Local view for "http://purl.org/linkedpolitics/eu/plenary/2005-02-23-Speech-3-041"

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". - Monsieur le Président, je crois que ce débat a tout d’abord montré que le Parlement est un partenaire important, voire essentiel dans la relance du processus de Barcelone. Un certain nombre de suggestions ont été faites et j’essaierai de revenir sur quelques points qui ont été évoqués. J’aimerais d’abord dire que le projet démocratique, le projet de démocratie pour la Méditerranée, est une idée européenne. Avec le processus de Barcelone, nous avons défendu effectivement cette idée de défense de la démocratie dans cette région. Et dans ce contexte-là, l’Assemblée parlementaire euro-méditerranéenne constitue un pas important, puisque nous savons tous que la démocratie est aussi une forme d’apprentissage. L’apprentissage du parlementarisme, de la démocratie parlementaire se fait d’abord dans ce contexte d’échange. Nous savons tous que tous les parlementaires ne sont pas tout à fait proposés de la même manière, élus de la même manière. Mais je crois que cette assemblée est un pas dans la bonne direction. Vous êtes investi d’une mission importante, que je désignerais presque sous l’appellation d’éducation démocratique, mais aussi d’éducation à la paix, au dialogue, puisque sont réunis au sein de cette assemblée parlementaire les ennemis d’aujourd’hui, peut-être d’hier. Et je crois que cette manière de dialoguer ensemble est un point extrêmement important. D’ailleurs, à votre réunion du Caire, la Présidence se fera un honneur d’assister à vos délibérations. Un autre point qui a été longuement évoqué et qui préoccupe le Conseil est la situation au Liban. La situation interne du Liban est devenue extrêmement fragile après l’assassinat de l’ancien Premier ministre Hariri. J’ai bien noté qu’un certain nombre de commentaires, voire d’exigences, ont été exprimés. Je peux vous dire que, concernant le Liban, il y a d’abord une entente que je qualifierais de parfaite entre l’Union européenne et les États-Unis, et cet élément est clairement ressorti des discussions d’hier. La résolution 1559 des Nations unies, appuyée initialement par un pays européen et les États-Unis, prend une dimension toute nouvelle dans le contexte de la crise dans laquelle l’assassinat de Hariri risque de plonger ce pays. Notre attitude à l’égard de la Syrie n’est pas une attitude de faiblesse. Je crois que nous avons essayé de travailler avec les Syriens. Nous avons espéré, et nous continuons à espérer, que la Syrie rejoigne le train de la réforme, de la démocratisation. Mais nous savons aussi, nous devons reconnaître, que les forces favorables à cette évolution-là restent probablement très minoritaires et sont très affaiblies. C’est pourquoi nous devons peut-être passer à une autre forme de dialogue avec ce pays, et la question de la signature dans le temps reste au moins posée. J’aimerais aussi dire un mot sur le Hezbollah. Je crois qu’il n’y a pas d’ambiguïté, et nous savons tous que le Hezbollah est un groupe qui joue sur le terrain politique, puisque ses membres sont membres du parlement libanais, et se consacre par ailleurs à d’autres activités. Mais le seul fait de l’inscrire sur la liste ne va pas résoudre le problème. Donc, je crois qu’il faut suivre de très près cette question du Hezbollah. Il faut aussi regarder l’attitude du Hezbollah par rapport à la situation actuelle du Liban. Je dois dire que les menaces qui ont été exprimées par des dirigeants du Hezbollah concernant la stabilité du pays, la stabilité du Liban, n’inspirent pas confiance et doivent probablement nous amener à prendre d’autres mesures à cet égard. J’aimerais simplement dire que s’agissant de la Syrie, il y a au moins eu un point positif qui nous a remplis d’espoir, lorsque la Syrie a accepté la clause de non-prolifération après de longues négociations et de longues discussions. C’était une lueur d’espoir d’amener ce pays vers une attitude plus responsable, une attitude conforme aux principes défendus par l’Union européenne et la communauté internationale. En ce qui concerne le processus de paix, je crois que nous sommes tous d’accord sur le fait qu’il constitue un élément essentiel pour donner un nouvel élan au processus de Barcelone et au dialogue avec la région méditerranéenne. Je suis d’accord avec M. Morillon quand il dit que l’Europe doit planifier en vue de préparer l’après-conclusion de la paix. Je peux l’assurer que les instances chargées de ces aspects concernant les forces de paix ne vont certainement pas négliger cette préparation et cette planification. Je terminerai par un point qui me tient tout particulièrement à cœur, à savoir le dossier de l’immigration, puisque je suis également chargé de le gérer pendant la présidence. L’Union européenne n’a nullement l’intention de construire un nouveau mur entre une rive de la Méditerranée et l’autre rive. On a évoqué les milliers de personnes qui essaient de traverser la Méditerranée et qui y périssent. Elles ne sont pas les victimes d’un mur entre l’Europe et l’autre rive de la Méditerranée. Elles sont d’abord celles de la pauvreté, de la misère et de l’oppression. Mais elles sont aussi celles de passeurs, de bandes criminelles qui utilisent et achètent leur désespoir. Donc, je crois que c’est avec nos partenaires de l’autre côté de la Méditerranée qu’il faut travailler et lutter contre ces pratiques et activités criminelles. Ces éléments sont contenus dans le programme de La Haye, qui précisément introduit également la problématique de l’immigration dans l’approche de la nouvelle politique de voisinage. Je crois de ce fait que l’approche de l’immigration, notamment avec nos voisins méditerranéens, doit s’inscrire dans le cadre d’une approche beaucoup plus globale. Nous aurons cette semaine un premier débat au Conseil «Justice et affaires intérieures» sur le livre vert proposé par la Commission, qui a d’ailleurs aussi été présenté par le commissaire Frattini à votre Parlement. Il s’agit d’un livre vert sur l’immigration légale. Je crois que nous devons entreprendre une approche de partenariat et essayer de trouver des solutions pour une immigration ordonnée, contrôlée, mais une immigration légale qui permet aussi, une fois que les personnes arrivent en Europe, de les intégrer et de les faire participer pleinement à notre vie de société."@fr8
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"Monsieur le Président, je crois que ce débat a tout d'abord montré que le Parlement est un partenaire important, voire essentiel dans la relance du processus de Barcelone. Un certain nombre de suggestions ont été faites et j'essaierai de revenir sur quelques points qui ont été évoqués. J'aimerais d'abord dire que le projet démocratique, le projet de démocratie pour la Méditerranée, est une idée européenne. Avec le processus de Barcelone, nous avons défendu effectivement cette idée de défense de la démocratie dans cette région. Et dans ce contexte-là, l'Assemblée parlementaire euroméditerranéenne constitue un pas important, puisque nous savons tous que la démocratie est aussi une forme d'apprentissage. L'apprentissage du parlementarisme, de la démocratie parlementaire se fait d'abord dans ce contexte d'échange. Nous savons tous que tous les parlementaires ne sont pas tout à fait proposés de la même manière, élus de la même manière. Mais je crois que cette assemblée est un pas dans la bonne direction. Vous êtes investi d'une mission importante, que je désignerais presque sous l'appellation d'éducation démocratique, mais aussi d'éducation à la paix, au dialogue, puisque sont réunis au sein de cette assemblée parlementaire les ennemis d'aujourd'hui, peut-être d'hier. Et je crois que cette manière de dialoguer ensemble est un point extrêmement important. D'ailleurs, à votre réunion du Caire, la Présidence se fera un honneur d'assister à vos délibérations. Un autre point qui a été longuement évoqué et qui préoccupe le Conseil est la situation au Liban. La situation interne du Liban est devenue extrêmement fragile après l'assassinat de l'ancien Premier ministre Hariri. J'ai bien noté qu'un certain nombre de commentaires, voire d'exigences, ont été exprimés. Je peux vous dire que, concernant le Liban, il y a d'abord une entente que je qualifierais de parfaite entre l'Union européenne et les États-Unis, et cet élément est clairement ressorti des discussions d'hier. La résolution 1559 des Nations unies, appuyée initialement par un pays européen et les États-Unis, prend une dimension toute nouvelle dans le contexte de la crise dans laquelle l'assassinat de Hariri risque de plonger ce pays. Notre attitude à l'égard de la Syrie n'est pas une attitude de faiblesse. Je crois que nous avons essayé de travailler avec les Syriens. Nous avons espéré, et nous continuons à espérer, que la Syrie rejoigne le train de la réforme, de la démocratisation. Mais nous savons aussi, nous devons reconnaître, que les forces favorables à cette évolution-là restent probablement très minoritaires et sont très affaiblies. C'est pourquoi nous devons peut-être passer à une autre forme de dialogue avec ce pays, et la question de la signature dans le temps reste au moins posée. J'aimerais aussi dire un mot sur le Hezbollah. Je crois qu'il n'y a pas d'ambiguïté, et nous savons tous que le Hezbollah est un groupe qui joue sur le terrain politique, puisque ses membres sont membres du parlement libanais, et se consacre par ailleurs à d'autres activités. Mais le seul fait de l'inscrire sur la liste ne va pas résoudre le problème. Donc, je crois qu'il faut suivre de très près cette question du Hezbollah. Il faut aussi regarder l'attitude du Hezbollah par rapport à la situation actuelle du Liban. Je dois dire que les menaces qui ont été exprimées par des dirigeants du Hezbollah concernant la stabilité du pays, la stabilité du Liban, n'inspirent pas confiance et doivent probablement nous amener à prendre d'autres mesures à cet égard. J'aimerais simplement dire que s'agissant de la Syrie, il y a au moins eu un point positif qui nous a remplis d'espoir, lorsque la Syrie a accepté la clause de non-prolifération après de longues négociations et de longues discussions. C'était une lueur d'espoir d'amener ce pays vers une attitude plus responsable, une attitude conforme aux principes défendus par l'Union européenne et la communauté internationale. En ce qui concerne le processus de paix, je crois que nous sommes tous d'accord sur le fait qu'il constitue un élément essentiel pour donner un nouvel élan au processus de Barcelone et au dialogue avec la région méditerranéenne. Je suis d'accord avec M. Morillon quand il dit que l'Europe doit planifier en vue de préparer l'après-conclusion de la paix. Je peux l'assurer que les instances chargées de ces aspects concernant les forces de paix ne vont certainement pas négliger cette préparation et cette planification. Je terminerai par un point qui me tient tout particulièrement à cœur, à savoir le dossier de l'immigration, puisque je suis également chargé de le gérer pendant la présidence. L'Union européenne n'a nullement l'intention de construire un nouveau mur entre une rive de la Méditerranée et l'autre rive. On a évoqué les milliers de personnes qui essaient de traverser la Méditerranée et qui y périssent. Elles ne sont pas les victimes d'un mur entre l'Europe et l'autre rive de la Méditerranée. Elles sont d'abord celles de la pauvreté, de la misère et de l'oppression. Mais elles sont aussi celles de passeurs, de bandes criminelles qui utilisent et achètent leur désespoir. Donc, je crois que c'est avec nos partenaires de l'autre côté de la Méditerranée qu'il faut travailler et lutter contre ces pratiques et activités criminelles. Ces éléments sont contenus dans le programme de La Haye, qui précisément introduit également la problématique de l'immigration dans l'approche de la nouvelle politique de voisinage. Je crois de ce fait que l'approche de l'immigration, notamment avec nos voisins méditerranéens, doit s'inscrire dans le cadre d'une approche beaucoup plus globale. Nous aurons cette semaine un premier débat au Conseil "Justice et affaires intérieures" sur le livre vert proposé par la Commission, qui a d'ailleurs aussi été présenté par le commissaire Frattini à votre Parlement. Il s'agit d'un livre vert sur l'immigration légale. Je crois que nous devons entreprendre une approche de partenariat et essayer de trouver des solutions pour une immigration ordonnée, contrôlée, mais une immigration légale qui permet aussi, une fois que les personnes arrivent en Europe, de les intégrer et de les faire participer pleinement à notre vie de société."@cs1
"Hr. formand, denne forhandling har efter min opfattelse først og fremmest vist, at Europa-Parlamentet er en vigtig, ja, afgørende partner, når det gælder genoptagelsen af Barcelona-processen. Der er stillet forskellige forslag, og jeg skal forsøge at tage nogle af de emner op, der har været omtalt. For det første vil jeg gerne sige, at det demokratiske projekt, demokratiprojektet for Middelhavslandene, er en europæisk tanke. Med Barcelona-processen har vi effektivt forsvaret tanken om at sikre demokratiet i dette område. Og i den forbindelse betegner den parlamentariske Euro-Middelhavs-forsamling et vigtigt skridt. Vi ved, at demokrati også er en slags læreproces. Oplæring i parlamentarisme, parlamentarisk demokrati, sker navnlig i forbindelse med denne udveksling. Vi ved alle, at ikke alle parlamentsmedlemmer opstilles og vælges på samme måde. Men jeg tror, denne forsamling er et skridt i den rigtige retning. De er betroet en vigtig opgave, som jeg nærmest vil betegne som demokratisk uddannelse, men også uddannelse til fred og dialog, eftersom de nuværende, måske forhenværende, fjender forenes i den omhandlede parlamentariske forsamling. Og denne form for dialog er efter min opfattelse et yderst vigtigt element. I øvrigt vil formandskabet med glæde overvære forhandlingerne under mødet i Kairo. Et andet forhold, som har været omtalt ganske udførligt, og som bekymrer Rådet, er situationen i Libanon. Den indenrigspolitiske situation i Libanon er yderst skrøbelig efter mordet på den tidligere premierminister Hariri. Jeg har noteret mig, at der er anført en række bemærkninger og krav. Jeg kan sige, at der, når det gælder Libanon, er tale om fuldstændig forståelse mellem EU og USA, hvilket klart fremgik af gårsdagens drøftelser. FN's resolution 1559, som indledningsvis blev støttet af et europæisk land og USA, antager en helt ny dimension set i lyset af den krise, mordet på Hariri kan kaste landet ud i. Vores holdning til Syrien er ikke kendetegnet ved svaghed. Efter min opfattelse har vi forsøgt at samarbejde med Syrien. Vi har haft det håb, og vi håber fortsat, at Syrien tilslutter sig reform- og demokratiseringsbevægelsen. Men vi ved også, og vi må erkende, at de kræfter, som går ind for denne udvikling, sandsynligvis er i mindretal og meget svage. Derfor må vi måske gå over til en anden form for dialog med dette land, og der sættes bestemt fortsat spørgsmålstegn ved, hvornår en aftale kan underskrives. Jeg vil også gerne sige et par ord om Hizbollah. Der er efter min opfattelse ikke tale om nogen tvetydighed, og vi ved alle, at Hizbollah er en gruppe, som arbejder politisk, eftersom gruppen har medlemmer i det libanesiske parlament, samtidig med at den er involveret i andre aktiviteter. Men vi løser ikke problemet blot ved at opføre den på listen. Efter min opfattelse bør vi derfor følge spørgsmålet om Hizbollah ganske nøje. Vi bør også se på Hizbollahs holdning til den nuværende situation i Libanon. Jeg må sige, at de trusler, ledende medlemmer af Hizbollah har fremsat vedrørende Libanons stabilitet, ikke giver anledning til optimisme og sandsynligvis må få os til at træffe andre foranstaltninger i denne forbindelse. Jeg ønsker dog at understrege, når det drejer sig om Syrien, at der har været et positivt aspekt, som har givet os håb, nemlig at Syrien efter langvarige forhandlinger og drøftelser har accepteret bestemmelsen om ikkespredning. Det var et glimt af håb om, at landet kunne føres til en mere ansvarlig holdning, som er i overensstemmelse med de principper, EU og det internationale samfund forsvarer. Hvad angår fredsprocessen, tror jeg, vi alle er enige om, at den er et afgørende aspekt, som kan puste nyt liv i Barcelona-processen og dialogen med Middelhavsområdet. Jeg er enig med hr. Morillon i, at Europa bør lægge planer, som forbereder tiden efter fredsslutningen. Jeg kan forsikre, at de instanser, som er ansvarlige for disse aspekter i forbindelse med fredsstyrkerne, afgjort ikke overser en sådan forberedelse og planlægning. Afslutningsvis vil jeg omtale et forhold, som i særlig grad ligger mig på sinde, nemlig indvandringsspørgsmålet. Jeg er nemlig også under formandskabet ansvarlig for forvaltningen af dette område. EU har på ingen måde til hensigt at opbygge en ny mur mellem de to sider af Middelhavet. Man har omtalt de tusindvis af mennesker, som forsøger at krydse Middelhavet, og som omkommer i den forbindelse. De er ikke ofre for en mur mellem Europa og den anden side af Middelhavet. De er først og fremmest ofre for fattigdom, nød og undertrykkelse. Men de er også ofre for menneskesmuglere, for bander af kriminelle, som udnytter deres fortvivlelse i økonomisk henseende. Efter min mening bør vi arbejde sammen med vores partnere på den anden side af Middelhavet og bekæmpe denne praksis og disse kriminelle aktiviteter. Disse elementer indgår i Haag-programmet, som netop også inddrager indvandringen i den nye naboskabspolitik. Vores tilgang til indvandringsspørgsmålet, især sammen med vores naboer i Middelhavsområdet, bør således efter min opfattelse indgå i en langt mere global indsats. Vi har i denne uge den første drøftelse i Rådet (retlige og indre anliggender) om Kommissionens forslag til grønbog, som kommissær Frattini i øvrigt også har fremlagt for Europa-Parlamentet. Der er tale om en grønbog om lovlig indvandring. Jeg mener, at vi bør anlægge en partnerskabstilgang og forsøge at finde løsninger, som sikrer en ordnet, kontrolleret, men også lovlig indvandring, som gør det muligt, når først de pågældende er kommet til Europa, at sikre, at de integreres og kan deltage fuldt og helt i samfundslivet."@da2
"Herr Präsident, meiner Ansicht nach hat diese Debatte vor allem gezeigt, dass das Parlament ein wichtiger, ja maßgeblicher Partner bei der Wiederbelebung des Barcelona-Prozesses ist. Es wurden bereits einige Anregungen vorgetragen und ich möchte versuchen, auf einige der angesprochenen Punkte einzugehen. Zunächst möchte ich sagen, dass das Demokratie-Projekt für den Mittelmeerraum eine europäische Idee ist. Mit dem Prozess von Barcelona haben wir diesen Gedanken der Verteidigung der Demokratie in dieser Region wirksam vertreten. In diesem Zusammenhang ist die Parlamentarische Versammlung Europa-Mittelmeer ein wichtiger Schritt, denn wir wissen alle, dass Demokratie auch ein Lernprozess ist. Das Erlernen des Parlamentarismus und der parlamentarischen Demokratie erfolgt vor allem über den Austausch. Uns allen ist bekannt, dass die Abgeordneten nicht alle auf die gleiche Weise vorgeschlagen und gewählt werden. Aber meiner Meinung nach ist diese Parlamentarische Versammlung ein Schritt in die richtige Richtung. Sie haben einen wichtigen Auftrag zu erfüllen, den ich fast als demokratische Erziehung, aber auch als Erziehung zum Frieden und zum Dialog bezeichnen würde, denn in dieser Parlamentarischen Versammlung sind sowohl die heutigen, aber möglicherweise auch die gestrigen Gegner vertreten. Ich halte diese Art des gemeinsamen Dialogs für einen außerordentlich wichtigen Punkt. Übrigens wird der Ratsvorsitz sich die Ehre geben, Ihren Beratungen auf Ihrer Tagung in Kairo beizuwohnen. Ein weiterer Punkt, der ausführlich angesprochen wurde und der dem Rat Sorgen bereitet, ist die Lage im Libanon. Die innere Situation im Libanon ist nach der Ermordung des ehemaligen Ministerpräsidenten Hariri außerordentlich unsicher geworden. Ich habe zur Kenntnis genommen, dass dazu Anmerkungen gemacht bzw. Forderungen formuliert worden sind. Ich kann Ihnen sagen, dass im Hinblick auf den Libanon zwischen der Europäischen Union und den USA zunächst Einvernehmen besteht, das ich als vollkommen bezeichnen würde. Das ist auch in den gestrigen Aussprachen deutlich geworden. Die ursprünglich von einem europäischen Staat und den USA unterstützte UN-Resolution 1559 erhält vor dem Hintergrund der Krise, in die der Mord an Hariri dieses Land zu stürzen droht, eine völlig neue Dimension. Unser Verhalten gegenüber Syrien ist kein Ausdruck von Schwäche. Meiner Ansicht nach haben wir versucht, mit den Syrern zu arbeiten. Wir haben gehofft und hoffen auch weiterhin, dass Syrien sich dem Zug der Reformen und der Demokratisierung anschließen wird. Aber wir wissen auch und wir müssen anerkennen, dass die einer derartigen Entwicklung gegenüber positiv eingestellten Kräfte möglicherweise nach wie vor stark in der Minderheit und sehr geschwächt sind. Daher müssen wir möglicherweise zu einer anderen Form des Dialogs mit diesem Land übergehen, wobei die Frage des Zeitpunkts der Unterzeichnung offen bleibt. Ich möchte auch noch etwas zur Hisbolla sagen. Meines Erachtens besteht kein Zweifel, und wir wissen alle, dass es sich bei der Hisbolla um eine im politischen Bereich aktive Gruppe handelt, denn ihre Mitglieder sind auch Mitglieder des libanesischen Parlaments und widmen sich darüber hinaus weiteren Aktivitäten. Aber ihre Aufnahme in die Liste allein wird das Problem nicht lösen. Daher bin ich der Ansicht, dass die Frage der Hisbolla sehr aufmerksam verfolgt werden muss. Auch das Verhalten der Hisbolla gegenüber der derzeitigen Situation im Libanon muss berücksichtigt werden. Ich muss sagen, dass die von den Hisbolla-Führern im Hinblick auf die Stabilität im Libanon geäußerten Drohungen nicht gerade Vertrauen einflößen und uns eventuell dazu veranlassen sollten, in dieser Hinsicht weitere Maßnahmen zu ergreifen. Im Hinblick auf Syrien möchte ich einfach sagen, dass es zumindest einen positiven Punkt gibt, der uns hoffnungsvoll gestimmt hat, nämlich dass Syrien die Nichtverbreitungsklausel nach langen Verhandlungen und langen Aussprachen angenommen hat. Dieser Hoffnungsschimmer bestärkt uns darin, dass dieses Land zu einem von mehr Verantwortung getragenen und den von der Europäischen Union und der internationalen Gemeinschaft vertretenen Grundsätzen entsprechenden Verhalten veranlasst werden kann. Was den Friedensprozess anbelangt, sind wir uns meines Erachtens alle darin einig, dass er ein wesentliches Element ist, um dem Barcelona-Prozess und dem Dialog mit der Mittelmeerregion einen neuen Aufschwung zu verleihen. Ich stimme Herrn Morillon zu, wenn er sagt, dass Europa Vorbereitungen im Hinblick auf die Zeit nach dem Friedensschluss treffen muss. Ich kann ihm versichern, dass die für diese Aspekte im Zusammenhang mit den Friedenskräften zuständigen Stellen diese Vorbereitung und Planung sicherlich nicht vernachlässigen werden. Ich möchte mit einem Punkt schließen, der mir ganz besonders am Herzen liegt, nämlich der Frage der Einwanderung, für die ich während unseres Vorsitzes ebenfalls zuständig bin. Die Europäische Union hat keineswegs die Absicht, einen neuen Wall zwischen den beiden Seiten des Mittelmeers zu errichten. Es wurde auf die Menschen verwiesen, die zu Tausenden versuchen, das Mittelmeer zu überqueren und dabei ihr Leben verlieren. Sie sind nicht Opfer eines Walls zwischen Europa und dem anderen Ufer des Mittelmeers. Sie sind vor allem Opfer von Armut, Elend und Unterdrückung. Aber sie sind auch Opfer von Schleusern und kriminellen Banden, die ihre Verzweiflung missbrauchen und daran verdienen. Daher bin ich der Ansicht, dass wir mit unseren Partnern jenseits des Mittelmeers zusammenarbeiten und diese kriminellen Praktiken und Aktivitäten bekämpfen müssen. Diese Punkte sind im Haager Programm enthalten, das speziell auch die Problematik der Einwanderung in das Konzept der neuen Nachbarschaftspolitik aufnimmt. Daher muss meiner Ansicht nach das im Hinblick auf die Einwanderung geplante Konzept, vor allem, was unsere Nachbarn in den Mittelmeerländern anbelangt, in ein weitaus globaler gefasstes Konzept eingebettet werden. In dieser Woche werden wir im Rat „Justiz und Inneres“ eine erste Debatte über das von der Kommission vorgeschlagene Grünbuch führen, das Ihrem Parlament übrigens auch von Kommissar Frattini vorgelegt wurde. Es handelt sich um ein Grünbuch über die legale Zuwanderung. Meines Erachtens müssen wir ein partnerschaftliches Konzept in Angriff nehmen und versuchen, Lösungen für eine geordnete und kontrollierte legale Einwanderung zu finden, die es auch ermöglicht, diese Menschen, wenn sie in Europa eintreffen, zu integrieren und umfassend an unserem gesellschaftlichen Leben teilhaben zu lassen."@de9
"Κύριε Πρόεδρε, πιστεύω ότι αυτή η συζήτηση κατέδειξε καταρχάς ότι το Ευρωπαϊκό Κοινοβούλιο αποτελεί σημαντικό, θα έλεγα απαραίτητο, εταίρο για την επανεκκίνηση της διαδικασίας της Βαρκελώνης. Έγιναν ορισμένες προτάσεις και θα επιχειρήσω να επανέλθω σε ορισμένα σημεία που τέθηκαν. Θέλω καταρχάς να πω ότι το δημοκρατικό σχέδιο, το σχέδιο για δημοκρατία στη Μεσόγειο, είναι μια ευρωπαϊκή ιδέα. Με τη διαδικασία της Βαρκελώνης, συνηγορήσαμε αποτελεσματικά υπέρ αυτής της ιδέας προάσπισης της δημοκρατίας σε αυτή την περιοχή. Σε αυτό το πλαίσιο, η ευρωμεσογειακή κοινοβουλευτική συνέλευση συνιστά ένα πρώτο σημαντικό βήμα, αφού όλοι γνωρίζουμε ότι η δημοκρατία είναι και μια μορφή μαθητείας. Η μαθητεία σε θέματα κοινοβουλευτισμού, κοινοβουλευτικής δημοκρατίας, γίνεται καταρχάς σε αυτό το πλαίσιο ανταλλαγής. Όλοι μας γνωρίζουμε ότι όλα τα μέλη της συνέλευσης δεν προτείνονται κατά τον ίδιο τρόπο, δεν εκλέγονται κατά τον ίδιο τρόπο. Πιστεύω, όμως, ότι αυτή η συνέλευση αποτελεί ένα βήμα προς την ορθή κατεύθυνση. Σας έχει ανατεθεί μια σημαντική αποστολή, που θα την όριζα ως δημοκρατική εκπαίδευση, αλλά και εκπαίδευση στη δημοκρατία, στον διάλογο, δεδομένου ότι αυτή η κοινοβουλευτική συνέλευση περιλαμβάνει σημερινούς, ίσως χθεσινούς εχθρούς. Πιστεύω ότι αυτή η μορφή διαλόγου σε συλλογική βάση είναι εξαιρετικά σημαντική. Εξάλλου, η Προεδρία θα έχει την τιμή να παρίσταται στις εργασίες της συνόδου του Καΐρου. Ένα άλλο σημείο που μνημονεύθηκε επί μακρόν και το οποίο απασχολεί το Συμβούλιο είναι η κατάσταση στον Λίβανο. Η εσωτερική κατάσταση του Λιβάνου έχει καταστεί εξαιρετικά λεπτή μετά τη δολοφονία του πρώην πρωθυπουργού Χαρίρι. Σημείωσα με προσοχή ότι διατυπώθηκαν ορισμένα σχόλια, ή ακόμα και απαιτήσεις. Δύναμαι να σας πω ότι, όσον αφορά τον Λίβανο, υπάρχει καταρχάς μια σύμπτωση απόψεων που θα χαρακτήριζα πλήρη μεταξύ Ευρωπαϊκής Ένωσης και Ηνωμένων Πολιτειών, και αυτό το στοιχείο συνάγεται σαφώς από τις χθεσινές συζητήσεις. Το ψήφισμα 1559 των Ηνωμένων Εθνών, το οποίο υποστηρίχθηκε αρχικά από μια ευρωπαϊκή χώρα και τις Ηνωμένες Πολιτείες, διαλαμβάνει εντελώς νέα διάσταση στο πλαίσιο της κρίσης στην οποία κινδυνεύει να εισέλθει αυτή η χώρα μετά τη δολοφονία του Χαρίρι. Η στάση μας έναντι της Συρίας δεν αποτελεί ένδειξη αδυναμίας. Πιστεύω ότι προσπαθήσαμε να εργαστούμε με τους Σύρους. Ελπίσαμε, και συνεχίζουμε να ελπίζουμε ότι η Συρία θα επιβιβαστεί στο τρένο της μεταρρύθμισης, του εκδημοκρατισμού. Γνωρίζουμε, όμως, επίσης και οφείλουμε να αναγνωρίσουμε ότι οι δυνάμεις που υποστηρίζουν αυτή την κατεύθυνση ενδεχομένως είναι εξαιρετικά ισχνές και πολύ αποδυναμωμένες. Αυτός είναι ο λόγος για τον οποίο πρέπει να εισέλθουμε σε έναν άλλης μορφής διάλογο με αυτή τη χώρα, ενώ τίθεται βεβαίως το ερώτημα αν όντως η συμφωνία θα υπογραφεί σύμφωνα με το προβλεπόμενο χρονοδιάγραμμα. Θέλω επίσης να πω δυο λόγια για τη Χεζμπολά. Πιστεύω ότι δεν υπάρχει αμφισημία· όλοι γνωρίζουμε ότι η Χεζμπολά είναι μια ομάδα που δραστηριοποιείται στο πολιτικό πεδίο, αφού μέλη της είναι βουλευτές της λιβανικής βουλής, και ότι εμπλέκεται επίσης σε άλλες δραστηριότητες. Το να την συμπεριλάβουμε απλώς στον κατάλογο, όμως, δεν θα επιλύσει το πρόβλημα. Συνεπώς, πιστεύω ότι πρέπει να παρακολουθήσουμε εκ του σύνεγγυς αυτό το ζήτημα σε σχέση με τη Χεζμπολά. Πρέπει επίσης να εξετάσουμε τη στάση της Χεζμπολά σε σχέση με την τωρινή κατάσταση του Λιβάνου. Πρέπει να πω ότι οι απειλές που εκτοξεύθηκαν από τους ηγέτες της Χεζμπολά όσον αφορά τη σταθερότητα της χώρας, τη σταθερότητα του Λιβάνου, δεν εμπνέουν εμπιστοσύνη και πρέπει ενδεχομένως να μας οδηγήσουν στη λήψη άλλων σχετικών μέτρων. Θέλω απλώς να πω ότι, όσον αφορά τη Συρία, υπήρξε ένα τουλάχιστον θετικό σημείο που μας έδωσε ελπίδα, όταν η Συρία αποδέχτηκε τη ρήτρα περί μη διάδοσης όπλων μαζικής καταστροφής μετά από μακρές διαπραγματεύσεις και μακρές συζητήσεις. Ήταν μια ακτίνα φωτός να υιοθετήσει αυτή η χώρα μια πιο υπεύθυνη στάση, μια στάση που να συνάδει με τις αρχές τις οποίες προασπίζεται η Ευρωπαϊκή Ένωση και η διεθνής κοινότητα. Όσον αφορά την ειρηνευτική διαδικασία, πιστεύω ότι όλοι συμφωνούμε πως αποτελεί ουσιαστικό στοιχείο προκειμένου να εμφυσήσουμε νέα πνοή στη διαδικασία της Βαρκελώνης και στον διάλογο με τη Μεσόγειο. Συμφωνώ με τον κ. Morillon, ο οποίος επεσήμανε ότι η Ευρώπη πρέπει να καταρτίσει σχέδια για την προετοιμασία του σταδίου που έπεται της ειρηνευτικής συμφωνίας. Είμαι σε θέση να τον διαβεβαιώσω ότι οι υπηρεσίες που μεριμνούν για αυτά τα ζητήματα των ειρηνευτικών δυνάμεων δεν θα παραγνωρίσουν βεβαίως αυτή την προετοιμασία και αυτόν τον σχεδιασμό. Θα ολοκληρώσω με ένα σημείο, στο οποίο έχω ιδιαίτερη ευαισθησία, τον φάκελο της μετανάστευσης, δεδομένου ότι είμαι υπεύθυνος επίσης για τη διαχείρισή του κατά τη διάρκεια της Προεδρίας μας. Η Ευρωπαϊκή Ένωση δεν έχει καμία πρόθεση οικοδόμησης ενός νέου τείχους ανάμεσα στη μια όχθη της Μεσογείου και την άλλη. Έγινε αναφορά στις χιλιάδες που επιχειρούν να διασχίσουν τη Μεσόγειο και χάνουν τη ζωή τους. Δεν είναι θύματα ενός τείχους που χωρίζει την Ευρώπη από την αντίπερα όχθη της Μεσογείου. Είναι καταρχήν θύματα της φτώχειας, της εξαθλίωσης και της καταπίεσης. Είναι, όμως, και θύματα των παράνομων διακινητών, οργανωμένων συμμοριών, που χρησιμοποιούν και εξαγοράζουν την απελπισία τους. Συνεπώς, πιστεύω ότι πρέπει να εργαστούμε από κοινού με τους εταίρους μας στην αντίπερα όχθη της Μεσογείου και να καταπολεμήσουμε αυτές τις πρακτικές και τις εγκληματικές δραστηριότητες. Αυτά τα στοιχεία περιλαμβάνονται στο πρόγραμμα της Χάγης, που εισάγει επίσης τον προβληματισμό σχετικά με τη μετανάστευση στην προσέγγιση της νέας πολιτικής γειτονίας. Πιστεύω ότι, με βάση αυτό, η προσέγγιση της μετανάστευσης, ιδίως σε σχέση με τους ευρωμεσογειακούς μας γείτονες, πρέπει να ενταχθεί στο πλαίσιο μιας πολύ ευρύτερης θεώρησης. Αυτή την εβδομάδα θα έχουμε μια πρώτη συζήτηση στο Συμβούλιο Δικαιοσύνης και Εσωτερικών Υποθέσεων σε σχέση με το πράσινο βιβλίο που πρότεινε η Επιτροπή, το οποίο άλλωστε παρουσιάστηκε από τον Επίτροπο Frattini ενώπιον του Ευρωπαϊκού Κοινοβουλίου. Πρόκειται για ένα πράσινο βιβλίο σε σχέση με τη Μετανάστευση. Πιστεύω ότι πρέπει να υιοθετήσουμε μια προσέγγιση εταιρικής σχέσης και να προσπαθήσουμε να εξεύρουμε λύσεις για μια συντεταγμένη, ελεγχόμενη μετανάστευση, αλλά και μια νόμιμη μετανάστευση που να επιτρέπει επίσης, από τη στιγμή που θα αφιχθούν τα άτομα στην Ευρώπη, να τα ενσωματώνουμε και να τα καθιστούμε πλήρως κοινωνούς του συλλογικού μας βίου."@el10
". Mr President, I believe this debate has shown first of all that Parliament is an important, not to say essential, partner in relaunching the Barcelona Process. A number of suggestions have been made and I will try to come back to some of the points that have been raised. First, I would like to say that the democratic project, the project of democracy for the Mediterranean, is a European idea. With the Barcelona Process, we have effectively advocated this idea of defending democracy in this region. In this context, the Euro-Mediterranean Parliamentary Assembly is an important step, since we all know that democracy is also a form of apprenticeship. Apprenticeship in parliamentary government, in parliamentary democracy, takes place first of all in this context of exchange. As we all know, not all members of parliament are nominated or elected in the same way. However, I believe this assembly is a step in the right direction. You have been entrusted with an important task, one which I might almost go so far as to describe as democratic education, but also education for peace and dialogue, since this parliamentary assembly brings together those who today are enemies or perhaps were yesterday. I believe this form of dialogue is an extremely important point. Moreover, the presidency will have the honour of being present at your deliberations at your Cairo meeting. Another point that has been addressed at length and is of concern to the Council is the situation in Lebanon. Since the assassination of former Prime Minister Hariri, the internal situation in Lebanon has become extremely delicate. I have noted that a number of comments, not to say demands, have been made. I can tell you that so far as Lebanon is concerned there is perfect agreement between the European Union and the United States, and that is something which clearly emerged from yesterday’s talks. In the context of the crisis into which Hariri’s assassination risks plunging the country, UN Resolution 1559, which initially was backed by one European country and the US, is taking on a completely new dimension. Our attitude towards Syria is not one of weakness. I believe we have tried to work with the Syrians. We hoped, and continue to hope, that Syria will rejoin the train of reform and democratisation. We also know and have to recognise, however, that the forces in support of such a development are probably still very much a minority and are very weak. That is why we may have to move to another form of dialogue with that country, and there is, to say the least, some doubt about whether the agreement will be signed on schedule. I would also like to say a word about Hezbollah. I do not believe there is any ambiguity, and we all know that Hezbollah is politically active, since it has members in the Lebanese parliament as well as being involved in other activities. However, the mere fact of putting it on the list will not solve the problem. I therefore believe we must monitor this Hezbollah question very closely. We also have to look at Hezbollah’s attitude to the present situation in Lebanon. I have to say that the threats made by some leading members of Hezbollah concerning the stability of Lebanon do not inspire confidence and we shall therefore probably have to take other measures in this regard. So far as Syria is concerned, I would simply like to say that there was at least one positive point that gave us hope when, after long negotiations and long discussions, Syria agreed to the non-proliferation clause. That was a glimmer of hope that we could persuade Syria to adopt a more responsible attitude in keeping with the principles upheld by the European Union and the international community. Concerning the peace process, I believe we are all agreed that it is essential if we are to give fresh impetus to the Barcelona Process and to dialogue with the Mediterranean region. I therefore agree with Mr Morillon when he says that Europe must make plans in preparation for the time when peace has been reached. I can assure him that the authorities responsible for these issues in relation to peacekeeping forces will certainly not neglect such preparation and planning. I will end with a point that is particularly close to my heart, namely immigration, since I am also responsible for handling it during our presidency. The European Union has no intention whatsoever of building a new wall between one shore of the Mediterranean and the other. Reference has been made to the thousands of people who try to cross the Mediterranean and perish in the attempt. They are not the victims of a wall between Europe and the other shore of the Mediterranean. They are above all victims of poverty, destitution and oppression. They are also, however, the victims of traffickers, of criminal gangs who financially exploit their despair. I therefore believe we must work with our partners on the other side of the Mediterranean to fight against these criminal practices and activities. These matters are all included in the Hague programme, which also brings this very issue of immigration into the new neighbourhood policy approach. I therefore believe that our approach to immigration, especially with our Mediterranean neighbours, must form part of a much more global approach. This week, the Justice and Home Affairs Council will hold its first debate on the Commission’s Green Paper, which has also been presented to this House by my fellow Commissioner Mr Frattini. It is a green paper on legal immigration. I believe we must adopt a partnership approach and try to find solutions for ordered, controlled but legal immigration, which, once people arrive in Europe, will allow them to be integrated and participate fully in life in our society."@en4
". Señor Presidente, creo que este debate ha demostrado en primer lugar que el Parlamento es un interlocutor importante, incluso esencial, para el relanzamiento del Proceso de Barcelona. Se han hecho algunas sugerencias e intentaré abordar algunos de los puntos que se han planteado. En primer lugar, me gustaría decir que el proyecto democrático, el proyecto de democracia para el Mediterráneo, es una idea europea. Con el Proceso de Barcelona, abogamos en efecto por esta idea de defensa de la democracia en la región. Y, en este contexto, la Asamblea Parlamentaria Euromediterránea constituye un paso importante, pues todos sabemos que la democracia es también un aprendizaje. El aprendizaje del parlamentarismo, de la democracia parlamentaria, se realiza en primer lugar en este contexto de intercambio. Todos sabemos que no todos los diputados son propuestos ni elegidos del mismo modo. Pero creo que dicha asamblea constituye un paso en la dirección acertada. Tienen ustedes una importante misión, que me atrevería a calificar de educación democrática, pero también de educación para la paz, para el diálogo, puesto que en esa Asamblea Parlamentaria se reúnen quienes hoy son enemigos o quizás lo fueron ayer. Creo que esta forma de diálogo es un aspecto extremadamente importante. Por lo demás, en su reunión de El Cairo, la Presidencia tendrá el honor de asistir a sus deliberaciones. Otro punto que se ha mencionado extensamente y que preocupa al Consejo es la situación en el Líbano. La situación interna del Líbano se ha vuelto extremadamente frágil tras el asesinato del ex Primer Ministro Hariri. He observado que se han formulado algunos comentarios, por no decir exigencias. Puedo decirles que, por lo que respecta al Líbano, existe, en primer lugar, un entendimiento que calificaría de perfecto entre la Unión Europea y los Estados Unidos, y este elemento se desprende claramente de las conversaciones de ayer. La Resolución 1.559 de las Naciones Unidas, apoyada inicialmente por un país europeo y los Estados Unidos, ha adquirido una dimensión totalmente nueva en el contexto de la crisis en que puede sumergirse el país tras el asesinato de Hariri. Nuestra actitud con respecto a Siria no adolece de debilidad. Creo que hemos intentado colaborar con los sirios. Hemos esperado, y seguimos esperando, que Siria se suba al tren de la reforma, de la democratización. Pero también sabemos y debemos reconocer que las fuerzas favorables a esta evolución siguen siendo probablemente muy minoritarias y están muy debilitadas. Por ello, quizás debamos pasar a otra forma de diálogo con este país, y al menos dejar en el aire la cuestión de si el acuerdo se firmará en la fecha prevista. Me gustaría decir también unas palabras sobre Hezbolá. Creo que no hay ninguna ambigüedad, y todos sabemos que Hezbolá es un grupo que actúa en el terreno político, puesto que algunos de sus miembros son diputados al Parlamento libanés, y que se consagra además a otras actividades. Pero el mero hecho de inscribirlo en la lista no va a resolver el problema. Por tanto, creo que hay que seguir muy atentamente la cuestión de Hezbolá. Hay que observar la actitud de Hezbolá con respecto a la situación actual del Líbano. Debo decir que las amenazas expresadas por dirigentes de Hezbolá en relación con la estabilidad del país, la estabilidad del Líbano, no inspiran confianza y probablemente nos lleven a tomar otras medidas al respecto. Me gustaría decir simplemente que, por lo que respecta a Siria, hubo al menos un aspecto positivo que nos colmó de esperanza cuando, tras prolongadas negociaciones y dilatadas conversaciones, Siria aceptó la cláusula de no proliferación. Fue una luz de esperanza de poder conducir a este país hacia una actitud más responsable, una actitud conforme a los principios defendidos por la Unión Europea y la comunidad internacional. Por lo que se refiere al proceso de paz, creo que todos estamos de acuerdo en que constituye un elemento esencial para dar un nuevo impulso al Proceso de Barcelona y al diálogo con la región mediterránea. Estoy de acuerdo con el señor Morillon cuando dice que Europa debe hacer planes para preparar el período siguiente a la conclusión de la paz. Puedo asegurarle que los órganos encargados de los aspectos relativos a las fuerzas de mantenimiento de la paz no descuidarán esta preparación ni esta planificación. Terminaré con un punto en el que tengo especial interés, es decir, el tema de la inmigración, puesto que me encargo también de gestionarlo durante la Presidencia. La Unión Europea no tiene ninguna intención de construir un nuevo muro entre una y otra orilla del Mediterráneo. Se ha hablado de los miles de personas que intentan atravesar el Mediterráneo y mueren en el intento. No son víctimas de un muro entre Europa y la otra orilla del Mediterráneo. Son, en primer lugar, víctimas de la pobreza, de la miseria y de la opresión. Pero también son víctimas de los pasadores, de bandas criminales que utilizan y explotan económicamente su desesperación. Por tanto, creo que, junto con nuestros interlocutores del otro lado del Mediterráneo, debemos trabajar y luchar contra esas prácticas y actividades criminales. Estos elementos están contenidos también en el programa de La Haya, que precisamente introduce la problemática de la inmigración en el enfoque de la nueva política de vecindad. Creo, por tanto, que el enfoque de la inmigración, en particular con nuestros vecinos mediterráneos, debe inscribirse en el marco de un enfoque mucho más global. Esta semana mantendremos un primer debate en el Consejo de Justicia y Asuntos de Interior sobre el Libro Verde propuesto por la Comisión, que ha sido presentado por el Comisario Frattini en este Parlamento. Se trata de un Libro Verde sobre la inmigración legal. Creo que debemos adoptar un enfoque cooperativo e intentar encontrar soluciones para una inmigración ordenada, controlada, pero una inmigración legal, que permita también, una vez que esas personas lleguen a Europa, integrarlas y hacerlas participar plenamente en la vida de nuestra sociedad."@es20
"Monsieur le Président, je crois que ce débat a tout d'abord montré que le Parlement est un partenaire important, voire essentiel dans la relance du processus de Barcelone. Un certain nombre de suggestions ont été faites et j'essaierai de revenir sur quelques points qui ont été évoqués. J'aimerais d'abord dire que le projet démocratique, le projet de démocratie pour la Méditerranée, est une idée européenne. Avec le processus de Barcelone, nous avons défendu effectivement cette idée de défense de la démocratie dans cette région. Et dans ce contexte-là, l'Assemblée parlementaire euroméditerranéenne constitue un pas important, puisque nous savons tous que la démocratie est aussi une forme d'apprentissage. L'apprentissage du parlementarisme, de la démocratie parlementaire se fait d'abord dans ce contexte d'échange. Nous savons tous que tous les parlementaires ne sont pas tout à fait proposés de la même manière, élus de la même manière. Mais je crois que cette assemblée est un pas dans la bonne direction. Vous êtes investi d'une mission importante, que je désignerais presque sous l'appellation d'éducation démocratique, mais aussi d'éducation à la paix, au dialogue, puisque sont réunis au sein de cette assemblée parlementaire les ennemis d'aujourd'hui, peut-être d'hier. Et je crois que cette manière de dialoguer ensemble est un point extrêmement important. D'ailleurs, à votre réunion du Caire, la Présidence se fera un honneur d'assister à vos délibérations. Un autre point qui a été longuement évoqué et qui préoccupe le Conseil est la situation au Liban. La situation interne du Liban est devenue extrêmement fragile après l'assassinat de l'ancien Premier ministre Hariri. J'ai bien noté qu'un certain nombre de commentaires, voire d'exigences, ont été exprimés. Je peux vous dire que, concernant le Liban, il y a d'abord une entente que je qualifierais de parfaite entre l'Union européenne et les États-Unis, et cet élément est clairement ressorti des discussions d'hier. La résolution 1559 des Nations unies, appuyée initialement par un pays européen et les États-Unis, prend une dimension toute nouvelle dans le contexte de la crise dans laquelle l'assassinat de Hariri risque de plonger ce pays. Notre attitude à l'égard de la Syrie n'est pas une attitude de faiblesse. Je crois que nous avons essayé de travailler avec les Syriens. Nous avons espéré, et nous continuons à espérer, que la Syrie rejoigne le train de la réforme, de la démocratisation. Mais nous savons aussi, nous devons reconnaître, que les forces favorables à cette évolution-là restent probablement très minoritaires et sont très affaiblies. C'est pourquoi nous devons peut-être passer à une autre forme de dialogue avec ce pays, et la question de la signature dans le temps reste au moins posée. J'aimerais aussi dire un mot sur le Hezbollah. Je crois qu'il n'y a pas d'ambiguïté, et nous savons tous que le Hezbollah est un groupe qui joue sur le terrain politique, puisque ses membres sont membres du parlement libanais, et se consacre par ailleurs à d'autres activités. Mais le seul fait de l'inscrire sur la liste ne va pas résoudre le problème. Donc, je crois qu'il faut suivre de très près cette question du Hezbollah. Il faut aussi regarder l'attitude du Hezbollah par rapport à la situation actuelle du Liban. Je dois dire que les menaces qui ont été exprimées par des dirigeants du Hezbollah concernant la stabilité du pays, la stabilité du Liban, n'inspirent pas confiance et doivent probablement nous amener à prendre d'autres mesures à cet égard. J'aimerais simplement dire que s'agissant de la Syrie, il y a au moins eu un point positif qui nous a remplis d'espoir, lorsque la Syrie a accepté la clause de non-prolifération après de longues négociations et de longues discussions. C'était une lueur d'espoir d'amener ce pays vers une attitude plus responsable, une attitude conforme aux principes défendus par l'Union européenne et la communauté internationale. En ce qui concerne le processus de paix, je crois que nous sommes tous d'accord sur le fait qu'il constitue un élément essentiel pour donner un nouvel élan au processus de Barcelone et au dialogue avec la région méditerranéenne. Je suis d'accord avec M. Morillon quand il dit que l'Europe doit planifier en vue de préparer l'après-conclusion de la paix. Je peux l'assurer que les instances chargées de ces aspects concernant les forces de paix ne vont certainement pas négliger cette préparation et cette planification. Je terminerai par un point qui me tient tout particulièrement à cœur, à savoir le dossier de l'immigration, puisque je suis également chargé de le gérer pendant la présidence. L'Union européenne n'a nullement l'intention de construire un nouveau mur entre une rive de la Méditerranée et l'autre rive. On a évoqué les milliers de personnes qui essaient de traverser la Méditerranée et qui y périssent. Elles ne sont pas les victimes d'un mur entre l'Europe et l'autre rive de la Méditerranée. Elles sont d'abord celles de la pauvreté, de la misère et de l'oppression. Mais elles sont aussi celles de passeurs, de bandes criminelles qui utilisent et achètent leur désespoir. Donc, je crois que c'est avec nos partenaires de l'autre côté de la Méditerranée qu'il faut travailler et lutter contre ces pratiques et activités criminelles. Ces éléments sont contenus dans le programme de La Haye, qui précisément introduit également la problématique de l'immigration dans l'approche de la nouvelle politique de voisinage. Je crois de ce fait que l'approche de l'immigration, notamment avec nos voisins méditerranéens, doit s'inscrire dans le cadre d'une approche beaucoup plus globale. Nous aurons cette semaine un premier débat au Conseil "Justice et affaires intérieures" sur le livre vert proposé par la Commission, qui a d'ailleurs aussi été présenté par le commissaire Frattini à votre Parlement. Il s'agit d'un livre vert sur l'immigration légale. Je crois que nous devons entreprendre une approche de partenariat et essayer de trouver des solutions pour une immigration ordonnée, contrôlée, mais une immigration légale qui permet aussi, une fois que les personnes arrivent en Europe, de les intégrer et de les faire participer pleinement à notre vie de société."@et5
"Arvoisa puhemies, mielestäni keskustelu on ennen kaikkea osoittanut, että parlamentti on tärkeä ja jopa välttämätön kumppani käynnistettäessä uudelleen Barcelonan prosessia. Jäsenet ovat esittäneet joitakin ehdotuksia, ja yritän kommentoida joitakin esiin tuotuja aiheita. Aluksi sanoisin, että demokratiahanke, demokratian tuominen Välimeren alueen maihin on eurooppalainen keksintö. Olemme Barcelonan prosessilla tukeneet ajatusta demokratian puolustamisesta tällä alueella. Parlamentaarinen Euro–Välimeri-edustajakokous on merkittävä edistysaskel, sillä tiedämme kaikki, että demokratia on myös eräänlaista oppimista. Parlamentarismin ja parlamentaarisen demokratian oppiminen tapahtuu aluksi tämän kaltaisissa vaihdon oloissa. Tiedämme kaikki, että parlamentin jäseniä ei kaikkialla aseteta ehdolle eikä valita samalla tavalla. Mielestäni EMPA on kuitenkin askel oikeaan suuntaan. Teillä on tärkeä tehtävä, jota rohkenisin jopa kutsua demokratiakoulutukseksi, mutta myös rauhan- ja vuoropuhelukoulutukseksi, sillä edustajakokouksen jäsenet ovat nykyisiä ja kenties entisiä vihamiehiä. Katson, että tällainen vuoropuhelu on erittäin tärkeä. Lisäksi puheenjohtajavaltiolla on kunnia olla läsnä keskusteluissanne, joita käydään Kairon kokouksessa. Toinen seikka, josta puhuttiin pitkään ja josta neuvosto on huolissaan, on Libanonin tilanne. Libanonin sisäinen tilanne on muuttunut erittäin tulenaraksi entisen pääministerin Haririn murhan jälkeen. Panin merkille kommentit ja jopa vaatimukset, joita ilmaisitte. Voin kertoa teille, että Euroopan unionin ja Yhdysvaltojen välillä vallitsee Libanonin tilanteesta täydellinen yhteisymmärrys, mikä kävi selvästi ilmi eilisissä keskusteluissa. Yhdistyneiden Kansakuntien päätöslauselma 1559, jota aluksi kannattivat yksi Euroopan maa ja Yhdysvallat, saa aivan uuden ulottuvuuden nyt, kun Haririn murha uhkaa syöstä maan kriisiin. Suhteessamme Syyriaan ei ole heikkoutta. Mielestäni olemme yrittäneet työskennellä yhdessä syyrialaisten kanssa. Olemme toivoneet ja toivomme yhä, että Syyriakin lähtee uudistumisen ja demokratiakehityksen tielle. Tiedämme kuitenkin myös ja meidän on myönnettävä, että tätä kehitystä kannattavat voimat ovat todennäköisesti yhä vähemmistönä ja pahasti heikentyneet. Meidän on siksi ehkä aloitettava Syyrian kanssa toisenlainen vuoropuhelu, ja on vähintäänkin epävarmaa, allekirjoitetaanko sopimus aikataulun mukaisesti. Haluaisin sanoa muutaman sanan myös Hizbollahista. Mielestäni asiasta ei ole epäselvyyttä, ja tiedämme kaikki, että Hizbollah on ryhmä, jolla on poliittista toimintaa, koska jotkut sen jäsenistä ovat Libanonin parlamentin jäseniä, mutta sillä on muutakin toimintaa. Ongelma ei kuitenkaan ratkea vain lisäämällä Hizbollah terroristijärjestöjen luetteloon. Mielestäni onkin syytä seurata erittäin tarkasti Hizbollah-kysymyksen kehittymistä. On myös katsottava, miten Hizbollah suhtautuu Libanonin nykytilanteeseen. Minun on sanottava, etteivät joidenkin Hizbollahin johtajien ilmaisemat, Libanonin vakautta koskevat uhkaukset herätä luottamusta, ja meidän lienee siksi ryhdyttävä asiassa muihin toimiin. Haluaisin vain sanoa, että Syyrian kohdalla ainakin yksi asia on antanut meille toivoa: se, että Syyria allekirjoitti asesulkulausekkeen pitkien neuvottelujen ja keskustelujen jälkeen. Se antoi pienen toivonpilkahduksen siitä, että Syyria voisi omaksua vastuullisemman asenteen, joka olisi Euroopan unionin ja kansainvälisen yhteisön vaalimien periaatteiden mukainen. Lienemme kaikki yhtä mieltä siitä, että rauhanprosessi on välttämätön, jos haluamme elvyttää Barcelonan prosessin ja vuoropuhelun Välimeren alueen kanssa. Olenkin jäsen Morillonin kanssa samaa mieltä siitä, että EU:n on syytä laatia rauhan solmimisen jälkeistä aikaa koskevia suunnitelmia. Voin vakuuttaa hänelle, etteivät rauhanjoukkoihin liittyvistä seikoista vastaavat viranomaiset varmastikaan laiminlyö tähän liittyvää valmistelua ja suunnittelua. Päätteeksi käsittelen asiaa, joka on erityisen lähellä sydäntäni, eli maahanmuuttoa, koska olen puheenjohtajakautemme aikana vastuussa myös tästä alasta. Euroopan unionilla ei ole pienintäkään aikomusta rakentaa uutta muuria Välimeren kahden rannan välille. Täälläkin on mainittu tuhannet ihmiset, jotka menehtyvät yrittäessään ylittää Välimeren. He eivät ole Euroopan ja Välimeren vastarannan välisen muurin uhreja. He ovat ennen kaikkea köyhyyden, kurjuuden ja sorron uhreja. He ovat kuitenkin myös sellaisten laittoman maahantulon järjestäjien ja rikollisjoukkioiden uhreja, jotka käyttävät hyväkseen heidän epätoivoaan ja käyvät sillä kauppaa. Olenkin sitä mieltä, että näitä rikollisia käytäntöjä ja toimia on pyrittävä torjumaan yhdessä Välimeren vastarannan kumppaneidemme kanssa. Nämä asiat sisältyvät Haagin ohjelmaan, mikä myös tuo maahanmuuttoasiat osaksi uutta naapuruuspolitiikkaa. Siksi uskonkin, että meidän on lähestyttävä maahanmuuttoa – erityisesti yhdessä Välimeren-naapuriemme kanssa – paljon globaalimmin. Käsittelemme tällä viikolla oikeus- ja sisäasioiden neuvostossa ensimmäistä kertaa komission laatimaa vihreää kirjaa, jonka parlamentille on esitellyt komission jäsen Frattini. Tarkoitan laillista maahanmuuttoa käsittelevää vihreää kirjaa. Mielestäni meidän on omaksuttava yhteistyöhön perustuva toimintamalli ja pyrittävä löytämään ratkaisuja, joilla päästään järjestäytyneeseen ja valvottuun, lailliseen maahanmuuttoon, jonka puitteissa on myös mahdollista kotouttaa Eurooppaan saapuvat henkilöt ja saada heidät osallistumaan kaikin tavoin yhteiskuntaelämäämme."@fi7
"Monsieur le Président, je crois que ce débat a tout d'abord montré que le Parlement est un partenaire important, voire essentiel dans la relance du processus de Barcelone. Un certain nombre de suggestions ont été faites et j'essaierai de revenir sur quelques points qui ont été évoqués. J'aimerais d'abord dire que le projet démocratique, le projet de démocratie pour la Méditerranée, est une idée européenne. Avec le processus de Barcelone, nous avons défendu effectivement cette idée de défense de la démocratie dans cette région. Et dans ce contexte-là, l'Assemblée parlementaire euroméditerranéenne constitue un pas important, puisque nous savons tous que la démocratie est aussi une forme d'apprentissage. L'apprentissage du parlementarisme, de la démocratie parlementaire se fait d'abord dans ce contexte d'échange. Nous savons tous que tous les parlementaires ne sont pas tout à fait proposés de la même manière, élus de la même manière. Mais je crois que cette assemblée est un pas dans la bonne direction. Vous êtes investi d'une mission importante, que je désignerais presque sous l'appellation d'éducation démocratique, mais aussi d'éducation à la paix, au dialogue, puisque sont réunis au sein de cette assemblée parlementaire les ennemis d'aujourd'hui, peut-être d'hier. Et je crois que cette manière de dialoguer ensemble est un point extrêmement important. D'ailleurs, à votre réunion du Caire, la Présidence se fera un honneur d'assister à vos délibérations. Un autre point qui a été longuement évoqué et qui préoccupe le Conseil est la situation au Liban. La situation interne du Liban est devenue extrêmement fragile après l'assassinat de l'ancien Premier ministre Hariri. J'ai bien noté qu'un certain nombre de commentaires, voire d'exigences, ont été exprimés. Je peux vous dire que, concernant le Liban, il y a d'abord une entente que je qualifierais de parfaite entre l'Union européenne et les États-Unis, et cet élément est clairement ressorti des discussions d'hier. La résolution 1559 des Nations unies, appuyée initialement par un pays européen et les États-Unis, prend une dimension toute nouvelle dans le contexte de la crise dans laquelle l'assassinat de Hariri risque de plonger ce pays. Notre attitude à l'égard de la Syrie n'est pas une attitude de faiblesse. Je crois que nous avons essayé de travailler avec les Syriens. Nous avons espéré, et nous continuons à espérer, que la Syrie rejoigne le train de la réforme, de la démocratisation. Mais nous savons aussi, nous devons reconnaître, que les forces favorables à cette évolution-là restent probablement très minoritaires et sont très affaiblies. C'est pourquoi nous devons peut-être passer à une autre forme de dialogue avec ce pays, et la question de la signature dans le temps reste au moins posée. J'aimerais aussi dire un mot sur le Hezbollah. Je crois qu'il n'y a pas d'ambiguïté, et nous savons tous que le Hezbollah est un groupe qui joue sur le terrain politique, puisque ses membres sont membres du parlement libanais, et se consacre par ailleurs à d'autres activités. Mais le seul fait de l'inscrire sur la liste ne va pas résoudre le problème. Donc, je crois qu'il faut suivre de très près cette question du Hezbollah. Il faut aussi regarder l'attitude du Hezbollah par rapport à la situation actuelle du Liban. Je dois dire que les menaces qui ont été exprimées par des dirigeants du Hezbollah concernant la stabilité du pays, la stabilité du Liban, n'inspirent pas confiance et doivent probablement nous amener à prendre d'autres mesures à cet égard. J'aimerais simplement dire que s'agissant de la Syrie, il y a au moins eu un point positif qui nous a remplis d'espoir, lorsque la Syrie a accepté la clause de non-prolifération après de longues négociations et de longues discussions. C'était une lueur d'espoir d'amener ce pays vers une attitude plus responsable, une attitude conforme aux principes défendus par l'Union européenne et la communauté internationale. En ce qui concerne le processus de paix, je crois que nous sommes tous d'accord sur le fait qu'il constitue un élément essentiel pour donner un nouvel élan au processus de Barcelone et au dialogue avec la région méditerranéenne. Je suis d'accord avec M. Morillon quand il dit que l'Europe doit planifier en vue de préparer l'après-conclusion de la paix. Je peux l'assurer que les instances chargées de ces aspects concernant les forces de paix ne vont certainement pas négliger cette préparation et cette planification. Je terminerai par un point qui me tient tout particulièrement à cœur, à savoir le dossier de l'immigration, puisque je suis également chargé de le gérer pendant la présidence. L'Union européenne n'a nullement l'intention de construire un nouveau mur entre une rive de la Méditerranée et l'autre rive. On a évoqué les milliers de personnes qui essaient de traverser la Méditerranée et qui y périssent. Elles ne sont pas les victimes d'un mur entre l'Europe et l'autre rive de la Méditerranée. Elles sont d'abord celles de la pauvreté, de la misère et de l'oppression. Mais elles sont aussi celles de passeurs, de bandes criminelles qui utilisent et achètent leur désespoir. Donc, je crois que c'est avec nos partenaires de l'autre côté de la Méditerranée qu'il faut travailler et lutter contre ces pratiques et activités criminelles. Ces éléments sont contenus dans le programme de La Haye, qui précisément introduit également la problématique de l'immigration dans l'approche de la nouvelle politique de voisinage. Je crois de ce fait que l'approche de l'immigration, notamment avec nos voisins méditerranéens, doit s'inscrire dans le cadre d'une approche beaucoup plus globale. Nous aurons cette semaine un premier débat au Conseil "Justice et affaires intérieures" sur le livre vert proposé par la Commission, qui a d'ailleurs aussi été présenté par le commissaire Frattini à votre Parlement. Il s'agit d'un livre vert sur l'immigration légale. Je crois que nous devons entreprendre une approche de partenariat et essayer de trouver des solutions pour une immigration ordonnée, contrôlée, mais une immigration légale qui permet aussi, une fois que les personnes arrivent en Europe, de les intégrer et de les faire participer pleinement à notre vie de société."@hu11
"Signor Presidente, credo che questa discussione abbia innanzi tutto dimostrato che il Parlamento è un importante, per non dire essenziale, nel rilancio del processo di Barcellona. Sono stati formulati molti suggerimenti e cercherò di riprendere alcuni dei punti menzionati. Innanzi tutto vorrei dire che il progetto democratico, ovvero il progetto della democrazia per il Mediterraneo, è un’idea europea. Con il processo di Barcellona abbiamo abbracciato in concreto l’idea di sostenere la democrazia nella regione. In proposito l’Assemblea parlamentare euromediterranea costituisce un risultato importante, in quanto è noto a tutti che la democrazia è anche una forma di tirocinio. La pratica del parlamentarismo, della democrazia parlamentare avviene innanzi tutto in questo contesto di scambio. E’ risaputo che non tutti i parlamenti sono nominati o eletti allo stesso modo. Credo tuttavia che questa Assemblea sia un passo nella giusta direzione. Vi è stata affidata una missione importante che potrei azzardarmi a chiamare educazione alla democrazia, nonché alla pace e al dialogo, in quanto questa Assemblea parlamentare oggi riunisce dei nemici, o perlomeno parti che lo erano fino a ieri. Reputo estremamente significativa questa forma di dialogo. Inoltre nel corso della riunione al Cairo la Presidenza sarà onorata di assistere alle deliberazioni che adotterete. Un altro punto di cui si è parlato a lungo e che preoccupa il Consiglio è la situazione in Libano. La situazione interna libanese è diventata estremamente delicata a seguito dell’assassinio dell’ex Primo Ministro Hariri. Ho notato che sono state espresse alcune osservazioni, per non dire richieste. Posso dirvi che vi è una perfetta intesa sul Libano tra l’Unione europea e gli Stati Uniti, come è emerso con chiarezza dai colloqui di ieri. La risoluzione 1559 delle Nazioni Unite, inizialmente appoggiata da un paese europeo e dagli Stati Uniti, assume una dimensione completamente nuova alla luce della crisi in cui rischia di precipitare il paese a seguito dell’assassinio di Rafic Hariri. Non abbiamo un approccio debole nei confronti della Siria. Credo di poter dire che abbiamo cercato di lavorare con i siriani. Abbiamo sperato, e continuiamo a farlo, che la Siria imbocchi la via della riforma e della democratizzazione. Sappiamo anche, tuttavia, e dobbiamo riconoscerlo, che le forze favorevoli a una simile evoluzione restano probabilmente ancora del tutto minoritarie e sono molto deboli. Per tale motivo sarebbe forse opportuno cambiare tipo di dialogo con questo paese, e resta quantomeno incerta la possibilità di una firma dell’accordo nei tempi previsti. Vorrei inoltre spendere una parola su . Credo che non ci siano ambiguità, sappiamo tutti che questo gruppo è attivo politicamente, in quanto ha dei deputati al parlamento libanese, e che partecipa nel contempo ad altre attività. Il semplice fatto di inserire questo movimento nella lista tuttavia non risolverà il problema. Credo pertanto che occorra seguire molto da vicino la questione di . Occorre inoltre esaminare la posizione assunta da in merito all’attuale situazione libanese. Devo dire che le minacce rivolte dai dirigenti di in merito alla stabilità del Libano non ispirano fiducia e dovremo quindi probabilmente adottare altre misure in proposito. Sulla Siria vorrei solo dire che vi è stato almeno un punto positivo che ci ha riempiti di speranza, quando, dopo lunghi negoziati e discussioni, Damasco ha accettato la clausola di non proliferazione. Il fatto di aver persuaso questo paese a comportarsi in modo più responsabile e conforme ai principi sostenuti dall’Unione europea e dalla comunità internazionale accende un raggio di speranza. Credo ci sia accordo unanime sul fatto che il processo di pace è un elemento essenziale per imprimere nuovo slancio al processo di Barcellona e al dialogo con la regione mediterranea. Sono perciò d’accordo con l’onorevole Morillon quando dice che l’Europa deve organizzarsi in vista del dopoguerra. Posso assicurare che gli organi responsabili di tutte le questioni inerenti alle forze di pace non trascureranno tale preparazione e organizzazione. Concluderò con una questione che mi sta particolarmente a cuore, vale a dire l’immigrazione, in quanto ne sono responsabile nel corso di questa Presidenza. L’Unione europea non ha affatto intenzione di costruire un nuovo muro tra le due sponde del Mediterraneo. Si è parlato delle migliaia di persone che trovano la morte nel Mediterraneo mentre cercano di attraversarlo. Queste persone non sono vittime di un presunto muro tra l’Europa e l’altra sponda del Mediterraneo. Sono innanzi tutto vittime della povertà, della miseria e dell’oppressione, ma anche dei trafficanti e delle bande criminali che sfruttano finanziariamente la loro disperazione. Credo pertanto che occorra lavorare insieme ai dell’altra sponda del Mediterraneo per lottare contro queste prassi e attività criminali. Questi elementi sono contenuti nel programma dell’Aia, che inoltre introduce l’effettivo problema dell’immigrazione nell’approccio della nuova politica di vicinato. Credo pertanto che l’approccio all’immigrazione, in particolare con i nostri vicini mediterranei, debba avere un’impostazione molto più globale. Questa settimana in seno al Consiglio “Giustizia e Affari interni” si svolgerà la prima discussione sul Libro verde della Commissione, che è stato presentato anche al Parlamento dal mio collega, il Commissario Frattini. Si tratta di un Libro verde sull’immigrazione legale. Credo che sia necessario adottare un approccio di partenariato e cercare di trovare soluzioni atte a garantire un’immigrazione ordinata, controllata, ma legale, che permetta altresì di integrare e di coinvolgere pienamente nella vita della nostra società gli immigrati dopo il loro arrivo in Europa."@it12
"Monsieur le Président, je crois que ce débat a tout d'abord montré que le Parlement est un partenaire important, voire essentiel dans la relance du processus de Barcelone. Un certain nombre de suggestions ont été faites et j'essaierai de revenir sur quelques points qui ont été évoqués. J'aimerais d'abord dire que le projet démocratique, le projet de démocratie pour la Méditerranée, est une idée européenne. Avec le processus de Barcelone, nous avons défendu effectivement cette idée de défense de la démocratie dans cette région. Et dans ce contexte-là, l'Assemblée parlementaire euroméditerranéenne constitue un pas important, puisque nous savons tous que la démocratie est aussi une forme d'apprentissage. L'apprentissage du parlementarisme, de la démocratie parlementaire se fait d'abord dans ce contexte d'échange. Nous savons tous que tous les parlementaires ne sont pas tout à fait proposés de la même manière, élus de la même manière. Mais je crois que cette assemblée est un pas dans la bonne direction. Vous êtes investi d'une mission importante, que je désignerais presque sous l'appellation d'éducation démocratique, mais aussi d'éducation à la paix, au dialogue, puisque sont réunis au sein de cette assemblée parlementaire les ennemis d'aujourd'hui, peut-être d'hier. Et je crois que cette manière de dialoguer ensemble est un point extrêmement important. D'ailleurs, à votre réunion du Caire, la Présidence se fera un honneur d'assister à vos délibérations. Un autre point qui a été longuement évoqué et qui préoccupe le Conseil est la situation au Liban. La situation interne du Liban est devenue extrêmement fragile après l'assassinat de l'ancien Premier ministre Hariri. J'ai bien noté qu'un certain nombre de commentaires, voire d'exigences, ont été exprimés. Je peux vous dire que, concernant le Liban, il y a d'abord une entente que je qualifierais de parfaite entre l'Union européenne et les États-Unis, et cet élément est clairement ressorti des discussions d'hier. La résolution 1559 des Nations unies, appuyée initialement par un pays européen et les États-Unis, prend une dimension toute nouvelle dans le contexte de la crise dans laquelle l'assassinat de Hariri risque de plonger ce pays. Notre attitude à l'égard de la Syrie n'est pas une attitude de faiblesse. Je crois que nous avons essayé de travailler avec les Syriens. Nous avons espéré, et nous continuons à espérer, que la Syrie rejoigne le train de la réforme, de la démocratisation. Mais nous savons aussi, nous devons reconnaître, que les forces favorables à cette évolution-là restent probablement très minoritaires et sont très affaiblies. C'est pourquoi nous devons peut-être passer à une autre forme de dialogue avec ce pays, et la question de la signature dans le temps reste au moins posée. J'aimerais aussi dire un mot sur le Hezbollah. Je crois qu'il n'y a pas d'ambiguïté, et nous savons tous que le Hezbollah est un groupe qui joue sur le terrain politique, puisque ses membres sont membres du parlement libanais, et se consacre par ailleurs à d'autres activités. Mais le seul fait de l'inscrire sur la liste ne va pas résoudre le problème. Donc, je crois qu'il faut suivre de très près cette question du Hezbollah. Il faut aussi regarder l'attitude du Hezbollah par rapport à la situation actuelle du Liban. Je dois dire que les menaces qui ont été exprimées par des dirigeants du Hezbollah concernant la stabilité du pays, la stabilité du Liban, n'inspirent pas confiance et doivent probablement nous amener à prendre d'autres mesures à cet égard. J'aimerais simplement dire que s'agissant de la Syrie, il y a au moins eu un point positif qui nous a remplis d'espoir, lorsque la Syrie a accepté la clause de non-prolifération après de longues négociations et de longues discussions. C'était une lueur d'espoir d'amener ce pays vers une attitude plus responsable, une attitude conforme aux principes défendus par l'Union européenne et la communauté internationale. En ce qui concerne le processus de paix, je crois que nous sommes tous d'accord sur le fait qu'il constitue un élément essentiel pour donner un nouvel élan au processus de Barcelone et au dialogue avec la région méditerranéenne. Je suis d'accord avec M. Morillon quand il dit que l'Europe doit planifier en vue de préparer l'après-conclusion de la paix. Je peux l'assurer que les instances chargées de ces aspects concernant les forces de paix ne vont certainement pas négliger cette préparation et cette planification. Je terminerai par un point qui me tient tout particulièrement à cœur, à savoir le dossier de l'immigration, puisque je suis également chargé de le gérer pendant la présidence. L'Union européenne n'a nullement l'intention de construire un nouveau mur entre une rive de la Méditerranée et l'autre rive. On a évoqué les milliers de personnes qui essaient de traverser la Méditerranée et qui y périssent. Elles ne sont pas les victimes d'un mur entre l'Europe et l'autre rive de la Méditerranée. Elles sont d'abord celles de la pauvreté, de la misère et de l'oppression. Mais elles sont aussi celles de passeurs, de bandes criminelles qui utilisent et achètent leur désespoir. Donc, je crois que c'est avec nos partenaires de l'autre côté de la Méditerranée qu'il faut travailler et lutter contre ces pratiques et activités criminelles. Ces éléments sont contenus dans le programme de La Haye, qui précisément introduit également la problématique de l'immigration dans l'approche de la nouvelle politique de voisinage. Je crois de ce fait que l'approche de l'immigration, notamment avec nos voisins méditerranéens, doit s'inscrire dans le cadre d'une approche beaucoup plus globale. Nous aurons cette semaine un premier débat au Conseil "Justice et affaires intérieures" sur le livre vert proposé par la Commission, qui a d'ailleurs aussi été présenté par le commissaire Frattini à votre Parlement. Il s'agit d'un livre vert sur l'immigration légale. Je crois que nous devons entreprendre une approche de partenariat et essayer de trouver des solutions pour une immigration ordonnée, contrôlée, mais une immigration légale qui permet aussi, une fois que les personnes arrivent en Europe, de les intégrer et de les faire participer pleinement à notre vie de société."@lt14
"Monsieur le Président, je crois que ce débat a tout d'abord montré que le Parlement est un partenaire important, voire essentiel dans la relance du processus de Barcelone. Un certain nombre de suggestions ont été faites et j'essaierai de revenir sur quelques points qui ont été évoqués. J'aimerais d'abord dire que le projet démocratique, le projet de démocratie pour la Méditerranée, est une idée européenne. Avec le processus de Barcelone, nous avons défendu effectivement cette idée de défense de la démocratie dans cette région. Et dans ce contexte-là, l'Assemblée parlementaire euroméditerranéenne constitue un pas important, puisque nous savons tous que la démocratie est aussi une forme d'apprentissage. L'apprentissage du parlementarisme, de la démocratie parlementaire se fait d'abord dans ce contexte d'échange. Nous savons tous que tous les parlementaires ne sont pas tout à fait proposés de la même manière, élus de la même manière. Mais je crois que cette assemblée est un pas dans la bonne direction. Vous êtes investi d'une mission importante, que je désignerais presque sous l'appellation d'éducation démocratique, mais aussi d'éducation à la paix, au dialogue, puisque sont réunis au sein de cette assemblée parlementaire les ennemis d'aujourd'hui, peut-être d'hier. Et je crois que cette manière de dialoguer ensemble est un point extrêmement important. D'ailleurs, à votre réunion du Caire, la Présidence se fera un honneur d'assister à vos délibérations. Un autre point qui a été longuement évoqué et qui préoccupe le Conseil est la situation au Liban. La situation interne du Liban est devenue extrêmement fragile après l'assassinat de l'ancien Premier ministre Hariri. J'ai bien noté qu'un certain nombre de commentaires, voire d'exigences, ont été exprimés. Je peux vous dire que, concernant le Liban, il y a d'abord une entente que je qualifierais de parfaite entre l'Union européenne et les États-Unis, et cet élément est clairement ressorti des discussions d'hier. La résolution 1559 des Nations unies, appuyée initialement par un pays européen et les États-Unis, prend une dimension toute nouvelle dans le contexte de la crise dans laquelle l'assassinat de Hariri risque de plonger ce pays. Notre attitude à l'égard de la Syrie n'est pas une attitude de faiblesse. Je crois que nous avons essayé de travailler avec les Syriens. Nous avons espéré, et nous continuons à espérer, que la Syrie rejoigne le train de la réforme, de la démocratisation. Mais nous savons aussi, nous devons reconnaître, que les forces favorables à cette évolution-là restent probablement très minoritaires et sont très affaiblies. C'est pourquoi nous devons peut-être passer à une autre forme de dialogue avec ce pays, et la question de la signature dans le temps reste au moins posée. J'aimerais aussi dire un mot sur le Hezbollah. Je crois qu'il n'y a pas d'ambiguïté, et nous savons tous que le Hezbollah est un groupe qui joue sur le terrain politique, puisque ses membres sont membres du parlement libanais, et se consacre par ailleurs à d'autres activités. Mais le seul fait de l'inscrire sur la liste ne va pas résoudre le problème. Donc, je crois qu'il faut suivre de très près cette question du Hezbollah. Il faut aussi regarder l'attitude du Hezbollah par rapport à la situation actuelle du Liban. Je dois dire que les menaces qui ont été exprimées par des dirigeants du Hezbollah concernant la stabilité du pays, la stabilité du Liban, n'inspirent pas confiance et doivent probablement nous amener à prendre d'autres mesures à cet égard. J'aimerais simplement dire que s'agissant de la Syrie, il y a au moins eu un point positif qui nous a remplis d'espoir, lorsque la Syrie a accepté la clause de non-prolifération après de longues négociations et de longues discussions. C'était une lueur d'espoir d'amener ce pays vers une attitude plus responsable, une attitude conforme aux principes défendus par l'Union européenne et la communauté internationale. En ce qui concerne le processus de paix, je crois que nous sommes tous d'accord sur le fait qu'il constitue un élément essentiel pour donner un nouvel élan au processus de Barcelone et au dialogue avec la région méditerranéenne. Je suis d'accord avec M. Morillon quand il dit que l'Europe doit planifier en vue de préparer l'après-conclusion de la paix. Je peux l'assurer que les instances chargées de ces aspects concernant les forces de paix ne vont certainement pas négliger cette préparation et cette planification. Je terminerai par un point qui me tient tout particulièrement à cœur, à savoir le dossier de l'immigration, puisque je suis également chargé de le gérer pendant la présidence. L'Union européenne n'a nullement l'intention de construire un nouveau mur entre une rive de la Méditerranée et l'autre rive. On a évoqué les milliers de personnes qui essaient de traverser la Méditerranée et qui y périssent. Elles ne sont pas les victimes d'un mur entre l'Europe et l'autre rive de la Méditerranée. Elles sont d'abord celles de la pauvreté, de la misère et de l'oppression. Mais elles sont aussi celles de passeurs, de bandes criminelles qui utilisent et achètent leur désespoir. Donc, je crois que c'est avec nos partenaires de l'autre côté de la Méditerranée qu'il faut travailler et lutter contre ces pratiques et activités criminelles. Ces éléments sont contenus dans le programme de La Haye, qui précisément introduit également la problématique de l'immigration dans l'approche de la nouvelle politique de voisinage. Je crois de ce fait que l'approche de l'immigration, notamment avec nos voisins méditerranéens, doit s'inscrire dans le cadre d'une approche beaucoup plus globale. Nous aurons cette semaine un premier débat au Conseil "Justice et affaires intérieures" sur le livre vert proposé par la Commission, qui a d'ailleurs aussi été présenté par le commissaire Frattini à votre Parlement. Il s'agit d'un livre vert sur l'immigration légale. Je crois que nous devons entreprendre une approche de partenariat et essayer de trouver des solutions pour une immigration ordonnée, contrôlée, mais une immigration légale qui permet aussi, une fois que les personnes arrivent en Europe, de les intégrer et de les faire participer pleinement à notre vie de société."@lv13
"Monsieur le Président, je crois que ce débat a tout d'abord montré que le Parlement est un partenaire important, voire essentiel dans la relance du processus de Barcelone. Un certain nombre de suggestions ont été faites et j'essaierai de revenir sur quelques points qui ont été évoqués. J'aimerais d'abord dire que le projet démocratique, le projet de démocratie pour la Méditerranée, est une idée européenne. Avec le processus de Barcelone, nous avons défendu effectivement cette idée de défense de la démocratie dans cette région. Et dans ce contexte-là, l'Assemblée parlementaire euroméditerranéenne constitue un pas important, puisque nous savons tous que la démocratie est aussi une forme d'apprentissage. L'apprentissage du parlementarisme, de la démocratie parlementaire se fait d'abord dans ce contexte d'échange. Nous savons tous que tous les parlementaires ne sont pas tout à fait proposés de la même manière, élus de la même manière. Mais je crois que cette assemblée est un pas dans la bonne direction. Vous êtes investi d'une mission importante, que je désignerais presque sous l'appellation d'éducation démocratique, mais aussi d'éducation à la paix, au dialogue, puisque sont réunis au sein de cette assemblée parlementaire les ennemis d'aujourd'hui, peut-être d'hier. Et je crois que cette manière de dialoguer ensemble est un point extrêmement important. D'ailleurs, à votre réunion du Caire, la Présidence se fera un honneur d'assister à vos délibérations. Un autre point qui a été longuement évoqué et qui préoccupe le Conseil est la situation au Liban. La situation interne du Liban est devenue extrêmement fragile après l'assassinat de l'ancien Premier ministre Hariri. J'ai bien noté qu'un certain nombre de commentaires, voire d'exigences, ont été exprimés. Je peux vous dire que, concernant le Liban, il y a d'abord une entente que je qualifierais de parfaite entre l'Union européenne et les États-Unis, et cet élément est clairement ressorti des discussions d'hier. La résolution 1559 des Nations unies, appuyée initialement par un pays européen et les États-Unis, prend une dimension toute nouvelle dans le contexte de la crise dans laquelle l'assassinat de Hariri risque de plonger ce pays. Notre attitude à l'égard de la Syrie n'est pas une attitude de faiblesse. Je crois que nous avons essayé de travailler avec les Syriens. Nous avons espéré, et nous continuons à espérer, que la Syrie rejoigne le train de la réforme, de la démocratisation. Mais nous savons aussi, nous devons reconnaître, que les forces favorables à cette évolution-là restent probablement très minoritaires et sont très affaiblies. C'est pourquoi nous devons peut-être passer à une autre forme de dialogue avec ce pays, et la question de la signature dans le temps reste au moins posée. J'aimerais aussi dire un mot sur le Hezbollah. Je crois qu'il n'y a pas d'ambiguïté, et nous savons tous que le Hezbollah est un groupe qui joue sur le terrain politique, puisque ses membres sont membres du parlement libanais, et se consacre par ailleurs à d'autres activités. Mais le seul fait de l'inscrire sur la liste ne va pas résoudre le problème. Donc, je crois qu'il faut suivre de très près cette question du Hezbollah. Il faut aussi regarder l'attitude du Hezbollah par rapport à la situation actuelle du Liban. Je dois dire que les menaces qui ont été exprimées par des dirigeants du Hezbollah concernant la stabilité du pays, la stabilité du Liban, n'inspirent pas confiance et doivent probablement nous amener à prendre d'autres mesures à cet égard. J'aimerais simplement dire que s'agissant de la Syrie, il y a au moins eu un point positif qui nous a remplis d'espoir, lorsque la Syrie a accepté la clause de non-prolifération après de longues négociations et de longues discussions. C'était une lueur d'espoir d'amener ce pays vers une attitude plus responsable, une attitude conforme aux principes défendus par l'Union européenne et la communauté internationale. En ce qui concerne le processus de paix, je crois que nous sommes tous d'accord sur le fait qu'il constitue un élément essentiel pour donner un nouvel élan au processus de Barcelone et au dialogue avec la région méditerranéenne. Je suis d'accord avec M. Morillon quand il dit que l'Europe doit planifier en vue de préparer l'après-conclusion de la paix. Je peux l'assurer que les instances chargées de ces aspects concernant les forces de paix ne vont certainement pas négliger cette préparation et cette planification. Je terminerai par un point qui me tient tout particulièrement à cœur, à savoir le dossier de l'immigration, puisque je suis également chargé de le gérer pendant la présidence. L'Union européenne n'a nullement l'intention de construire un nouveau mur entre une rive de la Méditerranée et l'autre rive. On a évoqué les milliers de personnes qui essaient de traverser la Méditerranée et qui y périssent. Elles ne sont pas les victimes d'un mur entre l'Europe et l'autre rive de la Méditerranée. Elles sont d'abord celles de la pauvreté, de la misère et de l'oppression. Mais elles sont aussi celles de passeurs, de bandes criminelles qui utilisent et achètent leur désespoir. Donc, je crois que c'est avec nos partenaires de l'autre côté de la Méditerranée qu'il faut travailler et lutter contre ces pratiques et activités criminelles. Ces éléments sont contenus dans le programme de La Haye, qui précisément introduit également la problématique de l'immigration dans l'approche de la nouvelle politique de voisinage. Je crois de ce fait que l'approche de l'immigration, notamment avec nos voisins méditerranéens, doit s'inscrire dans le cadre d'une approche beaucoup plus globale. Nous aurons cette semaine un premier débat au Conseil "Justice et affaires intérieures" sur le livre vert proposé par la Commission, qui a d'ailleurs aussi été présenté par le commissaire Frattini à votre Parlement. Il s'agit d'un livre vert sur l'immigration légale. Je crois que nous devons entreprendre une approche de partenariat et essayer de trouver des solutions pour une immigration ordonnée, contrôlée, mais une immigration légale qui permet aussi, une fois que les personnes arrivent en Europe, de les intégrer et de les faire participer pleinement à notre vie de société."@mt15
"Mijnheer de Voorzitter, naar mijn mening heeft dit debat vooral aangetoond dat dit Parlement een belangrijke, zelfs onmisbare partner is voor het weer op gang brengen van het proces van Barcelona. Er zijn verschillende suggesties gedaan; ik zal proberen terug te komen op enkele van de genoemde punten. Om te beginnen wil ik zeggen dat het democratische project, het project van democratie voor het Middellandse-Zeegebied, een Europees plan is. Met het proces van Barcelona hebben wij dit plan voor de bescherming van de democratie in deze regio daadwerkelijk verdedigd. De Euro-mediterrane Parlementaire Vergadering vormt een belangrijke schakel in dit proces, omdat wij allen weten dat democratie ook een kwestie van leren is. Men maakt zich parlementarisme en parlementaire democratie vooral eigen door middel van uitwisseling. Wij weten allen dat volksvertegenwoordigers niet allemaal op dezelfde wijze kandidaat worden gesteld en worden gekozen. Ik denk echter dat deze Vergadering een stap in de goede richting is. U hebt een belangrijke taak gekregen, die ik bijna als democratische opvoeding zou willen omschrijven, maar ook als opvoeding tot vrede, tot dialoog, omdat deze Parlementaire Vergadering de vijanden van vandaag, misschien van morgen, bijeenbrengt. Ik denk dat deze vorm van gemeenschappelijke dialoog zeer belangrijk is. Het voorzitterschap is graag bereid tijdens de bijeenkomst in Caïro uw beraadslagingen bij te wonen. Een ander punt waarover uitgebreid is gesproken en dat de Raad bezighoudt, is de situatie in Libanon. Na de moordaanslag op de voormalige minister-president Hariri is de situatie in Libanon bijzonder instabiel geworden. Ik heb goede nota genomen van enkele opmerkingen en eisen. Ik kan u zeggen dat er ten aanzien van Libanon sprake is van een in mijn ogen perfecte verstandhouding tussen de Europese Unie en de Verenigde Staten. Dat is duidelijk gebleken uit de gesprekken van gisteren. Resolutie 1559 van de Verenigde Naties, die oorspronkelijk door één Europees land en de Verenigde Staten werd gesteund, krijgt een volledig nieuwe dimensie in de context van de crisis waarin dit land terecht dreigt te komen door de moordaanslag op de heer Hariri. Onze houding ten opzichte van Syrië moet niet gezien worden als een teken van zwakte. Ik vind dat wij hebben geprobeerd met Syrië samen te werken. Wij hoopten en blijven hopen dat Syrië weer het pad naar hervormingen en democratisering zal inslaan. Maar wij weten ook en moeten onder ogen zien dat de krachten die positief staan tegenover deze ontwikkeling, waarschijnlijk een zeer kleine minderheid zullen blijven vormen en zeer verzwakt zijn. Daarom moeten wij misschien kiezen voor een andere vorm van dialoog met dit land. Of de overeenkomst volgens de planning zal worden ondertekend, blijft vooralsnog in ieder geval onzeker. Ik zou ook graag iets willen zeggen over Hezbollah. Ik denk dat er geen sprake is van ambiguïteit; wij weten allen dat Hezbollah een groep is die actief is op politiek gebied omdat haar leden zitting hebben in het Libanese parlement, en zij zich tevens bezighoudt met andere activiteiten. We lossen het probleem echter niet op door haar eenvoudigweg op die lijst te plaatsen. Daarom vind ik dat wij de kwestie-Hezbollah zeer nauwlettend moeten volgen. We moeten tevens kijken naar de houding van Hezbollah ten opzichte van de huidige situatie in Libanon. Ik moet zeggen dat de bedreigingen die de leiders van Hezbollah hebben geuit ten aanzien van de stabiliteit van Libanon, niet vertrouwenwekkend zijn en er waarschijnlijk toe zullen leiden dat wij in dit opzicht andere maatregelen moeten nemen. Wat Syrië betreft, zou ik alleen willen zeggen dat ons in ieder geval één positief punt met hoop heeft vervuld. Na lange onderhandelingen en lange discussies heeft dit land de clausule betreffende non-proliferatie geaccepteerd. We hebben een sprankje hoop geput uit het feit dat we dit land ertoe hebben kunnen bewegen een verantwoordelijkere houding aan te nemen, die in overeenstemming is met de beginselen die de Europese Unie en de internationale gemeenschap voorstaan. Ik denk dat wij het er allen over eens zijn dat het vredesproces een essentiële factor vormt die het proces van Barcelona en de dialoog met het Middellandse-Zeegebied nieuw leven kan inblazen. Ik ben het eens met de heer Morillon, die heeft gezegd dat Europa plannen moet maken ter voorbereiding van de periode na het tekenen van de vrede. Ik kan u verzekeren dat de instellingen die belast zijn met de vorming van de vredesmacht, die voorbereidingen en plannen vast en zeker niet zullen verwaarlozen. Tot slot wil ik ingaan op een punt dat mij bijzonder ter harte gaat, het immigratiedossier, omdat ik ook hiermee belast ben tijdens ons voorzitterschap. De Europese Unie is geenszins van plan een nieuwe muur te bouwen tussen de ene oever van de Middellandse Zee en de andere. We hebben gesproken over de duizenden mensen die de Middellandse Zee proberen over te steken en hierbij de dood vinden. Zij zijn niet het slachtoffer van een muur tussen Europa en de andere oever van de Middellandse Zee. Zij zijn in de eerste plaats slachtoffer van de armoede, van de ellende en van de onderdrukking. Zij zijn echter tevens slachtoffer van mensensmokkelaars, van criminele bendes die gebruik en misbruik maken van hun wanhoop. Daarom vind ik dat wij met onze partners aan de andere zijde van de Middellandse Zee moeten samenwerken om deze criminele praktijken en activiteiten een halt toe te roepen. Deze punten zijn opgenomen in het Haags Programma, dat juist ook het immigratieprobleem aansnijdt in het kader van het nieuwe nabuurschapsbeleid. Naar mijn mening moet de benadering van de immigratie, met name met onze buurlanden rond de Middellandse Zee, worden geïntegreerd in een veel globalere benadering. Deze week zal de Raad Justitie en Binnenlandse Zaken voor de eerste maal discussiëren over het door de Commissie opgestelde groenboek, dat commissaris Frattini overigens reeds heeft voorgelegd aan dit Parlement. Dit groenboek heeft betrekking op legale immigratie. Ik vind dat wij een gemeenschappelijke benadering moeten ontwikkelen en moeten proberen oplossingen te vinden voor een goed geregelde, gecontroleerde maar ook legale immigratie, zodat de mensen die in Europa aankomen, ook kunnen integreren en volledig kunnen deelnemen aan ons maatschappelijk leven."@nl3
"Monsieur le Président, je crois que ce débat a tout d'abord montré que le Parlement est un partenaire important, voire essentiel dans la relance du processus de Barcelone. Un certain nombre de suggestions ont été faites et j'essaierai de revenir sur quelques points qui ont été évoqués. J'aimerais d'abord dire que le projet démocratique, le projet de démocratie pour la Méditerranée, est une idée européenne. Avec le processus de Barcelone, nous avons défendu effectivement cette idée de défense de la démocratie dans cette région. Et dans ce contexte-là, l'Assemblée parlementaire euroméditerranéenne constitue un pas important, puisque nous savons tous que la démocratie est aussi une forme d'apprentissage. L'apprentissage du parlementarisme, de la démocratie parlementaire se fait d'abord dans ce contexte d'échange. Nous savons tous que tous les parlementaires ne sont pas tout à fait proposés de la même manière, élus de la même manière. Mais je crois que cette assemblée est un pas dans la bonne direction. Vous êtes investi d'une mission importante, que je désignerais presque sous l'appellation d'éducation démocratique, mais aussi d'éducation à la paix, au dialogue, puisque sont réunis au sein de cette assemblée parlementaire les ennemis d'aujourd'hui, peut-être d'hier. Et je crois que cette manière de dialoguer ensemble est un point extrêmement important. D'ailleurs, à votre réunion du Caire, la Présidence se fera un honneur d'assister à vos délibérations. Un autre point qui a été longuement évoqué et qui préoccupe le Conseil est la situation au Liban. La situation interne du Liban est devenue extrêmement fragile après l'assassinat de l'ancien Premier ministre Hariri. J'ai bien noté qu'un certain nombre de commentaires, voire d'exigences, ont été exprimés. Je peux vous dire que, concernant le Liban, il y a d'abord une entente que je qualifierais de parfaite entre l'Union européenne et les États-Unis, et cet élément est clairement ressorti des discussions d'hier. La résolution 1559 des Nations unies, appuyée initialement par un pays européen et les États-Unis, prend une dimension toute nouvelle dans le contexte de la crise dans laquelle l'assassinat de Hariri risque de plonger ce pays. Notre attitude à l'égard de la Syrie n'est pas une attitude de faiblesse. Je crois que nous avons essayé de travailler avec les Syriens. Nous avons espéré, et nous continuons à espérer, que la Syrie rejoigne le train de la réforme, de la démocratisation. Mais nous savons aussi, nous devons reconnaître, que les forces favorables à cette évolution-là restent probablement très minoritaires et sont très affaiblies. C'est pourquoi nous devons peut-être passer à une autre forme de dialogue avec ce pays, et la question de la signature dans le temps reste au moins posée. J'aimerais aussi dire un mot sur le Hezbollah. Je crois qu'il n'y a pas d'ambiguïté, et nous savons tous que le Hezbollah est un groupe qui joue sur le terrain politique, puisque ses membres sont membres du parlement libanais, et se consacre par ailleurs à d'autres activités. Mais le seul fait de l'inscrire sur la liste ne va pas résoudre le problème. Donc, je crois qu'il faut suivre de très près cette question du Hezbollah. Il faut aussi regarder l'attitude du Hezbollah par rapport à la situation actuelle du Liban. Je dois dire que les menaces qui ont été exprimées par des dirigeants du Hezbollah concernant la stabilité du pays, la stabilité du Liban, n'inspirent pas confiance et doivent probablement nous amener à prendre d'autres mesures à cet égard. J'aimerais simplement dire que s'agissant de la Syrie, il y a au moins eu un point positif qui nous a remplis d'espoir, lorsque la Syrie a accepté la clause de non-prolifération après de longues négociations et de longues discussions. C'était une lueur d'espoir d'amener ce pays vers une attitude plus responsable, une attitude conforme aux principes défendus par l'Union européenne et la communauté internationale. En ce qui concerne le processus de paix, je crois que nous sommes tous d'accord sur le fait qu'il constitue un élément essentiel pour donner un nouvel élan au processus de Barcelone et au dialogue avec la région méditerranéenne. Je suis d'accord avec M. Morillon quand il dit que l'Europe doit planifier en vue de préparer l'après-conclusion de la paix. Je peux l'assurer que les instances chargées de ces aspects concernant les forces de paix ne vont certainement pas négliger cette préparation et cette planification. Je terminerai par un point qui me tient tout particulièrement à cœur, à savoir le dossier de l'immigration, puisque je suis également chargé de le gérer pendant la présidence. L'Union européenne n'a nullement l'intention de construire un nouveau mur entre une rive de la Méditerranée et l'autre rive. On a évoqué les milliers de personnes qui essaient de traverser la Méditerranée et qui y périssent. Elles ne sont pas les victimes d'un mur entre l'Europe et l'autre rive de la Méditerranée. Elles sont d'abord celles de la pauvreté, de la misère et de l'oppression. Mais elles sont aussi celles de passeurs, de bandes criminelles qui utilisent et achètent leur désespoir. Donc, je crois que c'est avec nos partenaires de l'autre côté de la Méditerranée qu'il faut travailler et lutter contre ces pratiques et activités criminelles. Ces éléments sont contenus dans le programme de La Haye, qui précisément introduit également la problématique de l'immigration dans l'approche de la nouvelle politique de voisinage. Je crois de ce fait que l'approche de l'immigration, notamment avec nos voisins méditerranéens, doit s'inscrire dans le cadre d'une approche beaucoup plus globale. Nous aurons cette semaine un premier débat au Conseil "Justice et affaires intérieures" sur le livre vert proposé par la Commission, qui a d'ailleurs aussi été présenté par le commissaire Frattini à votre Parlement. Il s'agit d'un livre vert sur l'immigration légale. Je crois que nous devons entreprendre une approche de partenariat et essayer de trouver des solutions pour une immigration ordonnée, contrôlée, mais une immigration légale qui permet aussi, une fois que les personnes arrivent en Europe, de les intégrer et de les faire participer pleinement à notre vie de société."@pl16
"Senhor Presidente, penso que este debate demonstrou antes de mais que o Parlamento provou que é um parceiro importante, ou mesmo essencial, no relançamento do Processo de Barcelona. Foi feito um certo número de sugestões e gostaria de voltar a alguns dos pontos referidos. Gostaria, em primeiro lugar, de dizer que o projecto democrático, o projecto de democracia para o Mediterrâneo, constitui uma ideia europeia. Com o Processo de Barcelona, advogámos efectivamente a ideia de defesa da democracia naquela região. Nesse contexto, a Assembleia Parlamentar Euromediterrânica constitui um passo importante, pois todos sabemos que a democracia é também uma forma de aprendizagem. A aprendizagem do parlamentarismo, da democracia parlamentar, processa-se, antes de mais, nesse contexto de intercâmbio. Todos sabemos que os deputados não são propostos da mesma maneira, eleitos da mesma maneira. Mas penso que esta Assembleia dá um passo no sentido correcto. Os senhores estão investidos de uma missão importante, à qual chamaria quase de educação democrática, mas também de educação para a paz, para o diálogo, pois encontram-se reunidos no seio desta Assembleia parlamentar inimigos de hoje, ou talvez de ontem. E penso que esta maneira de diálogo é extremamente importante. Aliás, na vossa reunião do Cairo, a Presidência terá a honra de assistir às vossas deliberações. Um outro ponto longamente referido e que preocupa o Conselho é o da situação no Líbano. A situação interna do Líbano tornou-se extremamente frágil após o assassínio do antigo Primeiro-Ministro Hariri. Tomei nota de que foi expresso num certo número de comentários, ou mesmo de exigências. Posso referir-lhes que, no que respeita ao Líbano, existe, à partida, um entendimento que eu qualificaria de perfeito entre a União Europeia e os Estados Unidos, e esse elemento ficou extremamente claro nas discussões de ontem. A Resolução 1559 das Nações Unidas, apoiada inicialmente por um país europeu e os Estados Unidos, assume uma dimensão completamente nova no contexto da crise em que o assassínio de Hariri pode mergulhar aquele país. A nossa atitude relativamente à Síria não é uma atitude de fraqueza. Penso que tentámos trabalhar com os Sírios. Esperámos, e continuamos a esperar, que a Síria apanhe o comboio da reforma e da democratização. Mas sabemos também – temos de reconhecê-lo – que as forças favoráveis a essa evolução continuam provavelmente muito minoritárias e muito enfraquecidas. É por isso que temos de evoluir para outra forma de diálogo com aquele país, e há, no mínimo, algumas dúvidas sobre se a assinatura do acordo terá lugar dentro do prazo previsto. Gostaria também de dizer uma palavra sobre o Hezbollah. Penso que não há ambiguidades, e todos sabemos que o Hezbollah representa um grupo politicamente activo, pois os seus membros são membros do parlamento libanês, e se dedica, por outro lado, a outras actividades. Mas o simples facto de o inscrever na lista não vai resolver o problema. Assim, penso que há que acompanhar de perto esta questão do Hezbollah. Há também que prestar atenção à atitude do Hezbollah relativamente à actual situação do Líbano. Devo dizer que as ameaças manifestadas pelos dirigentes do Hezbollah sobre a estabilidade do país, a estabilidade do Líbano, não inspiram confiança, e devem, provavelmente, levar-nos a tomar outras atitudes a este respeito. Gostaria apenas de dizer que, no que se refere à Síria, há pelo menos um ponto positivo que nos encheu de esperança, quando a Síria aceitou a cláusula de não proliferação após longas negociações e longas discussões. Foi um lampejo de esperança o termos levado aquele país a adoptar uma atitude mais responsável, uma atitude conforme aos princípios defendidos pela União Europeia e pela comunidade internacional. Relativamente ao processo de paz, penso que todos concordamos em que representa um elemento essencial para dar um novo fôlego ao Processo de Barcelona e ao diálogo com a região mediterrânica. Por isso estou de acordo com o senhor deputado Morillon quando diz que a Europa tem de traçar um plano com vista a preparar a fase subsequente à conclusão do processo de paz. Posso garantir-lhe que as instâncias responsáveis por esses aspectos relativos às forças de paz não vão, com certeza, negligenciar essa preparação e essa planificação. Terminaria com um ponto que me interessa especialmente, a saber, o da imigração, pois cabe-me também geri-lo durante esta Presidência. A União Europeia não tem a menor intenção de construir um novo muro entre as duas margens do Mediterrâneo. Falámos de milhares de pessoas que tentam atravessar o Mediterrâneo e que perdem a vida nessa tentativa. Não são vítimas de um muro entre a Europa e a outra margem do Mediterrâneo. São antes de mais vítimas da pobreza, da miséria e da opressão. Mas são também vítimas de passadores, de bandos criminosos que exploram o seu desespero. Assim, penso que é com os nossos parceiros do outro lado do Mediterrâneo que temos de lutar e trabalhar contra essas práticas e actividades criminosas. Estes elementos estão incluídos no programa da Haia, que introduz também, precisamente, a problemática da imigração na abordagem da nova Política de Vizinhança. Creio, assim, que a abordagem da imigração, nomeadamente com os nossos vizinhos mediterrânicos, tem de ser inserida no contexto de uma abordagem muito mais global. Realizaremos esta semana um primeiro debate no Conselho “Justiça e Assuntos Internos” sobre o Livro Verde proposto pela Comissão, que, aliás, já foi também apresentado ao vosso Parlamento pelo Senhor Comissário Frattini. Trata-se de um Livro Verde sobre a imigração legal. Penso que devemos empreender uma abordagem de parceria e tentar encontrar soluções para uma imigração ordeira, controlada, mas também uma imigração legal que permita, logo que as pessoas cheguem à Europa, integrá-las e permitir-lhes participar plenamente na nossa vida social."@pt17
"Monsieur le Président, je crois que ce débat a tout d'abord montré que le Parlement est un partenaire important, voire essentiel dans la relance du processus de Barcelone. Un certain nombre de suggestions ont été faites et j'essaierai de revenir sur quelques points qui ont été évoqués. J'aimerais d'abord dire que le projet démocratique, le projet de démocratie pour la Méditerranée, est une idée européenne. Avec le processus de Barcelone, nous avons défendu effectivement cette idée de défense de la démocratie dans cette région. Et dans ce contexte-là, l'Assemblée parlementaire euroméditerranéenne constitue un pas important, puisque nous savons tous que la démocratie est aussi une forme d'apprentissage. L'apprentissage du parlementarisme, de la démocratie parlementaire se fait d'abord dans ce contexte d'échange. Nous savons tous que tous les parlementaires ne sont pas tout à fait proposés de la même manière, élus de la même manière. Mais je crois que cette assemblée est un pas dans la bonne direction. Vous êtes investi d'une mission importante, que je désignerais presque sous l'appellation d'éducation démocratique, mais aussi d'éducation à la paix, au dialogue, puisque sont réunis au sein de cette assemblée parlementaire les ennemis d'aujourd'hui, peut-être d'hier. Et je crois que cette manière de dialoguer ensemble est un point extrêmement important. D'ailleurs, à votre réunion du Caire, la Présidence se fera un honneur d'assister à vos délibérations. Un autre point qui a été longuement évoqué et qui préoccupe le Conseil est la situation au Liban. La situation interne du Liban est devenue extrêmement fragile après l'assassinat de l'ancien Premier ministre Hariri. J'ai bien noté qu'un certain nombre de commentaires, voire d'exigences, ont été exprimés. Je peux vous dire que, concernant le Liban, il y a d'abord une entente que je qualifierais de parfaite entre l'Union européenne et les États-Unis, et cet élément est clairement ressorti des discussions d'hier. La résolution 1559 des Nations unies, appuyée initialement par un pays européen et les États-Unis, prend une dimension toute nouvelle dans le contexte de la crise dans laquelle l'assassinat de Hariri risque de plonger ce pays. Notre attitude à l'égard de la Syrie n'est pas une attitude de faiblesse. Je crois que nous avons essayé de travailler avec les Syriens. Nous avons espéré, et nous continuons à espérer, que la Syrie rejoigne le train de la réforme, de la démocratisation. Mais nous savons aussi, nous devons reconnaître, que les forces favorables à cette évolution-là restent probablement très minoritaires et sont très affaiblies. C'est pourquoi nous devons peut-être passer à une autre forme de dialogue avec ce pays, et la question de la signature dans le temps reste au moins posée. J'aimerais aussi dire un mot sur le Hezbollah. Je crois qu'il n'y a pas d'ambiguïté, et nous savons tous que le Hezbollah est un groupe qui joue sur le terrain politique, puisque ses membres sont membres du parlement libanais, et se consacre par ailleurs à d'autres activités. Mais le seul fait de l'inscrire sur la liste ne va pas résoudre le problème. Donc, je crois qu'il faut suivre de très près cette question du Hezbollah. Il faut aussi regarder l'attitude du Hezbollah par rapport à la situation actuelle du Liban. Je dois dire que les menaces qui ont été exprimées par des dirigeants du Hezbollah concernant la stabilité du pays, la stabilité du Liban, n'inspirent pas confiance et doivent probablement nous amener à prendre d'autres mesures à cet égard. J'aimerais simplement dire que s'agissant de la Syrie, il y a au moins eu un point positif qui nous a remplis d'espoir, lorsque la Syrie a accepté la clause de non-prolifération après de longues négociations et de longues discussions. C'était une lueur d'espoir d'amener ce pays vers une attitude plus responsable, une attitude conforme aux principes défendus par l'Union européenne et la communauté internationale. En ce qui concerne le processus de paix, je crois que nous sommes tous d'accord sur le fait qu'il constitue un élément essentiel pour donner un nouvel élan au processus de Barcelone et au dialogue avec la région méditerranéenne. Je suis d'accord avec M. Morillon quand il dit que l'Europe doit planifier en vue de préparer l'après-conclusion de la paix. Je peux l'assurer que les instances chargées de ces aspects concernant les forces de paix ne vont certainement pas négliger cette préparation et cette planification. Je terminerai par un point qui me tient tout particulièrement à cœur, à savoir le dossier de l'immigration, puisque je suis également chargé de le gérer pendant la présidence. L'Union européenne n'a nullement l'intention de construire un nouveau mur entre une rive de la Méditerranée et l'autre rive. On a évoqué les milliers de personnes qui essaient de traverser la Méditerranée et qui y périssent. Elles ne sont pas les victimes d'un mur entre l'Europe et l'autre rive de la Méditerranée. Elles sont d'abord celles de la pauvreté, de la misère et de l'oppression. Mais elles sont aussi celles de passeurs, de bandes criminelles qui utilisent et achètent leur désespoir. Donc, je crois que c'est avec nos partenaires de l'autre côté de la Méditerranée qu'il faut travailler et lutter contre ces pratiques et activités criminelles. Ces éléments sont contenus dans le programme de La Haye, qui précisément introduit également la problématique de l'immigration dans l'approche de la nouvelle politique de voisinage. Je crois de ce fait que l'approche de l'immigration, notamment avec nos voisins méditerranéens, doit s'inscrire dans le cadre d'une approche beaucoup plus globale. Nous aurons cette semaine un premier débat au Conseil "Justice et affaires intérieures" sur le livre vert proposé par la Commission, qui a d'ailleurs aussi été présenté par le commissaire Frattini à votre Parlement. Il s'agit d'un livre vert sur l'immigration légale. Je crois que nous devons entreprendre une approche de partenariat et essayer de trouver des solutions pour une immigration ordonnée, contrôlée, mais une immigration légale qui permet aussi, une fois que les personnes arrivent en Europe, de les intégrer et de les faire participer pleinement à notre vie de société."@sk18
"Monsieur le Président, je crois que ce débat a tout d'abord montré que le Parlement est un partenaire important, voire essentiel dans la relance du processus de Barcelone. Un certain nombre de suggestions ont été faites et j'essaierai de revenir sur quelques points qui ont été évoqués. J'aimerais d'abord dire que le projet démocratique, le projet de démocratie pour la Méditerranée, est une idée européenne. Avec le processus de Barcelone, nous avons défendu effectivement cette idée de défense de la démocratie dans cette région. Et dans ce contexte-là, l'Assemblée parlementaire euroméditerranéenne constitue un pas important, puisque nous savons tous que la démocratie est aussi une forme d'apprentissage. L'apprentissage du parlementarisme, de la démocratie parlementaire se fait d'abord dans ce contexte d'échange. Nous savons tous que tous les parlementaires ne sont pas tout à fait proposés de la même manière, élus de la même manière. Mais je crois que cette assemblée est un pas dans la bonne direction. Vous êtes investi d'une mission importante, que je désignerais presque sous l'appellation d'éducation démocratique, mais aussi d'éducation à la paix, au dialogue, puisque sont réunis au sein de cette assemblée parlementaire les ennemis d'aujourd'hui, peut-être d'hier. Et je crois que cette manière de dialoguer ensemble est un point extrêmement important. D'ailleurs, à votre réunion du Caire, la Présidence se fera un honneur d'assister à vos délibérations. Un autre point qui a été longuement évoqué et qui préoccupe le Conseil est la situation au Liban. La situation interne du Liban est devenue extrêmement fragile après l'assassinat de l'ancien Premier ministre Hariri. J'ai bien noté qu'un certain nombre de commentaires, voire d'exigences, ont été exprimés. Je peux vous dire que, concernant le Liban, il y a d'abord une entente que je qualifierais de parfaite entre l'Union européenne et les États-Unis, et cet élément est clairement ressorti des discussions d'hier. La résolution 1559 des Nations unies, appuyée initialement par un pays européen et les États-Unis, prend une dimension toute nouvelle dans le contexte de la crise dans laquelle l'assassinat de Hariri risque de plonger ce pays. Notre attitude à l'égard de la Syrie n'est pas une attitude de faiblesse. Je crois que nous avons essayé de travailler avec les Syriens. Nous avons espéré, et nous continuons à espérer, que la Syrie rejoigne le train de la réforme, de la démocratisation. Mais nous savons aussi, nous devons reconnaître, que les forces favorables à cette évolution-là restent probablement très minoritaires et sont très affaiblies. C'est pourquoi nous devons peut-être passer à une autre forme de dialogue avec ce pays, et la question de la signature dans le temps reste au moins posée. J'aimerais aussi dire un mot sur le Hezbollah. Je crois qu'il n'y a pas d'ambiguïté, et nous savons tous que le Hezbollah est un groupe qui joue sur le terrain politique, puisque ses membres sont membres du parlement libanais, et se consacre par ailleurs à d'autres activités. Mais le seul fait de l'inscrire sur la liste ne va pas résoudre le problème. Donc, je crois qu'il faut suivre de très près cette question du Hezbollah. Il faut aussi regarder l'attitude du Hezbollah par rapport à la situation actuelle du Liban. Je dois dire que les menaces qui ont été exprimées par des dirigeants du Hezbollah concernant la stabilité du pays, la stabilité du Liban, n'inspirent pas confiance et doivent probablement nous amener à prendre d'autres mesures à cet égard. J'aimerais simplement dire que s'agissant de la Syrie, il y a au moins eu un point positif qui nous a remplis d'espoir, lorsque la Syrie a accepté la clause de non-prolifération après de longues négociations et de longues discussions. C'était une lueur d'espoir d'amener ce pays vers une attitude plus responsable, une attitude conforme aux principes défendus par l'Union européenne et la communauté internationale. En ce qui concerne le processus de paix, je crois que nous sommes tous d'accord sur le fait qu'il constitue un élément essentiel pour donner un nouvel élan au processus de Barcelone et au dialogue avec la région méditerranéenne. Je suis d'accord avec M. Morillon quand il dit que l'Europe doit planifier en vue de préparer l'après-conclusion de la paix. Je peux l'assurer que les instances chargées de ces aspects concernant les forces de paix ne vont certainement pas négliger cette préparation et cette planification. Je terminerai par un point qui me tient tout particulièrement à cœur, à savoir le dossier de l'immigration, puisque je suis également chargé de le gérer pendant la présidence. L'Union européenne n'a nullement l'intention de construire un nouveau mur entre une rive de la Méditerranée et l'autre rive. On a évoqué les milliers de personnes qui essaient de traverser la Méditerranée et qui y périssent. Elles ne sont pas les victimes d'un mur entre l'Europe et l'autre rive de la Méditerranée. Elles sont d'abord celles de la pauvreté, de la misère et de l'oppression. Mais elles sont aussi celles de passeurs, de bandes criminelles qui utilisent et achètent leur désespoir. Donc, je crois que c'est avec nos partenaires de l'autre côté de la Méditerranée qu'il faut travailler et lutter contre ces pratiques et activités criminelles. Ces éléments sont contenus dans le programme de La Haye, qui précisément introduit également la problématique de l'immigration dans l'approche de la nouvelle politique de voisinage. Je crois de ce fait que l'approche de l'immigration, notamment avec nos voisins méditerranéens, doit s'inscrire dans le cadre d'une approche beaucoup plus globale. Nous aurons cette semaine un premier débat au Conseil "Justice et affaires intérieures" sur le livre vert proposé par la Commission, qui a d'ailleurs aussi été présenté par le commissaire Frattini à votre Parlement. Il s'agit d'un livre vert sur l'immigration légale. Je crois que nous devons entreprendre une approche de partenariat et essayer de trouver des solutions pour une immigration ordonnée, contrôlée, mais une immigration légale qui permet aussi, une fois que les personnes arrivent en Europe, de les intégrer et de les faire participer pleinement à notre vie de société."@sl19
". Herr talman! Jag tycker att den här debatten har visat först och främst att parlamentet är en viktig för att inte säga oumbärlig partner vid nystarten av Barcelonaprocessen. Ett antal förslag har lagts fram, och jag skall försöka återkomma till vissa av de frågor som har tagits upp. För det första skulle jag vilja säga att det demokratiska projektet, projektet för demokrati i Medelhavsområdet, är en europeisk idé. Genom Barcelonaprocessen har vi på ett effektivt sätt arbetat för denna idé om att försvara demokratin i den här regionen. I detta sammanhang är den parlamentariska församlingen för Europa-Medelhavsområdet ett viktigt steg, eftersom vi alla vet att demokrati också är ett slags lärande. Lärandet om parlamentariskt styre, om parlamentarisk demokrati, sker först och främst i denna miljö av utbyte. Som vi alla vet nomineras eller väljs inte alla parlamentsledamöter på samma sätt. Jag anser dock att denna församling är ett steg i rätt riktning. Ni har anförtrotts en viktig uppgift, en som jag nästan skulle vilja drista mig till att beskriva som demokratiutbildning, men också utbildning för fred och dialog, eftersom det i denna parlamentariska församling ingår medlemmar som i dag är fiender eller kanske var det i går. Jag tror att denna form av dialog är extremt viktig. Dessutom kommer ordförandeskapet att få äran att närvara vid era överläggningar i Kairo. En annan fråga som har diskuterats mycket och som är av intresse för rådet är situationen i Libanon. Sedan mordet på den förre premiärministern Rafik Hariri har situationen i Libanon blivit extremt känslig. Jag har noterat att ett antal kommentarer, för att inte säga krav, har lagts fram. Jag kan berätta för er att det i fråga om Libanon råder total enighet mellan EU och Förenta staterna, och det är något som klart framgick i gårdagens samtal. Mot bakgrund av den kris som landet riskerar att hamna i efter mordet på Hariri får FN:s resolution 1559, som inledningsvis hade stöd av ett europeiskt land och Förenta staterna, en helt ny dimension. Vår hållning gentemot Syrien kännetecknas inte av svaghet. Jag anser att vi har försökt samarbeta med Syrien. Vi hoppades, och fortsätter att hoppas, att Syrien återigen kommer att slå in på reformernas och demokratiseringens väg. Dock vet vi och måste vara medvetna om att de krafter som stöder en sådan utveckling förmodligen fortfarande är i klar minoritet och mycket svaga. Därför måste vi kanske inleda någon annan form av dialog med landet, och det är minst sagt tveksamt om avtalet kommer att skrivas under enligt tidsplanen. Jag skulle också vilja säga något om Hizbullah. Jag tror inte att det finns någon tveksamhet, och vi vet alla att Hizbullah är politiskt aktivt eftersom organisationen både har ledamöter i det libanesiska parlamentet och deltar i andra aktiviteter. Men att bara placera organisationen på listan är ingen lösning på problemet. Jag anser därför att vi måste vara mycket uppmärksamma på frågan om Hizbullah. Vi måste också granska Hizbullahs inställning till den nuvarande situationen i Libanon. Jag måste säga att de hot som uttalats av vissa ledande medlemmar i Hizbullah angående Libanons stabilitet inte inger förtroende, och vi måste därför förmodligen vidta andra åtgärder i detta avseende. Vad gäller Syrien skulle jag helt enkelt vilja säga att det såg hoppfullt ut i alla fall på en punkt när Syrien efter långa förhandlingar och diskussioner antog icke-spridningsklausulen. Det fanns en strimma av hopp i att vi kunde övertala Syrien att inta en mer ansvarsfull hållning i enlighet med de principer som upprätthålls av Europeiska unionen och det internationella samfundet. I fråga om fredsprocessen tror jag att vi alla är överens om att den är grundläggande om vi skall kunna ge förnyad kraft åt Barcelonaprocessen och åt dialogen med Medelhavsregionen. Jag instämmer därför med Philippe Morillon när han säger att Europa måste planera för den tid då fred har uppnåtts. Jag kan försäkra honom om att de myndigheter som är ansvariga för dessa frågor i förhållande till fredsbevarande styrkor absolut inte kommer att försumma detta slags förberedelser och planering. Jag skall avsluta med en fråga som ligger mig särskilt varmt om hjärtat, nämligen invandringen, eftersom jag också är ansvarig för att hantera den under vårt ordförandeskap. Europeiska unionen har ingen som helst avsikt att bygga en ny mur mellan Medelhavets stränder. Man har nämnt de tusentals människor som försöker korsa Medelhavet och går under på kuppen. De är inte offer för en mur mellan Europa och Medelhavets andra kust. De är framför allt offer för fattigdom, armod och förtryck. Men de är också offer för människosmugglare, för kriminella gäng som profiterar ekonomiskt på deras förtvivlan. Jag anser därför att vi måste samarbeta med våra partner på andra sidan Medelhavet för att bekämpa dessa brottsliga aktiviteter. Alla dessa frågor behandlas i Haagprogrammet, där också just invandringsfrågan kopplas till den nya grannskapspolitiken. Jag tror därför att vår hållning till invandringen, särskilt från våra grannländer runt Medelhavet, måste bli en del av en mycket mer global hållning. Den här veckan kommer rådet (rättsliga och inrikes frågor) att hålla sin första debatt om kommissionens grönbok, som också har presenterats för parlamentet av min kollega, kommissionsledamoten Franco Frattini. Det är en grönbok om laglig invandring. Jag tror att vi måste arbeta i en anda av samförstånd för att hitta lösningar för ordnad och kontrollerad men laglig invandring, som när människor väl kommer till Europa gör det möjligt för dem att integreras och fullt ut delta i vårt samhällsliv."@sv21
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"Président en exercice du Conseil"5,19,15,1,18,14,16,11,13
"Schmit,"5,19,15,1,18,14,16,11,13,8

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