per cui la Commissione investe in motori di ricerca e nella ricerca in generale allo scopo di garantire una migliore conservazione dei vecchi film. E’ anche necessario, però, che si possa veramente fruire di questa memoria divenuta accessibile, e ancora – sono d’accordo con il Parlamento – occorre insegnare alle giovani generazioni a leggere le immagini. Non è logico, in effetti, che i giovani imparino a leggere parole e numeri ma rimangano esclusi dall’accesso alle immagini – che compongono la quasi totalità dell’universo che li circonda – e siano costretti a riceverle passivamente. La mia teoria è la seguente: i film europei esigono un approccio basato sulla volontà. Non si può rimanere passivi e lasciarsi scorrere addosso le immagini di un film europeo; bisogna leggerlo, e per leggerlo bisogna imparare a leggere. Dobbiamo quindi adoperarci affinché le nuove generazioni imparino a leggere il nostro cinema. Abbiamo già istituito parecchi progetti pilota nelle scuole, ma non è sufficiente; la formula dev’essere generalizzata. Signor Presidente, sono davvero felice di poter constatare questa bella armonia nella vostra Assemblea proprio il 9 maggio; è di buon auspicio, è segno che l’Europa avanza e che comprende l’esistenza di una storia comune e di un avvenire comune. A proposito di questo futuro comune, vorrei aggiungere poche parole in merito agli aiuti di Stato. Mi sembra un intervento del tutto superfluo, ma desidero ugualmente farlo perché ricevo costantemente domande su questo tema e credo di dovervi rispondere. Non c’è nessun pericolo, onorevoli deputati, che la Commissione intervenga sugli aiuti di Stato erogati a favore del cinema. Non allarmatevi dunque, ogni volta che la Commissione svolge il suo lavoro, che consiste nell’analizzare la situazione concreta; e non crediate che questo lavoro abbia l’obiettivo di eliminare quanto è già stato acquisito. Finora abbiamo esaminato tutti, o quasi, i programmi di aiuti per i cinema nazionali; li abbiamo sempre approvati, e continueremo ad agire nello stesso modo. Ognuno deve fare il suo lavoro. Sono tuttavia persuasa – e su questo punto mi impegno di fronte a voi – che il cinema europeo abbia bisogno di aiuto; noi continueremo ad aiutarlo."@it12
"Monsieur le Président, je voudrais exprimer ma joie, tout simplement, parce qu'il est rare qu'en politique il y ait une telle harmonie entre les différentes institutions. Parlement, Commission, et Conseil sont sur une même longueur d'ondes et cela à bon escient, parce qu'il s'agit, ni plus ni moins, de préserver notre mémoire commune, de nous fonder sur nos racines, de veiller à préserver pour les générations futures le patrimoine cinématographique riche de plus de cent ans mais aussi, et de la même manière - car c'est notre patrimoine de demain - le cinéma qui est créé aujourd'hui et celui qui le sera demain. C'est un devoir que nous avons vis-à-vis de nos cultures et il est bien que toutes les forces se réunissent pour réaliser une action en ce sens. Je suis tout à fait d'accord avec le rapporteur et avec les parlementaires qui ont dit que l'accessibilité était importante. Il n'y a donc pas que la mémoire, il y a aussi l'accès du public à cette mémoire. C'est ce qui explique que la Commission investit dans des moteurs de recherche et dans la recherche en général pour assurer une meilleure conservations des anciens films. Mais il faut aussi que l'on ait accès à cette mémoire rendue accessible et là aussi, je suis d'accord avec le Parlement, qui veut qu'on apprenne à nos jeunes générations à lire les images. Il n'est pas logique en effet que les jeunes apprennent à déchiffrer des mots, à lire des chiffres mais qu'ils n'aient pas accès aux images qui composent la presque totalité de ce qui les entoure, qu'ils ne les reçoivent que passivement. Ma théorie est la suivante. Les films européens exigent une approche volontaire. On ne peut pas rester passif, se laisser faire par un film européen, il faut le lire, et pour le lire, il faut apprendre à lire. Nous devons donc veiller à ce que nos nouvelles générations apprennent à lire notre cinématographie. Nous avons déjà eu plusieurs projets pilotes dans les écoles, mais cela ne suffit pas; il faut généraliser cette formule pilote. . Monsieur le Président, je suis réellement satisfaite de voir cette belle harmonie dans cet hémicycle un 9 mai; c'est là un bon signe, le signe que l'Europe avance et qu'elle se rend compte qu'il existe une histoire commune, qu'il existe un avenir commun. À propos de cet avenir commun, je voudrais ajouter un mot concernant les aides d'État. Même si je trouve que cette intervention est absolument superflue, je tiens à la faire car je reçois continuellement des questions à ce sujet et je pense que je dois y répondre. Il n'y a aucun danger, chers collègues, que la Commission touche aux aides d'État versées en faveur du cinéma. Et ne vous excitez donc pas à chaque fois que la Commission fait son travail consistant à analyser la situation sur le terrain et ne pensez pas que ce travail a pour but d'éliminer quoi que ce soit d'acquis. Jusqu'ici nous avons analysé beaucoup de schémas d'aide aux cinémas nationaux, sinon tous. Nous avons toujours donné notre aval et nous allons continuer à agir de la sorte. Chacun doit s'acquitter de ses tâches. Mais je suis persuadée - et je m'y engage devant vous - que le cinéma européen a besoin d'aide; nous allons continuer à l'aider."@lt14
"Monsieur le Président, je voudrais exprimer ma joie, tout simplement, parce qu'il est rare qu'en politique il y ait une telle harmonie entre les différentes institutions. Parlement, Commission, et Conseil sont sur une même longueur d'ondes et cela à bon escient, parce qu'il s'agit, ni plus ni moins, de préserver notre mémoire commune, de nous fonder sur nos racines, de veiller à préserver pour les générations futures le patrimoine cinématographique riche de plus de cent ans mais aussi, et de la même manière - car c'est notre patrimoine de demain - le cinéma qui est créé aujourd'hui et celui qui le sera demain. C'est un devoir que nous avons vis-à-vis de nos cultures et il est bien que toutes les forces se réunissent pour réaliser une action en ce sens. Je suis tout à fait d'accord avec le rapporteur et avec les parlementaires qui ont dit que l'accessibilité était importante. Il n'y a donc pas que la mémoire, il y a aussi l'accès du public à cette mémoire. C'est ce qui explique que la Commission investit dans des moteurs de recherche et dans la recherche en général pour assurer une meilleure conservations des anciens films. Mais il faut aussi que l'on ait accès à cette mémoire rendue accessible et là aussi, je suis d'accord avec le Parlement, qui veut qu'on apprenne à nos jeunes générations à lire les images. Il n'est pas logique en effet que les jeunes apprennent à déchiffrer des mots, à lire des chiffres mais qu'ils n'aient pas accès aux images qui composent la presque totalité de ce qui les entoure, qu'ils ne les reçoivent que passivement. Ma théorie est la suivante. Les films européens exigent une approche volontaire. On ne peut pas rester passif, se laisser faire par un film européen, il faut le lire, et pour le lire, il faut apprendre à lire. Nous devons donc veiller à ce que nos nouvelles générations apprennent à lire notre cinématographie. Nous avons déjà eu plusieurs projets pilotes dans les écoles, mais cela ne suffit pas; il faut généraliser cette formule pilote. . Monsieur le Président, je suis réellement satisfaite de voir cette belle harmonie dans cet hémicycle un 9 mai; c'est là un bon signe, le signe que l'Europe avance et qu'elle se rend compte qu'il existe une histoire commune, qu'il existe un avenir commun. À propos de cet avenir commun, je voudrais ajouter un mot concernant les aides d'État. Même si je trouve que cette intervention est absolument superflue, je tiens à la faire car je reçois continuellement des questions à ce sujet et je pense que je dois y répondre. Il n'y a aucun danger, chers collègues, que la Commission touche aux aides d'État versées en faveur du cinéma. Et ne vous excitez donc pas à chaque fois que la Commission fait son travail consistant à analyser la situation sur le terrain et ne pensez pas que ce travail a pour but d'éliminer quoi que ce soit d'acquis. Jusqu'ici nous avons analysé beaucoup de schémas d'aide aux cinémas nationaux, sinon tous. Nous avons toujours donné notre aval et nous allons continuer à agir de la sorte. Chacun doit s'acquitter de ses tâches. Mais je suis persuadée - et je m'y engage devant vous - que le cinéma européen a besoin d'aide; nous allons continuer à l'aider."@lv13
"Monsieur le Président, je voudrais exprimer ma joie, tout simplement, parce qu'il est rare qu'en politique il y ait une telle harmonie entre les différentes institutions. Parlement, Commission, et Conseil sont sur une même longueur d'ondes et cela à bon escient, parce qu'il s'agit, ni plus ni moins, de préserver notre mémoire commune, de nous fonder sur nos racines, de veiller à préserver pour les générations futures le patrimoine cinématographique riche de plus de cent ans mais aussi, et de la même manière - car c'est notre patrimoine de demain - le cinéma qui est créé aujourd'hui et celui qui le sera demain. C'est un devoir que nous avons vis-à-vis de nos cultures et il est bien que toutes les forces se réunissent pour réaliser une action en ce sens. Je suis tout à fait d'accord avec le rapporteur et avec les parlementaires qui ont dit que l'accessibilité était importante. Il n'y a donc pas que la mémoire, il y a aussi l'accès du public à cette mémoire. C'est ce qui explique que la Commission investit dans des moteurs de recherche et dans la recherche en général pour assurer une meilleure conservations des anciens films. Mais il faut aussi que l'on ait accès à cette mémoire rendue accessible et là aussi, je suis d'accord avec le Parlement, qui veut qu'on apprenne à nos jeunes générations à lire les images. Il n'est pas logique en effet que les jeunes apprennent à déchiffrer des mots, à lire des chiffres mais qu'ils n'aient pas accès aux images qui composent la presque totalité de ce qui les entoure, qu'ils ne les reçoivent que passivement. Ma théorie est la suivante. Les films européens exigent une approche volontaire. On ne peut pas rester passif, se laisser faire par un film européen, il faut le lire, et pour le lire, il faut apprendre à lire. Nous devons donc veiller à ce que nos nouvelles générations apprennent à lire notre cinématographie. Nous avons déjà eu plusieurs projets pilotes dans les écoles, mais cela ne suffit pas; il faut généraliser cette formule pilote. . Monsieur le Président, je suis réellement satisfaite de voir cette belle harmonie dans cet hémicycle un 9 mai; c'est là un bon signe, le signe que l'Europe avance et qu'elle se rend compte qu'il existe une histoire commune, qu'il existe un avenir commun. À propos de cet avenir commun, je voudrais ajouter un mot concernant les aides d'État. Même si je trouve que cette intervention est absolument superflue, je tiens à la faire car je reçois continuellement des questions à ce sujet et je pense que je dois y répondre. Il n'y a aucun danger, chers collègues, que la Commission touche aux aides d'État versées en faveur du cinéma. Et ne vous excitez donc pas à chaque fois que la Commission fait son travail consistant à analyser la situation sur le terrain et ne pensez pas que ce travail a pour but d'éliminer quoi que ce soit d'acquis. Jusqu'ici nous avons analysé beaucoup de schémas d'aide aux cinémas nationaux, sinon tous. Nous avons toujours donné notre aval et nous allons continuer à agir de la sorte. Chacun doit s'acquitter de ses tâches. Mais je suis persuadée - et je m'y engage devant vous - que le cinéma européen a besoin d'aide; nous allons continuer à l'aider."@mt15
". Mijnheer de Voorzitter, ik zou het liefst een vreugdekreet slaken, omdat het in de politiek maar zelden voorkomt dat er zo’n overeenstemming is tussen de verschillende instellingen. Het Parlement, de Commissie en de Raad zitten op dezelfde golflengte en dat is een goede zaak, want waar het om gaat, is niets meer en niets minder dan dat wij ons gemeenschappelijk erfgoed willen behouden, op onze fundamenten willen voortbouwen en ervoor willen zorgen dat ons rijke, meer dan honderd jaar oude cinematografische erfgoed behouden blijft voor toekomstige generaties. Dit geldt echter eveneens en op dezelfde wijze voor de cinema die vandaag en morgen wordt gecreëerd, want dat is ons toekomstige erfgoed. Dit is een plicht die wij tegenover onze culturen hebben en het is een goede zaak dat al onze krachten gebundeld worden om actie in deze richting te ondernemen. Ik ben het helemaal eens met de rapporteur en met de parlementsleden die op het belang van de toegankelijkheid hebben gewezen. Niet alleen het erfgoed is belangrijk, maar ook de toegang van het publiek tot dit erfgoed. Dit verklaart waarom de Commissie investeert in zoekmachines en in onderzoek in het algemeen om een beter behoud van oude films te waarborgen. Het is echter ook noodzakelijk dat er toegang is tot dit erfgoed dat beschikbaar is gemaakt en daarom ben ik het ook op dit punt eens met het Parlement, dat wil dat onze jongere generaties leren om beelden te begrijpen. Het is inderdaad niet logisch dat jongeren leren om woorden te ontcijferen en getallen te begrijpen, maar dat ze geen toegang hebben tot beelden – terwijl hun omgeving vrijwel geheel uit beelden is opgebouwd – en dat ze deze alleen passief tot zich nemen. Mijn theorie is de volgende. Europese films vereisen een actieve benadering. Je kunt niet passief blijven en een Europese film zomaar over je heen laten komen; je moet hem begrijpen, en om hem te begrijpen, moet je leren interpreteren. Wij moeten er dus voor zorgen dat onze jongere generaties leren om de taal van onze cinema te interpreteren. We hebben al verschillende proefprojecten op scholen gehad, maar dat is niet voldoende; deze proefprojecten moeten overal worden toegepast. Ik ben echt tevreden dat er op deze negende mei zo'n mooie overeenstemming in deze vergaderzaal heerst; dat is een goed teken, het teken dat Europa vorderingen maakt en zich ervan bewust is dat wij een gemeenschappelijke geschiedenis en een gemeenschappelijke toekomst hebben. Wat deze gemeenschappelijke toekomst betreft, zou ik nog iets over overheidssteun willen zeggen. Hoewel deze opmerking misschien volkomen overbodig is, wil ik hem toch graag maken, want ik krijg voortdurend vragen over dit onderwerp en ik vind dat ik daar op moet reageren. Dames en heren, er bestaat geen enkel gevaar dat de Commissie de overheidssteun ter bevordering van de cinema aanpakt. U hoeft zich dus niet telkens druk te maken als de Commissie haar werk doet, dat eruit bestaat de situatie ter plekke te analyseren. U hoeft evenmin te denken dat dit werk erop gericht is welke verworvenheden dan ook op losse schroeven te zetten. Tot nu toe hebben wij vele – zo niet alle – nationale regelingen voor overheidssteun aan de cinema onderzocht. Wij hebben altijd onze steun geboden en zullen dit ook blijven doen. Iedereen moet zich van zijn taken kwijten. Ik ben er echter van overtuigd – en ik leg me hierop tegenover u vast – dat de Europese cinema steun nodig heeft; wij zullen die steun blijven bieden."@nl3
"Monsieur le Président, je voudrais exprimer ma joie, tout simplement, parce qu'il est rare qu'en politique il y ait une telle harmonie entre les différentes institutions. Parlement, Commission, et Conseil sont sur une même longueur d'ondes et cela à bon escient, parce qu'il s'agit, ni plus ni moins, de préserver notre mémoire commune, de nous fonder sur nos racines, de veiller à préserver pour les générations futures le patrimoine cinématographique riche de plus de cent ans mais aussi, et de la même manière - car c'est notre patrimoine de demain - le cinéma qui est créé aujourd'hui et celui qui le sera demain. C'est un devoir que nous avons vis-à-vis de nos cultures et il est bien que toutes les forces se réunissent pour réaliser une action en ce sens. Je suis tout à fait d'accord avec le rapporteur et avec les parlementaires qui ont dit que l'accessibilité était importante. Il n'y a donc pas que la mémoire, il y a aussi l'accès du public à cette mémoire. C'est ce qui explique que la Commission investit dans des moteurs de recherche et dans la recherche en général pour assurer une meilleure conservations des anciens films. Mais il faut aussi que l'on ait accès à cette mémoire rendue accessible et là aussi, je suis d'accord avec le Parlement, qui veut qu'on apprenne à nos jeunes générations à lire les images. Il n'est pas logique en effet que les jeunes apprennent à déchiffrer des mots, à lire des chiffres mais qu'ils n'aient pas accès aux images qui composent la presque totalité de ce qui les entoure, qu'ils ne les reçoivent que passivement. Ma théorie est la suivante. Les films européens exigent une approche volontaire. On ne peut pas rester passif, se laisser faire par un film européen, il faut le lire, et pour le lire, il faut apprendre à lire. Nous devons donc veiller à ce que nos nouvelles générations apprennent à lire notre cinématographie. Nous avons déjà eu plusieurs projets pilotes dans les écoles, mais cela ne suffit pas; il faut généraliser cette formule pilote. . Monsieur le Président, je suis réellement satisfaite de voir cette belle harmonie dans cet hémicycle un 9 mai; c'est là un bon signe, le signe que l'Europe avance et qu'elle se rend compte qu'il existe une histoire commune, qu'il existe un avenir commun. À propos de cet avenir commun, je voudrais ajouter un mot concernant les aides d'État. Même si je trouve que cette intervention est absolument superflue, je tiens à la faire car je reçois continuellement des questions à ce sujet et je pense que je dois y répondre. Il n'y a aucun danger, chers collègues, que la Commission touche aux aides d'État versées en faveur du cinéma. Et ne vous excitez donc pas à chaque fois que la Commission fait son travail consistant à analyser la situation sur le terrain et ne pensez pas que ce travail a pour but d'éliminer quoi que ce soit d'acquis. Jusqu'ici nous avons analysé beaucoup de schémas d'aide aux cinémas nationaux, sinon tous. Nous avons toujours donné notre aval et nous allons continuer à agir de la sorte. Chacun doit s'acquitter de ses tâches. Mais je suis persuadée - et je m'y engage devant vous - que le cinéma européen a besoin d'aide; nous allons continuer à l'aider."@pl16
"Senhor Presidente, gostaria muito simplesmente de expressar a minha alegria, pois é raro, em política, haver uma tal harmonia entre as várias instituições. Parlamento, Comissão, e Conselho estão no mesmo comprimento de onde, o que é positivo, na medida em que se trata aqui, nem mais nem menos, de preservar o nosso património comum, de nos basearmos nas nossas raízes e de zelar por preservar para as gerações futuras o nosso rico património cinematográfico de mais de cem anos, mas também, e da mesma maneira, o cinema que é criado hoje e no futuro, pois trata-se do nosso património de amanhã. Este é um dever que temos para com as nossas culturas e é bom que todas as forças se reúnam para actuar nesse sentido. Estou absolutamente de acordo com o relator e com os senhores deputados que afirmaram que a acessibilidade era importante. Não é só a preservação das memórias que é importante, é também o acesso do público a essas memórias. É o que explica o facto de a Comissão investir em motores de busca e na investigação em geral para assegurar uma melhor preservação dos filmes antigos. Todavia, é igualmente preciso concretizar o acesso a estas memórias agora acessíveis e, também a este respeito, estou de acordo com o Parlamento, que defende a possibilidade de as nossas jovens gerações aprenderem a ler as imagens. De facto, não faz sentido que os jovens aprendam a decifrar palavras, a ler os números e depois não tenham acesso às imagens que compõem a quase totalidade daquilo que os rodeia, experimentando-as apenas de forma passiva. A minha teoria é a seguinte. Os filmes europeus exigem uma abordagem activa. Não podemos continuar a ver passivamente um filme europeu, ou, simplesmente, a deixarmo-nos enlevar por ele. É preciso lê-lo e para o ler é preciso aprender a fazê-lo. Cumpre-nos pois assegurar que as nossas gerações mais jovens aprendam a ler a linguagem do nosso cinema. Já desenvolvemos vários projectos-piloto nas escolas, mas não chega; é preciso generalizar o lançamento deste tipo de projectos. . Senhor Presidente, regozijo-me verdadeiramente por ver esta grande harmonia reinar neste hemiciclo no dia 9 de Maio; este é um bom sinal, um sinal de que a Europa avança e se dá conta de que existe uma história comum, de que existe um futuro comum. Relativamente a este futuro comum, gostaria de acrescentar uma palavra sobre os auxílios estatais. Mesmo que as minhas palavras possam ser absolutamente supérfluas, faço questão de as dizer atendendo a que me fazem constantemente perguntas sobre esse assunto, e considero que devo dar uma resposta. Senhoras e Senhores Deputados, não há qualquer perigo de a Comissão interferir com as ajudas estatais que visam a promoção do cinema. Portanto, por favor, não se preocupem sempre que a Comissão faz o seu trabalho de analisar a situação no terreno e não pensem que esse trabalho visa eliminar o que quer que seja que, até hoje, já tenha sido providenciado. Até à data, analisámos muitos sistemas nacionais de ajudas ao cinema, se não todos. Sempre demos o nosso apoio e continuaremos a dá-lo. Todos têm de desempenhar o seu papel. Mas estou convencida de que – e assumo este compromisso diante de vós – o cinema europeu carece de auxílios e, pela nossa parte, continuaremos a oferecer esse auxílio."@pt17
"Monsieur le Président, je voudrais exprimer ma joie, tout simplement, parce qu'il est rare qu'en politique il y ait une telle harmonie entre les différentes institutions. Parlement, Commission, et Conseil sont sur une même longueur d'ondes et cela à bon escient, parce qu'il s'agit, ni plus ni moins, de préserver notre mémoire commune, de nous fonder sur nos racines, de veiller à préserver pour les générations futures le patrimoine cinématographique riche de plus de cent ans mais aussi, et de la même manière - car c'est notre patrimoine de demain - le cinéma qui est créé aujourd'hui et celui qui le sera demain. C'est un devoir que nous avons vis-à-vis de nos cultures et il est bien que toutes les forces se réunissent pour réaliser une action en ce sens. Je suis tout à fait d'accord avec le rapporteur et avec les parlementaires qui ont dit que l'accessibilité était importante. Il n'y a donc pas que la mémoire, il y a aussi l'accès du public à cette mémoire. C'est ce qui explique que la Commission investit dans des moteurs de recherche et dans la recherche en général pour assurer une meilleure conservations des anciens films. Mais il faut aussi que l'on ait accès à cette mémoire rendue accessible et là aussi, je suis d'accord avec le Parlement, qui veut qu'on apprenne à nos jeunes générations à lire les images. Il n'est pas logique en effet que les jeunes apprennent à déchiffrer des mots, à lire des chiffres mais qu'ils n'aient pas accès aux images qui composent la presque totalité de ce qui les entoure, qu'ils ne les reçoivent que passivement. Ma théorie est la suivante. Les films européens exigent une approche volontaire. On ne peut pas rester passif, se laisser faire par un film européen, il faut le lire, et pour le lire, il faut apprendre à lire. Nous devons donc veiller à ce que nos nouvelles générations apprennent à lire notre cinématographie. Nous avons déjà eu plusieurs projets pilotes dans les écoles, mais cela ne suffit pas; il faut généraliser cette formule pilote. . Monsieur le Président, je suis réellement satisfaite de voir cette belle harmonie dans cet hémicycle un 9 mai; c'est là un bon signe, le signe que l'Europe avance et qu'elle se rend compte qu'il existe une histoire commune, qu'il existe un avenir commun. À propos de cet avenir commun, je voudrais ajouter un mot concernant les aides d'État. Même si je trouve que cette intervention est absolument superflue, je tiens à la faire car je reçois continuellement des questions à ce sujet et je pense que je dois y répondre. Il n'y a aucun danger, chers collègues, que la Commission touche aux aides d'État versées en faveur du cinéma. Et ne vous excitez donc pas à chaque fois que la Commission fait son travail consistant à analyser la situation sur le terrain et ne pensez pas que ce travail a pour but d'éliminer quoi que ce soit d'acquis. Jusqu'ici nous avons analysé beaucoup de schémas d'aide aux cinémas nationaux, sinon tous. Nous avons toujours donné notre aval et nous allons continuer à agir de la sorte. Chacun doit s'acquitter de ses tâches. Mais je suis persuadée - et je m'y engage devant vous - que le cinéma européen a besoin d'aide; nous allons continuer à l'aider."@sk18
"Monsieur le Président, je voudrais exprimer ma joie, tout simplement, parce qu'il est rare qu'en politique il y ait une telle harmonie entre les différentes institutions. Parlement, Commission, et Conseil sont sur une même longueur d'ondes et cela à bon escient, parce qu'il s'agit, ni plus ni moins, de préserver notre mémoire commune, de nous fonder sur nos racines, de veiller à préserver pour les générations futures le patrimoine cinématographique riche de plus de cent ans mais aussi, et de la même manière - car c'est notre patrimoine de demain - le cinéma qui est créé aujourd'hui et celui qui le sera demain. C'est un devoir que nous avons vis-à-vis de nos cultures et il est bien que toutes les forces se réunissent pour réaliser une action en ce sens. Je suis tout à fait d'accord avec le rapporteur et avec les parlementaires qui ont dit que l'accessibilité était importante. Il n'y a donc pas que la mémoire, il y a aussi l'accès du public à cette mémoire. C'est ce qui explique que la Commission investit dans des moteurs de recherche et dans la recherche en général pour assurer une meilleure conservations des anciens films. Mais il faut aussi que l'on ait accès à cette mémoire rendue accessible et là aussi, je suis d'accord avec le Parlement, qui veut qu'on apprenne à nos jeunes générations à lire les images. Il n'est pas logique en effet que les jeunes apprennent à déchiffrer des mots, à lire des chiffres mais qu'ils n'aient pas accès aux images qui composent la presque totalité de ce qui les entoure, qu'ils ne les reçoivent que passivement. Ma théorie est la suivante. Les films européens exigent une approche volontaire. On ne peut pas rester passif, se laisser faire par un film européen, il faut le lire, et pour le lire, il faut apprendre à lire. Nous devons donc veiller à ce que nos nouvelles générations apprennent à lire notre cinématographie. Nous avons déjà eu plusieurs projets pilotes dans les écoles, mais cela ne suffit pas; il faut généraliser cette formule pilote. . Monsieur le Président, je suis réellement satisfaite de voir cette belle harmonie dans cet hémicycle un 9 mai; c'est là un bon signe, le signe que l'Europe avance et qu'elle se rend compte qu'il existe une histoire commune, qu'il existe un avenir commun. À propos de cet avenir commun, je voudrais ajouter un mot concernant les aides d'État. Même si je trouve que cette intervention est absolument superflue, je tiens à la faire car je reçois continuellement des questions à ce sujet et je pense que je dois y répondre. Il n'y a aucun danger, chers collègues, que la Commission touche aux aides d'État versées en faveur du cinéma. Et ne vous excitez donc pas à chaque fois que la Commission fait son travail consistant à analyser la situation sur le terrain et ne pensez pas que ce travail a pour but d'éliminer quoi que ce soit d'acquis. Jusqu'ici nous avons analysé beaucoup de schémas d'aide aux cinémas nationaux, sinon tous. Nous avons toujours donné notre aval et nous allons continuer à agir de la sorte. Chacun doit s'acquitter de ses tâches. Mais je suis persuadée - et je m'y engage devant vous - que le cinéma européen a besoin d'aide; nous allons continuer à l'aider."@sl19
". Herr talman! Jag vill bara uttrycka min glädje, för det är inte ofta inom politiken som det råder en sådan samstämmighet mellan de olika institutionerna. Parlamentet, kommissionen och rådet är på samma våglängd och det är bra för vi talar ju här om inget mindre än att bevara ett gemensamt arv som bygger på våra rötter. Vi måste se till att inte bara vårt rika, hundra år gamla filmarv bevaras för framtida generationer utan också att de filmer som görs i dag och i framtiden bevaras, eftersom de utgör vårt framtida arv. Det är vår skyldighet gentemot våra kulturer och det är bra att vi samlar all vår energi för att vidta åtgärder i samma anda. Jag håller helt med föredraganden och parlamentsledamöterna om att tillgängligheten är viktig. Det är inte bara arvet som är viktigt utan också att allmänheten får tillgång till det. Det är därför som kommissionen investerar i sökmotorer och i forskning i allmänhet för att se till att gamla filmer bevaras bättre. Man måste emellertid även kunna få tillgång till detta arv som står till förfogande och även i detta avseende håller jag med parlamentet som vill att vår unga generationer skall lära sig att tolka bilder. Det är ju faktiskt ingen mening med att ungdomar lär sig att tyda ord och att förstå siffror om de inte får tillgång till de bilder som skapar nästan allting som omger dem och endast får uppleva dem på ett passivt sätt. Min teori är som följer. Europeisk film behöver aktiv respons. Man kan inte förbli passiv när man tittar på europeisk film eller helt enkelt bara ryckas med av den. Den måste kunna tolkas, och tolkningsförmåga måste förvärvas för detta ändamål. Vi måste därför se till att vår yngre generation lär sig att tolka språket i våra filmer. Vi har redan haft flera pilotprojekt på skolor men det räcker inte. Sådana projekt måste genomföras över hela linjen. Jag är innerligt glad över att se en sådan underbar samstämmighet i kammaren en dag som den 9 maj. Det är ett gott tecken, ett tecken på att Europa rör sig framåt och inser att vi har en gemensam historia och en gemensam framtid. När det gäller den gemensamma framtiden vill jag tillägga några ord om statligt stöd. Även om det som jag säger kanske är helt överflödigt vill jag ändå säga det eftersom jag ständigt får frågor om ämnet som jag gärna vill besvara. Mina damer och herrar! Det finns ingen risk att kommissionen skulle sätta sig emot statligt stöd som syftar till att främja filmindustrin. Så bli inte oroliga varje gång som kommissionen arbetar med att analysera situationen på fältet, och tro inte att detta arbete har som syfte att ta bort någonting som har tillhandahållits fram till nu. Vi har hittills analyserat många, om inte alla, nationella system av stöd till filmindustrin. Vi har alltid erbjudit vårt stöd och vi kommer att fortsätta att göra det. Alla måste spela sin roll. Jag är dock övertygad om – och jag gör detta åtagande inför er – att europeiska filmindustrin behöver stöd och att vi fortsättningsvis kommer att erbjuda dem hjälp."@sv21
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"(Applaudissements)"5,19,15,1,18,14,16,11,13,8
"Viviane Reding,"5,19,15,1,18,14,16,11,13,8
"membre de la Commission"5,19,15,1,18,14,16,11,13,8

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