Local view for "http://purl.org/linkedpolitics/eu/plenary/2005-03-09-Speech-3-184"

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"en.20050309.15.3-184"6
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". - Monsieur le Président, je crois qu’effectivement, le débat sur le pacte de stabilité et de croissance a montré que le besoin d’agir existe. Je retiens notamment ce qui vient d’être dit par le dernier orateur qui a donné un signal, un message encourageant. Il serait très grave que l’Union européenne, sur un dossier comme celui du pacte de stabilité et de croissance, se divise, par exemple, en anciens et nouveaux membres. Je crois que c’est quelque chose de très dangereux. Nous devons aborder la réforme du pacte de stabilité dans un esprit qui est aussi un esprit de solidarité. Je crois que toute division serait extrêmement pernicieuse et dangereuse. J’aimerais par ailleurs reprendre une idée qui a été notamment mentionnée par le dernier orateur, c’est l’importance du volet institutionnel. Il ne faut pas affaiblir la Commission, le rôle de la Commission dans la gestion du pacte de stabilité et il n’est pas question pour la Présidence de sortir, en quelque sorte, la Commission de l’exercice de surveillance budgétaire. Donc, ce volet me paraît très important. Les propositions de la Présidence, sur lesquelles on n’a pas encore pu trouver un accord, tendent évidemment à introduire davantage de flexibilité parce qu’il y a quelque part un besoin de plus de flexibilité. Mais, au même moment, elles veulent créer un cadre plus précis pour permettre précisément l’évaluation du déficit. Or un déficit n’est pas un autre. Je crois que nous sommes tous suffisamment au fait des règles économiques, des lois économiques pour savoir qu’un déficit n’en vaut pas forcément un autre. Un déficit causé par les dépenses de consommation n’est pas à mettre exactement sur le même plan qu’un déficit qui provient d’investissements productifs, d’investissements dans l’avenir. Donc, je crois que c’est en réalité cela le cadre que la Présidence voudrait créer pour permettre une évaluation plus précise, sans précisément tomber dans l’arbitraire. Ensuite, je crois qu’il faut mieux situer le pacte par rapport aux cycles conjoncturels et je dirais qu’il faut quand même encore pouvoir modifier un instrument de politique économique à la lumière des expériences. Il faut que les règles qu’on se donne puissent se heurter aux réalités. Et quand elles butent sur des réalités, il faut bien constater que si c’est le cas, c’est peut-être que les règles ne sont pas toujours les mieux adaptées. L’adaptation du pacte ne signifie pas qu’on pourra dorénavant laisser se creuser les déficits. D’ailleurs, ceux qui pensent que laisser filer les déficits ne serait pas sanctionné se trompent, puisque des déficits qui partiraient un peu dans tous les sens seraient vite sanctionnés par une augmentation des taux d’intérêts qui pèserait sur les investissements dont l’Europe a urgemment besoin. Nous avons d’ailleurs parlé abondamment ce matin de la stratégie de Lisbonne, qui est précisément une stratégie axée entre autres sur les investissements. Donc, il est clair qu’on ne peut pas, d’un côté, préconiser une stratégie axée sur les investissements et, de l’autre côté, encourager tout ce qui porte à augmenter les taux d’intérêt qui découragent ces mêmes investissements. Je crois que ce que nous voulons, ce sont des règles respectées, qui peuvent être respectées par tous, et pour qu’elles puissent être respectées par tous, il faut prendre en compte certaines réalités économiques mais aussi politiques. Sans vouloir viser un pays en particulier, qui a d’ailleurs déjà été cité, il faut bien reconnaître que certains pays ont connu des événements assez extraordinaires et il ne serait pas acceptable que ces événements extraordinaires ne soient pas, d’une certaine manière, pris en compte. Concernant à présent le développement durable, je peux dire à Mme Isler-Béguin que nous avons beaucoup insisté sur le maintien de la dimension environnementale dans la stratégie de Lisbonne, et pas seulement sur son maintien mais sur sa véritable intégration dans toutes les politiques. Le développement durable n’est pas en quelque sorte un petit ajout à tout le reste. C’est quelque chose qui doit effectivement inspirer toutes les politiques et toutes les politiques doivent être évaluées en fonction d’une grille du développement durable. Je pense donc que la Présidence ne veut pas ranger Göteborg au placard ou le jeter aux oubliettes. La stratégie du développement durable garde pour nous toute sa valeur. Nous préconisons une approche horizontale de toute la politique environnementale, comme c’est d’ailleurs déjà prévu dans le traité et dans le projet de Constitution. À cet égard, nous pensons qu’une charte peut avoir une utilité parce que la charte va nous donner un certain nombre de principes directeurs devant s’appliquer dans la mise en œuvre des différentes politiques. Finalement, concernant Kyoto, la Présidence est extrêmement attachée à développer le post-Kyoto et s’il existe une dimension du développement durable, je crois qu’elle tient notamment à ce volet: préparer le post-Kyoto. À cet égard, la présidence veut que l’Union européenne prenne les devants et soit à la pointe du progrès, à la pointe de la défense de notre planète."@fr8
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"Monsieur le Président, je crois qu'effectivement, le débat sur le pacte de stabilité et de croissance a montré que le besoin d'agir existe. Je retiens notamment ce qui vient d'être dit par le dernier orateur qui a donné un signal, un message encourageant. Il serait très grave que l'Union européenne, sur un dossier comme celui du pacte de stabilité et de croissance, se divise, par exemple, en anciens et nouveaux membres. Je crois que c'est quelque chose de très dangereux. Nous devons aborder la réforme du pacte de stabilité dans un esprit qui est aussi un esprit de solidarité. Je crois que toute division serait extrêmement pernicieuse et dangereuse. J'aimerais par ailleurs reprendre une idée qui a été notamment mentionnée par le dernier orateur, c'est l'importance du volet institutionnel. Il ne faut pas affaiblir la Commission, le rôle de la Commission dans la gestion du pacte de stabilité et il n'est pas question pour la Présidence de sortir, en quelque sorte, la Commission de l'exercice de surveillance budgétaire. Donc, ce volet me paraît très important. Les propositions de la Présidence, sur lesquelles on n'a pas encore pu trouver un accord, tendent évidemment à introduire davantage de flexibilité parce qu'il y a quelque part un besoin de plus de flexibilité. Mais, au même moment, elles veulent créer un cadre plus précis pour permettre précisément l'évaluation du déficit. Or un déficit n'est pas un autre. Je crois que nous sommes tous suffisamment au fait des règles économiques, des lois économiques pour savoir qu'un déficit n'en vaut pas forcément un autre. Un déficit causé par les dépenses de consommation n'est pas à mettre exactement sur le même plan qu'un déficit qui provient d'investissements productifs, d'investissements dans l'avenir. Donc, je crois que c'est en réalité cela le cadre que la Présidence voudrait créer pour permettre une évaluation plus précise, sans précisément tomber dans l'arbitraire. Ensuite, je crois qu'il faut mieux situer le pacte par rapport aux cycles conjoncturels et je dirais qu'il faut quand même encore pouvoir modifier un instrument de politique économique à la lumière des expériences. Il faut que les règles qu'on se donne puissent se heurter aux réalités. Et quand elles butent sur des réalités, il faut bien constater que si c'est le cas, c'est peut-être que les règles ne sont pas toujours les mieux adaptées. L'adaptation du pacte ne signifie pas qu'on pourra dorénavant laisser se creuser les déficits. D'ailleurs, ceux qui pensent que laisser filer les déficits ne serait pas sanctionné se trompent, puisque des déficits qui partiraient un peu dans tous les sens seraient vite sanctionnés par une augmentation des taux d'intérêts qui pèserait sur les investissements dont l'Europe a urgemment besoin. Nous avons d'ailleurs parlé abondamment ce matin de la stratégie de Lisbonne, qui est précisément une stratégie axée entre autres sur les investissements. Donc, il est clair qu'on ne peut pas, d'un côté, préconiser une stratégie axée sur les investissements et, de l'autre côté, encourager tout ce qui porte à augmenter les taux d'intérêt qui découragent ces mêmes investissements. Je crois que ce que nous voulons, ce sont des règles respectées, qui peuvent être respectées par tous, et pour qu'elles puissent être respectées par tous, il faut prendre en compte certaines réalités économiques mais aussi politiques. Sans vouloir viser un pays en particulier, qui a d'ailleurs déjà été cité, il faut bien reconnaître que certains pays ont connu des événements assez extraordinaires et il ne serait pas acceptable que ces événements extraordinaires ne soient pas, d'une certaine manière, pris en compte. Concernant à présent le développement durable, je peux dire à Mme Isler-Béguin que nous avons beaucoup insisté sur le maintien de la dimension environnementale dans la stratégie de Lisbonne, et pas seulement sur son maintien mais sur sa véritable intégration dans toutes les politiques. Le développement durable n'est pas en quelque sorte un petit ajout à tout le reste. C'est quelque chose qui doit effectivement inspirer toutes les politiques et toutes les politiques doivent être évaluées en fonction d'une grille du développement durable. Je pense donc que la Présidence ne veut pas ranger Göteborg au placard ou le jeter aux oubliettes. La stratégie du développement durable garde pour nous toute sa valeur. Nous préconisons une approche horizontale de toute la politique environnementale, comme c'est d'ailleurs déjà prévu dans le traité et dans le projet de Constitution. À cet égard, nous pensons qu'une charte peut avoir une utilité parce que la charte va nous donner un certain nombre de principes directeurs devant s'appliquer dans la mise en œuvre des différentes politiques. Finalement, concernant Kyoto, la Présidence est extrêmement attachée à développer le post-Kyoto et s'il existe une dimension du développement durable, je crois qu'elle tient notamment à ce volet: préparer le post-Kyoto. À cet égard, la présidence veut que l'Union européenne prenne les devants et soit à la pointe du progrès, à la pointe de la défense de notre planète."@cs1
"Hr. formand, jeg tror, at debatten om stabilitets- og vækstpagten har vist, at der er behov for at handle. Jeg tænker særlig på bemærkningerne fra den sidste taler, der kom med et opmuntrende budskab. Det ville være meget alvorligt, hvis EU på et område som stabilitets- og vækstpagten delte sig op, f.eks. i gamle og nye medlemsstater. Det er efter min mening meget farligt. Vi skal tage fat på reformen af stabilitetspagten i en ånd, som også er en solidaritetsånd. Jeg mener, at enhver opdeling vil være yderst skadelig og farlig. Jeg vil i øvrigt vende tilbage til en idé, som den sidste taler bl.a. nævnte, nemlig betydningen af det institutionelle aspekt. Kommissionen eller Kommissionens rolle i forvaltningen af stabilitetspagten må ikke svækkes, og der er for formandskabet ikke tale om, at Kommissionen skal trækkes ud af sin rolle i forbindelse med budgetovervågning. Dette aspekt er således efter min mening særlig vigtigt. Formålet med formandskabets forslag, som der endnu ikke er opnået enighed om, er tydeligvis at indføre større fleksibilitet, da der fra nogle sider er behov for større fleksibilitet. Men samtidig er formålet med forslagene at skabe en mere præcis ramme for netop at gøre en vurdering af underskuddet mulig. Ét underskud betyder imidlertid ikke et andet underskud. Jeg mener, at vi alle er tilstrækkeligt godt inde i de økonomiske regler og love til at vide, at to underskud ikke nødvendigvis behøver at være af samme art. Et underskud, der skyldes privatforbruget, kan ikke betragtes på samme måde som et underskud, der stammer fra produktive investeringer eller investeringer i fremtiden. Jeg tror således, at det i virkeligheden er den ramme, som formandskabet ønsker at skabe for at muliggøre en mere nøjagtig vurdering, og undgå at henfalde til tilfældigheder. Dernæst mener jeg, at pagten skal være tættere forbundet med konjunkturforløbene, og at det stadig skal være muligt at ændre et instrument til økonomisk politik på baggrund af erfaringer. De vedtagne regler skal kunne modstå en virkelighedstest. Når de testes i forhold til virkeligheden, kan det være nødvendigt at konstatere, at reglerne måske ikke altid er så hensigtsmæssige. Tilpasningen af pagten betyder ikke, at man for fremtiden kan lade underskuddet vokse. De personer, der tror, at det ikke bliver straffet at lade underskuddene udvikle sig, tager fejl, da konstant stigende underskud hurtigt bliver straffet med en rentestigning, der får indflydelse på de investeringer, som Europa har så hårdt brug for. Vi talte i øvrigt til overmål om det i morges i forbindelse med Lissabon-strategien, der netop er en strategi, som bl.a. er baseret på investeringer. Det er således klart, at man ikke på den ene side kan slå til lyd for en strategi, der er baseret på investeringer, og på den anden side tilskynde til en praksis, der medfører en rentestigning, og som modarbejder de samme investeringer. Jeg tror, at det vi ønsker, er regler, der overholdes, og som alle kan overholde. For at alle kan overholde dem, skal der tages højde for visse økonomiske og politiske realiteter. Uden at nævne et bestemt land, som for øvrigt allerede er blevet nævnt, må vi erkende, at der i visse lande er sket ekstraordinære begivenheder, og det ville ikke være acceptabelt, hvis der ikke til en vis grad blev taget hensyn til sådanne ekstraordinære begivenheder. Hvad angår bæredygtig udvikling, kan jeg sige til fru Isler Béguin, at vi i høj grad har understreget, at miljødimensionen skal bevares i Lissabon-strategien, og ikke kun, at den skal bevares, men at den reelt skal indarbejdes i alle politikker generelt. Bæredygtig udvikling er ikke et vedhæng til resten. Den skal være en drivkraft for alle politikkerne, og de skal vurderes i forhold til en målestok for bæredygtig udvikling. Jeg tror således ikke, at formandskabet vil se bort fra Göteborg eller nedsænke det i glemsel. Strategien for bæredygtig udvikling beholder for os hele sin værdi. Vi går ind for en horisontal strategi for miljøpolitikken, som det allerede er fastsat i traktaten og forfatningsforslaget. I den forbindelse mener vi, at et charter kan være hensigtsmæssigt, da det kan give os nogle ledende principper for gennemførelsen af forskellige politikker. Endelig er formandskabet vedrørende Kyoto meget opsat på at følge op på Kyoto, og hvis der findes en dimension for bæredygtig udvikling, tror jeg, at det især skyldes dette aspekt, som er at forberede opfølgningen på Kyoto. Formandskabet ønsker i den forbindelse, at EU tager initiativet og går i spidsen for udviklingen og har en central rolle i forsvaret af vores jord."@da2
". Herr Präsident, ich glaube, dass die Debatte über den Stabilitäts- und Wachstumspakt deutlich gemacht hat, dass Handlungsbedarf besteht. Ich denke da insbesondere an die Worte des letzten Redners, der ein Signal, eine ermutigende Botschaft ausgesandt hat. Es wäre sehr schlimm, wenn in der Europäischen Union in einer Frage wie dem Stabilitäts- und Wachstumspakt beispielsweise Zwietracht zwischen alten und neuen Mitgliedern entstehen würde. Ich glaube, das wäre äußerst gefährlich. Wir müssen die Reform des Stabilitätspakts auch in einem Geist der Solidarität in Angriff nehmen. Ich glaube, jede Zwietracht wäre äußerst schädlich und gefährlich. Lassen Sie mich im Übrigen eine Idee aufgreifen, die gerade von meinem Vorredner ins Spiel gebracht wurde, die Bedeutung des institutionellen Aspekts. Man darf die Kommission und ihre Rolle bei der Anwendung des Stabilitätspakts nicht schwächen, und es kommt für die Präsidentschaft nicht in Frage, die Kommission in irgendeiner Weise aus der Haushaltskontrolle auszuklammern. Diesen Aspekt halte ich für sehr wichtig. Die Vorschläge der Präsidentschaft, zu denen noch keine Einigung erzielt werden konnte, zielen natürlich darauf ab, mehr Flexibilität zu gewährleisten, denn es besteht ein Bedarf an mehr Flexibilität. Gleichzeitig soll damit aber ein präziserer Rahmen geschaffen werden, um die Bewertung des Defizits zu ermöglichen. Doch ein Defizit gleicht nicht dem anderen. Ich glaube, wir kennen uns alle gut genug mit den wirtschaftlichen Regeln, den ökonomischen Gesetzen aus, um zu wissen, dass Defizit nicht zwangsläufig gleich Defizit ist. Ein Defizit, das auf Konsumausgaben zurückzuführen ist, kann nicht auf eine Stufe mit einem Defizit gestellt werden, das eine Folge von produktiven Investitionen, von Zukunftsinvestitionen ist. Ich glaube daher, das ist im Grunde der Rahmen, den die Präsidentschaft schaffen möchte, um eine exaktere Bewertung zu ermöglichen, ohne dabei Willkür walten zu lassen. Weiterhin glaube ich, dass man den Pakt stärker in Einklang mit den Konjunkturzyklen bringen muss, und ich würde sagen, dass es doch möglich sein muss, ein wirtschaftspolitisches Instrument auf der Grundlage der Erfahrungen zu verändern. Die Regeln, die man sich gibt, müssen sich an der Realität messen lassen. Und wenn sie mit der Realität in Konflikt geraten, so muss man in diesem Falle wohl feststellen, dass vielleicht die Regeln nicht immer die am besten geeigneten sind. Die Anpassung des Pakts bedeutet nicht, dass man künftig Defizite unbeschränkt zulassen kann. Diejenigen, die glauben, dass man ungestraft Defizite zulassen darf, täuschen sich, denn Defizite, die außer Kontrolle geraten, würden sehr rasch durch eine Erhöhung der Zinssätze bestraft, die die in Europa dringend benötigten Investitionen belasten würden. Wir haben heute Vormittag ausführlich über die Lissabon-Strategie gesprochen, die eben eine Strategie ist, die unter anderem auf Investitionen gerichtet ist. Es ist also klar, dass man nicht auf der einen Seite eine auf Investitionen gerichtete Strategie vertreten und auf der anderen alles ermutigen kann, was zur Erhöhung der Zinsen führt, die eben die gleichen Investitionen belasten würden. Was wir wollen, sind glaube ich Regeln, die eingehalten werden, die von allen eingehalten werden können, und damit sie von allen eingehalten werden können, muss man bestimmte wirtschaftliche, aber auch politische Realitäten berücksichtigen. Ohne ein bestimmtes Land im Visier zu haben, das im Übrigen bereits genannt wurde, muss man doch anerkennen, dass in einigen Ländern recht außergewöhnliche Dinge geschehen sind, und es wäre nicht hinnehmbar, dass diese außergewöhnlichen Ereignisse nicht in irgendeiner Weise berücksichtigt werden. Was nun die nachhaltige Entwicklung betrifft, so kann ich Frau Isler-Béguin sagen, dass wir sehr viel dafür getan haben, dass die Umweltdimension in der Lissabon-Strategie erhalten bleibt, und nicht nur erhalten bleibt, sondern wirklich in alle Politiken integriert wird. Die nachhaltige Entwicklung ist nicht nur ein bloßes Anhängsel, sondern sie ist etwas, das wirklich alle Politiken durchdringen muss, und alle Politiken müssen nach einem Raster der nachhaltigen Entwicklung bewertet werden. Meiner Meinung nach will also die Präsidentschaft Göteborg nicht beiseite schieben oder in der Versenkung verschwinden lassen. Die Strategie der nachhaltigen Entwicklung behält für uns ihren vollen Wert. Wir verfechten einen horizontalen Ansatz für die gesamte Umweltpolitik, wie das übrigens bereits im Vertrag und im Verfassungsentwurf vorgesehen ist. Diesbezüglich meinen wir, dass eine Charta von Nutzen sein kann, denn die Charta wird uns einige Leitprinzipien an die Hand geben, die bei der Umsetzung der einzelnen Politiken angewandt werden müssen. Was schließlich Kyoto betrifft, so legt die Präsidentschaft sehr viel Wert auf die Gestaltung des Nach-Kyoto-Prozesses, und wenn es eine Dimension der nachhaltigen Entwicklung gibt, so glaube ich, dass sie besonders mit diesem Aspekt zusammenhängt: der Vorbereitung des Nach-Kyoto-Prozesses. In dieser Frage möchte die Präsidentschaft, dass die Europäische Union eine Vorreiterrolle spielt, sich an die Spitze des Prozesses stellt und eine Schlüsselrolle bei der Verteidigung unseres Planeten spielt."@de9
"Κύριε Πρόεδρε, πιστεύω ότι η συζήτηση για το Σύμφωνο Σταθερότητας και Ανάπτυξης έδειξε ότι υπάρχει πραγματική ανάγκη για δράση. Με εντυπωσίασαν ιδιαίτερα τα σχόλια του τελευταίου ομιλητή, που μας έστειλε ένα ενθαρρυντικό μήνυμα. Θα ήταν εξαιρετικά σοβαρό αν η Ευρωπαϊκή Ένωση, για ένα θέμα όπως το Σύμφωνο Σταθερότητας, αντιμετώπιζε διαιρέσεις, για παράδειγμα ανάμεσα σε παλαιά και νέα μέλη. Αυτό το θεωρώ κάτι πολύ επικίνδυνο. Πρέπει να προσεγγίσουμε τη μεταρρύθμιση του Συμφώνου Σταθερότητας με ένα πνεύμα που μεταξύ άλλων είναι και πνεύμα αλληλεγγύης. Κατά την προσωπική μου άποψη, κάθε διαίρεση θα ήταν εξαιρετικά επιζήμια και επικίνδυνη. Θέλω επίσης να επανέλθω σε μια ιδέα στην οποία αναφέρθηκε ιδίως ο τελευταίος ομιλητής, τη σημασία δηλαδή της θεσμικής διάστασης. Δεν πρέπει να εξασθενήσουμε την Επιτροπή ή τον ρόλο της Επιτροπής στη διαχείριση του Συμφώνου Σταθερότητας, και σε ό,τι αφορά την Προεδρία δεν τίθεται θέμα αποδυνάμωσης του ρόλου της Επιτροπής σε σχέση με τη δημοσιονομική εποπτεία. Συνεπώς, αυτή η πτυχή φαίνεται ιδιαίτερα σημαντική. Οι προτάσεις της Προεδρίας, για τις οποίες πρέπει να υπάρξει συμφωνία, σαφώς και τείνουν να εισαγάγουν μεγαλύτερη ευελιξία, διότι σε μερικούς τομείς απαιτείται περισσότερη ευελιξία. Ωστόσο, στοχεύουν συγχρόνως στη δημιουργία ενός ακριβέστερου πλαισίου που να επιτρέπει ιδίως την εκτίμηση του ελλείμματος. Δεν είναι το ίδιο ένα έλλειμμα με ένα άλλο. Πιστεύω ότι όλοι μας είμαστε επαρκώς εξοικειωμένοι με τους οικονομικούς κανόνες και νόμους, ώστε να γνωρίζουμε ότι δεν υπάρχουν ελλείμματα που κατ’ ανάγκη να είναι ταυτόσημα. Ένα έλλειμμα που προκαλείται από καταναλωτικές δαπάνες δεν πρέπει να θεωρείται ταυτόσημο με ένα έλλειμμα που δημιουργείται από παραγωγικές επενδύσεις, από επενδύσεις για το μέλλον. Συνεπώς, πιστεύω ότι αυτό είναι το πλαίσιο που θέλει να δημιουργήσει η Προεδρία, ώστε να επιτρέψει μια πιο επακριβή εκτίμηση, αποφεύγοντας κάθε κίνδυνο αυθαιρεσίας. Έπειτα, πιστεύω ότι το Σύμφωνο πρέπει να συνδέεται στενότερα με τους οικονομικούς κύκλους, και ότι θα πρέπει να εξακολουθεί να είναι δυνατή η τροποποίηση κάθε μέσου οικονομικής πολιτικής υπό το πρίσμα της εμπειρίας. Οι εγκεκριμένοι κανόνες πρέπει να δύνανται να αντεπεξέρχονται στη δοκιμασία της πραγματικότητας. Όταν δοκιμάζονται εκ νέου σε πραγματικές συνθήκες, ενδεχομένως να συμπεράνουμε, όπου είναι αναγκαίο, ότι οι κανόνες ίσως να μην είναι πάντοτε οι απολύτως ενδεδειγμένοι. Η προσαρμογή του Συμφώνου δεν σημαίνει ότι θα επιτρέπεται η αύξηση των ελλειμμάτων στο μέλλον. Σφάλλουν όσοι πιστεύουν ότι τα ελλείμματα θα μπορούν να διευρύνονται ανεξέλεγκτα χωρίς συνέπειες, διότι τα ελλείμματα που διευρύνονται εκτός ελέγχου πολύ σύντομα θα τιμωρούνται μέσω της αύξησης των επιτοκίων, πράγμα που θα έχει αντίκτυπο στις επενδύσεις, τις οποίες η Ευρώπη χρειάζεται κατεπειγόντως. Συζητήσαμε, επίσης, επί μακρόν τη στρατηγική της Λισαβόνας σήμερα το πρωί – μια στρατηγική που μεταξύ άλλων βασίζεται στις επενδύσεις. Συνεπώς, είναι σαφές ότι δεν μπορούμε να συστήνουμε από τη μια πλευρά μια στρατηγική που να βασίζεται στις επενδύσεις και από την άλλη να ενθαρρύνουμε πρακτικές που θα οδηγήσουν σε αύξηση των επιτοκίων, δημιουργώντας αντικίνητρα για αυτές ακριβώς τις ίδιες τις επενδύσεις. Πιστεύω ότι εκείνο που θέλουμε είναι να έχουμε κανόνες με τους οποίους να συμμορφωνόμαστε – κανόνες που να μπορεί να τους τηρεί ο καθένας· και για να μπορεί να συμμορφώνεται ο καθένας, πρέπει να λαμβάνονται υπόψη ορισμένες οικονομικές και πολιτικές πραγματικότητες. Χωρίς να επιθυμώ να αναφερθώ σε κάποια χώρα συγκεκριμένα, μολονότι ήδη έγινε αναφορά σε μια, πρέπει να αναγνωρίσουμε ότι ορισμένες χώρες βίωσαν έκτακτα γεγονότα, και δεν είναι δυνατόν τέτοιου είδους έκτακτοι παράγοντες να μην λαμβάνονται σε κάποιον βαθμό υπόψη. Ερχόμενος στο θέμα της αειφόρου ανάπτυξης, μπορώ να πω στην κ. Isler-Béguin ότι επιμείναμε σταθερά στη διατήρηση της περιβαλλοντικής διάστασης της στρατηγικής της Λισαβόνας – όχι μόνο για τη διατήρησή της αλλά και για την πραγματική ενσωμάτωσή της σε όλες τις πολιτικές ολόκληρου του φάσματος. Η αειφόρος ανάπτυξη δεν είναι κάτι που απλώς ασφαλίζεται. Είναι κάτι που πρέπει να εμπνέει όλο το φάσμα των πολιτικών, και όλες οι πολιτικές πρέπει να αξιολογούνται με μέτρο την αειφόρο ανάπτυξη. Κατά συνέπεια, δεν πιστεύω ότι η Προεδρία επιχειρεί να παραμελήσει το Γκέτεμποργκ ή να το ρίξει στη λήθη. Εξακολουθούμε να θεωρούμε ότι η στρατηγική για την αειφόρο ανάπτυξη ισχύει πλήρως. Προτείνουμε μια οριζόντια προσέγγιση για όλες τις περιβαλλοντικές πολιτικές, όπως ήδη θεσπίστηκε στη Συνθήκη και στο Σχέδιο Συντάγματος. Σε αυτό το σημείο, πιστεύουμε ότι ένας χάρτης θα μπορεί να είναι χρήσιμος, διότι θα παράσχει ορισμένες κατευθυντήριες αρχές που θα πρέπει να ακολουθούμε κατά την υλοποίηση των διαφόρων πολιτικών. Τέλος, όσον αφορά το Κιότο, η Προεδρία επιθυμεί διακαώς να αναπτύξει τη συνέχεια που δίνεται στο Κιότο, και αν υπάρχει μια διάσταση αειφόρου ανάπτυξης, πιστεύω ότι βασίζεται ιδιαιτέρως σε αυτή την πτυχή, δηλαδή στην προετοιμασία της συνέχειας που δίνεται στο Κιότο. Σε αυτό το σημείο, η Προεδρία επιθυμεί η Ευρωπαϊκή Ένωση να τεθεί στην πρωτοπορία, να είναι στην πρωτοπορία της προόδου και να διαδραματίζει καίριο ρόλο για την προστασία του πλανήτη."@el10
"Mr President, I believe that the debate on the Stability and Growth Pact has shown that there is a genuine need for action. I was struck, in particular, by the comments of the last speaker, who gave us an encouraging message. It would be extremely serious if the European Union, on an issue like the Stability and Growth Pact, should see divisions, for instance, between old and new members. I view that as something very dangerous. We must approach reform of the Stability Pact in a spirit which is also one of solidarity. Any division would, in my view, be extremely harmful and dangerous. I should also like to return to an idea which was mentioned, in particular, by the last speaker, namely the importance of the institutional aspect. We must not weaken the Commission or the Commission's role in managing the Stability Pact, and there is no question as far as the Presidency is concerned of somehow withdrawing the Commission from its role in the area of budgetary surveillance. Thus, this aspect appears particularly important. The Presidency’s proposals, on which agreement has still to be reached, clearly tend to introduce greater flexibility, because in some quarters greater flexibility is required. However, at the same time, they aim to create a more precise framework specifically to enable the deficit to be assessed. One deficit is not the same as another. I believe we are all sufficiently familiar with economic rules and laws to know that no two deficits are necessarily identical in nature. A deficit caused by consumer spending should not be considered as being identical to one resulting from productive investment, from investment in the future. I therefore believe that this is the framework which the Presidency would like to create, to enable a more precise assessment to be made, avoiding any risk of arbitrariness. Next, I believe the pact has to be more closely related to economic cycles, and that it should still be possible to modify any instrument of economic policy in the light of experience. The rules adopted should be able to withstand the test of reality. When they are tested against reality, we may have to conclude, where necessary, that the rules are perhaps not always totally appropriate. Adapting the pact does not mean that deficits will be allowed to increase in the future. Those who think that deficits could be allowed to run unchecked without consequences are wrong, because deficits spiralling out of control would very quickly be punished by rising interest rates, which would have an impact on the investment urgently needed in Europe. We have also discussed the Lisbon strategy at length this morning – a strategy based, inter alia, on investment. It is clear, therefore, that we cannot recommend, on the one hand, a strategy based on investment and, on the other, encourage practices which would lead to an increase in interest rates, providing a disincentive to that very same investment. I believe that what we want is to have rules which are complied with – rules which can be respected by everyone; and so that everyone can comply with them, certain economic and political realities need to be taken into account. Without wishing to refer to any one country in particular, although one has already been mentioned, we have to acknowledge that some countries have experienced fairly exceptional events, and it would not be acceptable for such exceptional factors not to be taken into account, to some degree. Turning to sustainable development, I can say to Mrs Isler-Béguin that we have firmly insisted on maintaining the environmental dimension in the Lisbon strategy – not only on maintaining it but also genuinely incorporating it in all policies right across the board. Sustainable development cannot just be bolted on. It is something which must inspire the whole range of policies, and all policies must be assessed against a yardstick of sustainable development. Therefore, I do not believe that the Presidency is trying to neglect Gothenburg or consign it to oblivion. We continue to regard the strategy of sustainable development as fully valid. We recommend a horizontal approach to all environmental policy, as already set out in the Treaty and in the draft Constitution. On this point, we believe that a charter could be useful because it would give us a certain number of guiding principles to be followed when implementing the various policies. Finally, with regard to Kyoto, the Presidency is extremely keen to develop the Kyoto follow-up, and if there is sustainable development dimension, I believe it is based, in particular, on this aspect, namely preparing for the follow-up to Kyoto. On this point, the Presidency would like the European Union to take a lead, to be at the leading edge of progress and to have a key role in the defence of the planet."@en4
". Señor Presidente, creo que el debate sobre el Pacto de Estabilidad y Crecimiento ha demostrado que existe una verdadera necesidad de actuar. Me han impresionado en especial los comentarios del último orador, que nos ha transmitido un mensaje alentador. Sería muy grave que la Unión Europea, en un tema como el Pacto de Estabilidad y Crecimiento, se dividiera, por ejemplo, entre antiguos y nuevos miembros. Creo que sería muy peligroso. Debemos abordar la reforma del Pacto de Estabilidad con un espíritu que sea también un espíritu de solidaridad. Pienso que cualquier división sería enormemente perniciosa y peligrosa. Por otra parte, me gustaría retomar una idea que ha mencionado en particular el último orador, y que es la importancia del aspecto institucional. No hay que debilitar a la Comisión o el papel de la Comisión en la gestión del Pacto de Estabilidad y la Presidencia descarta toda posibilidad de retirar de algún modo a la Comisión de su función en el terreno de la vigilancia presupuestaria. Por tanto, este aspecto parece muy importante. Las propuestas de la Presidencia, sobre las cuales todavía no se ha llegado a un acuerdo, tienden evidentemente a introducir más flexibilidad, porque en alguna parte hace falta más flexibilidad. Pero, al mismo tiempo, quieren crear un marco más preciso para permitir justamente evaluar el déficit. Ahora bien, no todos los déficit son iguales. Creo que estamos suficientemente al corriente de las reglas y leyes económicas para saber que dos déficit no son forzosamente de la misma naturaleza. Un déficit provocado por los gastos de consumo no debe ponerse exactamente en el mismo plano que un déficit derivado de inversiones productivas, de inversiones de futuro. Por tanto, creo que este es el marco que la Presidencia quiere crear para permitir una evaluación más precisa, evitando todo riesgo de arbitrariedad. Después, creo el Pacto debe estar más estrechamente relacionado con los ciclos coyunturales y que aun así habría que poder modificar un instrumento de política económica a la luz de la experiencia. Es preciso que las normas adoptadas superen la prueba de la realidad. Y cuando se sometan a la prueba de la realidad, habrá que constatar, en su caso, que quizá las normas no sean las más adecuadas. La adaptación del Pacto no significa que vamos a permitir que aumenten los déficit en el futuro. Se equivocan quienes piensan que podríamos dejar que los déficit corrieran desbocados sin acarrear consecuencias, puesto que unos déficit en crecimiento descontrolado serían castigados muy rápidamente en forma de aumento de los tipos de interés, lo que repercutiría en las inversiones que Europa necesita con urgencia. También hemos debatido a fondo esta mañana la Estrategia de Lisboa, que es precisamente una estrategia centrada, entre otras cosas, en las inversiones. Está claro, por tanto, que no se puede preconizar, por una parte, una estrategia centrada en las inversiones y, por otra, favorecer todo lo que conduzca a un aumento de los tipos de interés, que desincentiva esas mismas inversiones. Creo que lo que queremos son unas normas que todos cumplan, que puedan ser respetadas por todos, y para que todos las cumplan hay que tener en cuenta ciertas realidades económicas y políticas. Sin querer referirme a un país en concreto, aunque ya se ha citado a uno, hay que reconocer que algunos países han conocido acontecimientos bastante excepcionales y no sería aceptable que esos acontecimientos excepcionales no se tuvieran en cuenta hasta cierto punto. Por lo que se refiere al desarrollo sostenible, puedo decir a la señora Isler-Béguin que hemos insistido mucho en mantener la dimensión medioambiental en la Estrategia de Lisboa, y no solo en mantenerla, sino en integrarla verdaderamente en todas las políticas habidas y por haber. El desarrollo sostenible no es un simple apéndice adosado. Es algo que debe inspirar efectivamente toda la gama de políticas, que deberán evaluarse aplicando el criterio del desarrollo sostenible. Creo, por tanto, que la Presidencia no quiere dejar Gotemburgo de lado ni condenarlo al olvido. Seguimos considerando la estrategia de desarrollo sostenible plenamente válida. Recomendamos un enfoque horizontal de toda política medioambiental, como ya prevé el Tratado y el proyecto de Constitución. A este respecto, pensamos que una carta puede ser útil porque nos daría una serie de principios rectores que deberán respetarse al poner en práctica de las distintas políticas. Por último, por lo que respecta a Kyoto, la Presidencia tiene un gran interés en desarrollar la continuación de Kyoto y, si existe una dimensión del desarrollo sostenible, creo que se basa en particular en este aspecto, a saber, preparar la continuación de Kyoto. A este respecto, la Presidencia desea que la Unión Europea tome la delantera y se sitúe a la cabeza del progreso, desempeñando un papel clave en la defensa del planeta."@es20
"Monsieur le Président, je crois qu'effectivement, le débat sur le pacte de stabilité et de croissance a montré que le besoin d'agir existe. Je retiens notamment ce qui vient d'être dit par le dernier orateur qui a donné un signal, un message encourageant. Il serait très grave que l'Union européenne, sur un dossier comme celui du pacte de stabilité et de croissance, se divise, par exemple, en anciens et nouveaux membres. Je crois que c'est quelque chose de très dangereux. Nous devons aborder la réforme du pacte de stabilité dans un esprit qui est aussi un esprit de solidarité. Je crois que toute division serait extrêmement pernicieuse et dangereuse. J'aimerais par ailleurs reprendre une idée qui a été notamment mentionnée par le dernier orateur, c'est l'importance du volet institutionnel. Il ne faut pas affaiblir la Commission, le rôle de la Commission dans la gestion du pacte de stabilité et il n'est pas question pour la Présidence de sortir, en quelque sorte, la Commission de l'exercice de surveillance budgétaire. Donc, ce volet me paraît très important. Les propositions de la Présidence, sur lesquelles on n'a pas encore pu trouver un accord, tendent évidemment à introduire davantage de flexibilité parce qu'il y a quelque part un besoin de plus de flexibilité. Mais, au même moment, elles veulent créer un cadre plus précis pour permettre précisément l'évaluation du déficit. Or un déficit n'est pas un autre. Je crois que nous sommes tous suffisamment au fait des règles économiques, des lois économiques pour savoir qu'un déficit n'en vaut pas forcément un autre. Un déficit causé par les dépenses de consommation n'est pas à mettre exactement sur le même plan qu'un déficit qui provient d'investissements productifs, d'investissements dans l'avenir. Donc, je crois que c'est en réalité cela le cadre que la Présidence voudrait créer pour permettre une évaluation plus précise, sans précisément tomber dans l'arbitraire. Ensuite, je crois qu'il faut mieux situer le pacte par rapport aux cycles conjoncturels et je dirais qu'il faut quand même encore pouvoir modifier un instrument de politique économique à la lumière des expériences. Il faut que les règles qu'on se donne puissent se heurter aux réalités. Et quand elles butent sur des réalités, il faut bien constater que si c'est le cas, c'est peut-être que les règles ne sont pas toujours les mieux adaptées. L'adaptation du pacte ne signifie pas qu'on pourra dorénavant laisser se creuser les déficits. D'ailleurs, ceux qui pensent que laisser filer les déficits ne serait pas sanctionné se trompent, puisque des déficits qui partiraient un peu dans tous les sens seraient vite sanctionnés par une augmentation des taux d'intérêts qui pèserait sur les investissements dont l'Europe a urgemment besoin. Nous avons d'ailleurs parlé abondamment ce matin de la stratégie de Lisbonne, qui est précisément une stratégie axée entre autres sur les investissements. Donc, il est clair qu'on ne peut pas, d'un côté, préconiser une stratégie axée sur les investissements et, de l'autre côté, encourager tout ce qui porte à augmenter les taux d'intérêt qui découragent ces mêmes investissements. Je crois que ce que nous voulons, ce sont des règles respectées, qui peuvent être respectées par tous, et pour qu'elles puissent être respectées par tous, il faut prendre en compte certaines réalités économiques mais aussi politiques. Sans vouloir viser un pays en particulier, qui a d'ailleurs déjà été cité, il faut bien reconnaître que certains pays ont connu des événements assez extraordinaires et il ne serait pas acceptable que ces événements extraordinaires ne soient pas, d'une certaine manière, pris en compte. Concernant à présent le développement durable, je peux dire à Mme Isler-Béguin que nous avons beaucoup insisté sur le maintien de la dimension environnementale dans la stratégie de Lisbonne, et pas seulement sur son maintien mais sur sa véritable intégration dans toutes les politiques. Le développement durable n'est pas en quelque sorte un petit ajout à tout le reste. C'est quelque chose qui doit effectivement inspirer toutes les politiques et toutes les politiques doivent être évaluées en fonction d'une grille du développement durable. Je pense donc que la Présidence ne veut pas ranger Göteborg au placard ou le jeter aux oubliettes. La stratégie du développement durable garde pour nous toute sa valeur. Nous préconisons une approche horizontale de toute la politique environnementale, comme c'est d'ailleurs déjà prévu dans le traité et dans le projet de Constitution. À cet égard, nous pensons qu'une charte peut avoir une utilité parce que la charte va nous donner un certain nombre de principes directeurs devant s'appliquer dans la mise en œuvre des différentes politiques. Finalement, concernant Kyoto, la Présidence est extrêmement attachée à développer le post-Kyoto et s'il existe une dimension du développement durable, je crois qu'elle tient notamment à ce volet: préparer le post-Kyoto. À cet égard, la présidence veut que l'Union européenne prenne les devants et soit à la pointe du progrès, à la pointe de la défense de notre planète."@et5
"Arvoisa puhemies, uskon vakaus- ja kasvusopimuksesta käymämme keskustelun osoittaneen, että tarve toimintaan on todellinen. Minuun tekivät vaikutuksen erityisesti viimeisen puhujan huomiot, jotka antoivat meille kannustavan viestin. Olisi erittäin vakavaa, jos Euroopan unioni jakautuisi esimerkiksi vanhojen ja uusien jäsenvaltioiden leireihin vakaus- ja kasvusopimuksen kaltaisessa asiassa. Se olisi minusta erittäin vaarallista. Meidän on lähestyttävä vakaussopimuksen uudistusta myös yhteisvastuullisuuden hengessä. Kaikenlainen hajaannus olisi mielestäni erittäin haitallista ja vaarallista. Haluan vielä palata erityisesti viimeisen puhujan esittämään ajatukseen eli toimielimiin liittyvään näkökohtaan. Me emme saa heikentää komissiota tai komission tehtävää vakaussopimuksen hallinnoinnissa, eikä komission aseman minkäänlainen heikentäminen talousarvion valvojana tule kysymykseenkään puheenjohtajavaltion puolelta. Tämä kohta on siis erittäin tärkeä. Puheenjohtajavaltion ehdotuksilla, joista on vielä päästävä sopimukseen, pyritään selkeästi lisäämään joustavuutta, koska eräissä piireissä vaaditaan lisää joustoja. Samaan aikaan niiden tarkoituksena on kuitenkin luoda entistä tarkemmat puitteet erityisesti alijäämien arvioimiseksi. Alijäämät eivät ole samanlaisia. Uskoakseni me kaikki tunnemme riittävän hyvin talouden säännöt ja lait, jotta tiedämme, etteivät alijäämät ole välttämättä luonteeltaan samanlaisia. Kulutusmenoista aiheutunutta alijäämää ei pidä rinnastaa tuotantoon ja tulevaisuuteen tehdyistä investoinneista aiheutuneeseen alijäämään. Katson näin ollen, että nämä ovat ne puitteet, jotka puheenjohtajavaltio haluaa ottaa käyttöön, jotta voimme tehdä tarkat arviot ja välttyä mielivaltaisuuksilta. Toiseksi sopimus on liitettävä tiiviimmin talouden sykleihin, ja talouspoliittisia välineitä on voitava muuttaa kokemuksen perusteella. Hyväksyttävien sääntöjen tulisi kestää todellisuustesti. Kun niitä testataan todellisuudessa, joudumme ehkä tarvittaessa toteamaan, etteivät säännöt välttämättä aina ole täysin asianmukaisia. Sopimuksen mukauttaminen ei tarkoita, että alijäämien annetaan kasvaa tulevaisuudessa. Ne, jotka katsovat, että alijäämien pitäisi antaa kehittyä valvomatta ja seuraamuksitta, ovat väärässä, koska hallinnasta karkaavista alijäämistä rangaistaan varsin pian korkojen nousulla. Tämä puolestaan vaikuttaisi Euroopassa kipeästi kaivattuihin investointeihin. Olemme keskustelleet aamulla pitkään myös Lissabonin strategiasta – tästä muun muassa investointeihin perustuvasta strategiasta. On näin ollen selvää, ettemme voi yhtäältä suosittaa investointeihin perustuvaa strategiaa ja toisaalla kannustaa käytäntöihin, jotka johtaisivat korkotason nousuun ja jarruttaisivat siten samaisia investointeja. Uskon, että haluamme säännöt, joita noudatetaan – säännöt, joita kaikki voivat kunnioittaa. Jotta kaikki voivat noudattaa niitä, tietyt taloudelliset ja poliittiset realiteetit on otettava huomioon. En halua viitata mihinkään tiettyyn valtioon, vaikka yksi onkin jo mainittu, mutta meidän on tunnustettava, että eräissä valtioissa on koettu varsin poikkeuksellisia tapahtumia. Emme voi hyväksyä sitä, ettei tällaisia poikkeuksellisia tekijöitä otettaisi huomioon jossain määrin. Kestävästä kehityksestä voin todeta jäsen Isler Béguinille, että olemme vaatineet lujasti ympäristöulottuvuuden säilyttämistä Lissabonin strategiassa – emmekä pelkästään sen säilyttämistä vaan sen aitoa sisällyttämistä kaikkeen politiikkaan kaikilla aloilla. Kestävää kehitystä ei voida vain lisätä muuhun toimintaan. Sen on innoitettava koko politiikkaa eri aloilla, ja kaikkea politiikkaa on arvioitava kestävän kehityksen mittatikulla. Näin ollen en katso, että puheenjohtajavaltio yrittää lyödä laimin Göteborgin päätelmiä tai unohtaa ne. Pidämme kestävän kehityksen strategiaa jatkossakin täysin perusteltuna. Suosittelemme monialaista lähestymistapaa kaikkeen ympäristöpolitiikkaan, kuten perustamissopimuksessa ja perustuslakiluonnoksessa todetaan. Tämän asian suhteen katsomme, että peruskirjasta olisi hyötyä, koska sen myötä saisimme tiettyjä ohjaavia periaatteita, joita voidaan noudattaa pantaessa eri politiikkoja täytäntöön. Lopuksi mainitsen vielä Kioton sopimuksen: puheenjohtajavaltio on erittäin kiinnostunut Kioton seurantavaiheen kehittämisestä, ja mikäli otamme käyttöön kestävän kehityksen ulottuvuuden, uskon sen perustuvan tältä osin ennen muuta Kioton seurannan valmisteluun. Puheenjohtajavaltio haluaa, että Euroopan unioni omaksuu tällä alalla johtavan roolin, edustaa kehityksen kärkeä ja osallistuu keskeisellä tavalla planeettamme pelastamiseen."@fi7
"Monsieur le Président, je crois qu'effectivement, le débat sur le pacte de stabilité et de croissance a montré que le besoin d'agir existe. Je retiens notamment ce qui vient d'être dit par le dernier orateur qui a donné un signal, un message encourageant. Il serait très grave que l'Union européenne, sur un dossier comme celui du pacte de stabilité et de croissance, se divise, par exemple, en anciens et nouveaux membres. Je crois que c'est quelque chose de très dangereux. Nous devons aborder la réforme du pacte de stabilité dans un esprit qui est aussi un esprit de solidarité. Je crois que toute division serait extrêmement pernicieuse et dangereuse. J'aimerais par ailleurs reprendre une idée qui a été notamment mentionnée par le dernier orateur, c'est l'importance du volet institutionnel. Il ne faut pas affaiblir la Commission, le rôle de la Commission dans la gestion du pacte de stabilité et il n'est pas question pour la Présidence de sortir, en quelque sorte, la Commission de l'exercice de surveillance budgétaire. Donc, ce volet me paraît très important. Les propositions de la Présidence, sur lesquelles on n'a pas encore pu trouver un accord, tendent évidemment à introduire davantage de flexibilité parce qu'il y a quelque part un besoin de plus de flexibilité. Mais, au même moment, elles veulent créer un cadre plus précis pour permettre précisément l'évaluation du déficit. Or un déficit n'est pas un autre. Je crois que nous sommes tous suffisamment au fait des règles économiques, des lois économiques pour savoir qu'un déficit n'en vaut pas forcément un autre. Un déficit causé par les dépenses de consommation n'est pas à mettre exactement sur le même plan qu'un déficit qui provient d'investissements productifs, d'investissements dans l'avenir. Donc, je crois que c'est en réalité cela le cadre que la Présidence voudrait créer pour permettre une évaluation plus précise, sans précisément tomber dans l'arbitraire. Ensuite, je crois qu'il faut mieux situer le pacte par rapport aux cycles conjoncturels et je dirais qu'il faut quand même encore pouvoir modifier un instrument de politique économique à la lumière des expériences. Il faut que les règles qu'on se donne puissent se heurter aux réalités. Et quand elles butent sur des réalités, il faut bien constater que si c'est le cas, c'est peut-être que les règles ne sont pas toujours les mieux adaptées. L'adaptation du pacte ne signifie pas qu'on pourra dorénavant laisser se creuser les déficits. D'ailleurs, ceux qui pensent que laisser filer les déficits ne serait pas sanctionné se trompent, puisque des déficits qui partiraient un peu dans tous les sens seraient vite sanctionnés par une augmentation des taux d'intérêts qui pèserait sur les investissements dont l'Europe a urgemment besoin. Nous avons d'ailleurs parlé abondamment ce matin de la stratégie de Lisbonne, qui est précisément une stratégie axée entre autres sur les investissements. Donc, il est clair qu'on ne peut pas, d'un côté, préconiser une stratégie axée sur les investissements et, de l'autre côté, encourager tout ce qui porte à augmenter les taux d'intérêt qui découragent ces mêmes investissements. Je crois que ce que nous voulons, ce sont des règles respectées, qui peuvent être respectées par tous, et pour qu'elles puissent être respectées par tous, il faut prendre en compte certaines réalités économiques mais aussi politiques. Sans vouloir viser un pays en particulier, qui a d'ailleurs déjà été cité, il faut bien reconnaître que certains pays ont connu des événements assez extraordinaires et il ne serait pas acceptable que ces événements extraordinaires ne soient pas, d'une certaine manière, pris en compte. Concernant à présent le développement durable, je peux dire à Mme Isler-Béguin que nous avons beaucoup insisté sur le maintien de la dimension environnementale dans la stratégie de Lisbonne, et pas seulement sur son maintien mais sur sa véritable intégration dans toutes les politiques. Le développement durable n'est pas en quelque sorte un petit ajout à tout le reste. C'est quelque chose qui doit effectivement inspirer toutes les politiques et toutes les politiques doivent être évaluées en fonction d'une grille du développement durable. Je pense donc que la Présidence ne veut pas ranger Göteborg au placard ou le jeter aux oubliettes. La stratégie du développement durable garde pour nous toute sa valeur. Nous préconisons une approche horizontale de toute la politique environnementale, comme c'est d'ailleurs déjà prévu dans le traité et dans le projet de Constitution. À cet égard, nous pensons qu'une charte peut avoir une utilité parce que la charte va nous donner un certain nombre de principes directeurs devant s'appliquer dans la mise en œuvre des différentes politiques. Finalement, concernant Kyoto, la Présidence est extrêmement attachée à développer le post-Kyoto et s'il existe une dimension du développement durable, je crois qu'elle tient notamment à ce volet: préparer le post-Kyoto. À cet égard, la présidence veut que l'Union européenne prenne les devants et soit à la pointe du progrès, à la pointe de la défense de notre planète."@hu11
"Signor Presidente, credo che la discussione sul Patto di stabilità e di crescita abbia dimostrato la necessità di agire. Mi ha colpito in particolare ciò che ha appena detto l’ultimo oratore, che ci ha dato un messaggio incoraggiante. Sarebbe molto grave se l’Unione europea, su una questione come quella del Patto di stabilità e di crescita, si dividesse, ad esempio, tra membri vecchi e nuovi. Lo considero molto pericoloso. Dobbiamo affrontare la riforma del Patto di stabilità in uno spirito anche di solidarietà. Qualsiasi divisione sarebbe, a mio parere, estremamente dannosa e pericolosa. Vorrei riprendere un’idea espressa in particolare dall’ultimo oratore intervenuto, vale a dire l’importanza dell’aspetto istituzionale. Non dobbiamo indebolire la Commissione né il ruolo di quest’ultima nella gestione del Patto di stabilità e la Presidenza non ha alcuna intenzione di estromettere, in qualche modo, la Commissione dall’esercizio del controllo dei bilanci. Questo aspetto mi sembra molto importante. Le proposte della Presidenza, sulle quali non si è ancora trovato un accordo, tendono evidentemente a introdurre una maggiore flessibilità, perché per certi aspetti è necessaria. Allo stesso tempo, tuttavia vogliono creare un quadro più preciso per permettere proprio la valutazione del disavanzo. I disavanzi infatti non sono tutti uguali. Penso che conosciamo tutti a sufficienza le regole e le leggi economiche per sapere che i disavanzi non sono necessariamente di natura identica. Un disavanzo causato da spese di consumo non va messo sullo stesso piano di un disavanzo derivante da investimenti produttivi, da investimenti per il futuro. Ritengo quindi che sia questo in realtà il quadro che la Presidenza vorrebbe creare per permettere una valutazione più precisa, evitando ogni rischio di arbitrarietà. Ritengo poi che il Patto debba essere collegato più strettamente ai cicli economici e che debba in ogni caso essere possibile modificare uno strumento di politica economica alla luce dell’esperienza. Le regole adottate devono confrontarsi con la realtà. Quando le regole si scontrano con la realtà, deve essere possibile constatare, se necessario, che forse non sono sempre del tutto adeguate. L’adeguamento del Patto non significa che d’ora in poi si potranno lasciar aumentare i disavanzi. Chi pensa che i disavanzi incontrollati non sarebbero sanzionati si sbaglia, poiché sarebbero presto penalizzati da un aumento dei tassi d’interesse, che peserebbe sugli investimenti di cui l’Europa ha urgente bisogno. Abbiamo già discusso ampiamente questa mattina della strategia di Lisbona, che è proprio una strategia basata, tra l’altro, sugli investimenti. E’ chiaro, quindi, che non si può, da un lato, raccomandare una strategia imperniata sugli investimenti e, dall’altro, incoraggiare pratiche che conducono ad aumentare i tassi d’interesse, scoraggiando quegli stessi investimenti. Mi sembra che ci sia la volontà di fissare regole che siano rispettate, che possano essere rispettate da tutti e, perché ciò avvenga, occorre tenere conto di certe realtà economiche e politiche. Senza voler fare riferimento a un paese in particolare, che peraltro è già stato citato, dobbiamo riconoscere che certi paesi hanno vissuto avvenimenti piuttosto straordinari e non sarebbe accettabile che tali fattori non venissero, in qualche modo, presi in considerazione. Riguardo allo sviluppo sostenibile, posso dire all’onorevole Isler Béguin che abbiamo insistito molto sul mantenimento della dimensione ambientale nella strategia di Lisbona e non solo sul suo mantenimento, ma anche sulla sua reale integrazione in tutte le politiche. Lo sviluppo sostenibile non può essere soltanto una piccola aggiunta a tutto il resto, è un elemento che deve ispirare tutte le politiche, e tutte le politiche devono essere valutate in funzione di un parametro relativo allo sviluppo sostenibile. Non penso, quindi, che la Presidenza stia cercando di ignorare Göteborg o di metterlo nel dimenticatoio. La strategia dello sviluppo sostenibile continua ad avere per noi tutto il suo valore. Raccomandiamo un approccio orizzontale a tutta la politica ambientale, come già stabilito nel Trattato e nel progetto di Costituzione. A tale riguardo, riteniamo che una carta possa essere utile, perché ci darebbe un certo numero di principi guida da seguire nell’attuazione delle varie politiche. Infine, riguardo a Kyoto, la Presidenza è estremamente decisa a sviluppare il seguito da dare a questo Protocollo e, se esiste una dimensione dello sviluppo sostenibile, credo che si fondi proprio su questo aspetto, la preparazione del di Kyoto. A questo riguardo, la Presidenza vorrebbe che l’Unione europea assumesse una funzione di guida, all’avanguardia, svolgendo un ruolo chiave nella difesa del nostro pianeta."@it12
"Monsieur le Président, je crois qu'effectivement, le débat sur le pacte de stabilité et de croissance a montré que le besoin d'agir existe. Je retiens notamment ce qui vient d'être dit par le dernier orateur qui a donné un signal, un message encourageant. Il serait très grave que l'Union européenne, sur un dossier comme celui du pacte de stabilité et de croissance, se divise, par exemple, en anciens et nouveaux membres. Je crois que c'est quelque chose de très dangereux. Nous devons aborder la réforme du pacte de stabilité dans un esprit qui est aussi un esprit de solidarité. Je crois que toute division serait extrêmement pernicieuse et dangereuse. J'aimerais par ailleurs reprendre une idée qui a été notamment mentionnée par le dernier orateur, c'est l'importance du volet institutionnel. Il ne faut pas affaiblir la Commission, le rôle de la Commission dans la gestion du pacte de stabilité et il n'est pas question pour la Présidence de sortir, en quelque sorte, la Commission de l'exercice de surveillance budgétaire. Donc, ce volet me paraît très important. Les propositions de la Présidence, sur lesquelles on n'a pas encore pu trouver un accord, tendent évidemment à introduire davantage de flexibilité parce qu'il y a quelque part un besoin de plus de flexibilité. Mais, au même moment, elles veulent créer un cadre plus précis pour permettre précisément l'évaluation du déficit. Or un déficit n'est pas un autre. Je crois que nous sommes tous suffisamment au fait des règles économiques, des lois économiques pour savoir qu'un déficit n'en vaut pas forcément un autre. Un déficit causé par les dépenses de consommation n'est pas à mettre exactement sur le même plan qu'un déficit qui provient d'investissements productifs, d'investissements dans l'avenir. Donc, je crois que c'est en réalité cela le cadre que la Présidence voudrait créer pour permettre une évaluation plus précise, sans précisément tomber dans l'arbitraire. Ensuite, je crois qu'il faut mieux situer le pacte par rapport aux cycles conjoncturels et je dirais qu'il faut quand même encore pouvoir modifier un instrument de politique économique à la lumière des expériences. Il faut que les règles qu'on se donne puissent se heurter aux réalités. Et quand elles butent sur des réalités, il faut bien constater que si c'est le cas, c'est peut-être que les règles ne sont pas toujours les mieux adaptées. L'adaptation du pacte ne signifie pas qu'on pourra dorénavant laisser se creuser les déficits. D'ailleurs, ceux qui pensent que laisser filer les déficits ne serait pas sanctionné se trompent, puisque des déficits qui partiraient un peu dans tous les sens seraient vite sanctionnés par une augmentation des taux d'intérêts qui pèserait sur les investissements dont l'Europe a urgemment besoin. Nous avons d'ailleurs parlé abondamment ce matin de la stratégie de Lisbonne, qui est précisément une stratégie axée entre autres sur les investissements. Donc, il est clair qu'on ne peut pas, d'un côté, préconiser une stratégie axée sur les investissements et, de l'autre côté, encourager tout ce qui porte à augmenter les taux d'intérêt qui découragent ces mêmes investissements. Je crois que ce que nous voulons, ce sont des règles respectées, qui peuvent être respectées par tous, et pour qu'elles puissent être respectées par tous, il faut prendre en compte certaines réalités économiques mais aussi politiques. Sans vouloir viser un pays en particulier, qui a d'ailleurs déjà été cité, il faut bien reconnaître que certains pays ont connu des événements assez extraordinaires et il ne serait pas acceptable que ces événements extraordinaires ne soient pas, d'une certaine manière, pris en compte. Concernant à présent le développement durable, je peux dire à Mme Isler-Béguin que nous avons beaucoup insisté sur le maintien de la dimension environnementale dans la stratégie de Lisbonne, et pas seulement sur son maintien mais sur sa véritable intégration dans toutes les politiques. Le développement durable n'est pas en quelque sorte un petit ajout à tout le reste. C'est quelque chose qui doit effectivement inspirer toutes les politiques et toutes les politiques doivent être évaluées en fonction d'une grille du développement durable. Je pense donc que la Présidence ne veut pas ranger Göteborg au placard ou le jeter aux oubliettes. La stratégie du développement durable garde pour nous toute sa valeur. Nous préconisons une approche horizontale de toute la politique environnementale, comme c'est d'ailleurs déjà prévu dans le traité et dans le projet de Constitution. À cet égard, nous pensons qu'une charte peut avoir une utilité parce que la charte va nous donner un certain nombre de principes directeurs devant s'appliquer dans la mise en œuvre des différentes politiques. Finalement, concernant Kyoto, la Présidence est extrêmement attachée à développer le post-Kyoto et s'il existe une dimension du développement durable, je crois qu'elle tient notamment à ce volet: préparer le post-Kyoto. À cet égard, la présidence veut que l'Union européenne prenne les devants et soit à la pointe du progrès, à la pointe de la défense de notre planète."@lt14
"Monsieur le Président, je crois qu'effectivement, le débat sur le pacte de stabilité et de croissance a montré que le besoin d'agir existe. Je retiens notamment ce qui vient d'être dit par le dernier orateur qui a donné un signal, un message encourageant. Il serait très grave que l'Union européenne, sur un dossier comme celui du pacte de stabilité et de croissance, se divise, par exemple, en anciens et nouveaux membres. Je crois que c'est quelque chose de très dangereux. Nous devons aborder la réforme du pacte de stabilité dans un esprit qui est aussi un esprit de solidarité. Je crois que toute division serait extrêmement pernicieuse et dangereuse. J'aimerais par ailleurs reprendre une idée qui a été notamment mentionnée par le dernier orateur, c'est l'importance du volet institutionnel. Il ne faut pas affaiblir la Commission, le rôle de la Commission dans la gestion du pacte de stabilité et il n'est pas question pour la Présidence de sortir, en quelque sorte, la Commission de l'exercice de surveillance budgétaire. Donc, ce volet me paraît très important. Les propositions de la Présidence, sur lesquelles on n'a pas encore pu trouver un accord, tendent évidemment à introduire davantage de flexibilité parce qu'il y a quelque part un besoin de plus de flexibilité. Mais, au même moment, elles veulent créer un cadre plus précis pour permettre précisément l'évaluation du déficit. Or un déficit n'est pas un autre. Je crois que nous sommes tous suffisamment au fait des règles économiques, des lois économiques pour savoir qu'un déficit n'en vaut pas forcément un autre. Un déficit causé par les dépenses de consommation n'est pas à mettre exactement sur le même plan qu'un déficit qui provient d'investissements productifs, d'investissements dans l'avenir. Donc, je crois que c'est en réalité cela le cadre que la Présidence voudrait créer pour permettre une évaluation plus précise, sans précisément tomber dans l'arbitraire. Ensuite, je crois qu'il faut mieux situer le pacte par rapport aux cycles conjoncturels et je dirais qu'il faut quand même encore pouvoir modifier un instrument de politique économique à la lumière des expériences. Il faut que les règles qu'on se donne puissent se heurter aux réalités. Et quand elles butent sur des réalités, il faut bien constater que si c'est le cas, c'est peut-être que les règles ne sont pas toujours les mieux adaptées. L'adaptation du pacte ne signifie pas qu'on pourra dorénavant laisser se creuser les déficits. D'ailleurs, ceux qui pensent que laisser filer les déficits ne serait pas sanctionné se trompent, puisque des déficits qui partiraient un peu dans tous les sens seraient vite sanctionnés par une augmentation des taux d'intérêts qui pèserait sur les investissements dont l'Europe a urgemment besoin. Nous avons d'ailleurs parlé abondamment ce matin de la stratégie de Lisbonne, qui est précisément une stratégie axée entre autres sur les investissements. Donc, il est clair qu'on ne peut pas, d'un côté, préconiser une stratégie axée sur les investissements et, de l'autre côté, encourager tout ce qui porte à augmenter les taux d'intérêt qui découragent ces mêmes investissements. Je crois que ce que nous voulons, ce sont des règles respectées, qui peuvent être respectées par tous, et pour qu'elles puissent être respectées par tous, il faut prendre en compte certaines réalités économiques mais aussi politiques. Sans vouloir viser un pays en particulier, qui a d'ailleurs déjà été cité, il faut bien reconnaître que certains pays ont connu des événements assez extraordinaires et il ne serait pas acceptable que ces événements extraordinaires ne soient pas, d'une certaine manière, pris en compte. Concernant à présent le développement durable, je peux dire à Mme Isler-Béguin que nous avons beaucoup insisté sur le maintien de la dimension environnementale dans la stratégie de Lisbonne, et pas seulement sur son maintien mais sur sa véritable intégration dans toutes les politiques. Le développement durable n'est pas en quelque sorte un petit ajout à tout le reste. C'est quelque chose qui doit effectivement inspirer toutes les politiques et toutes les politiques doivent être évaluées en fonction d'une grille du développement durable. Je pense donc que la Présidence ne veut pas ranger Göteborg au placard ou le jeter aux oubliettes. La stratégie du développement durable garde pour nous toute sa valeur. Nous préconisons une approche horizontale de toute la politique environnementale, comme c'est d'ailleurs déjà prévu dans le traité et dans le projet de Constitution. À cet égard, nous pensons qu'une charte peut avoir une utilité parce que la charte va nous donner un certain nombre de principes directeurs devant s'appliquer dans la mise en œuvre des différentes politiques. Finalement, concernant Kyoto, la Présidence est extrêmement attachée à développer le post-Kyoto et s'il existe une dimension du développement durable, je crois qu'elle tient notamment à ce volet: préparer le post-Kyoto. À cet égard, la présidence veut que l'Union européenne prenne les devants et soit à la pointe du progrès, à la pointe de la défense de notre planète."@lv13
"Monsieur le Président, je crois qu'effectivement, le débat sur le pacte de stabilité et de croissance a montré que le besoin d'agir existe. Je retiens notamment ce qui vient d'être dit par le dernier orateur qui a donné un signal, un message encourageant. Il serait très grave que l'Union européenne, sur un dossier comme celui du pacte de stabilité et de croissance, se divise, par exemple, en anciens et nouveaux membres. Je crois que c'est quelque chose de très dangereux. Nous devons aborder la réforme du pacte de stabilité dans un esprit qui est aussi un esprit de solidarité. Je crois que toute division serait extrêmement pernicieuse et dangereuse. J'aimerais par ailleurs reprendre une idée qui a été notamment mentionnée par le dernier orateur, c'est l'importance du volet institutionnel. Il ne faut pas affaiblir la Commission, le rôle de la Commission dans la gestion du pacte de stabilité et il n'est pas question pour la Présidence de sortir, en quelque sorte, la Commission de l'exercice de surveillance budgétaire. Donc, ce volet me paraît très important. Les propositions de la Présidence, sur lesquelles on n'a pas encore pu trouver un accord, tendent évidemment à introduire davantage de flexibilité parce qu'il y a quelque part un besoin de plus de flexibilité. Mais, au même moment, elles veulent créer un cadre plus précis pour permettre précisément l'évaluation du déficit. Or un déficit n'est pas un autre. Je crois que nous sommes tous suffisamment au fait des règles économiques, des lois économiques pour savoir qu'un déficit n'en vaut pas forcément un autre. Un déficit causé par les dépenses de consommation n'est pas à mettre exactement sur le même plan qu'un déficit qui provient d'investissements productifs, d'investissements dans l'avenir. Donc, je crois que c'est en réalité cela le cadre que la Présidence voudrait créer pour permettre une évaluation plus précise, sans précisément tomber dans l'arbitraire. Ensuite, je crois qu'il faut mieux situer le pacte par rapport aux cycles conjoncturels et je dirais qu'il faut quand même encore pouvoir modifier un instrument de politique économique à la lumière des expériences. Il faut que les règles qu'on se donne puissent se heurter aux réalités. Et quand elles butent sur des réalités, il faut bien constater que si c'est le cas, c'est peut-être que les règles ne sont pas toujours les mieux adaptées. L'adaptation du pacte ne signifie pas qu'on pourra dorénavant laisser se creuser les déficits. D'ailleurs, ceux qui pensent que laisser filer les déficits ne serait pas sanctionné se trompent, puisque des déficits qui partiraient un peu dans tous les sens seraient vite sanctionnés par une augmentation des taux d'intérêts qui pèserait sur les investissements dont l'Europe a urgemment besoin. Nous avons d'ailleurs parlé abondamment ce matin de la stratégie de Lisbonne, qui est précisément une stratégie axée entre autres sur les investissements. Donc, il est clair qu'on ne peut pas, d'un côté, préconiser une stratégie axée sur les investissements et, de l'autre côté, encourager tout ce qui porte à augmenter les taux d'intérêt qui découragent ces mêmes investissements. Je crois que ce que nous voulons, ce sont des règles respectées, qui peuvent être respectées par tous, et pour qu'elles puissent être respectées par tous, il faut prendre en compte certaines réalités économiques mais aussi politiques. Sans vouloir viser un pays en particulier, qui a d'ailleurs déjà été cité, il faut bien reconnaître que certains pays ont connu des événements assez extraordinaires et il ne serait pas acceptable que ces événements extraordinaires ne soient pas, d'une certaine manière, pris en compte. Concernant à présent le développement durable, je peux dire à Mme Isler-Béguin que nous avons beaucoup insisté sur le maintien de la dimension environnementale dans la stratégie de Lisbonne, et pas seulement sur son maintien mais sur sa véritable intégration dans toutes les politiques. Le développement durable n'est pas en quelque sorte un petit ajout à tout le reste. C'est quelque chose qui doit effectivement inspirer toutes les politiques et toutes les politiques doivent être évaluées en fonction d'une grille du développement durable. Je pense donc que la Présidence ne veut pas ranger Göteborg au placard ou le jeter aux oubliettes. La stratégie du développement durable garde pour nous toute sa valeur. Nous préconisons une approche horizontale de toute la politique environnementale, comme c'est d'ailleurs déjà prévu dans le traité et dans le projet de Constitution. À cet égard, nous pensons qu'une charte peut avoir une utilité parce que la charte va nous donner un certain nombre de principes directeurs devant s'appliquer dans la mise en œuvre des différentes politiques. Finalement, concernant Kyoto, la Présidence est extrêmement attachée à développer le post-Kyoto et s'il existe une dimension du développement durable, je crois qu'elle tient notamment à ce volet: préparer le post-Kyoto. À cet égard, la présidence veut que l'Union européenne prenne les devants et soit à la pointe du progrès, à la pointe de la défense de notre planète."@mt15
". Mijnheer de Voorzitter, uit het debat over het Stabiliteits- en groeipact is denk ik gebleken dat er werkelijk behoefte bestaat dat er daden worden gesteld. Daarbij denk ik met name aan de bemoedigende boodschap van de vorige spreker. Het zou zeer ernstig zijn als een vraagstuk als het Stabiliteits- en groeipact aanleiding zou geven tot een tweedeling binnen de Europese Unie, bijvoorbeeld tussen oude en nieuwe lidstaten. Ik denk dat dat buitengewoon gevaarlijk zou zijn. Onze houding bij het aanpakken van de hervorming van het Stabiliteitspact moet er ook een van solidariteit zijn. Mijns inziens is iedere verdeeldheid uitermate schadelijk en gevaarlijk. Voorts zou ik willen ingaan op een idee dat vooral door de laatste spreker aan de orde is gesteld, namelijk het belang van de institutionele component. De rol van de Commissie met betrekking tot het beheer van het Stabiliteitspact mag niet worden verzwakt en er is geen sprake van dat het voorzitterschap de Commissie als het ware de uitvoering van het begrotingstoezicht zou ontnemen. Die component lijkt me dus bijzonder belangrijk. De voorstellen van het voorzitterschap, waarover nog geen overeenstemming bereikt heeft kunnen worden, zijn duidelijk gericht op het vergroten van de flexibiliteit, omdat er op bepaalde punten behoefte is aan meer flexibiliteit. Ze beogen echter tegelijkertijd een duidelijker kader te scheppen om een nauwkeurige evaluatie van het tekort mogelijk te maken. Het ene tekort is het andere niet. Ik denk dat wij allemaal voldoende op de hoogte zijn van de wetten van de economie om te weten dat het ene tekort niet per se even zwaar weegt als het andere. Een tekort door consumptieve bestedingen mag niet op precies dezelfde manier worden beschouwd als een tekort dat voortkomt uit productieve investeringen, investeringen in de toekomst. Ik denk dus dat dat in wezen het kader is dat het voorzitterschap wilde creëren om meer duidelijkheid te scheppen en juist niet in willekeur te vervallen. Verder denk ik dat het Pact beter moet aansluiten op de conjuncturele cycli en ik zou zeggen dat het toch nog mogelijk zou moeten zijn een economisch beleidsinstrument bij te stellen op grond van de ervaringen. De regels die wij onszelf stellen mogen niet losstaan van de werkelijkheid. En als ze botsen met de werkelijkheid, moet misschien wel worden vastgesteld dat dit komt doordat de regels niet altijd optimaal zijn aangepast. Aanpassing van het Pact betekent niet dat we de tekorten voortaan kunnen laten oplopen. Overigens, wie denkt dat het zomaar laten oplopen van de tekorten niet bestraft wordt vergist zich deerlijk, want als we de tekorten de vrije loop lieten zou dat snel worden bestraft met een verhoging van de rentetarieven, hetgeen een rem zou zetten op de investeringen waar Europa om zit te springen. Daarbij is de strategie van Lissabon, waar we vanmorgen uitvoerig over hebben gesproken, juist onder meer op die investeringen gericht. Het is dus duidelijk dat we niet aan de ene kant een strategie kunnen voorstaan die is gericht op investeringen terwijl we aan de andere kant een stijging van de rentetarieven in de hand werken waardoor deze zelfde investeringen worden ontmoedigd. Mijns inziens willen wij regels die door iedereen kunnen worden nageleefd, en opdat ze door iedereen kunnen worden nageleefd moeten we rekening houden met bepaalde economische maar ook politieke aspecten van de werkelijkheid. Zonder te doelen op een bepaald land in het bijzonder, dat overigens al wel genoemd is, dient te worden onderkend dat bepaalde landen te maken hebben gehad met tamelijk buitengewone gebeurtenissen. Het zou niet aanvaardbaar zijn als niet op enigerlei wijze rekening gehouden werd met deze buitengewone gebeurtenissen. Wat nu dan de duurzame ontwikkeling betreft, kan ik tegen mevrouw Isler-Béguin zeggen dat wij sterk hebben aangedrongen op handhaving van de milieupijler van de strategie van Lissabon, en niet alleen op handhaving maar op de daadwerkelijke integratie ervan in alle beleid. Duurzame ontwikkeling is niet een soort van extraatje bij al het andere. Alle beleid moet er daadwerkelijk door worden geïnspireerd en moet worden geëvalueerd naar de maatstaf van de duurzame ontwikkeling. Ik denk dus niet dat het voorzitterschap Göteborg in een la wil leggen of in de vergeetput wil gooien. De strategie voor duurzame ontwikkeling heeft voor ons niets aan waarde ingeboet. Wij staan een horizontale benadering voor voor alle milieubeleid, zoals overigens is voorzien in het Verdrag en in de Ontwerpgrondwet. Wat dat aangaat denken wij dat een handvest van pas kan komen omdat een handvest ons een aantal leidende principes zal geven die moeten worden toegepast bij de tenuitvoerlegging van de verschillende beleidslijnen. Wat tenslotte Kyoto betreft is het voorzitterschap buitengewoon gebrand op de ontwikkeling van het post-Kyoto-traject en ik denk dat, als er duurzame ontwikkeling komt, deze speciaal zal steunen op dit aspect: de voorbereiding van het post-Kyoto-traject. Wat dat aangaat wil het voorzitterschap dat de Europese Unie het voortouw neemt en tot de voorhoede behoort van de vooruitgang, de voorhoede van de verdediging van onze aarde."@nl3
"Monsieur le Président, je crois qu'effectivement, le débat sur le pacte de stabilité et de croissance a montré que le besoin d'agir existe. Je retiens notamment ce qui vient d'être dit par le dernier orateur qui a donné un signal, un message encourageant. Il serait très grave que l'Union européenne, sur un dossier comme celui du pacte de stabilité et de croissance, se divise, par exemple, en anciens et nouveaux membres. Je crois que c'est quelque chose de très dangereux. Nous devons aborder la réforme du pacte de stabilité dans un esprit qui est aussi un esprit de solidarité. Je crois que toute division serait extrêmement pernicieuse et dangereuse. J'aimerais par ailleurs reprendre une idée qui a été notamment mentionnée par le dernier orateur, c'est l'importance du volet institutionnel. Il ne faut pas affaiblir la Commission, le rôle de la Commission dans la gestion du pacte de stabilité et il n'est pas question pour la Présidence de sortir, en quelque sorte, la Commission de l'exercice de surveillance budgétaire. Donc, ce volet me paraît très important. Les propositions de la Présidence, sur lesquelles on n'a pas encore pu trouver un accord, tendent évidemment à introduire davantage de flexibilité parce qu'il y a quelque part un besoin de plus de flexibilité. Mais, au même moment, elles veulent créer un cadre plus précis pour permettre précisément l'évaluation du déficit. Or un déficit n'est pas un autre. Je crois que nous sommes tous suffisamment au fait des règles économiques, des lois économiques pour savoir qu'un déficit n'en vaut pas forcément un autre. Un déficit causé par les dépenses de consommation n'est pas à mettre exactement sur le même plan qu'un déficit qui provient d'investissements productifs, d'investissements dans l'avenir. Donc, je crois que c'est en réalité cela le cadre que la Présidence voudrait créer pour permettre une évaluation plus précise, sans précisément tomber dans l'arbitraire. Ensuite, je crois qu'il faut mieux situer le pacte par rapport aux cycles conjoncturels et je dirais qu'il faut quand même encore pouvoir modifier un instrument de politique économique à la lumière des expériences. Il faut que les règles qu'on se donne puissent se heurter aux réalités. Et quand elles butent sur des réalités, il faut bien constater que si c'est le cas, c'est peut-être que les règles ne sont pas toujours les mieux adaptées. L'adaptation du pacte ne signifie pas qu'on pourra dorénavant laisser se creuser les déficits. D'ailleurs, ceux qui pensent que laisser filer les déficits ne serait pas sanctionné se trompent, puisque des déficits qui partiraient un peu dans tous les sens seraient vite sanctionnés par une augmentation des taux d'intérêts qui pèserait sur les investissements dont l'Europe a urgemment besoin. Nous avons d'ailleurs parlé abondamment ce matin de la stratégie de Lisbonne, qui est précisément une stratégie axée entre autres sur les investissements. Donc, il est clair qu'on ne peut pas, d'un côté, préconiser une stratégie axée sur les investissements et, de l'autre côté, encourager tout ce qui porte à augmenter les taux d'intérêt qui découragent ces mêmes investissements. Je crois que ce que nous voulons, ce sont des règles respectées, qui peuvent être respectées par tous, et pour qu'elles puissent être respectées par tous, il faut prendre en compte certaines réalités économiques mais aussi politiques. Sans vouloir viser un pays en particulier, qui a d'ailleurs déjà été cité, il faut bien reconnaître que certains pays ont connu des événements assez extraordinaires et il ne serait pas acceptable que ces événements extraordinaires ne soient pas, d'une certaine manière, pris en compte. Concernant à présent le développement durable, je peux dire à Mme Isler-Béguin que nous avons beaucoup insisté sur le maintien de la dimension environnementale dans la stratégie de Lisbonne, et pas seulement sur son maintien mais sur sa véritable intégration dans toutes les politiques. Le développement durable n'est pas en quelque sorte un petit ajout à tout le reste. C'est quelque chose qui doit effectivement inspirer toutes les politiques et toutes les politiques doivent être évaluées en fonction d'une grille du développement durable. Je pense donc que la Présidence ne veut pas ranger Göteborg au placard ou le jeter aux oubliettes. La stratégie du développement durable garde pour nous toute sa valeur. Nous préconisons une approche horizontale de toute la politique environnementale, comme c'est d'ailleurs déjà prévu dans le traité et dans le projet de Constitution. À cet égard, nous pensons qu'une charte peut avoir une utilité parce que la charte va nous donner un certain nombre de principes directeurs devant s'appliquer dans la mise en œuvre des différentes politiques. Finalement, concernant Kyoto, la Présidence est extrêmement attachée à développer le post-Kyoto et s'il existe une dimension du développement durable, je crois qu'elle tient notamment à ce volet: préparer le post-Kyoto. À cet égard, la présidence veut que l'Union européenne prenne les devants et soit à la pointe du progrès, à la pointe de la défense de notre planète."@pl16
"Senhor Presidente, penso que o debate sobre o Pacto de Estabilidade e Crescimento demonstrou que existe uma verdadeira necessidade de acção. Fiquei impressionado, em particular, com os comentários do último orador, que nos transmitiu uma mensagem encorajadora. Seria extremamente grave se, no que diz respeito a um assunto tão importante como o Pacto de Estabilidade e Crescimento, a União Europeia se dividisse, por exemplo, entre antigos e novo membros. Encaro isso como algo de muito perigoso. Temos de abordar a reforma do Pacto de Estabilidade com um espírito que seja também de solidariedade. Penso que qualquer cisão seria extremamente funesta e perigosa. Gostaria também de voltar a uma ideia que foi referida, em especial, pelo último orador, nomeadamente a importância do aspecto institucional. Não devemos enfraquecer o papel da Comissão na gestão do Pacto de Estabilidade, e para a Presidência está fora de questão que se retire de algum modo à Comissão o seu papel no âmbito da supervisão orçamental. Por conseguinte, este parece ser realmente um assunto da maior importância. As propostas da Presidência, sobre as quais não ainda foi alcançado um acordo, tendem claramente a introduzir maior flexibilidade, pois há efectivamente necessidade de maior flexibilidade em alguns sectores. Ao mesmo tempo, porém, as propostas visam criar um quadro mais conciso, precisamente no sentido de permitir a avaliação do défice. Um défice não é igual a outro. Penso que conhecemos suficientemente as regras e das leis económicas para sabermos que dois défices não têm necessariamente de ser da mesma natureza. Um défice causado por despesas de consumo não pode ser equiparado a um défice resultante de investimentos produtivos, de investimentos no futuro. Penso, pois, que é este o quadro que a Presidência gostaria de criar para viabilizar uma avaliação mais precisa, evitando o perigo da arbitrariedade. Seguidamente, penso que Pacto tem de estar mais estreitamente relacionado com os ciclos económicos, e que deveria ser sempre possível modificar um instrumento de política económica à luz da experiência. As regras adoptadas devem poder sobreviver ao teste da realidade. Quando são testadas à luz da realidade, teremos porventura de concluir, quando necessário, que as regras nem sempre são totalmente apropriadas. Adaptar o Pacto não significa que doravante os défices podem agravar-se. Aqueles que pensam os défices podem crescer sem limites sem que isso tenha consequências, estão enganados, pois o descontrolo dos défices depressa seria punido por um aumento das taxas de juro, o que teria um impacto no investimento de que a Europa tão urgentemente necessita. Esta manhã falámos também alargadamente da Estratégia de Lisboa – uma estratégia que assenta no investimento. Por conseguinte, é evidente que não podemos recomendar, por um lado, uma estratégia baseada no investimento, e, por ouro lado, encorajar práticas que conduziriam a um aumento das taxas de juro, que desencoraja esse mesmo investimento. Penso que aquilo que queremos são regras que sejam respeitadas – regras que possam ser respeitadas por todos; e para que elas possam ser respeitadas por todos é preciso ter em conta certas realidades económicas e políticas. Sem querer referir nenhum país em particular – embora ele já tenha sido mencionado –, temos de reconhecer que alguns países se depararam com acontecimentos bastantes excepcionais, e não seria aceitável que esses factores excepcionais não fossem, de algum modo, tidos em conta. Passando ao desenvolvimento sustentável, posso dizer à senhora deputada Isler-Béguin que insistimos firmemente na manutenção da dimensão económica na Estratégia de Lisboa – e não só na manutenção, mas também na sua verdadeira incorporação em todas as políticas. O desenvolvimento sustentável não pode ser encarado como um mero acessório, mas como algo que tem de inspirar todas as políticas, e todas as políticas têm ser aferidas pela bitola do desenvolvimento sustentável. Não creio, pois, que a Presidência esteja a tentar descurar Gotemburgo ou remetê-lo para o esquecimento. Continuamos a encarar a estratégia com plenamente válida. Recomendamos uma abordagem horizontal de toda a política ambiental – como já tinha sido previsto no Tratado e no projecto de Constituição. Neste tocante, pensamos que uma carta poderá ser um instrumento útil, visto que pode proporcionar-nos um certo número de princípios directores que devem ser seguidos aquando da implementação das diferentes políticas. Finalmente, no que diz respeito a Quioto, a Presidência está extremamente empenhada em desenvolver o seguimento Quioto e, se existe uma dimensão de desenvolvimento sustentável, penso que ela assenta sobretudo neste aspecto, nomeadamente a preparação do seguimento de Quioto. Neste ponto, a Presidência gostaria que a União Europeia assumisse a liderança, para estar na vanguarda do progresso e desempenhar um papel-chave na defesa do Planeta."@pt17
"Monsieur le Président, je crois qu'effectivement, le débat sur le pacte de stabilité et de croissance a montré que le besoin d'agir existe. Je retiens notamment ce qui vient d'être dit par le dernier orateur qui a donné un signal, un message encourageant. Il serait très grave que l'Union européenne, sur un dossier comme celui du pacte de stabilité et de croissance, se divise, par exemple, en anciens et nouveaux membres. Je crois que c'est quelque chose de très dangereux. Nous devons aborder la réforme du pacte de stabilité dans un esprit qui est aussi un esprit de solidarité. Je crois que toute division serait extrêmement pernicieuse et dangereuse. J'aimerais par ailleurs reprendre une idée qui a été notamment mentionnée par le dernier orateur, c'est l'importance du volet institutionnel. Il ne faut pas affaiblir la Commission, le rôle de la Commission dans la gestion du pacte de stabilité et il n'est pas question pour la Présidence de sortir, en quelque sorte, la Commission de l'exercice de surveillance budgétaire. Donc, ce volet me paraît très important. Les propositions de la Présidence, sur lesquelles on n'a pas encore pu trouver un accord, tendent évidemment à introduire davantage de flexibilité parce qu'il y a quelque part un besoin de plus de flexibilité. Mais, au même moment, elles veulent créer un cadre plus précis pour permettre précisément l'évaluation du déficit. Or un déficit n'est pas un autre. Je crois que nous sommes tous suffisamment au fait des règles économiques, des lois économiques pour savoir qu'un déficit n'en vaut pas forcément un autre. Un déficit causé par les dépenses de consommation n'est pas à mettre exactement sur le même plan qu'un déficit qui provient d'investissements productifs, d'investissements dans l'avenir. Donc, je crois que c'est en réalité cela le cadre que la Présidence voudrait créer pour permettre une évaluation plus précise, sans précisément tomber dans l'arbitraire. Ensuite, je crois qu'il faut mieux situer le pacte par rapport aux cycles conjoncturels et je dirais qu'il faut quand même encore pouvoir modifier un instrument de politique économique à la lumière des expériences. Il faut que les règles qu'on se donne puissent se heurter aux réalités. Et quand elles butent sur des réalités, il faut bien constater que si c'est le cas, c'est peut-être que les règles ne sont pas toujours les mieux adaptées. L'adaptation du pacte ne signifie pas qu'on pourra dorénavant laisser se creuser les déficits. D'ailleurs, ceux qui pensent que laisser filer les déficits ne serait pas sanctionné se trompent, puisque des déficits qui partiraient un peu dans tous les sens seraient vite sanctionnés par une augmentation des taux d'intérêts qui pèserait sur les investissements dont l'Europe a urgemment besoin. Nous avons d'ailleurs parlé abondamment ce matin de la stratégie de Lisbonne, qui est précisément une stratégie axée entre autres sur les investissements. Donc, il est clair qu'on ne peut pas, d'un côté, préconiser une stratégie axée sur les investissements et, de l'autre côté, encourager tout ce qui porte à augmenter les taux d'intérêt qui découragent ces mêmes investissements. Je crois que ce que nous voulons, ce sont des règles respectées, qui peuvent être respectées par tous, et pour qu'elles puissent être respectées par tous, il faut prendre en compte certaines réalités économiques mais aussi politiques. Sans vouloir viser un pays en particulier, qui a d'ailleurs déjà été cité, il faut bien reconnaître que certains pays ont connu des événements assez extraordinaires et il ne serait pas acceptable que ces événements extraordinaires ne soient pas, d'une certaine manière, pris en compte. Concernant à présent le développement durable, je peux dire à Mme Isler-Béguin que nous avons beaucoup insisté sur le maintien de la dimension environnementale dans la stratégie de Lisbonne, et pas seulement sur son maintien mais sur sa véritable intégration dans toutes les politiques. Le développement durable n'est pas en quelque sorte un petit ajout à tout le reste. C'est quelque chose qui doit effectivement inspirer toutes les politiques et toutes les politiques doivent être évaluées en fonction d'une grille du développement durable. Je pense donc que la Présidence ne veut pas ranger Göteborg au placard ou le jeter aux oubliettes. La stratégie du développement durable garde pour nous toute sa valeur. Nous préconisons une approche horizontale de toute la politique environnementale, comme c'est d'ailleurs déjà prévu dans le traité et dans le projet de Constitution. À cet égard, nous pensons qu'une charte peut avoir une utilité parce que la charte va nous donner un certain nombre de principes directeurs devant s'appliquer dans la mise en œuvre des différentes politiques. Finalement, concernant Kyoto, la Présidence est extrêmement attachée à développer le post-Kyoto et s'il existe une dimension du développement durable, je crois qu'elle tient notamment à ce volet: préparer le post-Kyoto. À cet égard, la présidence veut que l'Union européenne prenne les devants et soit à la pointe du progrès, à la pointe de la défense de notre planète."@sk18
"Monsieur le Président, je crois qu'effectivement, le débat sur le pacte de stabilité et de croissance a montré que le besoin d'agir existe. Je retiens notamment ce qui vient d'être dit par le dernier orateur qui a donné un signal, un message encourageant. Il serait très grave que l'Union européenne, sur un dossier comme celui du pacte de stabilité et de croissance, se divise, par exemple, en anciens et nouveaux membres. Je crois que c'est quelque chose de très dangereux. Nous devons aborder la réforme du pacte de stabilité dans un esprit qui est aussi un esprit de solidarité. Je crois que toute division serait extrêmement pernicieuse et dangereuse. J'aimerais par ailleurs reprendre une idée qui a été notamment mentionnée par le dernier orateur, c'est l'importance du volet institutionnel. Il ne faut pas affaiblir la Commission, le rôle de la Commission dans la gestion du pacte de stabilité et il n'est pas question pour la Présidence de sortir, en quelque sorte, la Commission de l'exercice de surveillance budgétaire. Donc, ce volet me paraît très important. Les propositions de la Présidence, sur lesquelles on n'a pas encore pu trouver un accord, tendent évidemment à introduire davantage de flexibilité parce qu'il y a quelque part un besoin de plus de flexibilité. Mais, au même moment, elles veulent créer un cadre plus précis pour permettre précisément l'évaluation du déficit. Or un déficit n'est pas un autre. Je crois que nous sommes tous suffisamment au fait des règles économiques, des lois économiques pour savoir qu'un déficit n'en vaut pas forcément un autre. Un déficit causé par les dépenses de consommation n'est pas à mettre exactement sur le même plan qu'un déficit qui provient d'investissements productifs, d'investissements dans l'avenir. Donc, je crois que c'est en réalité cela le cadre que la Présidence voudrait créer pour permettre une évaluation plus précise, sans précisément tomber dans l'arbitraire. Ensuite, je crois qu'il faut mieux situer le pacte par rapport aux cycles conjoncturels et je dirais qu'il faut quand même encore pouvoir modifier un instrument de politique économique à la lumière des expériences. Il faut que les règles qu'on se donne puissent se heurter aux réalités. Et quand elles butent sur des réalités, il faut bien constater que si c'est le cas, c'est peut-être que les règles ne sont pas toujours les mieux adaptées. L'adaptation du pacte ne signifie pas qu'on pourra dorénavant laisser se creuser les déficits. D'ailleurs, ceux qui pensent que laisser filer les déficits ne serait pas sanctionné se trompent, puisque des déficits qui partiraient un peu dans tous les sens seraient vite sanctionnés par une augmentation des taux d'intérêts qui pèserait sur les investissements dont l'Europe a urgemment besoin. Nous avons d'ailleurs parlé abondamment ce matin de la stratégie de Lisbonne, qui est précisément une stratégie axée entre autres sur les investissements. Donc, il est clair qu'on ne peut pas, d'un côté, préconiser une stratégie axée sur les investissements et, de l'autre côté, encourager tout ce qui porte à augmenter les taux d'intérêt qui découragent ces mêmes investissements. Je crois que ce que nous voulons, ce sont des règles respectées, qui peuvent être respectées par tous, et pour qu'elles puissent être respectées par tous, il faut prendre en compte certaines réalités économiques mais aussi politiques. Sans vouloir viser un pays en particulier, qui a d'ailleurs déjà été cité, il faut bien reconnaître que certains pays ont connu des événements assez extraordinaires et il ne serait pas acceptable que ces événements extraordinaires ne soient pas, d'une certaine manière, pris en compte. Concernant à présent le développement durable, je peux dire à Mme Isler-Béguin que nous avons beaucoup insisté sur le maintien de la dimension environnementale dans la stratégie de Lisbonne, et pas seulement sur son maintien mais sur sa véritable intégration dans toutes les politiques. Le développement durable n'est pas en quelque sorte un petit ajout à tout le reste. C'est quelque chose qui doit effectivement inspirer toutes les politiques et toutes les politiques doivent être évaluées en fonction d'une grille du développement durable. Je pense donc que la Présidence ne veut pas ranger Göteborg au placard ou le jeter aux oubliettes. La stratégie du développement durable garde pour nous toute sa valeur. Nous préconisons une approche horizontale de toute la politique environnementale, comme c'est d'ailleurs déjà prévu dans le traité et dans le projet de Constitution. À cet égard, nous pensons qu'une charte peut avoir une utilité parce que la charte va nous donner un certain nombre de principes directeurs devant s'appliquer dans la mise en œuvre des différentes politiques. Finalement, concernant Kyoto, la Présidence est extrêmement attachée à développer le post-Kyoto et s'il existe une dimension du développement durable, je crois qu'elle tient notamment à ce volet: préparer le post-Kyoto. À cet égard, la présidence veut que l'Union européenne prenne les devants et soit à la pointe du progrès, à la pointe de la défense de notre planète."@sl19
". Herr talman! Jag tycker att debatten om stabilitets- och tillväxtpakten har visat att det verkligen finns ett behov av handling. Den siste talarens kommentarer, som gav oss ett uppmuntrande budskap, gjorde särskilt intryck på mig. Det skulle vara ytterst allvarligt om det uppstod klyftor mellan till exempel gamla och nya medlemsländer i Europeiska unionen i en fråga som stabilitets- och tillväxtpakten. Detta betraktar jag som någonting mycket farligt. Vi måste hantera reformeringen av stabilitetspakten i en anda som också inbegriper solidaritet. Alla former av splittring skulle enligt min mening vara ytterst skadliga och farliga. Jag vill också komma tillbaka till en tanke som särskilt den siste talaren tog upp, nämligen den institutionella aspektens betydelse. Vi får inte försvaga kommissionen eller dess roll när det gäller att administrera stabilitetspakten, och så vitt ordförandeskapet anbelangar är det inte frågan om att på något sätt återkalla kommissionens uppdrag att övervaka budgeten. Således framstår denna aspekt som särskilt viktig. Ordförandeskapets förslag, som det ännu saknas en överenskommelse om, tenderar klart att medföra större flexibilitet, för på sina håll krävs det större flexibilitet. Samtidigt syftar de dock till att skapa ett mer exakt regelverk specifikt för att underskotten skall kunna bedömas. Ett underskott är inte det andra likt. Jag tror att vi alla är tillräckligt hemtama med ekonomiska regler och lagar för att veta att två underskott inte nödvändigtvis är identiska till sin natur. Ett underskott som beror på för höga konsumtionsutgifter bör inte betraktas som detsamma som ett underskott som uppstår till följd av produktiva investeringar och investeringar i framtiden. Därför anser jag att detta är det regelverk som ordförandeskapet vill skapa, för att möjliggöra mer exakta bedömningar och undvika risken för godtycklighet. Vidare anser jag att pakten måste vara mer knuten till konjunkturcyklerna och att det fortfarande bör vara möjligt att ändra den ekonomiska politikens instrument utifrån erfarenheterna. De regler som antas måste kunna klara verklighetens test. När de testas i verkligheten kanske vi ibland kommer att tvingas att dra slutsatsen att reglerna kanske inte alltid är helt lämpliga. Att vi anpassar pakten betyder inte att underskotten kommer att tillåtas öka i framtiden. De som anser att underskott skall tillåtas löpa okontrollerat utan konsekvenser har fel, för underskott som skenar i väg utan kontroll skulle mycket snabbt straffa sig i form av stigande räntesatser, vilka skulle påverka de investeringar som vi har ett skriande behov av i Europa. Vi diskuterade också Lissabonstrategin ingående i förmiddags – en strategi som bland annat bygger på investeringar. Därför står det klart att vi inte kan rekommendera en strategi som bygger på investeringar samtidigt som vi uppmuntrar förfaranden som skulle leda till höjda räntor och därigenom verka hämmande på dessa investeringar. Jag anser att det vi vill ha är regler som följs – regler som alla kan respektera, och för att alla skall kunna följa dem måste vi ta hänsyn till vissa ekonomiska och politiska fakta. Utan att vilja nämna något visst land – även om ett redan har nämnts – måste vi erkänna att relativt exceptionella händelser har inträffat i vissa länder och att det inte skulle vara acceptabelt att inte ta hänsyn till sådana exceptionella faktorer. För att övergå till den hållbara utvecklingen kan jag säga till Marie Anne Isler-Béguin att vi har insisterat kraftigt på att miljödimensionen i Lissabonstrategin skall bibehållas – inte bara bibehållas utan också verkligen införlivas med all politik överlag. En hållbar utveckling kan inte bara knäppas på. Det är någonting som måste genomsyra alla politiska sakområden, och all politik måste bedömas med den hållbara utvecklingen som måttstock. Därför anser jag inte att ordförandeskapet försöker nonchalera Göteborg eller låta det falla i glömska. Vi betraktar fortfarande strategin med hållbar utveckling som helt giltig. Vi rekommenderar en övergripande linje för all miljöpolitik, vilket redan står i fördraget och i förslaget till konstitution. I fråga om detta anser vi att en stadga kan vara användbar eftersom den skulle ge oss ett visst antal riktlinjer att följa när de olika politiska åtgärderna genomförs. När det slutligen gäller Kyoto är ordförandeskapet mycket angeläget om att utveckla uppföljningen av Kyoto, och om det finns en dimension av hållbar utveckling anser jag att den särskilt grundar sig på denna aspekt, nämligen att förbereda uppföljningen av Kyoto. Ordförandeskapet vill att Europeiska unionen skall ta ledningen i den här frågan, vara i utvecklingens framkant och ha en nyckelroll för att försvara vår planet."@sv21
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"(Applaudissements)"5,19,15,1,18,14,16,11,13,8
"Schmit,"5,19,15,1,18,14,16,11,13,8
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