Local view for "http://purl.org/linkedpolitics/eu/plenary/2005-01-26-Speech-3-090"
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"Monsieur le Président, Madame la Commissaire, Monsieur le Haut-Représentant, je voudrais vous remercier pour la qualité de vos propos introductifs, mais aussi pour toutes les félicitations que vous avez bien voulu m’adresser. J’ai été fier de faire ce travail et une des choses que je peux en dire est que nous avons été excellemment reçus des deux côtés. L’Europe fut la bienvenue, même pour Israël, je tiens à le préciser.
Si je m’attarde, je vais rater mon train ce soir; je serai donc bref et vous pardonnerez ma discourtoisie car je n’aurai pas le temps d’écouter vos réponses. Tout ce que je peux faire d’utile dans le temps un peu ridicule de nos débats est d’insister sur les points essentiels qui doivent continuer à faire l’objet de votre attention.
Premièrement, les élections à venir en Palestine seront beaucoup moins aisées que la dernière: il y avait en effet un seul candidat, pas de réelle contestation du pouvoir et pas de candidat du Hamas. Cette fois, ce sera différent aussi bien pour les municipales que pour les législatives; la compétition sera dure. Je souhaiterais que l’on convainque les Palestiniens de renoncer à l’usage du registre d’identité civile et que les élections municipales, qui viennent avant les élections législatives, soient aussi bien suivies que celles-ci, c’est important.
Fenêtre d’opportunité, lueur d’espoir, ont dit certains, je le crois. Le principal élément de cette lueur d’espoir tient à l’incontestable qualité et densité de la volonté démocratique du peuple de Palestine; mon ami McMillan-Scott le disait à l’instant. Il a raison, c’est un choix de paix en même temps qu’un choix de démocratie.
On est moins sûr de l’autre côté. Il faut saluer la décision de M. Sharon d’évacuer Gaza, mais j’attire l’attention sur le fait que, de notre point de vue, celui de la feuille de route, il n’y a aucun lien dans le discours du premier ministre Sharon entre Gaza et le reste, et rien ne nous garantit qu’après Gaza, il songe à la Cisjordanie et à Jérusalem. C’est un point complètement central.
Mon deuxième point concerne l’éradication du terrorisme. On peut faire beaucoup. M. Sharon a raison de l’exiger, Mahmoud Abbas a raison de s’y atteler et il le fait avec courage. Il est sociologiquement sous une occupation étrangère, impossible donc d’éradiquer le terrorisme totalement. Je pense que M. Sharon, en général expérimenté, sait de quoi il parle; il sait qu’en exigeant que tout terrorisme cesse avant la reprise de toute négociation, il demande l’impossible pour être sûr de ne pas l’obtenir. Peut-être faudrait-il le lui dire: le terrorisme sera éradiqué de Palestine quand, tout entier, le peuple palestinien pourra espérer une autre vie. Cela passe par l’économie, l’ouverture des frontières, le commerce, l’activité, la création et une perspective politique. Ce sont les conditions, je crois qu’il est de notre devoir, du devoir de la communauté internationale, de le lui rappeler.
Je voudrais rappeler aussi que rien n’a jusqu’à présent démenti l’analyse tragique d’un éminent universitaire israélien qui, dans un livre que M. le haut-représentant connaît bien pour me l’avoir emprunté, fait l’analyse selon laquelle M. Sharon respecte les hommes palestiniens, ne voudrait pas qu’ils meurent de faim, mais s’emploie à démolir toute identité collective et, au fond de lui-même, à refuser l’État. Cette analyse doit être approfondie dans nos discours et nos travaux pour faire pression sur lui.
Mon dernier message sera pour dire que je crois que ni en Israël ni en Palestine, une autorité politique n’aura de légitimité pour convaincre de la nécessité de sacrifier certains symboles à la paix, qu’il s’agisse de Jérusalem ou du retour, tant que les autorités religieuses ne prêcheront pas elles-mêmes la paix et le partage des symboles pour les rendre consensuels. Sans cela, nous n’arriverons à rien: dites-leur donc de notre part."@fr8
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"Monsieur le Président, Madame la Commissaire, Monsieur le HautReprésentant, je voudrais vous remercier pour la qualité de vos propos introductifs, mais aussi pour toutes les félicitations que vous avez bien voulu m'adresser. J'ai été fier de faire ce travail et une des choses que je peux en dire est que nous avons été excellemment reçus des deux côtés. L'Europe fut la bienvenue, même pour Israël, je tiens à le préciser.
Si je m'attarde, je vais rater mon train ce soir; je serai donc bref et vous pardonnerez ma discourtoisie car je n'aurai pas le temps d'écouter vos réponses. Tout ce que je peux faire d'utile dans le temps un peu ridicule de nos débats est d'insister sur les points essentiels qui doivent continuer à faire l'objet de votre attention.
Premièrement, les élections à venir en Palestine seront beaucoup moins aisées que la dernière: il y avait en effet un seul candidat, pas de réelle contestation du pouvoir et pas de candidat du Hamas. Cette fois, ce sera différent aussi bien pour les municipales que pour les législatives; la compétition sera dure. Je souhaiterais que l'on convainque les Palestiniens de renoncer à l'usage du registre d'identité civile et que les élections municipales, qui viennent avant les élections législatives, soient aussi bien suivies que cellesci, c'est important.
Fenêtre d'opportunité, lueur d'espoir, ont dit certains, je le crois. Le principal élément de cette lueur d'espoir tient à l'incontestable qualité et densité de la volonté démocratique du peuple de Palestine; mon ami Mc MillanScott le disait à l'instant. Il a raison, c'est un choix de paix en même temps qu'un choix de démocratie.
On est moins sûr de l'autre côté. Il faut saluer la décision de M. Sharon d'évacuer Gaza, mais j'attire l'attention sur le fait que, de notre point de vue, celui de la feuille de route, il n'y a aucun lien dans le discours du premier ministre Sharon entre Gaza et le reste, et rien ne nous garantit qu'après Gaza, il songe à la Cisjordanie et à Jérusalem. C'est un point complètement central.
Mon deuxième point concerne l'éradication du terrorisme. On peut faire beaucoup. M. Sharon a raison de l'exiger, Mahmoud Abbas a raison de s'y atteler et il le fait avec courage. Il est sociologiquement sous une occupation étrangère, impossible donc d'éradiquer le terrorisme totalement. Je pense que M. Sharon, en général expérimenté, sait de quoi il parle; il sait qu'en exigeant que tout terrorisme cesse avant la reprise de toute négociation, il demande l'impossible pour être sûr de ne pas l'obtenir. Peutêtre faudraitil le lui dire: le terrorisme sera éradiqué de Palestine quand, tout entier, le peuple palestinien pourra espérer une autre vie. Cela passe par l'économie, l'ouverture des frontières, le commerce, l'activité, la création et une perspective politique. Ce sont les conditions, je crois qu'il est de notre devoir, du devoir de la communauté internationale, de le lui rappeler.
Je voudrais rappeler aussi que rien n'a jusqu'à présent démenti l'analyse tragique d'un éminent universitaire israélien qui, dans un livre que M. le hautreprésentant connaît bien pour me l'avoir emprunté, fait l'analyse selon laquelle M. Sharon respecte les hommes palestiniens, ne voudrait pas qu'ils meurent de faim, mais s'emploie à démolir toute identité collective et, au fond de luimême, à refuser l'État. Cette analyse doit être approfondie dans nos discours et nos travaux pour faire pression sur lui.
Mon dernier message sera pour dire que je crois que ni en Israël ni en Palestine, une autorité politique n'aura de légitimité pour convaincre de la nécessité de sacrifier certains symboles à la paix, qu'il s'agisse de Jérusalem ou du retour, tant que les autorités religieuses ne prêcheront pas ellesmêmes la paix et le partage des symboles pour les rendre consensuels. Sans cela, nous n'arriverons à rien: ditesleur donc de notre part."@cs1
"Hr. formand, fru kommissær, hr. højtstående repræsentant, jeg vil gerne takke Dem for kvaliteten af Deres indledende bemærkninger, men også for alle de lykønskninger, De har været så venlig at overbringe mig. Jeg var stolt over at udføre denne opgave, og en af de ting, som jeg kan sige om den, er, at vi fik en fantastisk modtagelse fra begge sider. Europa var velkommen, selv set fra Israels synsvinkel, vil jeg gerne præcisere.
Hvis jeg trækker tiden ud, kommer jeg for sent til toget i aften. Jeg vil derfor gøre det kort, og De må undskylde min uhøflighed, for jeg vil ikke have tid til at blive og lytte til Deres svar. Det eneste, jeg kan gøre inden for det lidt latterlige tidsrum, vi har til vores forhandlinger, er at insistere på de centrale punkter, som De fortsat skal være opmærksom på.
For det første bliver de kommende valg i Palæstina langt mindre behagelige end det sidste, der var nemlig kun en kandidat, ingen reel bestridelse af magten og ingen Hamas-kandidat. Denne gang bliver det anderledes såvel for kommunalvalget som for parlamentsvalget, konkurrencen bliver hård. Jeg ville ønske, at man kunne overtale palæstinenserne til at give afkald på at bruge det civile personregister, og at kommunalvalget, som kommer før parlamentsvalget, bliver fulgt lige så nøje som sidstnævnte, det er vigtigt.
Nogle har sagt, kan jeg forstå, at der er åbnet op for nye muligheder, der er en håbets flamme. Det vigtigste element i denne håbets flamme knytter sig til det palæstinensiske folks ubestrideligt stærke og kompakte vilje til demokrati, som min ven McMillan-Scott sagde for et øjeblik siden. Han har ret, det er et valg af fred samtidig med et valg af demokrati.
Vi er knap så sikre på den anden side. Vi skal hilse hr. Sharons beslutning om at evakuere Gaza velkommen, men jeg henleder opmærksomheden på, at der set fra vores synsvinkel og fra køreplanens synsvinkel ingen forbindelse er i premierminister Sharons diskurs mellem Gaza og resten, og intet garanterer os, at han vil tænke på Vestbredden og Jerusalem efter Gaza. Det er et helt centralt punkt.
Min anden bemærkning vedrører terrorudryddelsen. Der kan gøres meget. Hr. Sharon gør ret i at kræve det, hr. Mahmoud Abbas gør ret i at påtage sig opgaven, og det gør han med stort mod. Han er sociologisk under fremmed besættelse, og det er derfor umuligt at udrydde terrorismen totalt. Jeg mener, at hr. Sharon, som normalt er en erfaren herre, ved, hvad han taler om. Han ved, at han, når han kræver, at al terror skal ophøre, før alle forhandlinger genoptages, beder om det umulige for at være sikker på ikke at få det. Måske skulle vi sige det til ham: Terrorismen vil blive udryddet i Palæstina, når hele det palæstinensiske folk kan gøre sig håb om et nyt liv. Det kræver økonomi, åbning af grænserne, handel, aktivitet, iværksætterånd og et politisk perspektiv. Det er betingelserne, og jeg tror, at det er vores pligt og det internationale samfunds pligt at minde ham om det.
Jeg vil også minde om, at der indtil videre ikke er noget, der har dementeret den tragiske analyse fra en fremragende israelsk akademiker, som i en bog, der er velkendt af hr. Solana, eftersom jeg har lånt ham den, når frem til det resultat, at hr. Sharon respekterer palæstinenserne og ikke ønsker, at de dør af sult, men bestræber sig på at nedbryde enhver kollektiv identitet og i sit inderste at afvise tanken om en stat. Denne analyse skal uddybes i vores diskurser og vores bestræbelser for at lægge pres på ham.
Det sidste, jeg vil sige, er, at jeg ikke tror, at en politisk myndighed hverken i Israel eller i Palæstina vil opnå legitimitet til at overbevise om nødvendigheden af at ofre visse symboler for freden, hvad enten det drejer sig om Jerusalem eller om retten til at vende hjem, så længe de religiøse myndigheder ikke selv prædiker fred og en deling af disse symboler for at opnå enighed. Uden dette opnår vi ingenting, så det kan De godt sige til dem herfra."@da2
"Herr Präsident, Frau Kommissarin, Herr Hoher Vertreter! Ich möchte Ihnen für Ihre hervorragenden einleitenden Worte danken sowie für alle Glückwünsche, die Sie an mich gerichtet haben. Ich war stolz darauf, diese Arbeit zu tun, und ich kann sagen, dass wir von beiden Seiten ausgesprochen gut empfangen wurden. Europa war höchst willkommen, sogar aus Israels Sicht, muss ich sagen.
Wenn ich mich zu lange aufhalte, werde ich heute Abend meinen Zug verpassen; daher werde ich mich kurz fassen, und ich wäre dankbar, wenn Sie meine Unhöflichkeit entschuldigen würden, da ich keine Zeit habe, mir Ihre Antworten anzuhören. Das einzig Nützliche, das ich in dieser eigentlich lächerlich kurzen Zeit unserer Aussprache tun kann, ist, die wesentlichen Punkte zu betonen, denen Sie weiterhin Aufmerksamkeit schenken sollten.
Erstens werden die bevorstehenden Wahlen in den palästinensischen Gebieten keineswegs so leicht über die Bühne gehen wie die letzten, bei denen es eigentlich nur einen Kandidaten, keinen echten Machtkampf und keinen Kandidaten der Hamas gab. Diesmal wird es anders sein, sowohl bei den Kommunal- als auch bei den Parlamentswahlen. Der Wettstreit wird hart werden. Ich hoffe, dass die Palästinenser davon überzeugt werden können, auf die Nutzung des Einwohnerregisters zu verzichten, und dass die Kommunalwahlen ebenso sorgfältig beobachtet werden wie die nachfolgenden Parlamentswahlen; das ist wichtig.
Einige sagten, dies sei eine Chance, ein Hoffnungsschimmer; das denke auch ich. Dieser Hoffnungsschimmer wird im Wesentlichen von dem unbestreitbar ehrlichen und starken Streben der Palästinenser nach Demokratie genährt. Mein Freund Mc Millan-Scott sagte dies gerade. Er hat Recht - dies ist sowohl eine Entscheidung für Frieden als auch für Demokratie.
Was die andere Seite betrifft, sind wir weniger sicher. Die Entscheidung Ariel Sharons, sich aus dem Gaza-Streifen zurückzuziehen, ist zu begrüßen, jedoch möchte ich das Parlament auf die Tatsache hinweisen, dass von unserem Standpunkt und dem der Road-Map im Diskurs von Ministerpräsident Sharon keinerlei Zusammenhang zwischen Gaza und dem Rest besteht, und dass es keine Garantie dafür gibt, dass er nach Gaza das Westjordanland und Jerusalem in Betracht ziehen wird. Dies ist ein absolut zentraler Punkt.
Mein zweiter Punkt betrifft die Terrorismusbekämpfung. Es gibt viel, das wir tun können. Ministerpräsident Sharon hat Recht, Forderungen zu stellen, Mahmoud Abbas setzt sich zu Recht dafür ein, und er tut es mit Mut. Vom soziologischen Standpunkt aus betrachtet, befindet er sich unter ausländischer Besatzung, was die vollständige Ausrottung des Terrorismus unmöglich macht. Ich denke, dass Ariel Sharon als erfahrener General weiß, wovon er spricht; er weiß, dass er, indem er das Ende jeglicher terroristischer Aktivität fordert, bevor Verhandlungen wieder aufgenommen werden können, Unmögliches verlangt, damit er sicher sein kann, dass er es nicht bekommt. Vielleicht muss ihm gesagt werden, dass der Terrorismus in den palästinensischen Gebieten ausgerottet sein wird, wenn die Palästinenser als ein Volk auf ein anderes Leben hoffen können. Dazu gehört die Wirtschaft, die Öffnung der Grenzen, Handel, Arbeit, Kultur und eine politische Perspektive. Dies sind die Bedingungen, und ich denke, dass es unsere Aufgabe sowie die der internationalen Gemeinschaft ist, ihm das vor Augen zu führen.
Ich möchte auch darauf hinweisen, dass die erschreckende Analyse eines bedeutenden israelischen Hochschullehrers, die in einem Buch veröffentlicht wurde, das Sie, Herr Hoher Vertreter, gut kennen, da Sie es sich von mir ausgeliehen haben, bisher durch nichts widerlegt wurde. Diesem Hochschullehrer zufolge respektiert Ariel Sharon die Palästinenser, möchte nicht, dass sie verhungern, bemüht sich jedoch, jegliche gemeinsame Identität zu zerstören, und lehnt die Idee eines Staates in seinem tiefsten Inneren ab. Wir sollten diese Analyse in unseren Reden und unserer Arbeit aufgreifen, um Druck auf ihn auszuüben.
Zum Abschluss möchte ich sagen, dass meiner Meinung nach weder in Israel noch in den palästinensischen Gebieten eine politische Instanz die Legitimität besitzen wird, die Menschen von der Notwendigkeit zu überzeugen, einige Symbole dem Frieden zu opfern, sei es nun Jerusalem oder das Rückkehrrecht, solange die religiösen Autoritäten nicht selbst Frieden und eine von Konsens getragene Aufteilung der Symbole predigen. Ohne dies werden wir nichts erreichen. Bitte übermitteln Sie ihnen das von uns."@de9
"Κύριε Πρόεδρε, κυρία Επίτροπε, κύριε Ύπατε Εκπρόσωπε, θα ήθελα να σας ευχαριστήσω για τις έξοχες εισαγωγικές σας παρατηρήσεις και για όλα τα συγχαρητήρια που μου απευθύνατε. Είμαι περήφανος διότι επετέλεσα αυτό το έργο και ένα από τα πράγματα που μπορώ να πω επ’ αυτού είναι ότι υπήρξε εξαιρετικά θετική ανταπόκριση από αμφότερες τις πλευρές. Η Ευρώπη ήταν κάτι περισσότερο από ευπρόσδεκτη, ακόμα και από τη σκοπιά του Ισραήλ, οφείλω να το πω.
Αν υπερβώ τον χρόνο ομιλίας μου, θα χάσω το τρένο· θα είμαι, λοιπόν, σύντομος και σας παρακαλώ να μου συγχωρήσετε την αγένεια, διότι δεν έχω τον χρόνο να ακούσω τις απαντήσεις σας. Το μόνο που μπορώ να κάνω εντός των μάλλον γελοίων χρονικών ορίων που διαθέτουμε για τις συζητήσεις είναι να επισημάνω τα καίρια σημεία στα οποία πρέπει να εξακολουθήσετε να επικεντρώνετε την προσοχή σας.
Πρώτον, οι προσεχείς εκλογές στην Παλαιστίνη θα είναι σαφώς πιο περίπλοκες σε σύγκριση με τις προηγούμενες, όπου υπήρχε κατά βάση μόνο ένας υποψήφιος, δεν υπήρχε πραγματική πάλη για την εξουσία και δεν υπήρχε υποψήφιος της Χαμάς. Αυτή τη φορά θα είναι διαφορετικά, τόσο για τις δημοτικές όσο και για τις νομοθετικές εκλογές. Οι εκλογές θα διεξαχθούν σε έντονο προεκλογικό κλίμα. Ελπίζω ότι θα καταστεί δυνατόν να πειστούν οι Παλαιστίνοι να εγκαταλείψουν τη χρήση του μητρώου πολιτικών ταυτοτήτων και ότι οι εκλογικοί παρατηρητές θα επιβλέψουν τις δημοτικές εκλογές τόσο στενά όσο και τις νομοθετικές εκλογές, που έπονται· αυτό είναι σημαντικό.
Όπως αντιλήφθηκα, ορισμένοι είπαν ότι αυτό αποτελεί μια ευκαιρία και μια αχτίδα ελπίδας. Το κύριο στοιχείο αυτής της αχτίδας ελπίδας βασίζεται στην αδιαμφισβήτητη ποιότητα και το βάθος της δημοκρατικής βούλησης του παλαιστινιακού λαού. Ο φίλος μου, ο κ. McMillan-Scott, το είπε αυτό απερίφραστα. Έχει δίκιο – αυτή είναι μια επιλογή επιδίωξης της ειρήνης, όπως και μια επιλογή επιδίωξης της δημοκρατίας.
Είμαστε λιγότερο σίγουροι όσον αφορά την άλλη πλευρά. Η απόφαση του κ. Σαρόν να αποσυρθεί από τη Γάζα πρέπει να επικροτηθεί, θέλω όμως να επιστήσω την προσοχή του Σώματος στο γεγονός ότι, κατά τη γνώμη μας και από την οπτική του οδικού χάρτη, δεν υπάρχει διασύνδεση στη ρητορική του Πρωθυπουργού Σαρόν μεταξύ του θέματος της Γάζας και των υπόλοιπων θεμάτων, και δεν παρέχει κανένα εχέγγυο ότι, μετά τη Γάζα, εξετάζει το θέμα της Δυτικής Όχθης και της Ιερουσαλήμ. Πρόκειται για ένα εξαιρετικής σημασίας ζήτημα.
Το δεύτερο σημείο αφορά στην εξάλειψη της τρομοκρατίας. Υπάρχουν πολλά που μπορούμε να κάνουμε. Ο κ. Σαρόν έχει δίκιο να προβάλει αιτήματα, ο κ. Μαχμούντ Αμπάς έχει δίκιο που σκοπεύει να προβεί σε σχετικές ενέργειες και το πράττει θαρραλέα. Από κοινωνιολογικής άποψης, τελεί υπό τον ζυγό ξενικής κατοχής, συνεπώς είναι αδύνατον να εξαλείψει πλήρως την τρομοκρατία. Νομίζω ότι ο κ. Σαρόν, ένας έμπειρος στρατηγός, γνωρίζει για τι πράγμα μιλάει· γνωρίζει ότι με το να ζητά να δοθεί τέλος σε κάθε μορφή τρομοκρατίας προτού επαναληφθούν οι όποιες συνομιλίες, ζητεί το αδύνατο, ώστε να είναι βέβαιος ότι δεν θα το πετύχει. Ίσως πρέπει να του επισημανθεί ότι η τρομοκρατία θα εξαλειφθεί από την Παλαιστίνη όταν, ως ένας λαός, οι Παλαιστίνιοι θα μπορούν να ελπίζουν σε μια διαφορετική ζωή. Αυτό θα έχει συνεπαγωγές στην οικονομία, στο άνοιγμα των συνόρων, στην απασχόληση, στο εμπόριο, στη δημιουργικότητα και σε μια πολιτική προοπτική. Αυτές είναι οι προϋποθέσεις, και πιστεύω ότι καθήκον δικό μας αλλά και της διεθνούς κοινότητας είναι να του το υπενθυμίσουμε.
Θέλω να τονίσω ότι μέχρι τώρα, τίποτα δεν έχει αναιρέσει την τραγική ανάλυση στην οποία προέβη ένας εξέχον ισραηλινός πανεπιστημιακός σε ένα βιβλίο που γνωρίζετε καλά, Ύπατε Εκπρόσωπε, διότι σας το έχω δανείσει εγώ. Σύμφωνα με αυτόν τον πανεπιστημιακό, ο κ. Σαρόν σέβεται τους Παλαιστινίους, δεν θέλει να πεθάνουν από την πείνα, καταβάλλει όμως κάθε προσπάθεια να εξαφανίσει κάθε συλλογική ταυτότητα και, βαθιά μέσα του, απορρίπτει την ιδέα ενός κράτους. Πρέπει να συμπεριλάβουμε αυτή την ανάλυση δίνοντας τις ανάλογες προεκτάσεις στα λόγια μας και στα έργα μας, ούτως ώστε να του ασκήσουμε πίεση.
Το τελευταίο που θέλω να πω είναι πως δεν πιστεύω ότι στο Ισραήλ ή στην Παλαιστίνη μια πολιτική αρχή θα έχει τη νομιμοποιητική δύναμη να πείσει τον λαό της για την ανάγκη να θυσιαστούν ορισμένα σύμβολα για την ειρήνη, είτε αυτό αφορά την Ιερουσαλήμ είτε το δικαίωμα επιστροφής των προσφύγων, ενόσω οι ίδιες οι θρησκευτικές αρχές δεν κηρύττουν την ειρήνη και το να γίνουν αυτά τα σύμβολα κοινό κτήμα βάσει συναίνεσης. Χωρίς αυτό, δεν θα επιτύχουμε απολύτως τίποτα. Παρακαλώ να τους το πείτε εκ μέρους μας."@el10
"Mr President, Commissioner, High Representative, I should like to thank you for your excellent introductory remarks and for all of the congratulations that you have addressed to me. I was proud to do this work and one of the things that I can say about it is that we were extremely well received by both sides. Europe was most welcome, even from Israel’s point of view, I must say.
If I run over time, I shall miss my train; I shall therefore be brief and I should be grateful if you could forgive my rudeness because I do not have the time to listen to your responses. All I can do in the rather ridiculous amount of time that we have for debates is to point out the crucial points that should continue to be the focus of your attention.
Firstly, the forthcoming elections in Palestine will be considerably less straightforward than the previous ones, in which there was effectively only one candidate, no real battle for power and no Hamas candidate. This time it will be different, both for the municipal and for the legislative elections. The elections will be fiercely contested. I hope that the Palestinians can be persuaded to abandon the use of the civil identity register and that the municipal elections are monitored as closely as the subsequent legislative elections; this is important.
Some have said, I understand, that this is a window of opportunity and a ray of hope. The main element of that ray of hope is based on the undeniable quality and depth of the Palestinian people’s democratic will. My friend Mr McMillan-Scott said this straightaway. He is right – this is a choice to pursue peace, as well as a choice to pursue democracy.
We are less sure about the other side. Mr Sharon’s decision to pull out of Gaza is to be applauded, but I should like to draw the House’s attention to the fact that, from our point of view and that of the roadmap, there is no link in Prime Minister Sharon’s rhetoric between Gaza and the rest, and he offers no guarantee that, after Gaza, he is considering the West Bank and Jerusalem. This is an absolutely key issue.
My second point concerns the eradication of terrorism. There is much that we can do. Mr Sharon is right to set demands, Mahmoud Abbas is right to set about doing this and is doing so with courage. He is sociologically under an occupying foreign force, so it is impossible to eradicate terrorism completely. I feel that Mr Sharon, an experienced general, knows what he is talking about; he knows that by demanding an end to all terrorism before any talks can resume, he is asking the impossible so that he can be sure of not getting it. Perhaps he needs to be told that terrorism will be eradicated from Palestine when, as one people, the Palestinians will be able to hope for a different life. This will involve the economy, opening the borders, trade, work, creativity and a political perspective. These are the conditions, and I feel that it is our duty, as well as that of the international community, to remind him.
I should also like to point out that, until now, nothing has contradicted the tragic analysis made by an eminent Israeli academic in a book that you know well, High Representative, because I lent it to you. According to this academic, Mr Sharon respects the Palestinians, does not want them to die of hunger, but is engaged in demolishing any collective identity and, in his heart, rejects the idea of a State. We should take this analysis further in our speeches and our work, in order to put pressure on him.
My last message is that I do not believe that either in Israel or in Palestine will a political authority have the legitimacy to convince people of the need to sacrifice certain symbols for peace, be it Jerusalem or the right of return, while the religious authorities themselves fail to preach peace and the sharing of those symbols based on consensus. Without that, we shall achieve nothing. Please tell them that from us."@en4
"Señor Presidente, señor Comisario, señor Alto Representante, quiero darle las gracias por sus excelentes observaciones introductorias y por todas las felicitaciones que me ha dirigido. Fue para mí un orgullo hacer este trabajo y una de las cosas que puedo decir al respecto es que fuimos recibidos extremadamente bien por ambas partes. Debo decir que Europa fue muy bien recibida, incluso desde el punto de vista de Israel.
Si excedo mi tiempo, perderé mi tren; por lo tanto, seré breve y les ruego que me perdonen mi descortesía, porque no tengo tiempo para escuchar sus respuestas. Todo lo que puedo hacer con el tiempo casi ridículo del que disponemos para los debates es señalar los puntos cruciales que deberían continuar siendo el centro de su atención.
En primer lugar, las próximas elecciones en Palestina serán considerablemente menos honradas que las anteriores, en las que había efectivamente un solo candidato, ninguna batalla real por el poder y ningún candidato de Hamás. Esta vez será diferente, tanto en el caso de las elecciones municipales como en el de las legislativas. Las elecciones estarán muy reñidas. Espero que los palestinos puedan ser persuadidos para que abandonen el uso del registro de identidad civil y para que las elecciones municipales sean controladas tan de cerca como las posteriores elecciones legislativas; esto es importante.
Algunos han dicho, entiendo, que se trata de una ventana de oportunidad y un rayo de esperanza. El principal elemento de ese rayo de esperanza se basa en la indiscutible calidad y profundidad de la voluntad democrática del pueblo palestino. Mi amigo el señor McMillan-Scott lo ha dicho abiertamente. Tiene razón: esto supone una elección de perseguir la paz y la democracia.
No estamos tan seguros con respecto a la otra parte. La decisión del señor Sharon de abandonar Gaza debe ser aplaudida, pero me gustaría llamar la atención de la Cámara sobre el hecho de que, desde nuestro punto de vista y de la Hoja de Ruta, no existe ningún vínculo en la retórica del Primer Ministro Sharon entre Gaza y el resto, y no ofrece ninguna garantía de que, después de Gaza, esté pensando en Cisjordania y Jerusalén. Esta es una cuestión absolutamente clave.
Mi segundo comentario se refiere a la erradicación del terrorismo. Hay muchas cosas que podemos hacer. El señor Sharon tiene razón al exigirlo, el señor Mahmud Abbás tiene razón al empezar a hacerlo y lo está haciendo con valentía. Desde el punto de vista sociológico, está bajo una fuerza extranjera ocupante, por lo que es imposible erradicar completamente el terrorismo. Creo que el señor Sharon, un experimentado general, sabe de lo que está hablando; sabe que al exigir el fin de toda clase de terrorismo para que se puedan retomar las conversaciones está pidiendo un imposible, por lo que puede estar seguro de que no se consiga. Quizás es necesario decirle que el terrorismo será erradicado de Palestina cuando, como un pueblo, los palestinos puedan tener esperanzas de una vida diferente. Esto implicaría la economía, la apertura de fronteras, el comercio, el trabajo, la creatividad y una perspectiva política. Estas son las condiciones y creo que es nuestra obligación, así como la de la comunidad internacional, recordárselo.
También quiero señalar que, hasta ahora, no ha habido nada que haya desmentido el trágico análisis realizado por un eminente académico israelí en un libro que usted conoce bien, señor Alto Comisario, porque yo se lo presté. De acuerdo con este académico, el señor Sharon respeta a los palestinos, no quiere que mueran de hambre, pero se dedica a demoler cualquier identidad colectiva y, en el fondo, rechaza la idea de un Estado. Deberíamos continuar con este análisis en nuestros discursos y en nuestro trabajo, con el fin de ejercer presión sobre él.
Mi último mensaje es que no creo que en Israel ni en Palestina haya una autoridad política que tenga la legitimidad para convencer al pueblo de la necesidad de sacrificar ciertos símbolos por la paz, sea Jerusalén o el derecho a regresar, cuando las propias autoridades religiosas no predican la paz y el compartimiento de esos símbolos, basándose en el consenso. Sin eso no conseguiremos nada. Por favor, díganselo de nuestra parte."@es20
"Monsieur le Président, Madame la Commissaire, Monsieur le HautReprésentant, je voudrais vous remercier pour la qualité de vos propos introductifs, mais aussi pour toutes les félicitations que vous avez bien voulu m'adresser. J'ai été fier de faire ce travail et une des choses que je peux en dire est que nous avons été excellemment reçus des deux côtés. L'Europe fut la bienvenue, même pour Israël, je tiens à le préciser.
Si je m'attarde, je vais rater mon train ce soir; je serai donc bref et vous pardonnerez ma discourtoisie car je n'aurai pas le temps d'écouter vos réponses. Tout ce que je peux faire d'utile dans le temps un peu ridicule de nos débats est d'insister sur les points essentiels qui doivent continuer à faire l'objet de votre attention.
Premièrement, les élections à venir en Palestine seront beaucoup moins aisées que la dernière: il y avait en effet un seul candidat, pas de réelle contestation du pouvoir et pas de candidat du Hamas. Cette fois, ce sera différent aussi bien pour les municipales que pour les législatives; la compétition sera dure. Je souhaiterais que l'on convainque les Palestiniens de renoncer à l'usage du registre d'identité civile et que les élections municipales, qui viennent avant les élections législatives, soient aussi bien suivies que cellesci, c'est important.
Fenêtre d'opportunité, lueur d'espoir, ont dit certains, je le crois. Le principal élément de cette lueur d'espoir tient à l'incontestable qualité et densité de la volonté démocratique du peuple de Palestine; mon ami Mc MillanScott le disait à l'instant. Il a raison, c'est un choix de paix en même temps qu'un choix de démocratie.
On est moins sûr de l'autre côté. Il faut saluer la décision de M. Sharon d'évacuer Gaza, mais j'attire l'attention sur le fait que, de notre point de vue, celui de la feuille de route, il n'y a aucun lien dans le discours du premier ministre Sharon entre Gaza et le reste, et rien ne nous garantit qu'après Gaza, il songe à la Cisjordanie et à Jérusalem. C'est un point complètement central.
Mon deuxième point concerne l'éradication du terrorisme. On peut faire beaucoup. M. Sharon a raison de l'exiger, Mahmoud Abbas a raison de s'y atteler et il le fait avec courage. Il est sociologiquement sous une occupation étrangère, impossible donc d'éradiquer le terrorisme totalement. Je pense que M. Sharon, en général expérimenté, sait de quoi il parle; il sait qu'en exigeant que tout terrorisme cesse avant la reprise de toute négociation, il demande l'impossible pour être sûr de ne pas l'obtenir. Peutêtre faudraitil le lui dire: le terrorisme sera éradiqué de Palestine quand, tout entier, le peuple palestinien pourra espérer une autre vie. Cela passe par l'économie, l'ouverture des frontières, le commerce, l'activité, la création et une perspective politique. Ce sont les conditions, je crois qu'il est de notre devoir, du devoir de la communauté internationale, de le lui rappeler.
Je voudrais rappeler aussi que rien n'a jusqu'à présent démenti l'analyse tragique d'un éminent universitaire israélien qui, dans un livre que M. le hautreprésentant connaît bien pour me l'avoir emprunté, fait l'analyse selon laquelle M. Sharon respecte les hommes palestiniens, ne voudrait pas qu'ils meurent de faim, mais s'emploie à démolir toute identité collective et, au fond de luimême, à refuser l'État. Cette analyse doit être approfondie dans nos discours et nos travaux pour faire pression sur lui.
Mon dernier message sera pour dire que je crois que ni en Israël ni en Palestine, une autorité politique n'aura de légitimité pour convaincre de la nécessité de sacrifier certains symboles à la paix, qu'il s'agisse de Jérusalem ou du retour, tant que les autorités religieuses ne prêcheront pas ellesmêmes la paix et le partage des symboles pour les rendre consensuels. Sans cela, nous n'arriverons à rien: ditesleur donc de notre part."@et5
"Arvoisa puhemies, arvoisa komission jäsen, arvoisa korkea edustaja, haluan kiittää teitä erinomaisista alkusanoistanne ja kaikista saamistani onnitteluista. Olin ylpeä saadessani tehdä tätä työtä, ja voin todeta siitä ainakin sen, että meidät otettiin erinomaisesti vastaan molemmin puolin. Eurooppa oli tervetullut, ja minun on todettava ääneen: myös Israelin puolelta.
Jos ylitän aikani, myöhästyn junastani; pyrin siis puhumaan lyhyesti ja olen kiitollinen, jos annatte anteeksi epäkohteliaisuuteni, kun minulla ei ole aikaa jäädä kuuntelemaan vastauksianne. Siinä naurettavassa ajassa, joka meille annetaan keskustelua varten, voin vain mainita ne ratkaisevat seikat, joiden on edelleen oltava huomionne keskipisteenä.
Ensinnäkin Palestiinan tulevat vaalit ovat huomattavasti monimutkaisemmat kuin edelliset vaalit, joissa oli todellisuudessa vain yksi ehdokas, ei varsinaista valtataistelua eikä Hamasin ehdokasta. Tällä kertaa tilanne on toinen niin kunnallisvaaleissa kuin parlamenttivaaleissakin. Vaalikampanjoista tulee raivokkaita. Toivon, että palestiinalaiset saadaan suostuteltua luopumaan siviilirekisterien käytöstä ja että kunnallisvaaleja valvotaan yhtä tarkkaan kuin tulevia parlamenttivaaleja; tämä on tärkeää.
Ymmärtääkseni jotkut ovat todenneet, että tämä on ikkuna mahdollisuuteen ja toivon säde. Tärkein tekijä tässä toivossa on Palestiinan kansan demokraattisen tahdon kiistaton laatu ja syvyys. Ystäväni McMillan-Scott totesi tämän heti aluksi. Hän on oikeassa – nyt tehdään valinta rauhan tavoittelemiseksi sekä valinta demokratian tavoittelemiseksi.
Toisesta osapuolesta emme ole niin varmoja. Sharonin päätöstä vetäytyä Gazasta on kiitettävä, mutta haluaisin kiinnittää parlamentin huomion siihen, että meidän kannaltamme ja rauhansuunnitelman kannalta yhteyttä pääministerin retoriikalle Gazan ja muun välillä ei ole, eikä hän anna mitään takeita siitä, että hän tarkastelisi Gazan jälkeen Länsirantaa ja Jerusalemia. Tämä on aivan olennainen seikka.
Toinen seikka koskee terrorismin hävittämistä. Voimme tehdä paljonkin. Sharon esittää perusteltuja vaatimuksia, ja Mahmoud Abbas on oikeassa ryhtyessään toimiin ja toimii rohkeasti. Hän on sosiologisesti miehittäjävallan alla, joten terrorismin täydellinen hävittäminen ei ole mahdollista. Uskon, että pääministeri Sharon, kokenut kenraali, tietää, mistä puhuu; hän tietää, että vaatiessaan kaiken terrorismin lopettamista ennen kuin neuvottelut voidaan aloittaa hän vaatii mahdotonta ja voi olla varma, ettei vaatimuksia täytetä. Hänelle olisi kenties kerrottava, että terrorismi hävitetään Palestiinasta, kun palestiinalaiset voivat yhtenäisenä kansana toivoa toisenlaista elämää. Tähän liittyvät talous, rajojen avaaminen, kauppa, työnteko, luovuus ja poliittiset näköalat. Nämä ovat edellytykset, ja minusta meidän ja kansainvälisen yhteisön on muistutettava häntä tästä.
Haluan myös korostaa, että tähän mennessä mikään ei ole kiistänyt arvostetun israelilaisen akateemikon kirjassaan esittämää traagista analyysiä. Arvoisa korkea edustaja, tunnette kirjan hyvin, sillä lainasin sen teille. Tämän akateemikon mukaan Sharon kunnioittaa palestiinalaisia eikä tahdo heidän kuolevan nälkään, mutta on sitoutunut tuhoamaan kaikenlaisen kollektiivisen identiteetin ja torjuu sydämessään ajatuksen valtiosta. Meidän olisi vietävä analyysiä pidemmälle puheissamme ja työssämme painostaaksemme häntä.
Viimeinen huomioni on, etten usko poliittisen auktoriteetin pystyvän Israelissa sen enempää kuin Palestiinassakaan vakuuttamaan kansaa tarpeesta uhrata rauhalle tiettyjä symboleja, olipa kyse Jerusalemista tai palaamisoikeudesta, eivätkä uskonnolliset auktoriteetit puolestaan saarnaa rauhasta ja näiden symbolien jakamisesta yhteisymmärryksessä. Ilman sitä emme saavuta mitään. Kertokaa se heille."@fi7
"Monsieur le Président, Madame la Commissaire, Monsieur le HautReprésentant, je voudrais vous remercier pour la qualité de vos propos introductifs, mais aussi pour toutes les félicitations que vous avez bien voulu m'adresser. J'ai été fier de faire ce travail et une des choses que je peux en dire est que nous avons été excellemment reçus des deux côtés. L'Europe fut la bienvenue, même pour Israël, je tiens à le préciser.
Si je m'attarde, je vais rater mon train ce soir; je serai donc bref et vous pardonnerez ma discourtoisie car je n'aurai pas le temps d'écouter vos réponses. Tout ce que je peux faire d'utile dans le temps un peu ridicule de nos débats est d'insister sur les points essentiels qui doivent continuer à faire l'objet de votre attention.
Premièrement, les élections à venir en Palestine seront beaucoup moins aisées que la dernière: il y avait en effet un seul candidat, pas de réelle contestation du pouvoir et pas de candidat du Hamas. Cette fois, ce sera différent aussi bien pour les municipales que pour les législatives; la compétition sera dure. Je souhaiterais que l'on convainque les Palestiniens de renoncer à l'usage du registre d'identité civile et que les élections municipales, qui viennent avant les élections législatives, soient aussi bien suivies que cellesci, c'est important.
Fenêtre d'opportunité, lueur d'espoir, ont dit certains, je le crois. Le principal élément de cette lueur d'espoir tient à l'incontestable qualité et densité de la volonté démocratique du peuple de Palestine; mon ami Mc MillanScott le disait à l'instant. Il a raison, c'est un choix de paix en même temps qu'un choix de démocratie.
On est moins sûr de l'autre côté. Il faut saluer la décision de M. Sharon d'évacuer Gaza, mais j'attire l'attention sur le fait que, de notre point de vue, celui de la feuille de route, il n'y a aucun lien dans le discours du premier ministre Sharon entre Gaza et le reste, et rien ne nous garantit qu'après Gaza, il songe à la Cisjordanie et à Jérusalem. C'est un point complètement central.
Mon deuxième point concerne l'éradication du terrorisme. On peut faire beaucoup. M. Sharon a raison de l'exiger, Mahmoud Abbas a raison de s'y atteler et il le fait avec courage. Il est sociologiquement sous une occupation étrangère, impossible donc d'éradiquer le terrorisme totalement. Je pense que M. Sharon, en général expérimenté, sait de quoi il parle; il sait qu'en exigeant que tout terrorisme cesse avant la reprise de toute négociation, il demande l'impossible pour être sûr de ne pas l'obtenir. Peutêtre faudraitil le lui dire: le terrorisme sera éradiqué de Palestine quand, tout entier, le peuple palestinien pourra espérer une autre vie. Cela passe par l'économie, l'ouverture des frontières, le commerce, l'activité, la création et une perspective politique. Ce sont les conditions, je crois qu'il est de notre devoir, du devoir de la communauté internationale, de le lui rappeler.
Je voudrais rappeler aussi que rien n'a jusqu'à présent démenti l'analyse tragique d'un éminent universitaire israélien qui, dans un livre que M. le hautreprésentant connaît bien pour me l'avoir emprunté, fait l'analyse selon laquelle M. Sharon respecte les hommes palestiniens, ne voudrait pas qu'ils meurent de faim, mais s'emploie à démolir toute identité collective et, au fond de luimême, à refuser l'État. Cette analyse doit être approfondie dans nos discours et nos travaux pour faire pression sur lui.
Mon dernier message sera pour dire que je crois que ni en Israël ni en Palestine, une autorité politique n'aura de légitimité pour convaincre de la nécessité de sacrifier certains symboles à la paix, qu'il s'agisse de Jérusalem ou du retour, tant que les autorités religieuses ne prêcheront pas ellesmêmes la paix et le partage des symboles pour les rendre consensuels. Sans cela, nous n'arriverons à rien: ditesleur donc de notre part."@hu11
"Signor Presidente, signora Commissario, signor Alto rappresentante, vorrei ringraziarvi per le vostre ottime osservazioni introduttive e per tutti i complimenti che mi avete rivolto. Sono stato fiero di svolgere il compito che mi è stato affidato e una delle cose che posso dire in proposito è che siamo stati accolti molto bene da entrambe le parti. L’Europa è stata la benvenuta, anche dal punto di vista di Israele, devo dire.
Se mi dilungherò troppo, perderò il treno; sarò pertanto breve e vi sarei grato se poteste perdonare la mia scortesia in quanto non avrò il tempo di ascoltare le vostre risposte. Tutto quello che posso fare nel tempo irrisorio che abbiamo a disposizione per i dibattiti è sottolineare i punti fondamentali che devono continuare ad essere oggetto della vostra attenzione.
Innanzi tutto, le prossime elezioni in Palestina saranno molto meno facili di quelle precedenti, in cui in effetti vi era solo un candidato, non vi è stata un’effettiva lotta per il potere e non vi era alcun candidato di
. Questa volta sarà diverso, sia per le elezioni amministrative che per quelle legislative, in quanto la competizione sarà più dura. Mi auguro che sia possibile convincere i palestinesi a rinunciare all’uso del registro di identità civile e che le elezioni amministrative siano seguite con la stessa attenzione delle successive elezioni politiche; è importante.
Alcuni hanno detto, a quanto mi risulta, che si tratta di una finestra di opportunità e di un raggio di speranza. Il principale elemento di tale raggio di speranza consiste nell’innegabile qualità e intensità della volontà democratica del popolo palestinese, come l’onorevole McMillan-Scott ha detto poc’anzi. Ha ragione, è una scelta di pace e di democrazia.
Siamo meno sicuri riguardo all’altra parte. Va accolta con favore la decisione di Sharon di ritirarsi da Gaza, tuttavia vorrei richiamare l’attenzione dell’Assemblea sul fatto che, dal nostro punto di vista e da quello della
non vi è alcun legame nella retorica del Primo Ministro Sharon tra Gaza e il resto, ed egli non offre alcuna garanzia che dopo Gaza prenderà in considerazione la Cisgiordania e Gerusalemme. Si tratta di un aspetto fondamentale.
La mia seconda osservazione riguarda lo sradicamento del terrorismo. Possiamo fare molto. Sharon ha ragione di esigerlo, Mahmud Abbas ha ragione di impegnarsi al riguardo e di farlo con coraggio. Dal punto di vista sociologico, il nuovo Presidente si trova sotto una forza straniera di occupazione, il che rende impossibile sradicare totalmente il terrorismo. Ritengo che Sharon, che è un generale esperto, sappia di cosa parla. Sa che esigendo la fine di tutte le attività terroristiche prima che possa essere ripreso qualsiasi negoziato, chiede l’impossibile in modo da poter essere sicuro di non ottenerlo. Forse sarebbe il caso di dirgli che il terrorismo sarà eliminato dalla Palestina quando, come popolo, tutti i palestinesi potranno sperare in una vita diversa, attraverso l’economia, l’apertura delle frontiere, gli scambi commerciali, il lavoro, la creatività e una prospettiva politica. Queste sono le condizioni, e ritengo sia nostro dovere, nonché quello della comunità internazionale, ricordarglielo.
Vorrei anche sottolineare che finora nulla ha smentito la tragica analisi fatta da un eminente accademico israeliano in un libro che lei conosce bene, signor Alto rappresentante, in quanto io gliel’ho prestato. Secondo tale accademico, Sharon rispetta i palestinesi, non vuole che muoiano di fame, tuttavia è impegnato a demolire qualsiasi identità collettiva e, in cuor suo, rifiuta l’idea di uno Stato. Dovremmo approfondire tale analisi nei nostri discordi e nel nostro lavoro, per esercitare pressioni su di lui.
Il mio ultimo messaggio è che ritengo che in Israele o in Palestina nessuna autorità politica avrà la legittimità necessaria per convincere le persone della necessità di sacrificare taluni simboli alla pace, che si tratti di Gerusalemme o del diritto di ritorno, finché le autorità religiose non predicheranno la pace e la condivisione di tali simboli su una base consensuale. In caso contrario, non otterremo alcun risultato. Ditelo loro da parte nostra."@it12
"Monsieur le Président, Madame la Commissaire, Monsieur le HautReprésentant, je voudrais vous remercier pour la qualité de vos propos introductifs, mais aussi pour toutes les félicitations que vous avez bien voulu m'adresser. J'ai été fier de faire ce travail et une des choses que je peux en dire est que nous avons été excellemment reçus des deux côtés. L'Europe fut la bienvenue, même pour Israël, je tiens à le préciser.
Si je m'attarde, je vais rater mon train ce soir; je serai donc bref et vous pardonnerez ma discourtoisie car je n'aurai pas le temps d'écouter vos réponses. Tout ce que je peux faire d'utile dans le temps un peu ridicule de nos débats est d'insister sur les points essentiels qui doivent continuer à faire l'objet de votre attention.
Premièrement, les élections à venir en Palestine seront beaucoup moins aisées que la dernière: il y avait en effet un seul candidat, pas de réelle contestation du pouvoir et pas de candidat du Hamas. Cette fois, ce sera différent aussi bien pour les municipales que pour les législatives; la compétition sera dure. Je souhaiterais que l'on convainque les Palestiniens de renoncer à l'usage du registre d'identité civile et que les élections municipales, qui viennent avant les élections législatives, soient aussi bien suivies que cellesci, c'est important.
Fenêtre d'opportunité, lueur d'espoir, ont dit certains, je le crois. Le principal élément de cette lueur d'espoir tient à l'incontestable qualité et densité de la volonté démocratique du peuple de Palestine; mon ami Mc MillanScott le disait à l'instant. Il a raison, c'est un choix de paix en même temps qu'un choix de démocratie.
On est moins sûr de l'autre côté. Il faut saluer la décision de M. Sharon d'évacuer Gaza, mais j'attire l'attention sur le fait que, de notre point de vue, celui de la feuille de route, il n'y a aucun lien dans le discours du premier ministre Sharon entre Gaza et le reste, et rien ne nous garantit qu'après Gaza, il songe à la Cisjordanie et à Jérusalem. C'est un point complètement central.
Mon deuxième point concerne l'éradication du terrorisme. On peut faire beaucoup. M. Sharon a raison de l'exiger, Mahmoud Abbas a raison de s'y atteler et il le fait avec courage. Il est sociologiquement sous une occupation étrangère, impossible donc d'éradiquer le terrorisme totalement. Je pense que M. Sharon, en général expérimenté, sait de quoi il parle; il sait qu'en exigeant que tout terrorisme cesse avant la reprise de toute négociation, il demande l'impossible pour être sûr de ne pas l'obtenir. Peutêtre faudraitil le lui dire: le terrorisme sera éradiqué de Palestine quand, tout entier, le peuple palestinien pourra espérer une autre vie. Cela passe par l'économie, l'ouverture des frontières, le commerce, l'activité, la création et une perspective politique. Ce sont les conditions, je crois qu'il est de notre devoir, du devoir de la communauté internationale, de le lui rappeler.
Je voudrais rappeler aussi que rien n'a jusqu'à présent démenti l'analyse tragique d'un éminent universitaire israélien qui, dans un livre que M. le hautreprésentant connaît bien pour me l'avoir emprunté, fait l'analyse selon laquelle M. Sharon respecte les hommes palestiniens, ne voudrait pas qu'ils meurent de faim, mais s'emploie à démolir toute identité collective et, au fond de luimême, à refuser l'État. Cette analyse doit être approfondie dans nos discours et nos travaux pour faire pression sur lui.
Mon dernier message sera pour dire que je crois que ni en Israël ni en Palestine, une autorité politique n'aura de légitimité pour convaincre de la nécessité de sacrifier certains symboles à la paix, qu'il s'agisse de Jérusalem ou du retour, tant que les autorités religieuses ne prêcheront pas ellesmêmes la paix et le partage des symboles pour les rendre consensuels. Sans cela, nous n'arriverons à rien: ditesleur donc de notre part."@lt14
"Monsieur le Président, Madame la Commissaire, Monsieur le HautReprésentant, je voudrais vous remercier pour la qualité de vos propos introductifs, mais aussi pour toutes les félicitations que vous avez bien voulu m'adresser. J'ai été fier de faire ce travail et une des choses que je peux en dire est que nous avons été excellemment reçus des deux côtés. L'Europe fut la bienvenue, même pour Israël, je tiens à le préciser.
Si je m'attarde, je vais rater mon train ce soir; je serai donc bref et vous pardonnerez ma discourtoisie car je n'aurai pas le temps d'écouter vos réponses. Tout ce que je peux faire d'utile dans le temps un peu ridicule de nos débats est d'insister sur les points essentiels qui doivent continuer à faire l'objet de votre attention.
Premièrement, les élections à venir en Palestine seront beaucoup moins aisées que la dernière: il y avait en effet un seul candidat, pas de réelle contestation du pouvoir et pas de candidat du Hamas. Cette fois, ce sera différent aussi bien pour les municipales que pour les législatives; la compétition sera dure. Je souhaiterais que l'on convainque les Palestiniens de renoncer à l'usage du registre d'identité civile et que les élections municipales, qui viennent avant les élections législatives, soient aussi bien suivies que cellesci, c'est important.
Fenêtre d'opportunité, lueur d'espoir, ont dit certains, je le crois. Le principal élément de cette lueur d'espoir tient à l'incontestable qualité et densité de la volonté démocratique du peuple de Palestine; mon ami Mc MillanScott le disait à l'instant. Il a raison, c'est un choix de paix en même temps qu'un choix de démocratie.
On est moins sûr de l'autre côté. Il faut saluer la décision de M. Sharon d'évacuer Gaza, mais j'attire l'attention sur le fait que, de notre point de vue, celui de la feuille de route, il n'y a aucun lien dans le discours du premier ministre Sharon entre Gaza et le reste, et rien ne nous garantit qu'après Gaza, il songe à la Cisjordanie et à Jérusalem. C'est un point complètement central.
Mon deuxième point concerne l'éradication du terrorisme. On peut faire beaucoup. M. Sharon a raison de l'exiger, Mahmoud Abbas a raison de s'y atteler et il le fait avec courage. Il est sociologiquement sous une occupation étrangère, impossible donc d'éradiquer le terrorisme totalement. Je pense que M. Sharon, en général expérimenté, sait de quoi il parle; il sait qu'en exigeant que tout terrorisme cesse avant la reprise de toute négociation, il demande l'impossible pour être sûr de ne pas l'obtenir. Peutêtre faudraitil le lui dire: le terrorisme sera éradiqué de Palestine quand, tout entier, le peuple palestinien pourra espérer une autre vie. Cela passe par l'économie, l'ouverture des frontières, le commerce, l'activité, la création et une perspective politique. Ce sont les conditions, je crois qu'il est de notre devoir, du devoir de la communauté internationale, de le lui rappeler.
Je voudrais rappeler aussi que rien n'a jusqu'à présent démenti l'analyse tragique d'un éminent universitaire israélien qui, dans un livre que M. le hautreprésentant connaît bien pour me l'avoir emprunté, fait l'analyse selon laquelle M. Sharon respecte les hommes palestiniens, ne voudrait pas qu'ils meurent de faim, mais s'emploie à démolir toute identité collective et, au fond de luimême, à refuser l'État. Cette analyse doit être approfondie dans nos discours et nos travaux pour faire pression sur lui.
Mon dernier message sera pour dire que je crois que ni en Israël ni en Palestine, une autorité politique n'aura de légitimité pour convaincre de la nécessité de sacrifier certains symboles à la paix, qu'il s'agisse de Jérusalem ou du retour, tant que les autorités religieuses ne prêcheront pas ellesmêmes la paix et le partage des symboles pour les rendre consensuels. Sans cela, nous n'arriverons à rien: ditesleur donc de notre part."@lv13
"Monsieur le Président, Madame la Commissaire, Monsieur le HautReprésentant, je voudrais vous remercier pour la qualité de vos propos introductifs, mais aussi pour toutes les félicitations que vous avez bien voulu m'adresser. J'ai été fier de faire ce travail et une des choses que je peux en dire est que nous avons été excellemment reçus des deux côtés. L'Europe fut la bienvenue, même pour Israël, je tiens à le préciser.
Si je m'attarde, je vais rater mon train ce soir; je serai donc bref et vous pardonnerez ma discourtoisie car je n'aurai pas le temps d'écouter vos réponses. Tout ce que je peux faire d'utile dans le temps un peu ridicule de nos débats est d'insister sur les points essentiels qui doivent continuer à faire l'objet de votre attention.
Premièrement, les élections à venir en Palestine seront beaucoup moins aisées que la dernière: il y avait en effet un seul candidat, pas de réelle contestation du pouvoir et pas de candidat du Hamas. Cette fois, ce sera différent aussi bien pour les municipales que pour les législatives; la compétition sera dure. Je souhaiterais que l'on convainque les Palestiniens de renoncer à l'usage du registre d'identité civile et que les élections municipales, qui viennent avant les élections législatives, soient aussi bien suivies que cellesci, c'est important.
Fenêtre d'opportunité, lueur d'espoir, ont dit certains, je le crois. Le principal élément de cette lueur d'espoir tient à l'incontestable qualité et densité de la volonté démocratique du peuple de Palestine; mon ami Mc MillanScott le disait à l'instant. Il a raison, c'est un choix de paix en même temps qu'un choix de démocratie.
On est moins sûr de l'autre côté. Il faut saluer la décision de M. Sharon d'évacuer Gaza, mais j'attire l'attention sur le fait que, de notre point de vue, celui de la feuille de route, il n'y a aucun lien dans le discours du premier ministre Sharon entre Gaza et le reste, et rien ne nous garantit qu'après Gaza, il songe à la Cisjordanie et à Jérusalem. C'est un point complètement central.
Mon deuxième point concerne l'éradication du terrorisme. On peut faire beaucoup. M. Sharon a raison de l'exiger, Mahmoud Abbas a raison de s'y atteler et il le fait avec courage. Il est sociologiquement sous une occupation étrangère, impossible donc d'éradiquer le terrorisme totalement. Je pense que M. Sharon, en général expérimenté, sait de quoi il parle; il sait qu'en exigeant que tout terrorisme cesse avant la reprise de toute négociation, il demande l'impossible pour être sûr de ne pas l'obtenir. Peutêtre faudraitil le lui dire: le terrorisme sera éradiqué de Palestine quand, tout entier, le peuple palestinien pourra espérer une autre vie. Cela passe par l'économie, l'ouverture des frontières, le commerce, l'activité, la création et une perspective politique. Ce sont les conditions, je crois qu'il est de notre devoir, du devoir de la communauté internationale, de le lui rappeler.
Je voudrais rappeler aussi que rien n'a jusqu'à présent démenti l'analyse tragique d'un éminent universitaire israélien qui, dans un livre que M. le hautreprésentant connaît bien pour me l'avoir emprunté, fait l'analyse selon laquelle M. Sharon respecte les hommes palestiniens, ne voudrait pas qu'ils meurent de faim, mais s'emploie à démolir toute identité collective et, au fond de luimême, à refuser l'État. Cette analyse doit être approfondie dans nos discours et nos travaux pour faire pression sur lui.
Mon dernier message sera pour dire que je crois que ni en Israël ni en Palestine, une autorité politique n'aura de légitimité pour convaincre de la nécessité de sacrifier certains symboles à la paix, qu'il s'agisse de Jérusalem ou du retour, tant que les autorités religieuses ne prêcheront pas ellesmêmes la paix et le partage des symboles pour les rendre consensuels. Sans cela, nous n'arriverons à rien: ditesleur donc de notre part."@mt15
"Mijnheer de Voorzitter, mevrouw de commissaris, mijnheer de Hoge Vertegenwoordiger, ik zou u graag willen bedanken voor uw uitstekende inleiding, alsmede voor alle felicitaties die u aan mij hebt gericht. Ik ben er trots op dat ik dit werk heb mogen doen en ik kan er in elk geval over zeggen dat wij door beide zijden uitstekend zijn ontvangen. Europa was welkom, zelfs wat Israël betreft – dat wil ik graag benadrukken.
Als ik te lang doorga mis ik mijn trein vanavond, dus ik zal het kort houden. Vergeeft u mij de onbeleefdheid dat ik geen tijd heb naar uw antwoorden te luisteren. Al wat ik kan doen in het eigenlijk belachelijk korte tijdsbestek van onze debatten is de kernpunten belichten die uw aandacht moeten blijven krijgen.
Ten eerste zullen de komende verkiezingen in Palestina veel minder gemakkelijk verlopen dan de vorige keer. Toen was er namelijk maar één kandidaat, de macht werd niet echt betwist en er was geen kandidaat van Hamas. Ditmaal zal het anders zijn, zowel voor de gemeenteraadsverkiezingen als voor de parlementsverkiezingen. Het wordt een zware verkiezingsstrijd. Ik hoop dat de Palestijnen ervan overtuigd kunnen worden af te zien van het gebruik van het burgerlijk persoonsregister en dat op de gemeenteraadsverkiezingen net zo nauw toezicht uitgeoefend zal worden als op de daarop volgende parlementsverkiezingen; dat is van belang.
Sommigen hebben gezegd dat de kansen gunstig zijn, dat er hoop gloort. Ik denk het ook. Het belangrijkste aspect van dat sprankje hoop houdt verband met de ontegenzeggelijke kwaliteit en intensiteit van het streven naar democratie van het Palestijnse volk – mijn vriend McMillan-Scott zei het zojuist al. Hij heeft gelijk; het is een keuze voor vrede en tegelijkertijd een keuze voor democratie.
Wat de andere partij betreft is er minder zekerheid. Het besluit van de heer Sharon om de Gazastrook te ontruimen verdient zeker te worden toegejuicht. Ik wil ik er evenwel op wijzen dat er vanuit ons oogpunt, het oogpunt van de routekaart, in de woorden van premier Sharon geen enkel verband wordt gelegd tussen de Gazastrook en de rest, en dat niets ons garandeert dat hij na Gaza ook over de Westelijke Jordaanoever en Jeruzalem nadenkt. Dat is een kardinaal punt.
Mijn tweede punt betreft de uitroeiing van het terrorisme. Er is veel dat gedaan kan worden. De heer Sharon heeft gelijk dat hij dat eist en de heer Abbas heeft gelijk dat hij zich daaraan wijdt, en hij betoont zich daarin moedig. Echter, sociologisch gesproken leeft hij onder een buitenlandse bezettingsmacht. Het is dus in feite onmogelijk het terrorisme volledig uit te bannen. Volgens mij weet de heer Sharon, als ervaren generaal, waarover hij praat. Hij weet dat hij met zijn eis dat alle terrorisme moet stoppen voordat van onderhandelingen sprake kan zijn, het onmogelijke vraagt, waardoor hij er zeker van kan zijn dat hij het niet krijgt. Misschien zouden we hem moeten zeggen dat het terrorisme uit Palestina uitgebannen zal worden wanneer het gehele Palestijnse volk hoop kan hebben op een ander leven. Daarbij komt het aan op de economie, openstelling van de grenzen, handel, bedrijvigheid, creativiteit en politiek perspectief. Ik denk dat het onze plicht is, de plicht van de internationale gemeenschap, hem aan deze voorwaarden te herinneren.
Ik zou er ook aan willen herinneren dat tot op heden nog uit niets het ongelijk is gebleken van een eminente Israëlische geleerde die – in een boek dat de Hoge Vertegenwoordiger goed kent, daar hij het van me heeft geleend – een analyse van de situatie heeft gegeven met een ronduit tragische conclusie. Die conclusie is dat de heer Sharon de Palestijnen als mensen weliswaar respecteert, en niet zou willen dat ze verhongeren, maar alles in het werk stelt om iedere vorm van collectieve identiteit te ondermijnen, en dat hij in de grond van zijn hart afwijzend staat tegenover het idee van een Palestijnse staat. Wij moeten in onze woorden en in onze werkzaamheden deze analyse verder uitwerken, om zo druk op hem te kunnen uitoefenen.
De laatste opmerking die ik wil maken, is dat ik niet geloof dat er een politieke autoriteit in Israël of in Palestina is die voldoende legitimiteit heeft om mensen ervan te overtuigen dat bepaalde symbolen zullen moeten worden opgeofferd voor de vrede, of het nu Jeruzalem betreft of het recht op terugkeer, zolang niet ook de religieuze autoriteiten de vrede prediken en zich uitspreken voor het delen van deze symbolen op basis van consensus. Zolang dat niet gebeurt, bereiken we niets. Zegt u dat hun namens ons."@nl3
"Monsieur le Président, Madame la Commissaire, Monsieur le HautReprésentant, je voudrais vous remercier pour la qualité de vos propos introductifs, mais aussi pour toutes les félicitations que vous avez bien voulu m'adresser. J'ai été fier de faire ce travail et une des choses que je peux en dire est que nous avons été excellemment reçus des deux côtés. L'Europe fut la bienvenue, même pour Israël, je tiens à le préciser.
Si je m'attarde, je vais rater mon train ce soir; je serai donc bref et vous pardonnerez ma discourtoisie car je n'aurai pas le temps d'écouter vos réponses. Tout ce que je peux faire d'utile dans le temps un peu ridicule de nos débats est d'insister sur les points essentiels qui doivent continuer à faire l'objet de votre attention.
Premièrement, les élections à venir en Palestine seront beaucoup moins aisées que la dernière: il y avait en effet un seul candidat, pas de réelle contestation du pouvoir et pas de candidat du Hamas. Cette fois, ce sera différent aussi bien pour les municipales que pour les législatives; la compétition sera dure. Je souhaiterais que l'on convainque les Palestiniens de renoncer à l'usage du registre d'identité civile et que les élections municipales, qui viennent avant les élections législatives, soient aussi bien suivies que cellesci, c'est important.
Fenêtre d'opportunité, lueur d'espoir, ont dit certains, je le crois. Le principal élément de cette lueur d'espoir tient à l'incontestable qualité et densité de la volonté démocratique du peuple de Palestine; mon ami Mc MillanScott le disait à l'instant. Il a raison, c'est un choix de paix en même temps qu'un choix de démocratie.
On est moins sûr de l'autre côté. Il faut saluer la décision de M. Sharon d'évacuer Gaza, mais j'attire l'attention sur le fait que, de notre point de vue, celui de la feuille de route, il n'y a aucun lien dans le discours du premier ministre Sharon entre Gaza et le reste, et rien ne nous garantit qu'après Gaza, il songe à la Cisjordanie et à Jérusalem. C'est un point complètement central.
Mon deuxième point concerne l'éradication du terrorisme. On peut faire beaucoup. M. Sharon a raison de l'exiger, Mahmoud Abbas a raison de s'y atteler et il le fait avec courage. Il est sociologiquement sous une occupation étrangère, impossible donc d'éradiquer le terrorisme totalement. Je pense que M. Sharon, en général expérimenté, sait de quoi il parle; il sait qu'en exigeant que tout terrorisme cesse avant la reprise de toute négociation, il demande l'impossible pour être sûr de ne pas l'obtenir. Peutêtre faudraitil le lui dire: le terrorisme sera éradiqué de Palestine quand, tout entier, le peuple palestinien pourra espérer une autre vie. Cela passe par l'économie, l'ouverture des frontières, le commerce, l'activité, la création et une perspective politique. Ce sont les conditions, je crois qu'il est de notre devoir, du devoir de la communauté internationale, de le lui rappeler.
Je voudrais rappeler aussi que rien n'a jusqu'à présent démenti l'analyse tragique d'un éminent universitaire israélien qui, dans un livre que M. le hautreprésentant connaît bien pour me l'avoir emprunté, fait l'analyse selon laquelle M. Sharon respecte les hommes palestiniens, ne voudrait pas qu'ils meurent de faim, mais s'emploie à démolir toute identité collective et, au fond de luimême, à refuser l'État. Cette analyse doit être approfondie dans nos discours et nos travaux pour faire pression sur lui.
Mon dernier message sera pour dire que je crois que ni en Israël ni en Palestine, une autorité politique n'aura de légitimité pour convaincre de la nécessité de sacrifier certains symboles à la paix, qu'il s'agisse de Jérusalem ou du retour, tant que les autorités religieuses ne prêcheront pas ellesmêmes la paix et le partage des symboles pour les rendre consensuels. Sans cela, nous n'arriverons à rien: ditesleur donc de notre part."@pl16
"Monsieur le Président, Madame la Commissaire, Monsieur le HautReprésentant, je voudrais vous remercier pour la qualité de vos propos introductifs, mais aussi pour toutes les félicitations que vous avez bien voulu m'adresser. J'ai été fier de faire ce travail et une des choses que je peux en dire est que nous avons été excellemment reçus des deux côtés. L'Europe fut la bienvenue, même pour Israël, je tiens à le préciser.
Si je m'attarde, je vais rater mon train ce soir; je serai donc bref et vous pardonnerez ma discourtoisie car je n'aurai pas le temps d'écouter vos réponses. Tout ce que je peux faire d'utile dans le temps un peu ridicule de nos débats est d'insister sur les points essentiels qui doivent continuer à faire l'objet de votre attention.
Premièrement, les élections à venir en Palestine seront beaucoup moins aisées que la dernière: il y avait en effet un seul candidat, pas de réelle contestation du pouvoir et pas de candidat du Hamas. Cette fois, ce sera différent aussi bien pour les municipales que pour les législatives; la compétition sera dure. Je souhaiterais que l'on convainque les Palestiniens de renoncer à l'usage du registre d'identité civile et que les élections municipales, qui viennent avant les élections législatives, soient aussi bien suivies que cellesci, c'est important.
Fenêtre d'opportunité, lueur d'espoir, ont dit certains, je le crois. Le principal élément de cette lueur d'espoir tient à l'incontestable qualité et densité de la volonté démocratique du peuple de Palestine; mon ami Mc MillanScott le disait à l'instant. Il a raison, c'est un choix de paix en même temps qu'un choix de démocratie.
On est moins sûr de l'autre côté. Il faut saluer la décision de M. Sharon d'évacuer Gaza, mais j'attire l'attention sur le fait que, de notre point de vue, celui de la feuille de route, il n'y a aucun lien dans le discours du premier ministre Sharon entre Gaza et le reste, et rien ne nous garantit qu'après Gaza, il songe à la Cisjordanie et à Jérusalem. C'est un point complètement central.
Mon deuxième point concerne l'éradication du terrorisme. On peut faire beaucoup. M. Sharon a raison de l'exiger, Mahmoud Abbas a raison de s'y atteler et il le fait avec courage. Il est sociologiquement sous une occupation étrangère, impossible donc d'éradiquer le terrorisme totalement. Je pense que M. Sharon, en général expérimenté, sait de quoi il parle; il sait qu'en exigeant que tout terrorisme cesse avant la reprise de toute négociation, il demande l'impossible pour être sûr de ne pas l'obtenir. Peutêtre faudraitil le lui dire: le terrorisme sera éradiqué de Palestine quand, tout entier, le peuple palestinien pourra espérer une autre vie. Cela passe par l'économie, l'ouverture des frontières, le commerce, l'activité, la création et une perspective politique. Ce sont les conditions, je crois qu'il est de notre devoir, du devoir de la communauté internationale, de le lui rappeler.
Je voudrais rappeler aussi que rien n'a jusqu'à présent démenti l'analyse tragique d'un éminent universitaire israélien qui, dans un livre que M. le hautreprésentant connaît bien pour me l'avoir emprunté, fait l'analyse selon laquelle M. Sharon respecte les hommes palestiniens, ne voudrait pas qu'ils meurent de faim, mais s'emploie à démolir toute identité collective et, au fond de luimême, à refuser l'État. Cette analyse doit être approfondie dans nos discours et nos travaux pour faire pression sur lui.
Mon dernier message sera pour dire que je crois que ni en Israël ni en Palestine, une autorité politique n'aura de légitimité pour convaincre de la nécessité de sacrifier certains symboles à la paix, qu'il s'agisse de Jérusalem ou du retour, tant que les autorités religieuses ne prêcheront pas ellesmêmes la paix et le partage des symboles pour les rendre consensuels. Sans cela, nous n'arriverons à rien: ditesleur donc de notre part."@sk18
"Monsieur le Président, Madame la Commissaire, Monsieur le HautReprésentant, je voudrais vous remercier pour la qualité de vos propos introductifs, mais aussi pour toutes les félicitations que vous avez bien voulu m'adresser. J'ai été fier de faire ce travail et une des choses que je peux en dire est que nous avons été excellemment reçus des deux côtés. L'Europe fut la bienvenue, même pour Israël, je tiens à le préciser.
Si je m'attarde, je vais rater mon train ce soir; je serai donc bref et vous pardonnerez ma discourtoisie car je n'aurai pas le temps d'écouter vos réponses. Tout ce que je peux faire d'utile dans le temps un peu ridicule de nos débats est d'insister sur les points essentiels qui doivent continuer à faire l'objet de votre attention.
Premièrement, les élections à venir en Palestine seront beaucoup moins aisées que la dernière: il y avait en effet un seul candidat, pas de réelle contestation du pouvoir et pas de candidat du Hamas. Cette fois, ce sera différent aussi bien pour les municipales que pour les législatives; la compétition sera dure. Je souhaiterais que l'on convainque les Palestiniens de renoncer à l'usage du registre d'identité civile et que les élections municipales, qui viennent avant les élections législatives, soient aussi bien suivies que cellesci, c'est important.
Fenêtre d'opportunité, lueur d'espoir, ont dit certains, je le crois. Le principal élément de cette lueur d'espoir tient à l'incontestable qualité et densité de la volonté démocratique du peuple de Palestine; mon ami Mc MillanScott le disait à l'instant. Il a raison, c'est un choix de paix en même temps qu'un choix de démocratie.
On est moins sûr de l'autre côté. Il faut saluer la décision de M. Sharon d'évacuer Gaza, mais j'attire l'attention sur le fait que, de notre point de vue, celui de la feuille de route, il n'y a aucun lien dans le discours du premier ministre Sharon entre Gaza et le reste, et rien ne nous garantit qu'après Gaza, il songe à la Cisjordanie et à Jérusalem. C'est un point complètement central.
Mon deuxième point concerne l'éradication du terrorisme. On peut faire beaucoup. M. Sharon a raison de l'exiger, Mahmoud Abbas a raison de s'y atteler et il le fait avec courage. Il est sociologiquement sous une occupation étrangère, impossible donc d'éradiquer le terrorisme totalement. Je pense que M. Sharon, en général expérimenté, sait de quoi il parle; il sait qu'en exigeant que tout terrorisme cesse avant la reprise de toute négociation, il demande l'impossible pour être sûr de ne pas l'obtenir. Peutêtre faudraitil le lui dire: le terrorisme sera éradiqué de Palestine quand, tout entier, le peuple palestinien pourra espérer une autre vie. Cela passe par l'économie, l'ouverture des frontières, le commerce, l'activité, la création et une perspective politique. Ce sont les conditions, je crois qu'il est de notre devoir, du devoir de la communauté internationale, de le lui rappeler.
Je voudrais rappeler aussi que rien n'a jusqu'à présent démenti l'analyse tragique d'un éminent universitaire israélien qui, dans un livre que M. le hautreprésentant connaît bien pour me l'avoir emprunté, fait l'analyse selon laquelle M. Sharon respecte les hommes palestiniens, ne voudrait pas qu'ils meurent de faim, mais s'emploie à démolir toute identité collective et, au fond de luimême, à refuser l'État. Cette analyse doit être approfondie dans nos discours et nos travaux pour faire pression sur lui.
Mon dernier message sera pour dire que je crois que ni en Israël ni en Palestine, une autorité politique n'aura de légitimité pour convaincre de la nécessité de sacrifier certains symboles à la paix, qu'il s'agisse de Jérusalem ou du retour, tant que les autorités religieuses ne prêcheront pas ellesmêmes la paix et le partage des symboles pour les rendre consensuels. Sans cela, nous n'arriverons à rien: ditesleur donc de notre part."@sl19
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"FR"10
"Hamas"12
"Rocard (PSE )."5,19,15,15,1,18,18,14,14,16,11,10,13,8
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