Local view for "http://purl.org/linkedpolitics/eu/plenary/2005-03-08-Speech-2-175"

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". - Monsieur le Président, le Conseil suit de près, et avec préoccupation, la grave crise politique que traverse le Liban. Cette crise - déclenchée par l’extension de trois ans du mandat du président Lahoud, imposée par la Syrie - a culminé avec l’assassinat de l’ancien premier ministre Rafic Hariri et de dix autres civils innocents. Le Conseil assure le Parlement européen qu’il ne ménagera aucun effort afin d’œuvrer pour une solution politique de la question libanaise, et cela dans le sens de ce que souhaite une grande majorité de Libanais. L’Union a fermement condamné cet acte barbare et votre Parlement, d’ailleurs, en a longuement débattu il y a quelques jours encore. Homme de paix et de dialogue, le premier ministre Rafic Hariri était un ami de l’Europe. L’épreuve qui a frappé le Liban devra être surmontée dans l’unité et la sérénité, ainsi que dans le respect des deux principes auxquels M. Hariri a dédié le combat de toute sa vie: l’indépendance et la souveraineté du Liban. La démission du gouvernement Karamé sous la pression populaire crée une situation nouvelle qu’il importe de mettre à profit. À cette occasion, la présidence tient à rendre hommage au peuple libanais pour son courage et sa détermination à retrouver sa pleine souveraineté et à vivre librement dans un pays démocratique. Les instances du Conseil ont eu un premier échange de vues sur la crise libanaise le 4 mars dernier et sont revenues sur la question ce matin en présence de M. Roed-Larsen, envoyé spécial des Nations unies, chargé de la mise en œuvre de la résolution 1559. De son côté, le haut représentant Javier Solana, rencontrera demain une délégation de représentants de l’opposition libanaise. Les lignes de force de l’action de l’Union européenne pourraient être les suivantes. En premier lieu, il faut soutenir la formation d’un nouveau gouvernement de transition, qui soit acceptable pour les principales forces politiques libanaises, dans le respect des normes constitutionnelles de ce pays. Ensuite, pour que la normalisation de la vie politique libanaise se poursuive, il est essentiel de faire toute la lumière sur les circonstances et les responsabilités de l’assassinat de Rafic Hariri. L’Union soutient donc la commission d’enquête des Nations unies et entend maintenir la pression sur les autorités libanaises afin qu’elles mènent une enquête rigoureuse. Par ailleurs, il est important de soutenir la tenue d’élections libres et équitables. L’Union européenne se tiendra prête à fournir son assistance à cet égard, notamment par l’envoi d’une mission d’observation électorale si le nouveau gouvernement libanais le souhaite. Pour sa part, la Commission est sur le point d’effectuer une mission sur place afin d’évaluer les nécessités et les possibilités en matière d’assistance électorale. La Commission pourra fournir de plus amples détails à ce sujet dans sa présentation. Enfin, il s’agit de maintenir la pression sur tous les acteurs concernés, en vue d’une pleine et immédiate mise en œuvre de la résolution 1559, qui prévoit un retrait immédiat et intégral des troupes syriennes du Liban."@fr8
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"Monsieur le Président, le Conseil suit de près, et avec préoccupation, la grave crise politique que traverse le Liban. Cette crise ­ déclenchée par l'extension de trois ans du mandat du président Lahoud, imposée par la Syrie ­ a culminé avec l'assassinat de l'ancien premier ministre Rafic Hariri et de dix autres civils innocents. Le Conseil assure le Parlement européen qu'il ne ménagera aucun effort afin d'œuvrer pour une solution politique de la question libanaise, et cela dans le sens de ce que souhaite une grande majorité de Libanais. L'Union a fermement condamné cet acte barbare et votre Parlement, d'ailleurs, en a longuement débattu il y a quelques jours encore. Homme de paix et de dialogue, le premier ministre Rafic Hariri était un ami de l'Europe. L'épreuve qui a frappé le Liban devra être surmontée dans l'unité et la sérénité, ainsi que dans le respect des deux principes auxquels M. Hariri a dédié le combat de toute sa vie: l'indépendance et la souveraineté du Liban. La démission du gouvernement Karamé sous la pression populaire crée une situation nouvelle qu'il importe de mettre à profit. À cette occasion, la présidence tient à rendre hommage au peuple libanais pour son courage et sa détermination à retrouver sa pleine souveraineté et à vivre librement dans un pays démocratique. Les instances du Conseil ont eu un premier échange de vues sur la crise libanaise le 4 mars dernier et sont revenues sur la question ce matin en présence de M. Roed-Larsen, envoyé spécial des Nations unies, chargé de la mise en œuvre de la résolution 1559. De son côté, le haut représentant Javier Solana, rencontrera demain une délégation de représentants de l'opposition libanaise. Les lignes de force de l'action de l'Union européenne pourraient être les suivantes. En premier lieu, il faut soutenir la formation d'un nouveau gouvernement de transition, qui soit acceptable pour les principales forces politiques libanaises, dans le respect des normes constitutionnelles de ce pays. Ensuite, pour que la normalisation de la vie politique libanaise se poursuive, il est essentiel de faire toute la lumière sur les circonstances et les responsabilités de l'assassinat de Rafic Hariri. L'Union soutient donc la commission d'enquête des Nations unies et entend maintenir la pression sur les autorités libanaises afin qu'elles mènent une enquête rigoureuse. Par ailleurs, il est important de soutenir la tenue d'élections libres et équitables. L'Union européenne se tiendra prête à fournir son assistance à cet égard, notamment par l'envoi d'une mission d'observation électorale si le nouveau gouvernement libanais le souhaite. Pour sa part, la Commission est sur le point d'effectuer une mission sur place afin d'évaluer les nécessités et les possibilités en matière d'assistance électorale. La Commission pourra fournir de plus amples détails à ce sujet dans sa présentation. Enfin, il s'agit de maintenir la pression sur tous les acteurs concernés, en vue d'une pleine et immédiate mise en œuvre de la résolution 1559, qui prévoit un retrait immédiat et intégral des troupes syriennes du Liban."@cs1
"Hr. formand, Rådet følger nøje og med bekymring den alvorlige politiske krise i Libanon. Krisen, som blev udløst af, at præsident Lahouds mandat på foranledning af Syrien blev forlænget med tre år, kulminerede med mordet på den tidligere premierminister Rafik Hariri og 10 andre uskyldige civile. Rådet forsikrer Europa-Parlamentet om, at det vil gøre sit yderste for at opnå en politisk løsning på det libanesiske spørgsmål, som er i overensstemmelse med, hvad flertallet af libaneserne ønsker. EU har eftertrykkeligt fordømt den barbariske handling, og Europa-Parlamentet har i øvrigt for nylig drøftet spørgsmålet indgående. Premierminister Rafik Hariri var en fredens og dialogens mand og en ven af Europa. De tilskikkelser, der har ramt Libanon, må imødegås i forening og ro og i respekt for de to principper, hr. Hariri kæmpede for livet igennem, nemlig Libanons uafhængighed og suverænitet. Med Karameh-regeringens tilbagetræden efter folkeligt pres er der opstået en ny situation, som bør udnyttes. Formandskabet vil i den forbindelse gerne udtrykke anerkendelse af det libanesiske folks mod og den beslutsomhed, hvormed det arbejder for at genvinde fuld suverænitet og for at kunne leve i frihed i et demokratisk land. Rådets kompetente instanser havde den 4. marts en indledende drøftelse af krisen i Libanon og tog igen spørgsmålet op i formiddags under tilstedeværelse af den særlige FN-udsending Terje Rød-Larsen, som har til opgave at sikre gennemførelsen af resolution 1559. Den højtstående repræsentant, Javier Solana, mødes i morgen med en delegation af repræsentanter for den libanesiske opposition. EU's indsats bør være koncentreret om følgende områder. For det første bør vi støtte dannelsen af en ny overgangsregering, som kan accepteres af de centrale politiske kræfter i Libanon under hensyntagen til landets forfatningsmæssige rammer. For det andet er det afgørende, for at det politiske liv i Libanon kan normaliseres, at omstændighederne omkring og ansvaret for mordet på Rafik Hariri afdækkes fuldt ud. Unionen støtter derfor FN's undersøgelseskommission og vil fortsat lægge pres på de libanesiske myndigheder for at få dem til at gennemføre en grundig efterforskning. Det er endvidere vigtigt at støtte afholdelsen af frie og retfærdige valg. EU stiller sig til rådighed med bistand i så henseende, især ved udsendelse af valgobservatører, såfremt den nye libanesiske regering måtte ønske det. Kommissionen er for sin del ved at gøre klar til en indsats på stedet for at vurdere behovet og mulighederne for valgbistand. Kommissionen vil kunne give nærmere detaljer herom i sin præsentation. Endelig drejer det sig om at opretholde presset på alle berørte aktører for at sikre fuld og umiddelbar gennemførelse af resolution 1559, som kræver omgående og fuldstændig tilbagetrækning af de syriske tropper i Libanon."@da2
". Herr Präsident! Der Rat verfolgt sehr aufmerksam, aber zugleich mit Sorge, die derzeitige schwere politische Krise im Libanon. Diese Krise, die durch die - von Syrien diktierte - Verlängerung der Amtszeit von Präsident Lahoud um drei Jahre ausgelöst wurde, fand ihren Höhepunkt in der Ermordung des früheren Ministerpräsidenten Rafik Hariri und zehn weiterer unschuldiger Zivilpersonen. Der Rat versichert dem Europäischen Parlament, dass er keine Anstrengungen scheuen wird, um eine politische Lösung der libanesischen Frage im Sinne der Wünsche der großen Mehrheit der Libanesen zu erzielen. Die EU hat diesen barbarischen Akt nachdrücklich verurteilt, der noch vor einigen Tagen übrigens auch von Ihrem Parlament ausführlich erörtert wurde. Als Mann des Friedens und des Dialogs war Ministerpräsident Rafik Hariri auch ein Freund Europas. Libanon wird diese ihm auferlegte Prüfung geeint und in aller Besonnenheit sowie unter Beachtung der beiden Grundsätze, denen Rafik Hariri sein Leben lang seinen Kampf gewidmet hat - der Unabhängigkeit und Souveränität des Libanon - bewältigen müssen. Der Rücktritt der Regierung Karami unter dem Druck der Bevölkerung schafft eine neue Lage, die es zu nutzen gilt. Der Ratsvorsitz möchte diese Gelegenheit nutzen und dem libanesischen Volk für seinen Mut und seine Entschlossenheit, seine uneingeschränkte Souveränität wieder zu erlangen und in Freiheit in einem demokratischen Land zu leben, seine Anerkennung zollen. Die Ratsgremien haben am 4. März eine erste Aussprache über die Krise im Libanon geführt und haben die gleiche Frage heute Vormittag in Anwesenheit des für die Umsetzung der UN-Resolution 1559 zuständigen UN-Sonderbeauftragten Terje Roed-Larsen erörtert. Der Hohe Vertreter Javier Solana wird morgen mit einer Abordnung von Vertretern der libanesischen Opposition zusammentreffen. Die Europäische Union sollte sich in ihrem Handeln von den folgenden Grundsätzen leiten lassen: in erster Linie gilt es, unter Berücksichtigung der Verfassungsnormen des Libanon, die Bildung einer neuen, für die wichtigsten politischen Kräfte des Libanon akzeptablen Übergangsregierung zu unterstützen. Weiterhin wäre es für die weitere Normalisierung des politischen Lebens im Libanon wichtig, die Umstände der Ermordung Rafik Hariris umfassend aufzuklären und die Verantwortlichen zu ermitteln. Deshalb unterstützt die EU den UN-Untersuchungsausschuss und will auch weiterhin Druck auf die libanesischen Behörden ausüben, damit sie die Untersuchung mit der gebotenen Gründlichkeit durchführen. Darüber hinaus ist es wichtig, die Abhaltung freier und fairer Wahlen zu unterstützen. Die Europäische Union ist bereit, diesbezüglich jedwede Unterstützung zu leisten, vor allem eine Wahlbeobachtermission zu entsenden, wenn die neue libanesische Regierung dies wünscht. Die Kommission ihrerseits ist bereit, umgehend vor Ort einen Einsatz zur Ermittlung des Bedarfs und der Möglichkeiten der Wahlhilfe durchzuführen. Die Kommission wird darauf in ihrem Beitrag sicherlich ausführlicher eingehen. Schließlich kommt es darauf an, weiterhin Druck auf alle betroffenen Akteure auszuüben, damit die unverzügliche und vollständige Umsetzung der Resolution 1559, die den sofortigen und bedingungslosen Rückzug der syrischen Truppen aus dem Libanon vorsieht, erreicht wird."@de9
". Κύριε Πρόεδρε, το Συμβούλιο παρακολουθεί πολύ προσεκτικά και με βαθιά ανησυχία τη σοβαρή πολιτική κρίση στον Λίβανο. Η κρίση αυτή, η οποία ξεκίνησε με την τριετή παράταση της θητείας του Προέδρου Λαχούντ, την οποία επέβαλε η Συρία, κορυφώθηκε με τη δολοφονία του πρώην πρωθυπουργού Ραφίκ Χαρίρι και δέκα άλλων αθώων πολιτών. Το Συμβούλιο διαβεβαιώνει το Ευρωπαϊκό Κοινοβούλιο ότι θα καταβάλει κάθε δυνατή προσπάθεια ώστε να επιτευχθεί η πολιτική επίλυση του προβλήματος του Λιβάνου, σύμφωνα με την επιθυμία της συντριπτικής πλειονότητας του λιβανικού λαού. Η Ευρωπαϊκή Ένωση καταδίκασε απερίφραστα αυτή τη βάρβαρη ενέργεια και το Ευρωπαϊκό Κοινοβούλιο τη συζήτησε εκτενώς μόλις προ ολίγων ημερών. Ο πρωθυπουργός Χαρίρι ήταν υποστηρικτής της ειρήνης και πίστευε στον διάλογο, ενώ ήταν φίλος της Ευρώπης. Η πρόκληση ενώπιον της οποίας βρίσκεται ο Λίβανος πρέπει να αντιμετωπιστεί με ενότητα και νηφαλιότητα, καθώς και με σεβασμό των δύο αρχών για τις οποίες αγωνίστηκε ο Ραφίκ Χαρίρι σε όλη του τη ζωή: της ανεξαρτησίας και της εθνικής κυριαρχίας του Λιβάνου. Η παραίτηση της κυβέρνησης Καράμι ενόψει της λαϊκής πίεσης έχει διαμορφώσει μια νέα κατάσταση την οποία πρέπει να εκμεταλλευτούμε. Η Προεδρία συγχαίρει τον λαό του Λιβάνου για το θάρρος και την αποφασιστικότητά του να ανακτήσει την πλήρη κυριαρχία του και να ζήσει ελεύθερος σε μια δημοκρατική χώρα. Τα όργανα του Συμβουλίου προέβησαν στις 4 Μαρτίου σε μια αρχική ανταλλαγή απόψεων σχετικά με την κρίση στον Λίβανο, ενώ επανήλθαν στο θέμα σήμερα το πρωί, ενώπιον του κ. Roed-Larsen, ειδικού απεσταλμένου των Ηνωμένων Εθνών υπεύθυνου για την εφαρμογή του ψηφίσματος 1559. Από τη δική του πλευρά, ο Ύπατος Εκπρόσωπος, κ. Χαβιέ Σολάνα, αύριο θα συναντηθεί με αντιπροσωπεία εκπροσώπων της λιβανικής αντιπολίτευσης. Η βασική κατεύθυνση των ενεργειών της Ευρωπαϊκής Ένωσης πρέπει να είναι η ακόλουθη. Πρώτον, πρέπει να στηρίξουμε τη δημιουργία μιας νέας μεταβατικής κυβέρνησης η οποία θα είναι αποδεκτή από τους βασικούς παράγοντες της πολιτικής ζωής του Λιβάνου, με σεβασμό του λιβανικού συνταγματικού πλαισίου. Δεύτερον, προκειμένου να αποκατασταθεί η ομαλότητα στην πολιτική ζωή του Λιβάνου, πρέπει να διερευνηθούν προσεκτικά οι συνθήκες δολοφονίας του Ραφίκ Χαρίρι και οι υπεύθυνοι για την ενέργεια αυτή. Συνεπώς, η Ένωση υποστηρίζει την επιτροπή διερεύνησης των Ηνωμένων Εθνών και σκοπεύει να εντείνει τις πιέσεις της προς τις λιβανικές αρχές, προκειμένου να προχωρήσουν σε πλήρη διερεύνηση της υπόθεσης. Επιπλέον, είναι σημαντικό να στηρίξουμε τη διενέργεια ελεύθερων και δίκαιων εκλογών. Εν προκειμένω, η Ευρωπαϊκή Ένωση θα είναι πρόθυμη να προσφέρει τη βοήθειά της, αποστέλλοντας ειδικότερα ομάδα παρατηρητών της εκλογικής διαδικασίας, εφόσον το επιθυμεί η νέα κυβέρνηση του Λιβάνου. Η δε Επιτροπή πρόκειται να αναλάβει δράση στην περιοχή για να αξιολογήσει τις ανάγκες και τις δυνατότητες υποβοήθησης της εκλογικής διαδικασίας. Η Επιτροπή θα έχει τη δυνατότητα να αναφερθεί πληρέστερα στο θέμα στην παρέμβασή της. Τέλος, πρέπει να συνεχίσουμε την άσκηση πιέσεων προς όλες τις πλευρές προκειμένου να επιτευχθεί η άμεση εφαρμογή του ψηφίσματος 1559, το οποίο απαιτεί την πλήρη και άμεση απόσυρση των συριακών στρατευμάτων από τον Λίβανο."@el10
"Mr President, the Council is following the grave political crisis in Lebanon closely and with great concern. This crisis, which was triggered by the three-year extension of President Lahoud’s term of office imposed by Syria, culminated in the assassination of former Prime Minister Rafik Hariri and ten other innocent civilians. The Council assures the European Parliament that it will spare no effort to achieve a political solution to the Lebanese question, in accordance with the wishes of the vast majority of the Lebanese people. The European Union has firmly condemned this barbaric act and this House debated it at length just a few days ago. Prime Minister Rafik Hariri was a man of peace who believed in dialogue, and was a friend of Europe. The challenge that Lebanon is facing needs to be met with unity and calm, and respect for the two principles for which Mr Hariri fought throughout his life: Lebanon’s independence and sovereignty. The resignation of the Karami government in the face of popular pressure has created a new situation of which we need to take advantage. The Presidency wishes to congratulate the Lebanese people on their courage and determination to regain full sovereignty and to live in freedom in a democratic country. The Council bodies held an initial exchange of views on the Lebanese crisis on 4 March, and revisited this issue this morning in the presence of Mr Roed-Larsen, the United Nations special envoy responsible for the implementation of Resolution 1559. For his part, the High Representative, Javier Solana, will tomorrow be meeting a delegation of representatives of the Lebanese opposition. The main thrust of the European Union’s action should be as follows. First of all, we need to support the formation of a new transitional government acceptable to the key players in Lebanese politics and respecting Lebanon’s constitutional framework. Secondly, if political life in Lebanon is to return to normal, the circumstances surrounding the assassination of Rafik Hariri and those responsible for it need to be carefully scrutinised. The Union therefore supports the United Nations commission of inquiry and intends to keep up pressure on the Lebanese authorities to carry out a thorough investigation. Furthermore, it is important to support the holding of free and fair elections. The European Union will be willing to provide assistance in this respect, in particular by sending a team of election observers if the new Lebanese Government so wishes. For its part, the Commission is about to carry out an exercise on the ground to assess the need and scope for electoral assistance. The Commission will be able to give fuller details of this in its own presentation. Lastly, we have to keep up pressure on all concerned to achieve full and immediate implementation of Resolution 1559, which calls for complete and immediate withdrawal of Syrian troops from Lebanon."@en4
"Señor Presidente, el Consejo sigue de cerca, y con preocupación, la grave crisis política que atraviesa el Líbano. Esta crisis, desencadenada por la ampliación por tres años del mandato del Presidente Lahoud, impuesto por Siria, culminó con el asesinato del ex Primer Ministro Rafik Hariri y otros diez civiles inocentes. El Consejo asegura al Parlamento Europeo que no escatimará esfuerzos en pro de una solución política de la cuestión libanesa, conforme a los deseos de la gran mayoría de los libaneses. La Unión ha condenado firmemente este acto bárbaro y esta Cámara debatió extensamente sobre el mismo hace pocos días. El Primer Ministro Rafik Hariri era un hombre de paz que creía en el diálogo y era amigo de Europa. El desafío a que se enfrenta el Líbano debe superarse con unidad y calma y con el respeto de dos principios por los que el señor Hariri luchó durante toda su vida: la independencia y la soberanía del Líbano. La dimisión del Gobierno Karamé ante la presión popular crea una nueva situación que debemos aprovechar. En esta ocasión, la Presidencia quiere rendir homenaje al pueblo libanés por su valentía y su firme voluntad de recuperar su plena soberanía y vivir libremente en un país democrático. Los órganos del Consejo mantuvieron un primer intercambio de puntos de vista sobre la crisis libanesa el pasado 4 de marzo y volvieron a abordar la cuestión esta mañana en presencia del señor Roed-Larsen, enviado especial de las Naciones Unidas, responsable de la aplicación de la Resolución 1559. Por su parte, el Alto Representante, Javier Solana, se reunirá mañana con una delegación de representantes de la oposición libanesa. Las líneas maestras de la acción de la Unión Europea podrían ser las siguientes. En primer lugar, hay que apoyar la formación de un nuevo Gobierno de transición, que sea aceptable para las principales fuerzas políticas libanesas y respete el marco constitucional del país. Después, para que continúe la normalización de la vida política libanesa, es esencial dilucidad las circunstancias y las responsabilidades del asesinato de Rafik Hariri. La Unión apoya pues la comisión de investigación de las Naciones Unidas y piensa seguir presionando a las autoridades libanesas para que lleven a cabo una investigación rigurosa. Por otra parte, es importante apoyar la celebración de elecciones libres y equitativas. La Unión Europea estará dispuesta a prestar asistencia en este terreno, en particular mediante el envío de una misión de observación electoral si el nuevo Gobierno libanés lo desea. Por su parte, la Comisión está a punto de efectuar una misión sobre el terreno para evaluar las necesidades y las posibilidades de asistencia electoral. La Comisión podrá facilitar más detalles al respecto en su presentación. Por último, hay que mantener la presión sobre todos los afectados con vistas a una aplicación plena e inmediata de la Resolución 1559, que prevé la retirada inmediata e íntegra de las tropas sirias del Líbano."@es20
"Monsieur le Président, le Conseil suit de près, et avec préoccupation, la grave crise politique que traverse le Liban. Cette crise ­ déclenchée par l'extension de trois ans du mandat du président Lahoud, imposée par la Syrie ­ a culminé avec l'assassinat de l'ancien premier ministre Rafic Hariri et de dix autres civils innocents. Le Conseil assure le Parlement européen qu'il ne ménagera aucun effort afin d'œuvrer pour une solution politique de la question libanaise, et cela dans le sens de ce que souhaite une grande majorité de Libanais. L'Union a fermement condamné cet acte barbare et votre Parlement, d'ailleurs, en a longuement débattu il y a quelques jours encore. Homme de paix et de dialogue, le premier ministre Rafic Hariri était un ami de l'Europe. L'épreuve qui a frappé le Liban devra être surmontée dans l'unité et la sérénité, ainsi que dans le respect des deux principes auxquels M. Hariri a dédié le combat de toute sa vie: l'indépendance et la souveraineté du Liban. La démission du gouvernement Karamé sous la pression populaire crée une situation nouvelle qu'il importe de mettre à profit. À cette occasion, la présidence tient à rendre hommage au peuple libanais pour son courage et sa détermination à retrouver sa pleine souveraineté et à vivre librement dans un pays démocratique. Les instances du Conseil ont eu un premier échange de vues sur la crise libanaise le 4 mars dernier et sont revenues sur la question ce matin en présence de M. Roed-Larsen, envoyé spécial des Nations unies, chargé de la mise en œuvre de la résolution 1559. De son côté, le haut représentant Javier Solana, rencontrera demain une délégation de représentants de l'opposition libanaise. Les lignes de force de l'action de l'Union européenne pourraient être les suivantes. En premier lieu, il faut soutenir la formation d'un nouveau gouvernement de transition, qui soit acceptable pour les principales forces politiques libanaises, dans le respect des normes constitutionnelles de ce pays. Ensuite, pour que la normalisation de la vie politique libanaise se poursuive, il est essentiel de faire toute la lumière sur les circonstances et les responsabilités de l'assassinat de Rafic Hariri. L'Union soutient donc la commission d'enquête des Nations unies et entend maintenir la pression sur les autorités libanaises afin qu'elles mènent une enquête rigoureuse. Par ailleurs, il est important de soutenir la tenue d'élections libres et équitables. L'Union européenne se tiendra prête à fournir son assistance à cet égard, notamment par l'envoi d'une mission d'observation électorale si le nouveau gouvernement libanais le souhaite. Pour sa part, la Commission est sur le point d'effectuer une mission sur place afin d'évaluer les nécessités et les possibilités en matière d'assistance électorale. La Commission pourra fournir de plus amples détails à ce sujet dans sa présentation. Enfin, il s'agit de maintenir la pression sur tous les acteurs concernés, en vue d'une pleine et immédiate mise en œuvre de la résolution 1559, qui prévoit un retrait immédiat et intégral des troupes syriennes du Liban."@et5
"Arvoisa puhemies, neuvosto seuraa Libanonissa vallitsevaa vakavaa poliittista kriisiä tarkkaavaisesti ja erittäin huolestuneena. Kriisin laukaisi Syyrian painostuksella hyväksytty presidentti Lahoudin virkakauden jatkaminen kolmella vuodella, ja se kulminoitui entisen pääministerin Rafik Haririn ja kymmenen muun viattoman siviilin murhaan. Neuvosto vakuuttaa Euroopan parlamentille, että se tekee kaikkensa, jotta Libanonin kysymyksessä saavutetaan ratkaisu, joka vastaa Libanonin kansan enemmistön toiveita. Euroopan unioni on tuominnut jyrkästi tämän julman iskun, josta parlamentti keskusteli pitkään joitakin päiviä sitten. Pääministeri Rafik Hariri oli rauhan mies, joka uskoi vuoropuhelun voimaan ja joka oli Euroopan ystävä. Libanonin edessä olevaan haasteeseen on nyt vastattava yhtenäisesti, maltillisesti ja niitä kahta periaatetta kunnioittaen, joiden puolesta pääministeri Hariri taisteli koko elämänsä ajan: Libanonin itsenäisyys ja riippumattomuus. Karamin hallitus joutui eroamaan yleisen painostuksen vuoksi, ja meidän on käytettävä hyväksemme tästä seurannut uusi tilanne. Puheenjohtajavaltio kiittää Libanonin kansaa rohkeudesta ja määrätietoisuudesta, joilla se on osoittanut halunsa palauttaa maan täysi riippumattomuus ja elää vapaana demokraattisessa maassa. Neuvoston elimet vaihtoivat ensimmäisen kerran näkemyksiä Libanonin kriisistä 4. maaliskuuta ja palasivat aiheeseen tänä aamuna yhdessä Yhdistyneiden Kansakuntien erityislähettilään Roed-Larsenin kanssa. Kyseinen erityislähettiläs vastaa päätöslauselman 1559 täytäntöönpanosta. Korkea edustaja Javier Solana tapaa puolestaan huomenna Libanonin opposition edustajista koostuvan valtuuskunnan. Euroopan unionin toimien pääsisällön on oltava seuraavanlainen. Ensinnäkin meidän on tuettava sellaisen uuden väliaikaishallituksen muodostamista, jonka Libanonin politiikan keskeiset osapuolet voivat hyväksyä ja joka on Libanonin perustuslakikehyksen mukainen. Toiseksi: jotta Libanonin poliittinen elämä voisi palata normaaliksi, Rafik Haririn murhaan ja siitä vastuussa oleviin henkilöihin liittyvät olosuhteet on tutkittava huolellisesti. Siksi unioni tukee Yhdistyneiden Kansakuntien tutkimuskomiteaa ja aikoo painostaa Libanonin viranomaisia myös jatkossa, jotta se suorittaisi omat perusteelliset tutkimuksensa. Lisäksi on tärkeää tukea vapaiden ja tasapuolisten vaalien järjestämistä. Tältä osin Euroopan unioni on valmis tarjoamaan apua erityisesti lähettämällä maahan vaalitarkkailijaryhmän, jos Libanonin hallitus niin haluaa. Komissio aikoo omalta osaltaan toteuttaa paikan päällä toimenpiteitä arvioidakseen vaaliavun tarvetta ja laajuutta. Komission jäsen voi kertoa asiasta tarkemmin omassa puheenvuorossaan. Lopuksi totean, että meidän on jatkettava kaikkien asianosaisten painostamista pannaksemme päätöslauselman 1559 täytäntöön täysimääräisesti ja välittömästi. Kyseisessä päätöslauselmassa vaaditaan Syyriaa vetämään kaikki joukkonsa Libanonista."@fi7
"Monsieur le Président, le Conseil suit de près, et avec préoccupation, la grave crise politique que traverse le Liban. Cette crise ­ déclenchée par l'extension de trois ans du mandat du président Lahoud, imposée par la Syrie ­ a culminé avec l'assassinat de l'ancien premier ministre Rafic Hariri et de dix autres civils innocents. Le Conseil assure le Parlement européen qu'il ne ménagera aucun effort afin d'œuvrer pour une solution politique de la question libanaise, et cela dans le sens de ce que souhaite une grande majorité de Libanais. L'Union a fermement condamné cet acte barbare et votre Parlement, d'ailleurs, en a longuement débattu il y a quelques jours encore. Homme de paix et de dialogue, le premier ministre Rafic Hariri était un ami de l'Europe. L'épreuve qui a frappé le Liban devra être surmontée dans l'unité et la sérénité, ainsi que dans le respect des deux principes auxquels M. Hariri a dédié le combat de toute sa vie: l'indépendance et la souveraineté du Liban. La démission du gouvernement Karamé sous la pression populaire crée une situation nouvelle qu'il importe de mettre à profit. À cette occasion, la présidence tient à rendre hommage au peuple libanais pour son courage et sa détermination à retrouver sa pleine souveraineté et à vivre librement dans un pays démocratique. Les instances du Conseil ont eu un premier échange de vues sur la crise libanaise le 4 mars dernier et sont revenues sur la question ce matin en présence de M. Roed-Larsen, envoyé spécial des Nations unies, chargé de la mise en œuvre de la résolution 1559. De son côté, le haut représentant Javier Solana, rencontrera demain une délégation de représentants de l'opposition libanaise. Les lignes de force de l'action de l'Union européenne pourraient être les suivantes. En premier lieu, il faut soutenir la formation d'un nouveau gouvernement de transition, qui soit acceptable pour les principales forces politiques libanaises, dans le respect des normes constitutionnelles de ce pays. Ensuite, pour que la normalisation de la vie politique libanaise se poursuive, il est essentiel de faire toute la lumière sur les circonstances et les responsabilités de l'assassinat de Rafic Hariri. L'Union soutient donc la commission d'enquête des Nations unies et entend maintenir la pression sur les autorités libanaises afin qu'elles mènent une enquête rigoureuse. Par ailleurs, il est important de soutenir la tenue d'élections libres et équitables. L'Union européenne se tiendra prête à fournir son assistance à cet égard, notamment par l'envoi d'une mission d'observation électorale si le nouveau gouvernement libanais le souhaite. Pour sa part, la Commission est sur le point d'effectuer une mission sur place afin d'évaluer les nécessités et les possibilités en matière d'assistance électorale. La Commission pourra fournir de plus amples détails à ce sujet dans sa présentation. Enfin, il s'agit de maintenir la pression sur tous les acteurs concernés, en vue d'une pleine et immédiate mise en œuvre de la résolution 1559, qui prévoit un retrait immédiat et intégral des troupes syriennes du Liban."@hu11
"Signor Presidente, il Consiglio segue da vicino e con grande preoccupazione la grave crisi politica che sta vivendo il Libano. La crisi, provocata dalla proroga di tre anni del mandato del Presidente Lahud imposta dalla Siria, è culminata nell’assassinio dell’ex Primo Ministro Rafic Hariri e di altri dieci civili innocenti. Il Consiglio assicura al Parlamento europeo che farà tutto il possibile per pervenire a una soluzione politica della questione libanese, rispettando il volere della grande maggioranza del popolo libanese. L’Unione europea ha fermamente condannato questo atto barbarico su cui, solo qualche giorno fa, l’Assemblea ha lungamente dibattuto. Il Primo Ministro Rafic Hariri era un uomo di pace che credeva nel dialogo, amico dell’Europa. La sfida affrontata dal Libano deve essere superata con unità e serenità, nel rispetto dei due principi per i quali Hariri ha combattuto per tutta la vita: l’indipendenza e la sovranità del paese. Le dimissioni del governo Karami per opera delle pressioni dell’opinione pubblica hanno creato una nuova situazione di cui occorre approfittare. A tal proposito, la Presidenza rende omaggio al popolo libanese per il coraggio e la determinazione dimostrati nel ritrovare la piena sovranità e nel vivere liberamente in un paese democratico. Gli organi del Consiglio hanno avuto un primo scambio di pareri sulla crisi libanese il 4 marzo e, questa mattina, sono tornati sulla questione alla presenza di Roed-Larsen, inviato speciale delle Nazioni Unite responsabile dell’attuazione della risoluzione 1559. Da parte sua, l’Alto rappresentante Javier Solana incontrerà domani una delegazione di rappresentanti dell’opposizione libanese. Diverse sono le principali linee d’azione dell’Unione europea. Innanzi tutto occorre sostenere la formazione di un nuovo governo di transizione che risulti accettabile alle maggiori forze politiche libanesi nel rispetto delle norme costituzionali del paese. In secondo luogo, per consentire la normalizzazione della vita politica libanese è necessario far luce sulle circostanze e le responsabilità dell’assassinio di Rafic Hariri. L’Unione, quindi, appoggia la commissione d’inchiesta delle Nazioni Unite e intende continuare a fare pressioni sulle autorità libanesi affinché svolgano indagini rigorose. Inoltre, è importante sostenere lo svolgimento di elezioni libere ed eque. L’Unione europea sarà pronta a fornire assistenza in tal senso, in particolare con una missione di osservazione elettorale nel caso in cui sia richiesta dal nuovo governo libanese. Da parte sua, la Commissione sta per effettuare una missione allo scopo di valutare la necessità e le possibilità in materia di assistenza elettorale. La Commissione stessa potrà fornire maggiori dettagli al riguardo nella sua presentazione. Infine, bisogna continuare a premere su tutte le parti interessate per garantire una rapida e totale attuazione della risoluzione 1559, che prevede il ritiro completo e immediato delle truppe siriane dal Libano."@it12
"Monsieur le Président, le Conseil suit de près, et avec préoccupation, la grave crise politique que traverse le Liban. Cette crise ­ déclenchée par l'extension de trois ans du mandat du président Lahoud, imposée par la Syrie ­ a culminé avec l'assassinat de l'ancien premier ministre Rafic Hariri et de dix autres civils innocents. Le Conseil assure le Parlement européen qu'il ne ménagera aucun effort afin d'œuvrer pour une solution politique de la question libanaise, et cela dans le sens de ce que souhaite une grande majorité de Libanais. L'Union a fermement condamné cet acte barbare et votre Parlement, d'ailleurs, en a longuement débattu il y a quelques jours encore. Homme de paix et de dialogue, le premier ministre Rafic Hariri était un ami de l'Europe. L'épreuve qui a frappé le Liban devra être surmontée dans l'unité et la sérénité, ainsi que dans le respect des deux principes auxquels M. Hariri a dédié le combat de toute sa vie: l'indépendance et la souveraineté du Liban. La démission du gouvernement Karamé sous la pression populaire crée une situation nouvelle qu'il importe de mettre à profit. À cette occasion, la présidence tient à rendre hommage au peuple libanais pour son courage et sa détermination à retrouver sa pleine souveraineté et à vivre librement dans un pays démocratique. Les instances du Conseil ont eu un premier échange de vues sur la crise libanaise le 4 mars dernier et sont revenues sur la question ce matin en présence de M. Roed-Larsen, envoyé spécial des Nations unies, chargé de la mise en œuvre de la résolution 1559. De son côté, le haut représentant Javier Solana, rencontrera demain une délégation de représentants de l'opposition libanaise. Les lignes de force de l'action de l'Union européenne pourraient être les suivantes. En premier lieu, il faut soutenir la formation d'un nouveau gouvernement de transition, qui soit acceptable pour les principales forces politiques libanaises, dans le respect des normes constitutionnelles de ce pays. Ensuite, pour que la normalisation de la vie politique libanaise se poursuive, il est essentiel de faire toute la lumière sur les circonstances et les responsabilités de l'assassinat de Rafic Hariri. L'Union soutient donc la commission d'enquête des Nations unies et entend maintenir la pression sur les autorités libanaises afin qu'elles mènent une enquête rigoureuse. Par ailleurs, il est important de soutenir la tenue d'élections libres et équitables. L'Union européenne se tiendra prête à fournir son assistance à cet égard, notamment par l'envoi d'une mission d'observation électorale si le nouveau gouvernement libanais le souhaite. Pour sa part, la Commission est sur le point d'effectuer une mission sur place afin d'évaluer les nécessités et les possibilités en matière d'assistance électorale. La Commission pourra fournir de plus amples détails à ce sujet dans sa présentation. Enfin, il s'agit de maintenir la pression sur tous les acteurs concernés, en vue d'une pleine et immédiate mise en œuvre de la résolution 1559, qui prévoit un retrait immédiat et intégral des troupes syriennes du Liban."@lt14
"Monsieur le Président, le Conseil suit de près, et avec préoccupation, la grave crise politique que traverse le Liban. Cette crise ­ déclenchée par l'extension de trois ans du mandat du président Lahoud, imposée par la Syrie ­ a culminé avec l'assassinat de l'ancien premier ministre Rafic Hariri et de dix autres civils innocents. Le Conseil assure le Parlement européen qu'il ne ménagera aucun effort afin d'œuvrer pour une solution politique de la question libanaise, et cela dans le sens de ce que souhaite une grande majorité de Libanais. L'Union a fermement condamné cet acte barbare et votre Parlement, d'ailleurs, en a longuement débattu il y a quelques jours encore. Homme de paix et de dialogue, le premier ministre Rafic Hariri était un ami de l'Europe. L'épreuve qui a frappé le Liban devra être surmontée dans l'unité et la sérénité, ainsi que dans le respect des deux principes auxquels M. Hariri a dédié le combat de toute sa vie: l'indépendance et la souveraineté du Liban. La démission du gouvernement Karamé sous la pression populaire crée une situation nouvelle qu'il importe de mettre à profit. À cette occasion, la présidence tient à rendre hommage au peuple libanais pour son courage et sa détermination à retrouver sa pleine souveraineté et à vivre librement dans un pays démocratique. Les instances du Conseil ont eu un premier échange de vues sur la crise libanaise le 4 mars dernier et sont revenues sur la question ce matin en présence de M. Roed-Larsen, envoyé spécial des Nations unies, chargé de la mise en œuvre de la résolution 1559. De son côté, le haut représentant Javier Solana, rencontrera demain une délégation de représentants de l'opposition libanaise. Les lignes de force de l'action de l'Union européenne pourraient être les suivantes. En premier lieu, il faut soutenir la formation d'un nouveau gouvernement de transition, qui soit acceptable pour les principales forces politiques libanaises, dans le respect des normes constitutionnelles de ce pays. Ensuite, pour que la normalisation de la vie politique libanaise se poursuive, il est essentiel de faire toute la lumière sur les circonstances et les responsabilités de l'assassinat de Rafic Hariri. L'Union soutient donc la commission d'enquête des Nations unies et entend maintenir la pression sur les autorités libanaises afin qu'elles mènent une enquête rigoureuse. Par ailleurs, il est important de soutenir la tenue d'élections libres et équitables. L'Union européenne se tiendra prête à fournir son assistance à cet égard, notamment par l'envoi d'une mission d'observation électorale si le nouveau gouvernement libanais le souhaite. Pour sa part, la Commission est sur le point d'effectuer une mission sur place afin d'évaluer les nécessités et les possibilités en matière d'assistance électorale. La Commission pourra fournir de plus amples détails à ce sujet dans sa présentation. Enfin, il s'agit de maintenir la pression sur tous les acteurs concernés, en vue d'une pleine et immédiate mise en œuvre de la résolution 1559, qui prévoit un retrait immédiat et intégral des troupes syriennes du Liban."@lv13
"Monsieur le Président, le Conseil suit de près, et avec préoccupation, la grave crise politique que traverse le Liban. Cette crise ­ déclenchée par l'extension de trois ans du mandat du président Lahoud, imposée par la Syrie ­ a culminé avec l'assassinat de l'ancien premier ministre Rafic Hariri et de dix autres civils innocents. Le Conseil assure le Parlement européen qu'il ne ménagera aucun effort afin d'œuvrer pour une solution politique de la question libanaise, et cela dans le sens de ce que souhaite une grande majorité de Libanais. L'Union a fermement condamné cet acte barbare et votre Parlement, d'ailleurs, en a longuement débattu il y a quelques jours encore. Homme de paix et de dialogue, le premier ministre Rafic Hariri était un ami de l'Europe. L'épreuve qui a frappé le Liban devra être surmontée dans l'unité et la sérénité, ainsi que dans le respect des deux principes auxquels M. Hariri a dédié le combat de toute sa vie: l'indépendance et la souveraineté du Liban. La démission du gouvernement Karamé sous la pression populaire crée une situation nouvelle qu'il importe de mettre à profit. À cette occasion, la présidence tient à rendre hommage au peuple libanais pour son courage et sa détermination à retrouver sa pleine souveraineté et à vivre librement dans un pays démocratique. Les instances du Conseil ont eu un premier échange de vues sur la crise libanaise le 4 mars dernier et sont revenues sur la question ce matin en présence de M. Roed-Larsen, envoyé spécial des Nations unies, chargé de la mise en œuvre de la résolution 1559. De son côté, le haut représentant Javier Solana, rencontrera demain une délégation de représentants de l'opposition libanaise. Les lignes de force de l'action de l'Union européenne pourraient être les suivantes. En premier lieu, il faut soutenir la formation d'un nouveau gouvernement de transition, qui soit acceptable pour les principales forces politiques libanaises, dans le respect des normes constitutionnelles de ce pays. Ensuite, pour que la normalisation de la vie politique libanaise se poursuive, il est essentiel de faire toute la lumière sur les circonstances et les responsabilités de l'assassinat de Rafic Hariri. L'Union soutient donc la commission d'enquête des Nations unies et entend maintenir la pression sur les autorités libanaises afin qu'elles mènent une enquête rigoureuse. Par ailleurs, il est important de soutenir la tenue d'élections libres et équitables. L'Union européenne se tiendra prête à fournir son assistance à cet égard, notamment par l'envoi d'une mission d'observation électorale si le nouveau gouvernement libanais le souhaite. Pour sa part, la Commission est sur le point d'effectuer une mission sur place afin d'évaluer les nécessités et les possibilités en matière d'assistance électorale. La Commission pourra fournir de plus amples détails à ce sujet dans sa présentation. Enfin, il s'agit de maintenir la pression sur tous les acteurs concernés, en vue d'une pleine et immédiate mise en œuvre de la résolution 1559, qui prévoit un retrait immédiat et intégral des troupes syriennes du Liban."@mt15
"Mijnheer de Voorzitter, de Raad volgt de ernstige politieke crisis in Libanon op de voet en maakt zich ernstig zorgen. Deze crisis, die is begonnen met de door Syrië opgelegde verlenging met drie jaar van het mandaat van president Lahoud, is geëscaleerd met de moord op voormalig minister-president Hariri en tien onschuldige burgers. De Raad verzekert het Europees Parlement dat hij alles in het werk zal stellen om te komen tot een politieke oplossing van de kwestie-Libanon, hetgeen ook de wens is van het merendeel van de Libanezen. De Unie heeft deze barbaarse daad krachtig veroordeeld, en uw Parlement heeft er enige dagen geleden ook nog uitgebreid over gedebatteerd. Premier Hariri was een man van vrede en dialoog, en een ware vriend van Europa. Het Libanese volk zal deze klap te boven moeten zien te komen door de rust en eenheid te bewaren en daarbij de tweeledige doelstelling voor ogen te houden waarvoor de heer Hariri zich zijn leven lang heeft ingezet: onafhankelijkheid en soevereiniteit van Libanon. Onder druk van de bevolking is de regering-Karamé teruggetreden, en daarmee is een nieuwe situatie ontstaan waarvan nuttig gebruik gemaakt moet worden. Het voorzitterschap wil deze gelegenheid aangrijpen om het Libanese volk een hart onder de riem te steken in de moedige en vastberaden strijd die het voert om de volledige soevereiniteit terug te krijgen en vrij te leven in een democratisch land. De instanties van de Raad hebben op 4 maart jongstleden voor de eerste maal van gedachten gewisseld over de crisis in Libanon, en vanochtend is deze kwestie opnieuw besproken in aanwezigheid van de heer Roed-Larsen, de speciale gezant van de Verenigde Naties die toeziet op uitvoering van VN-resolutie 1559. Verder zal de hoge vertegenwoordiger, de heer Solana, morgen een ontmoeting hebben met een delegatie van vertegenwoordigers van de Libanese oppositie. De hoofdlijnen voor het optreden van de Europese Unie zouden er als volgt uit kunnen zien. Allereerst moet steun verleend worden voor de vorming van een nieuwe overgangsregering die voor de belangrijkste spelers in het Libanese politieke krachtenveld aanvaardbaar is. Daarbij dienen de grondwettelijke regels van het land in acht te worden genomen. Vervolgens is het van groot belang dat alle informatie over de toedracht van de moord op Rafik Hariri boven tafel komt en dat duidelijk wordt wie waarvoor verantwoordelijk is. Dat is een voorwaarde voor een verdere normalisering van het politieke leven in Libanon. De Unie biedt daarom steun aan de onderzoekscommissie van de VN en zal bij de Libanese autoriteiten krachtig blijven aandringen op het uitvoeren van een diepgaand onderzoek. Ook is het van belang ondersteuning te bieden voor de organisatie van vrije en eerlijke verkiezingen. De Europese Unie staat klaar om bijstand op dit vlak te verlenen, met name door het sturen van een verkiezingswaarnemingsmissie, vooropgesteld dat de Libanese regering daarom vraagt. Daarnaast staat de Commissie op het punt een missie naar het land te zenden om de behoeften en mogelijkheden inzake hulp bij de verkiezingen in kaart te brengen. Meer details hierover zult u zo dadelijk horen, wanneer de Commissie het woord voert. Tot slot is het zaak druk te blijven uitoefenen op alle betrokken actoren om te bereiken dat VN-resolutie 1559 volledig en onmiddellijk ten uitvoer wordt gelegd. Deze resolutie voorziet in een onmiddellijke en volledige terugtrekking van de Syrische troepen uit Libanon."@nl3
"Monsieur le Président, le Conseil suit de près, et avec préoccupation, la grave crise politique que traverse le Liban. Cette crise ­ déclenchée par l'extension de trois ans du mandat du président Lahoud, imposée par la Syrie ­ a culminé avec l'assassinat de l'ancien premier ministre Rafic Hariri et de dix autres civils innocents. Le Conseil assure le Parlement européen qu'il ne ménagera aucun effort afin d'œuvrer pour une solution politique de la question libanaise, et cela dans le sens de ce que souhaite une grande majorité de Libanais. L'Union a fermement condamné cet acte barbare et votre Parlement, d'ailleurs, en a longuement débattu il y a quelques jours encore. Homme de paix et de dialogue, le premier ministre Rafic Hariri était un ami de l'Europe. L'épreuve qui a frappé le Liban devra être surmontée dans l'unité et la sérénité, ainsi que dans le respect des deux principes auxquels M. Hariri a dédié le combat de toute sa vie: l'indépendance et la souveraineté du Liban. La démission du gouvernement Karamé sous la pression populaire crée une situation nouvelle qu'il importe de mettre à profit. À cette occasion, la présidence tient à rendre hommage au peuple libanais pour son courage et sa détermination à retrouver sa pleine souveraineté et à vivre librement dans un pays démocratique. Les instances du Conseil ont eu un premier échange de vues sur la crise libanaise le 4 mars dernier et sont revenues sur la question ce matin en présence de M. Roed-Larsen, envoyé spécial des Nations unies, chargé de la mise en œuvre de la résolution 1559. De son côté, le haut représentant Javier Solana, rencontrera demain une délégation de représentants de l'opposition libanaise. Les lignes de force de l'action de l'Union européenne pourraient être les suivantes. En premier lieu, il faut soutenir la formation d'un nouveau gouvernement de transition, qui soit acceptable pour les principales forces politiques libanaises, dans le respect des normes constitutionnelles de ce pays. Ensuite, pour que la normalisation de la vie politique libanaise se poursuive, il est essentiel de faire toute la lumière sur les circonstances et les responsabilités de l'assassinat de Rafic Hariri. L'Union soutient donc la commission d'enquête des Nations unies et entend maintenir la pression sur les autorités libanaises afin qu'elles mènent une enquête rigoureuse. Par ailleurs, il est important de soutenir la tenue d'élections libres et équitables. L'Union européenne se tiendra prête à fournir son assistance à cet égard, notamment par l'envoi d'une mission d'observation électorale si le nouveau gouvernement libanais le souhaite. Pour sa part, la Commission est sur le point d'effectuer une mission sur place afin d'évaluer les nécessités et les possibilités en matière d'assistance électorale. La Commission pourra fournir de plus amples détails à ce sujet dans sa présentation. Enfin, il s'agit de maintenir la pression sur tous les acteurs concernés, en vue d'une pleine et immédiate mise en œuvre de la résolution 1559, qui prévoit un retrait immédiat et intégral des troupes syriennes du Liban."@pl16
"Senhor Presidente, o Conselho está a acompanhar de perto, e com grande preocupação, a grave crise política no Líbano. Essa crise - desencadeada pela extensão de três anos do mandato do presidente Lahoud imposta pela Síria – culminou com o assassínio do antigo Primeiro-Ministro Rafic Hariri e de dez outros civis inocentes. O Conselho garante ao Parlamento Europeu que não se poupará a esforços no sentido de conseguir uma solução política para a questão libanesa, como é o desejo de uma grande maioria dos Libaneses. A União condenou firmemente esse acto bárbaro e o vosso Parlamento debateu aliás o facto longamente há poucos dias atrás. Homem de paz e de diálogo, o Primeiro-Ministro Rafic Hariri era um amigo da Europa. O desafio que enfrenta neste momento o Líbano terá de ser ultrapassado na unidade e na serenidade, assim como no respeito dos dois princípios a que o senhor Hariri dedicou o combate de toda a sua vida: a independência e a soberania do Líbano. A demissão do governo Karami sob a pressão popular criou uma situação nova que há que aproveitar. A Presidência quer prestar homenagem ao povo libanês pela sua coragem e a sua determinação em recuperar a plena soberania e em viver livremente num país democrático. As instâncias do Conselho procederam a uma primeira troca de pontos de vista sobre a crise libanesa em 4 de Março passado e voltaram à questão esta manhã na presença do senhor Roed-Larsen, enviado especial das Nações Unidas responsável pela aplicação da Resolução 1559. Pelo seu lado, o Alto Representante Javier Solana avistar-se-á amanhã com uma delegação de representantes da oposição libanesa. As linhas de força da acção da União Europeia deveriam ser as seguintes. Em primeiro lugar, há que apoiar a formação de um novo governo de transição, aceitável pelas principais forças políticas libanesas, no respeito das normas constitucionais daquele país. Em seguida, para que a normalização da vida política libanesa prossiga, é essencial esclarecer totalmente as circunstâncias e as responsabilidades do assassínio de Rafic Hariri. A União apoia portanto a Comissão de Inquérito das Nações Unidas e tenciona manter a pressão sobre as autoridades libanesas no sentido de elas conduzirem um inquérito rigoroso. Além disso, é importante apoiar a realização de eleições livres e justas. A União Europeia estará pronta a fornecer a sua assistência a este respeito, nomeadamente pelo envio de uma missão de observação eleitoral, se o novo Governo libanês assim o desejar. Pela sua parte, a Comissão está prestes a realizar uma missão no terreno a fim de avaliar as necessidades e as possibilidades em matéria de assistência eleitoral. A Comissão poderá fornecer mais amplos pormenores sobre o assunto na sua própria apresentação. Por fim, trata-se de manter a pressão sobre todos os actores envolvidos, com vista a uma plena e imediata aplicação da Resolução 1559, que prevê uma retirada imediata e integral das tropas sírias do Líbano."@pt17
"Monsieur le Président, le Conseil suit de près, et avec préoccupation, la grave crise politique que traverse le Liban. Cette crise ­ déclenchée par l'extension de trois ans du mandat du président Lahoud, imposée par la Syrie ­ a culminé avec l'assassinat de l'ancien premier ministre Rafic Hariri et de dix autres civils innocents. Le Conseil assure le Parlement européen qu'il ne ménagera aucun effort afin d'œuvrer pour une solution politique de la question libanaise, et cela dans le sens de ce que souhaite une grande majorité de Libanais. L'Union a fermement condamné cet acte barbare et votre Parlement, d'ailleurs, en a longuement débattu il y a quelques jours encore. Homme de paix et de dialogue, le premier ministre Rafic Hariri était un ami de l'Europe. L'épreuve qui a frappé le Liban devra être surmontée dans l'unité et la sérénité, ainsi que dans le respect des deux principes auxquels M. Hariri a dédié le combat de toute sa vie: l'indépendance et la souveraineté du Liban. La démission du gouvernement Karamé sous la pression populaire crée une situation nouvelle qu'il importe de mettre à profit. À cette occasion, la présidence tient à rendre hommage au peuple libanais pour son courage et sa détermination à retrouver sa pleine souveraineté et à vivre librement dans un pays démocratique. Les instances du Conseil ont eu un premier échange de vues sur la crise libanaise le 4 mars dernier et sont revenues sur la question ce matin en présence de M. Roed-Larsen, envoyé spécial des Nations unies, chargé de la mise en œuvre de la résolution 1559. De son côté, le haut représentant Javier Solana, rencontrera demain une délégation de représentants de l'opposition libanaise. Les lignes de force de l'action de l'Union européenne pourraient être les suivantes. En premier lieu, il faut soutenir la formation d'un nouveau gouvernement de transition, qui soit acceptable pour les principales forces politiques libanaises, dans le respect des normes constitutionnelles de ce pays. Ensuite, pour que la normalisation de la vie politique libanaise se poursuive, il est essentiel de faire toute la lumière sur les circonstances et les responsabilités de l'assassinat de Rafic Hariri. L'Union soutient donc la commission d'enquête des Nations unies et entend maintenir la pression sur les autorités libanaises afin qu'elles mènent une enquête rigoureuse. Par ailleurs, il est important de soutenir la tenue d'élections libres et équitables. L'Union européenne se tiendra prête à fournir son assistance à cet égard, notamment par l'envoi d'une mission d'observation électorale si le nouveau gouvernement libanais le souhaite. Pour sa part, la Commission est sur le point d'effectuer une mission sur place afin d'évaluer les nécessités et les possibilités en matière d'assistance électorale. La Commission pourra fournir de plus amples détails à ce sujet dans sa présentation. Enfin, il s'agit de maintenir la pression sur tous les acteurs concernés, en vue d'une pleine et immédiate mise en œuvre de la résolution 1559, qui prévoit un retrait immédiat et intégral des troupes syriennes du Liban."@sk18
"Monsieur le Président, le Conseil suit de près, et avec préoccupation, la grave crise politique que traverse le Liban. Cette crise ­ déclenchée par l'extension de trois ans du mandat du président Lahoud, imposée par la Syrie ­ a culminé avec l'assassinat de l'ancien premier ministre Rafic Hariri et de dix autres civils innocents. Le Conseil assure le Parlement européen qu'il ne ménagera aucun effort afin d'œuvrer pour une solution politique de la question libanaise, et cela dans le sens de ce que souhaite une grande majorité de Libanais. L'Union a fermement condamné cet acte barbare et votre Parlement, d'ailleurs, en a longuement débattu il y a quelques jours encore. Homme de paix et de dialogue, le premier ministre Rafic Hariri était un ami de l'Europe. L'épreuve qui a frappé le Liban devra être surmontée dans l'unité et la sérénité, ainsi que dans le respect des deux principes auxquels M. Hariri a dédié le combat de toute sa vie: l'indépendance et la souveraineté du Liban. La démission du gouvernement Karamé sous la pression populaire crée une situation nouvelle qu'il importe de mettre à profit. À cette occasion, la présidence tient à rendre hommage au peuple libanais pour son courage et sa détermination à retrouver sa pleine souveraineté et à vivre librement dans un pays démocratique. Les instances du Conseil ont eu un premier échange de vues sur la crise libanaise le 4 mars dernier et sont revenues sur la question ce matin en présence de M. Roed-Larsen, envoyé spécial des Nations unies, chargé de la mise en œuvre de la résolution 1559. De son côté, le haut représentant Javier Solana, rencontrera demain une délégation de représentants de l'opposition libanaise. Les lignes de force de l'action de l'Union européenne pourraient être les suivantes. En premier lieu, il faut soutenir la formation d'un nouveau gouvernement de transition, qui soit acceptable pour les principales forces politiques libanaises, dans le respect des normes constitutionnelles de ce pays. Ensuite, pour que la normalisation de la vie politique libanaise se poursuive, il est essentiel de faire toute la lumière sur les circonstances et les responsabilités de l'assassinat de Rafic Hariri. L'Union soutient donc la commission d'enquête des Nations unies et entend maintenir la pression sur les autorités libanaises afin qu'elles mènent une enquête rigoureuse. Par ailleurs, il est important de soutenir la tenue d'élections libres et équitables. L'Union européenne se tiendra prête à fournir son assistance à cet égard, notamment par l'envoi d'une mission d'observation électorale si le nouveau gouvernement libanais le souhaite. Pour sa part, la Commission est sur le point d'effectuer une mission sur place afin d'évaluer les nécessités et les possibilités en matière d'assistance électorale. La Commission pourra fournir de plus amples détails à ce sujet dans sa présentation. Enfin, il s'agit de maintenir la pression sur tous les acteurs concernés, en vue d'une pleine et immédiate mise en œuvre de la résolution 1559, qui prévoit un retrait immédiat et intégral des troupes syriennes du Liban."@sl19
"Herr talman! Rådet följer den allvarliga politiska krisen i Libanon nära och med stor oro. Krisen, som utlöstes i och med den treåriga förlängningen av president Emile Lahouds mandatperiod i Syrien, kulminerade med mordet på den före detta premiärministern Rafiq Hariri, och tio andra oskyldiga civila. Rådet kan försäkra Europaparlamentet att det inte kommer att spara någon möda för att nå en politisk lösning av Libanonfrågan, vilket är vad de allra flesta libaneser önskar. Europeiska unionen har fördömt denna barbariska handling, och parlamentet diskuterade denna fråga ingående för bara några dagar sedan. Premiärminister Rafiq Hariri var en fredlig man som trodde på dialog, och han var en vän till Europa. Libanon måste möta denna utmaning med enighet och lugn, och respektera de två principer som Rafiq Hariri kämpade för under sitt liv: Libanons oberoende och suveränitet. Karamiregeringens avgång inför folkets påtryckningar har skapat en ny situation som vi måste dra fördel av. Ordförandeskapet vill gratulera det libanesiska folket till deras mod och beslutsamhet att återvinna full suveränitet och deras vilja att leva i frihet i ett demokratiskt land. Rådets organ höll en inledande diskussion om Libanonkrisen den 4 mars, och tog åter upp denna fråga i morse i närvaro av Terje Röd-Larsen, Förenta nationernas särskilda sändebud för Mellanöstern, med ansvar för genomförandet av resolution 1559. Den höge representanten Javier Solana kommer i morgon att sammanträffa med en delegation av företrädare från den libanesiska oppositionen. Huvudinriktningen för Europeiska unionens agerande bör vara som följer. För det första måste vi stödja bildandet av en ny övergångsregering som nyckelaktörerna inom den libanesiska politiken kan godta, och som respekterar Libanons konstitutionella ram. För det andra är det nödvändigt att noggrant utreda omständigheterna kring mordet på Rafiq Hariri, och de som bär ansvaret för detta, om det politiska livet i Libanon skall kunna återgå till det normala. Unionen stöder följaktligen FN:s undersökningskommission, och har för avsikt att fortsätta utöva påtryckningar på de libanesiska myndigheterna så att de genomför en grundlig utredning. Dessutom är det viktigt att stödja genomförandet av fria och rättvisa val. Europeiska unionen är beredd att tillhandahålla stöd i detta avseende, i synnerhet genom att sända en grupp valobservatörer om den libanesiska regeringen så önskar. För sin del står kommissionen i begrepp att undersöka läget på plats för att utvärdera behoven och omfattningen av valassistans. Kommissionen kommer att lämna ytterligare upplysningar om detta i sin egen presentation. Slutligen måste vi bibehålla påtryckningarna på alla berörda för att nå fullständigt och omedelbart genomförande av resolution 1559, som innehåller krav på ett fullständigt och omedelbart tillbakadragande av de syriska trupperna från Libanon."@sv21
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"Schmit,"5,19,15,1,18,14,16,11,13,8
"président en exercice du Conseil"5,19,15,1,18,14,16,11,13,8

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