Local view for "http://purl.org/linkedpolitics/eu/plenary/2004-12-14-Speech-2-168"
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". - Monsieur le Président, mon groupe a déposé une motion de rejet du budget 2005 et je voudrais expliquer les raisons de cette initiative. Mon groupe n’a jamais plaidé en faveur d’une augmentation inconsidérée du budget de l’Union. Nous sommes attachés à une gestion rigoureuse des deniers publics et, surtout, nous ne considérons pas le budget comme le seul instrument à la disposition de l’Union pour réaliser ses ambitions. À cet égard, nous insistons, par exemple sur l’exigence d’une réorientation en profondeur des missions et du fonctionnement de la Banque centrale européenne. Il n’en demeure pas moins que le budget de l’Union est le reflet d’une volonté politique: aux objectifs affichés doivent correspondre des moyens financiers suffisants, sans quoi c’est la crédibilité même de l’Union qui est en cause.
Or, suite aux pressions de plus en plus fortes qui s’exercent pour faire baisser à tout prix les dépenses publiques dans l’esprit du pacte de stabilité, nous avions déjà, en 2004, le budget le plus bas relativement au revenu national brut depuis 1987. Année après année, le Parlement critique cette tendance restrictive, ainsi que la laborieuse gymnastique budgétaire qui l’accompagne: multiplication des transferts et des budgets rectificatifs; réduction de crédits indispensables, tels que ceux destinés aux pays en développement, pour pouvoir financer de nouvelles demandes, par exemple la contribution au financement de la reconstruction de pays durement touchés par la guerre - Balkans, Afghanistan, Iraq; recours abusif à l’instrument de flexibilité. Le Parlement critique chaque année cette dérive et l’on vient encore d’entendre M. Ferber, Mme Guy-Quint, Mme Trüpel se faire l’écho de cette insatisfaction. Je propose tout simplement que cela se traduise, cette année, non seulement dans des paroles, mais aussi dans un acte clair et visible.
En effet, pour le budget 2005, le compromis auquel est parvenue la concertation du 25 novembre dernier, soit 106,3 milliards d’euros - autrement dit, non pas 1,05%, Madame Guy-Quint, mais 1,005% du revenu national brut -, est inférieur à l’avant-projet de la Commission, 109 milliards, qui était lui-même inférieur à la demande du Parlement en première lecture, 111 milliards, demande elle-même inférieure aux engagements pris par le Conseil, la Commission et le Parlement dans le cadre des perspectives financières fixées en commun en l’an 2000, qui établissaient le budget à 114 milliards. Signifier que nous voulons enfin mettre un coup d’arrêt à cette politique systématiquement restrictive et à courte vue du Conseil, telle est la première raison du dépôt de notre motion de rejet du budget 2005.
La deuxième raison de notre décision est que l’an prochain sera la première année pleine de l’Union à Vingt-cinq. Réussir cet élargissement suppose à nos yeux que nous nous donnions un budget permettant d’assumer les incontournables dépenses de solidarité liées à ce grand projet, sans que cela se traduise par un abandon de régions ou de populations en difficultés dans les anciens pays membres. J’ajoute que les efforts nouveaux, dont tout le monde reconnaît la nécessité, en faveur de l’emploi, de l’éducation, de la formation, de la recherche, de l’environnement exigent des crédits conséquents, sauf à considérer que ces efforts nouveaux seraient réservés à quelques créneaux rentables et à une élite privilégiée. Réussir l’élargissement sans mettre en concurrence les populations des nouveaux et des anciens pays membres, telle est la deuxième raison du dépôt de notre motion de rejet d’un projet de budget indigent.
Enfin, 2005 sera l’année décisive pour tenter d’arriver à un accord entre les Vingt-cinq sur les perspectives financières 2007-2013. Or, à ce jour, on l’a répété, une lourde hypothèque pèse sur ces négociations: l’exigence de six pays contributeurs nets au budget de l’Union de voir celui-ci limité , à l’avenir, à 1%, voire 0,9% du revenu national brut. La Commission a rappelé, fort à propos, ce que cela signifierait concrètement, à savoir une coupe sombre de plus de 9 milliards d’euros dans le budget 2007 par rapport à l’exercice précédent. Sur quoi devraient alors porter des réductions aussi drastiques? Sur les grands travaux annoncés en grande pompe? Sur les fonds structurels? Un peu sur tout? Allons-nous rester l’arme au pied face à des perspectives aussi irresponsables?
Accepter sans coup férir un budget 2005 à 1% du revenu national brut, n’est-ce pas, d’une certaine manière, s’inscrire déjà dans la logique de la lettre des Six? Adopter à temps une attitude offensive du Parlement, à la veille des négociations décisives sur les perspectives financières pour les années à venir, telle est la troisième raison du dépôt de notre motion de rejet du budget 2005."@fr8
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"Monsieur le Président, mon groupe a déposé une motion de rejet du budget 2005 et je voudrais expliquer les raisons de cette initiative. Mon groupe n'a jamais plaidé en faveur d'une augmentation inconsidérée du budget de l'Union. Nous sommes attachés à une gestion rigoureuse des deniers publics et, surtout, nous ne considérons pas le budget comme le seul instrument à la disposition de l'Union pour réaliser ses ambitions. À cet égard, nous insistons, par exemple sur l'exigence d'une réorientation en profondeur des missions et du fonctionnement de la Banque centrale européenne. Il n'en demeure pas moins que le budget de l'Union est le reflet d'une volonté politique: aux objectifs affichés doivent correspondre des moyens financiers suffisants, sans quoi c'est la crédibilité même de l'Union qui est en cause.
Or, suite aux pressions de plus en plus fortes qui s'exercent pour faire baisser à tout prix les dépenses publiques dans l'esprit du pacte de stabilité, nous avions déjà, en 2004, le budget le plus bas relativement au revenu national brut depuis 1987. Année après année, le Parlement critique cette tendance restrictive, ainsi que la laborieuse gymnastique budgétaire qui l'accompagne: multiplication des transferts et des budgets rectificatifs; réduction de crédits indispensables, tels que ceux destinés aux pays en développement, pour pouvoir financer de nouvelles demandes, par exemple la contribution au financement de la reconstruction de pays durement touchés par la guerre – Balkans, Afghanistan, Iraq; recours abusif à l'instrument de flexibilité. Le Parlement critique chaque année cette dérive et l'on vient encore d'entendre M. Ferber, Mme GuyQuint, Mme Trüpel se faire l'écho de cette insatisfaction. Je propose tout simplement que cela se traduise, cette année, non seulement dans des paroles, mais aussi dans un acte clair et visible.
En effet, pour le budget 2005, le compromis auquel est parvenue la concertation du 25 novembre dernier, soit 106,3 milliards d'euros – autrement dit, non pas 1,05 %, Madame GuyQuint, mais 1,005 % du revenu national brut –, est inférieur à l'avantprojet de la Commission, 109 milliards, qui était luimême inférieur à la demande du Parlement en première lecture, 111 milliards, demande ellemême inférieure aux engagements pris par le Conseil, la Commission et le Parlement dans le cadre des perspectives financières fixées en commun en l'an 2000, qui établissaient le budget à 114 milliards. Signifier que nous voulons enfin mettre un coup d'arrêt à cette politique systématiquement restrictive et à courte vue du Conseil, telle est la première raison du dépôt de notre motion de rejet du budget 2005.
La deuxième raison de notre décision est que l'an prochain sera la première année pleine de l'Union à Vingtcinq. Réussir cet élargissement suppose à nos yeux que nous nous donnions un budget permettant d'assumer les incontournables dépenses de solidarité liées à ce grand projet, sans que cela se traduise par un abandon de régions ou de populations en difficultés dans les anciens pays membres. J'ajoute que les efforts nouveaux, dont tout le monde reconnaît la nécessité, en faveur de l'emploi, de l'éducation, de la formation, de la recherche, de l'environnement exigent des crédits conséquents, sauf à considérer que ces efforts nouveaux seraient réservés à quelques créneaux rentables et à une élite privilégiée. Réussir l'élargissement sans mettre en concurrence les populations des nouveaux et des anciens pays membres, telle est la deuxième raison du dépôt de notre motion de rejet d'un projet de budget indigent.
Enfin, 2005 sera l'année décisive pour tenter d'arriver à un accord entre les Vingtcinq sur les perspectives financières 20072013. Or, à ce jour, on l'a répété, une lourde hypothèque pèse sur ces négociations: l'exigence de six pays contributeurs nets au budget de l'Union de voir celuici limité , à l'avenir, à 1 %, voire 0,9 % du revenu national brut. La Commission a rappelé, fort à propos, ce que cela signifierait concrètement, à savoir une coupe sombre de plus de 9 milliards d'euros dans le budget 2007 par rapport à l'exercice précédent. Sur quoi devraient alors porter des réductions aussi drastiques? Sur les grands travaux annoncés en grande pompe? Sur les fonds structurels? Un peu sur tout? Allonsnous rester l'arme au pied face à des perspectives aussi irresponsables?
Accepter sans coup férir un budget 2005 à 1 % du revenu national brut, n'estce pas, d'une certaine manière, s'inscrire déjà dans la logique de la lettre des Six? Adopter à temps une attitude offensive du Parlement, à la veille des négociations décisives sur les perspectives financières pour les années à venir, telle est la troisième raison du dépôt de notre motion de rejet du budget 2005."@cs1
"Hr. formand, min gruppe har stillet et forslag om forkastelse af budgettet for 2005, og jeg vil gerne forklare årsagerne til dette initiativ. Min gruppe har aldrig talt for en uovervejet forhøjelse af Unionens budget. Vi ønsker en streng forvaltning af de offentlige midler, og især betragter vi ikke budgettet som Unionens eneste instrument til at gennemføre sine ambitioner. I den henseende insisterer vi f.eks. på kravet om en vidtgående omprioritering af Den Europæiske Centralbanks opgaver og funktion. Tilbage står ikke desto mindre, at Unionens budget afspejler en politisk vilje, for der skal afsættes tilstrækkelige finansielle midler til de målsætninger, som stilles op, hvis ikke, er det selve Unionens troværdighed, som står på spil.
Som følge af den stærkere og stærkere pression, som foregår for i stabilitetspagtens ånd at få sænket de offentlige udgifter for enhver pris, havde vi allerede i 2004 det laveste budget i forhold til bruttonationalindkomsten siden 1987. År efter år kritiserer Parlamentet denne restriktive tendens samt den omstændelige budgetgymnastik, som ledsager den, f.eks. flere og flere overførsler og ændringsbudgetter, reducering af nødvendige bevillinger som bevillingerne til udviklingslandene for at kunne finansiere nye anmodninger, f.eks. bidraget til finansiering af genopbygningen af lande, som er hårdt ramt af krig (Balkanlandene, Afghanistan og Irak), og overdreven brug af fleksibilitetsinstrumentet. Parlamentet kritiserer hvert år disse udflugter, og vi har netop også hørt hr. Ferber, fru Guy-Quint og fru Trüpel give udtryk for samme utilfredshed. Jeg foreslår ganske enkelt, at dette i år udmønter sig ikke blot i ord, men også i klar og synlig handling.
Faktisk er det kompromis, som aftalen af 25. november kom frem til for budgettet 2005, nemlig 106,3 milliarder euro - eller sagt på en anden måde, fru Guy-Quint, ikke 1,05 %, men 1,005 % af bruttonationalindkomsten - lavere end Kommissionens foreløbige budgetforslag på 109 milliarder, som i sig selv var lavere end Parlamentets anmodning ved førstebehandlingen på 111 milliarder, en anmodning, der efter tur var lavere end de forpligtelser, som Rådet, Kommissionen og Parlamentet indgik inden for rammerne af de finansielle overslag, der blev fastlagt i fællesskab i 2000, og som opstillede budgettet til 114 milliarder. Den første grund til vores forslag om forkastelse af budgettet for 2005 er, at vi vil markere, at vi omsider vil sætte en stopper for denne systematisk restriktive og kortsigtede politik fra Rådets side.
Den anden grund til vores beslutning er, at næste år bliver Unionens første hele år med 25 medlemmer. At få denne udvidelse til at lykkes forudsætter i vores øjne, at vi giver os selv et budget, som tillader at dække de uomgængelige solidaritetsudgifter, der er forbundet med dette store projekt, uden at det udmønter sig i, at regioner eller befolkninger i vanskelige situationer i de gamle medlemslande lades i stikken. Jeg vil tilføje, at de nye bestræbelser til fremme af beskæftigelse, uddannelse, efteruddannelse, forskning og miljø, som alle kan se nødvendigheden af, kræver faste bevillinger, hvis disse nye bestræbelser ikke skal forbeholdes nogle få rentable nicher og en privilegeret elite. Den anden grund til vores forslag om forkastelse af et magert budgetforslag er, at vi vil have udvidelsen til at lykkes uden at skabe konkurrence mellem de nye og de gamle medlemslande.
Endelig bliver 2005 afgørende for at forsøge at nå frem til en aftale mellem de 25 medlemslande om de finansielle overslag for 2007-2013. Indtil da, er det blevet sagt gang på gang, er der imidlertid et stort problem i forbindelse med disse forhandlinger, nemlig kravet fra seks nettobidragydere til EU-budgettet om for fremtiden at få dette begrænset til 1 % eller endda 0,9 % af bruttonationalindkomsten. Kommissionen har meget apropos mindet om, hvad det konkret ville komme til at betyde, nemlig en uhyre nedskæring i budgettet for 2007 på mere end 9 milliarder euro i forhold til foregående regnskabsår. Hvor skulle der så skæres så drastisk? I de store bygge- og anlægsarbejder, som er annonceret med stor pomp og pragt? I strukturfondene? Lidt over det hele? Skal vi bare lade stå til over for så uansvarlige overslag?
Er det faktum, at man uden sværdslag accepterer et budget for 2005 på 1 % af bruttonationalindkomsten, ikke på sin vis allerede at indlade sig på den tankegang, som præger brevet fra de seks lande? Den tredje grund til vores forslag om forkastelse af budgettet for 2005 er, at vi i tide skal indtage en offensiv holdning i Parlamentet inden de afgørende forhandlinger om de finansielle overslag for de kommende år."@da2
".
Herr Präsident, meine Fraktion hat einen Antrag auf Ablehnung des Haushalts 2005 eingebracht, und ich möchte die Gründe für diese Initiative erläutern. Meine Fraktion hat niemals eine unbesonnene Erhöhung des Unionshaushalts gefordert. Wir fühlen uns einer sparsamen Verwendung der öffentlichen Gelder verpflichtet und insbesondere halten wir den Haushalt nicht für das einzige Instrument der Union zur Umsetzung ihrer Ziele. In diesem Zusammenhang fordern wir nachdrücklich eine tief greifende Umgestaltung der Aufgaben und der Arbeitsweise der Europäischen Zentralbank. Es bleibt jedoch eine Tatsache, dass der Haushalt der Union die Widerspiegelung eines politischen Willens ist: den verkündeten Zielen müssen ausreichende Finanzmittel gegenüberstehen, denn sonst wird die Glaubwürdigkeit der Union beeinträchtigt.
Doch aufgrund des immer stärkeren Druckes, die öffentlichen Ausgaben im Geiste des Stabilitäts- und Wachstumspaktes um jeden Preis zu senken, hatten wir bereits im Jahr 2004 den niedrigsten Haushalt im Vergleich zum Bruttonationaleinkommen seit 1987. Jahr um Jahr kritisierte das Parlament diese restriktive Tendenz sowie die haushaltspolitischen Verrenkungen, zu denen diese führt, wie die Vervielfachung der Übertragungen und der Berichtigungshaushalte; die Kürzung von unerlässlichen Mitteln wie der für die Entwicklungsländer, um neue Forderungen finanzieren zu können, so beispielsweise den Beitrag zum Wiederaufbau von stark kriegsgeschädigten Ländern wie die Balkanländer, Afghanistan, Irak; übermäßige Inanspruchnahme des Flexibilitätsinstruments. Jedes Jahr kritisiert das Parlament diese Fehlentwicklung, und auch vorhin haben Herr Ferber, Frau Guy-Quint, Frau Trüpel diesen unbefriedigenden Zustand wieder angesprochen. Ich schlage ganz einfach vor, es dieses Jahr nicht bei Worten bewenden zu lassen, sondern sie in eine eindeutige und sichtbare Maßnahme umzusetzen.
Denn für das Jahr 2005 liegt der Kompromiss, der in der Konzertierungssitzung am 25. November 2004 erreicht wurde, d. h. 106,3 Milliarden Euro oder anders gesagt, nicht 1,05 %, Frau Guy-Quint, sondern 1,005 % des Bruttonationaleinkommens, bereits unter dem Haushaltsvorentwurf der Kommission, der mit seinen 109 Milliarden schon hinter den vom Parlament in erster Lesung geforderten 111 Milliarden zurückblieb, die wiederum unter den Verpflichtungen lagen, die Rat, Kommission und Parlament gemeinsam im Rahmen der im Jahr 2000 gemeinsam festgelegten Finanziellen Vorausschau übernommen hatten, wo ein Haushalt von 114 Milliarden festgehalten worden war. Der erste Grund für das Einbringen unseres Antrags auf Zurückweisung des Haushalts 2005 liegt daher darin, dass wir deutlich machen wollen, dass dieser kurzsichtigen, systematisch restriktiven Politik des Rates ein Ende gesetzt werden muss.
Der zweite Grund für diesen Schritt besteht darin, dass 2005 das erste volle Jahr der Union mit 25 Mitgliedern sein wird. Der Erfolg dieser Erweiterung setzt unserer Meinung nach voraus, dass wir uns mit einem Haushalt ausstatten, der es ermöglicht, die mit diesem großen Vorhaben verbundenen unerlässlichen Solidaritätsausgaben abzudecken, ohne dass dies eine Vernachlässigung der in Schwierigkeiten befindlichen Regionen oder Bevölkerungsgruppen der alten Mitgliedsländer zur Folge hat. Hinzu kommt, dass die von allen für erforderlich gehaltenen neuen Anstrengungen zugunsten der Beschäftigung, der allgemeinen und beruflichen Bildung, der Forschung und der Umwelt ebenfalls umfangreiche Finanzmittel erfordern, falls diese neuen Anstrengungen nicht einigen profitablen Nischenbereichen und einer privilegierten Elite vorbehalten werden sollen. Die Erweiterung erfolgreich gestalten, ohne einen Konkurrenzkampf zwischen den Bevölkerungen der neuen und der alten Mitgliedsländer zu entfachen, dies ist der zweite Grund für unseren Antrag auf Zurückweisung eines unzureichenden Haushaltsentwurfs.
Des Weiteren wird 2005 das entscheidende Jahr sein, um zu versuchen, eine Einigung der 25 über die Finanzielle Vorausschau 2007-2013 zu erzielen. Bisher liegt, wie dies schon mehrfach betont wurde, jedoch eine schwere Belastung auf diesen Verhandlungen: die Forderung der sechs Nettozahler zum Unionshaushalt, dass dieser künftig auf 1 % oder gar 0,9 % des Bruttoinlandsprodukts beschränkt werden soll. Die Kommission hat zu Recht darauf verwiesen, was dies konkret bedeuten würde, dass nämlich der Hauhalt 2007 um mehr als 9 Milliarden Euro gegenüber dem des Vorjahres zurückgestutzt werden müsste. Wo sollten denn dann diese drastischen Kürzungen vorgenommen werden? An den mit großen Reden angekündigten Infrastrukturprojekten? An den Strukturfonds? Überall ein bisschen? Wollen wir angesichts solch unverantwortlicher Perspektiven untätig bleiben?
Wenn wir einen auf 1 % des BIP festgesetzten Haushalt für 2005 ohne mit der Wimper zu zucken akzeptierten, würden wir doch in gewisser Weise auf die dem Schreiben der Sechs zugrunde liegende Linie einschwenken. Rechtzeitig im Vorfeld der entscheidenden Verhandlungen über die Finanzielle Vorausschau eine offensive Haltung im Parlament zu schaffen, ist schließlich der dritte Grund für unseren Antrag auf Zurückweisung des Haushalts 2005."@de9
".
Κύριε Πρόεδρε, η Ομάδα μου κατέθεσε πρόταση καταψήφισης του προϋπολογισμού του 2005 και θέλω να εξηγήσω τους λόγους αυτής της πρωτοβουλίας. Η Ομάδα μου ποτέ δεν συνηγόρησε υπέρ μιας αλόγιστης αύξησης του προϋπολογισμού της Ευρωπαϊκής Ένωσης. Υποστηρίζουμε πλήρως την αυστηρή διαχείριση των δημοσίων εσόδων και, κυρίως, δεν θεωρούμε τον προϋπολογισμό ως το μόνο μέσο που διαθέτει η Ευρωπαϊκή Ένωση για την υλοποίηση των στόχων της. Εν προκειμένω, επισημαίνουμε, για παράδειγμα, την απαίτηση ενός θεμελιώδους αναπροσανατολισμού των καθηκόντων και της λειτουργίας της Ευρωπαϊκής Κεντρικής Τράπεζας. Αυτό, όμως, δεν σημαίνει ότι ο προϋπολογισμός της Ευρωπαϊκής Ένωσης δεν αντικατοπτρίζει μια πολιτική βούληση. Στους εκπεφρασμένους στόχους πρέπει να αντιστοιχούν επαρκή χρηματοδοτικά μέσα, ειδάλλως διακυβεύεται η ίδια η αξιοπιστία της Ευρωπαϊκής Ένωσης.
Κατόπιν των ολοένα και πιο ισχυρών πιέσεων που ασκούνται προκειμένου να μειωθούν με κάθε τρόπο οι δημόσιες δαπάνες βάσει των όσων επιτάσσει το Σύμφωνο Σταθερότητας, το 2004 είχαμε ήδη έναν προϋπολογισμό που αντιπροσωπεύει το χαμηλότερο, από το 1987, ποσοστό σε σχέση με το ακαθάριστο εθνικό εισόδημα. Χρόνο με τον χρόνο, το Ευρωπαϊκό Κοινοβούλιο επικρίνει αυτήν την περιοριστική τάση, καθώς και τις συνακόλουθες επίπονες δημοσιονομικές ασκήσεις· τον πολλαπλασιασμό των μεταβιβάσεων και των διορθωτικών προϋπολογισμών· τη μείωση απαραίτητων πιστώσεων, όπως εκείνες που προορίζονται για τις αναπτυσσόμενες χώρες, προκειμένου να μπορούμε να χρηματοδοτήσουμε νέα αιτήματα, για παράδειγμα τη συμβολή στη χρηματοδότηση της ανοικοδόμησης χωρών που επλήγησαν σοβαρά από τον πόλεμο, όπως συνέβη στα Βαλκάνια, στο Αφγανιστάν, στο Ιράκ· και την καταχρηστική προσφυγή στο μέσο ευελιξίας. Το Ευρωπαϊκό Κοινοβούλιο επικρίνει κάθε χρόνο αυτήν την παρέκκλιση, και μόλις ακούσαμε και πάλι τον κ. Ferber, την κ. Guy-Quint και την κ. Trüpel να απηχούν αυτήν τη δυσφορία. Προτείνω, πολύ απλά, αυτό να μεταφραστεί φέτος όχι μόνο σε λόγια αλλά και σε μια ξεκάθαρη και ορατή πράξη.
Μάλιστα, για τον προϋπολογισμό του 2005, ο συμβιβασμός που επήλθε κατόπιν της διαβούλευσης της 25ης Νοεμβρίου, για ποσό ύψους 106,3 δισεκατομμυρίων ευρώ –με άλλα λόγια, όχι 1,05%, κυρία Guy-Quint, αλλά 1,005 % του ακαθάριστου εθνικού εισοδήματος– είναι κατώτερο των 109 δισεκατομμυρίων που προέβλεπε το προσχέδιο της Επιτροπής, ύψος, που και αυτό με τη σειρά του υπολείπεται των 111 δισεκατομμυρίων που ζήτησε το Ευρωπαϊκό Κοινοβούλιο στην πρώτη ανάγνωση, αίτημα που και αυτό με τη σειρά του είναι κατώτερο των δεσμεύσεων που ανέλαβαν το Συμβούλιο, η Επιτροπή και το Κοινοβούλιο στο πλαίσιο των δημοσιονομικών προοπτικών, οι οποίες καθορίστηκαν από κοινού το 2000 και προέβλεπαν προϋπολογισμό ύψους 114 δισεκατομμυρίων. Το να καταδείξουμε ότι θέλουμε επιτέλους να θέσουμε τέλος σε αυτήν τη συστηματικά περιοριστική και κοντόφθαλμη πολιτική του Συμβουλίου αποτελεί τον πρώτο λόγο κατάθεσης της πρότασης καταψήφισης του προϋπολογισμού του 2005.
Ο δεύτερος λόγος της απόφασής μας είναι ότι ο ερχόμενος χρόνος θα είναι ο πρώτος πλήρης χρόνος ζωής της Ένωσης των 25. Η επιτυχία αυτής της διεύρυνσης προϋποθέτει, κατά την άποψή μας, την ύπαρξη ενός προϋπολογισμού που να επιτρέπει την ανάληψη των αναπόφευκτων δαπανών αλληλεγγύης, που συνδέονται με αυτό το μεγάλο σχέδιο, χωρίς αυτό να σημαίνει την εγκατάλειψη περιοχών ή πληθυσμών των παλαιών κρατών μελών που βρίσκονται σε δυσχερή θέση. Πρέπει να προσθέσω ότι οι νέες προσπάθειες, την αναγκαιότητα των οποίων αναγνωρίζει όλος ο κόσμος, υπέρ της απασχόλησης, της εκπαίδευσης, της κατάρτισης, της έρευνας, του περιβάλλοντος, απαιτούν ανάλογου ύψους πιστώσεις, εκτός αν θεωρούμε ότι αυτές οι νέες προσπάθειες θα περιοριστούν σε μερικούς προσοδοφόρους θυλάκους και σε μια προνομιούχο ελίτ. Η επιτυχία της διεύρυνσης χωρίς να δημιουργείται ανταγωνισμός ανάμεσα στους πληθυσμούς των νέων και των παλαιών κρατών μελών αποτελεί τον δεύτερο λόγο της κατάθεσης πρότασης καταψήφισης ενός πτωχού σχεδίου προϋπολογισμού.
Τέλος, το 2005 θα είναι αποφασιστική χρονιά προκειμένου να καταλήξουμε σε συμφωνία μεταξύ των Εικοσιπέντε όσον αφορά τις δημοσιονομικές προοπτικές για την περίοδο 2007-2013. Ωστόσο, μέχρι σήμερα, όπως έχει ειπωθεί κατ’ επανάληψη, μια βαριά υποθήκη βαρύνει τις διαπραγματεύσεις: η ανάγκη των έξι χωρών που συνεισφέρουν περισσότερα από όσα εισπράττουν στον προϋπολογισμό της Ένωσης να τον περιορίσουν στο μέλλον στο 1%, και μάλιστα στο 0,9% του ακαθάριστου εθνικού εισοδήματος. Η Επιτροπή επέστησε, και πολύ σωστά, την προσοχή στο τι συγκεκριμένα θα σήμαινε μια δραστική περικοπή άνω των 9 δισεκατομμυρίων ευρώ στον προϋπολογισμό του 2007 σε σχέση με το προηγούμενο δημοσιονομικό έτος. Ποιους τομείς θα πρέπει να αφορούν αυτές οι τόσο δραστικές περικοπές; Μήπως τα μεγάλα έργα που ανακοινώνονται με κάθε επισημότητα; Τα διαρθρωτικά ταμεία; Λίγο από όλα; Θα είμαστε, άραγε, έτοιμοι να αναλάβουμε δράση μπροστά σε τόσο ανεύθυνες δημοσιονομικές προοπτικές;
Η άνευ όρων αποδοχή ενός προϋπολογισμού για το 2005 που θα αντιπροσωπεύει το 1% του ακαθάριστου εθνικού εισοδήματος δεν κινείται, κατά έναν τρόπο, στη λογική της Επιστολής των Έξι; Η υιοθέτηση μιας μαχητικής στάσης από το Ευρωπαϊκό Κοινοβούλιο, προτού να είναι πολύ αργά, στις παραμονές των αποφασιστικών διαπραγματεύσεων σε σχέση με τις δημοσιονομικές προοπτικές για τα ερχόμενα χρόνια, αποτελεί τον τρίτο λόγο κατάθεσης πρότασης καταψήφισης του προϋπολογισμού για το 2005."@el10
".
Mr President, my group has submitted a motion to reject the 2005 budget and I should like to explain the reasons for this initiative. My group has never argued in favour of a rash increase in the Union’s budget. We are committed to the rigorous management of public funds and, above all, we do not consider the budget to be the only instrument available to the Union to realise its ambitions. In this respect, we wish to highlight, for example, the need for a fundamental reorientation of the missions and operation of the European Central Bank. It remains true, however, that the Union’s budget reflects a political will. The stated objectives must be matched by sufficient financial resources, otherwise the EU’s very credibility is at risk.
Following the increasing pressure being exerted to reduce public expenditure at all cost in accordance with the spirit of the Stability and Growth Pact, we have already had, in 2004, the lowest budget relative to gross national revenue since 1987. Year after year, Parliament has criticised this restrictive tendency, along with the laborious budgetary gymnastics that accompany it; such as the increasing numbers of transfers and amending budgets; the reduction in essential appropriations, such as those intended for developing countries, to be able to finance new demands, for example the contribution to financing for the reconstruction of countries severely affected by war, such as the Balkans, Afghanistan and Iraq; and the misuse of the flexibility instrument . Every year, Parliament criticises this trend and we have again just heard Mr Ferber, Mrs Guy-Quint and Mrs Trüpel echo this dissatisfaction. I propose quite simply that this should be reflected, this year, not only in words, but also in clear and visible action.
In fact, for the 2005 budget, the compromise reached by the consultations held on 25 November, namely EUR 106.3 billion – in other words, not 1.05%, Mrs Guy-Quint, but 1.005% of gross national revenue – is less than the Commission’s preliminary draft, 109 billion, which was itself less than the Parliament’s request in first reading, 111 billion, a request in turn less than the commitments made by the Council, the Commission and Parliament as part of the financial perspectives jointly set in 2000, which set the budget at 114 billion. To indicate that we finally wish to put an end to this systematically restrictive and short-sighted policy on the part of the Council is the first reason for submitting our motion to reject the 2005 budget.
The second reason for our decision is that next year will be the first full year of the Union of 25. The success of this enlargement assumes, in our view, that we provide a budget sufficient to take on the unavoidable costs of interdependence associated with this great project, whilst ensuring that this does not involve abandoning regions or populations in difficulty in the old Member States. I should add that the new efforts, the need for which is accepted by everyone, to support employment, education, training, research and the environment require commensurate funding, unless it is considered that such new efforts are to be limited to just a few profitable niches and a privileged elite. Successful enlargement without bringing the populations of the new and old Member States into competition with one another – that is the second reason why we tabled our motion to reject a poor draft budget.
Finally, 2005 will be the decisive year in the attempt to reach agreement between the 25 on the financial perspectives for 2007-2013. As has already been stated several times, a heavy millstone is currently weighing these negotiations down: the need of the six countries which are net contributors to the Union’s budget to have this limited in the future to 1% or 0.9% of gross national revenue. The Commission has drawn attention, quite rightly, to the fact that this would actually mean a swingeing cut of more than EUR 9 billion in the 2007 budget in relation to the preceding financial year. Where would such drastic reductions fall? On the great works announced with grand pomp and ceremony? On the Structural Funds? A little bit everywhere? Are we going to be ready for action when faced with such irresponsible perspectives?
If we were to accept without a fight a 2005 budget set at 1% of gross national revenue, would we not be, in some ways, falling in line with the mindset of the Letter of the Six? The third reason why we tabled our motion to reject the 2005 budget was to adopt a combative stance in Parliament before it is too late, on the eve of the decisive negotiations on the financial perspectives for the years to come."@en4
".
Señor Presidente, mi Grupo ha presentado una moción de rechazo del presupuesto de 2005 y yo quisiera explicar las razones de esta iniciativa. Mi Grupo nunca ha defendido un aumento drástico del presupuesto de la Unión. Queremos una gestión rigurosa del dinero público y, sobre todo, no consideramos que el presupuesto sea el único instrumento de que dispone la Unión para realizar sus ambiciones. A este respecto, insistimos por ejemplo en la exigencia de una profunda reorientación de las misiones y del funcionamiento del Banco Central Europeo. No es menos cierto que el presupuesto de la Unión es el reflejo de una voluntad política. Los objetivos declarados reclaman recursos financieros suficientes, de lo contrario estará en entredicho la credibilidad misma de la UE.
Ahora bien, debido a las presiones cada vez más fuertes que se ejercen para reducir a cualquier precio el gasto público, de acuerdo con el espíritu del Pacto de Estabilidad y Crecimiento, en 2004 ya tuvimos el presupuesto más bajo en relación con la renta nacional bruta desde 1987. Año tras año, el Parlamento critica esta tendencia restrictiva, así como la laboriosa gimnasia presupuestaria que la acompaña, como la multiplicación de transferencias y presupuestos rectificativos; la reducción de créditos fundamentales, como los destinados a los países en desarrollo, para poder financiar nuevas solicitudes, por ejemplo la contribución a la financiación de la reconstrucción de países gravemente afectados por la guerra –los Balcanes, Afganistán, Iraq–; y el abuso del instrumento de flexibilidad. El Parlamento critica cada año esta tendencia y acabamos de oír al señor Ferber, a la señora Guy-Quint y a la señora Trüpel hacerse eco de esta insatisfacción. Propongo simplemente que esto se refleje, este año, no solo en palabras, sino también en una acción clara y visible.
En efecto, para el presupuesto de 2005, el compromiso a que llegó en las consultas del pasado 25 de noviembre, a saber, 106 300 millones de euros –en otras palabras, no el 1,05 %, señora Guy-Quint, sino el 1,005 % de la renta nacional bruta–, es inferior al del anteproyecto de la Comisión, que era de 109 000 millones, que a su vez es inferior a la petición del Parlamento en primera lectura, 111 000 millones, petición inferior también a los compromisos contraídos por el Consejo, la Comisión y el Parlamento en el marco de las perspectivas financieras adoptadas de común acuerdo el año 2000, que fijaron el presupuesto en 114 000 millones. Señalar que queremos poner fin a esta política sistemáticamente restrictiva y miope del Consejo, es la primera razón de nuestra moción de rechazo del presupuesto 2005.
La segunda razón de nuestra decisión es que el año próximo será el primer año completo de la Unión de Veinticinco. Consumar esta ampliación supone, a nuestro entender, que nos dotemos de un presupuesto que nos permita asumir los inevitables gastos de solidaridad asociados a este gran proyecto, sin que ello se traduzca en un abandono de regiones o poblaciones en dificultades en los antiguos países miembros. Añadiré que los nuevos esfuerzos, cuya necesidad reconoce todo el mundo, a favor del empleo, la educación, la formación, la investigación y el medio ambiente exigen los créditos correspondientes, salvo que se considere que esos nuevos esfuerzos deben estar reservados a algunos nichos rentables y a una elite privilegiada. Consumar la ampliación sin atizar la competencia entre las poblaciones de los nuevos y los antiguos países miembros, es la segunda razón de nuestra moción de rechazo de un proyecto de presupuesto indigente.
Por último, 2005 será un año decisivo para intentar llegar a un acuerdo entre los Veinticinco sobre las perspectivas financieras 2007-2013. Ahora bien, como se ha repetido varias veces, una pesada cruz dificulta actualmente estas negociaciones: la exigencia de seis países contribuyentes netos al presupuesto de la Unión de que éste se limite, en el futuro, al 1 %, incluso el 0,9 % de la renta nacional bruta. La Comisión ha recordado, muy a propósito, que esto significaría en concreto un sombrío recorte de más de 9 000 millones de euros en el presupuesto de 2007 con respecto al ejercicio anterior. ¿Dónde deberían efectuarse recortes tan drásticos? ¿En las grandes obras anunciadas a bombo y platillo? ¿En los Fondos Estructurales? ¿Un poco en todo? ¿Vamos a quedarnos de brazos cruzados ante unas perspectivas tan irresponsables?
Aceptar sin lucha un presupuesto de 2005 del 1 % de la renta nacional bruta ¿acaso no es, en cierto modo, inscribirse ya en la lógica de la carta de los seis? Adoptar a tiempo una actitud ofensiva del Parlamento, en vísperas de las decisivas negociaciones sobre las perspectivas financieras para los próximos años, es la tercera razón por la que presentamos nuestra moción de rechazo del presupuesto de 2005."@es20
"Monsieur le Président, mon groupe a déposé une motion de rejet du budget 2005 et je voudrais expliquer les raisons de cette initiative. Mon groupe n'a jamais plaidé en faveur d'une augmentation inconsidérée du budget de l'Union. Nous sommes attachés à une gestion rigoureuse des deniers publics et, surtout, nous ne considérons pas le budget comme le seul instrument à la disposition de l'Union pour réaliser ses ambitions. À cet égard, nous insistons, par exemple sur l'exigence d'une réorientation en profondeur des missions et du fonctionnement de la Banque centrale européenne. Il n'en demeure pas moins que le budget de l'Union est le reflet d'une volonté politique: aux objectifs affichés doivent correspondre des moyens financiers suffisants, sans quoi c'est la crédibilité même de l'Union qui est en cause.
Or, suite aux pressions de plus en plus fortes qui s'exercent pour faire baisser à tout prix les dépenses publiques dans l'esprit du pacte de stabilité, nous avions déjà, en 2004, le budget le plus bas relativement au revenu national brut depuis 1987. Année après année, le Parlement critique cette tendance restrictive, ainsi que la laborieuse gymnastique budgétaire qui l'accompagne: multiplication des transferts et des budgets rectificatifs; réduction de crédits indispensables, tels que ceux destinés aux pays en développement, pour pouvoir financer de nouvelles demandes, par exemple la contribution au financement de la reconstruction de pays durement touchés par la guerre – Balkans, Afghanistan, Iraq; recours abusif à l'instrument de flexibilité. Le Parlement critique chaque année cette dérive et l'on vient encore d'entendre M. Ferber, Mme GuyQuint, Mme Trüpel se faire l'écho de cette insatisfaction. Je propose tout simplement que cela se traduise, cette année, non seulement dans des paroles, mais aussi dans un acte clair et visible.
En effet, pour le budget 2005, le compromis auquel est parvenue la concertation du 25 novembre dernier, soit 106,3 milliards d'euros – autrement dit, non pas 1,05 %, Madame GuyQuint, mais 1,005 % du revenu national brut –, est inférieur à l'avantprojet de la Commission, 109 milliards, qui était luimême inférieur à la demande du Parlement en première lecture, 111 milliards, demande ellemême inférieure aux engagements pris par le Conseil, la Commission et le Parlement dans le cadre des perspectives financières fixées en commun en l'an 2000, qui établissaient le budget à 114 milliards. Signifier que nous voulons enfin mettre un coup d'arrêt à cette politique systématiquement restrictive et à courte vue du Conseil, telle est la première raison du dépôt de notre motion de rejet du budget 2005.
La deuxième raison de notre décision est que l'an prochain sera la première année pleine de l'Union à Vingtcinq. Réussir cet élargissement suppose à nos yeux que nous nous donnions un budget permettant d'assumer les incontournables dépenses de solidarité liées à ce grand projet, sans que cela se traduise par un abandon de régions ou de populations en difficultés dans les anciens pays membres. J'ajoute que les efforts nouveaux, dont tout le monde reconnaît la nécessité, en faveur de l'emploi, de l'éducation, de la formation, de la recherche, de l'environnement exigent des crédits conséquents, sauf à considérer que ces efforts nouveaux seraient réservés à quelques créneaux rentables et à une élite privilégiée. Réussir l'élargissement sans mettre en concurrence les populations des nouveaux et des anciens pays membres, telle est la deuxième raison du dépôt de notre motion de rejet d'un projet de budget indigent.
Enfin, 2005 sera l'année décisive pour tenter d'arriver à un accord entre les Vingtcinq sur les perspectives financières 20072013. Or, à ce jour, on l'a répété, une lourde hypothèque pèse sur ces négociations: l'exigence de six pays contributeurs nets au budget de l'Union de voir celuici limité , à l'avenir, à 1 %, voire 0,9 % du revenu national brut. La Commission a rappelé, fort à propos, ce que cela signifierait concrètement, à savoir une coupe sombre de plus de 9 milliards d'euros dans le budget 2007 par rapport à l'exercice précédent. Sur quoi devraient alors porter des réductions aussi drastiques? Sur les grands travaux annoncés en grande pompe? Sur les fonds structurels? Un peu sur tout? Allonsnous rester l'arme au pied face à des perspectives aussi irresponsables?
Accepter sans coup férir un budget 2005 à 1 % du revenu national brut, n'estce pas, d'une certaine manière, s'inscrire déjà dans la logique de la lettre des Six? Adopter à temps une attitude offensive du Parlement, à la veille des négociations décisives sur les perspectives financières pour les années à venir, telle est la troisième raison du dépôt de notre motion de rejet du budget 2005."@et5
".
Arvoisa puhemies, ryhmäni on tehnyt esityksen vuoden 2005 talousarvion hylkäämiseksi, ja haluan nyt selvittää tämän aloitteen taustalla olevia syitä. Ryhmäni ei ole koskaan kannattanut unionin talousarvion harkitsematonta kasvattamista. Olemme sitoutuneet julkisten varojen tarkkaan hallintaan, ja ennen kaikkea on huomattava, ettemme pidä talousarviota ainoana välineenä, jonka avulla unioni voi saavuttaa päämääränsä. Tältä osin haluamme korostaa esimerkiksi, että Euroopan keskuspankin tavoitteet ja toiminta on suunnattava kokonaan uudelleen. Pitää kuitenkin edelleen paikkansa, että unionin talousarvio heijastaa poliittista tahtoa. Asetettujen tavoitteiden saavuttaminen on varmistettava riittävillä rahavaroilla, sillä muutoin koko EU:n uskottavuus vaarantuu.
Kun vakaus- ja kasvusopimuksen hengen mukaisesti on kohdistettu yhä suurempia paineita julkisten menojen vähentämiseen hinnalla millä hyvänsä, vuonna 2004 käytettävissämme ollut talousarvio on bruttokansantuloon suhteutettuna pienin sitten vuoden 1987. Vuosi toisensa jälkeen parlamentti on arvostellut tätä laskevaa suuntausta ja talousarvioon liittyvää työlästä tasapainottelua. Ongelmana ovat lisääntyvät siirrot ja lisätalousarviot, kehitysmaille ja uusiin tarpeisiin suunnattavien keskeisten määrärahojen pienentäminen rahoitettaessa esimerkiksi jälleenrakentamista sodan pahasti runtelemissa maissa, kuten Balkanin maissa, Afganistanissa ja Irakissa, sekä joustovälineen väärinkäyttö. Parlamentti arvostelee tätä suuntausta joka vuosi, ja kuulimme juuri jäsenten Ferberin, Guy-Quintin ja Trüpelin muistuttavan tästä tyytymättömyydestä. Ehdotan yksinkertaisesti, että tähän puututaan tänä vuonna paitsi sanoin myös selkein ja näkyvin teoin.
Teimme vuoden 2005 talousarviosta 25. marraskuuta käymissämme neuvotteluissa kompromissin, jossa lopulliseksi summaksi määritettiin 106,3 miljardia euroa. Hyvä jäsen Guy-Quint, summa ei suinkaan vastaa 1,05:tä vaan 1,005:tä prosenttia bruttokansantulosta. Tämä summa on todellakin pienempi kuin komission alustavassa talousarvioesityksessä määritelty 109 miljardia, mikä oli jo vähemmän kuin parlamentin ensimmäisessä käsittelyssä esittämä 111 miljardia. Sekin oli puolestaan vähemmän kuin ne 114 miljardin euron talousarviositoumukset, jotka neuvosto, komissio ja parlamentti antoivat vuonna 2000 osana yhdessä määriteltyjä rahoitusnäkymiä. Mielestämme neuvoston on vihdoin lopetettava järjestelmällisen rajoittava ja lyhytnäköinen politiikkansa, mikä on ensimmäinen syy esitykseemme vuoden 2005 talousarvion hylkäämiseksi.
Toinen päätöksemme taustalla oleva syy on, että ensi vuosi on 25 jäsenvaltion unionin ensimmäinen kokonainen vuosi. Mielestämme tämän laajentumisen onnistuminen edellyttää, että laatimassamme talousarviossa otetaan riittävästi huomioon tähän suureen hankkeeseen liittyvän vuorovaikutuksen väistämättömät kustannukset ja varmistetaan, ettei samalla unohdeta vaikeuksissa olevia vanhojen jäsenvaltioiden alueita ja väestöryhmiä. Lisään vielä, että kaikkien tarpeellisiksi katsomat uudet toimet työllisyyden, koulutuksen, ammatillisen koulutuksen, tutkimuksen ja ympäristön tukemiseksi edellyttävät johdonmukaista rahoitusta, ellei kyseisiä uusia toimia päätetä rajoittaa koskemaan vain muutamaa tuottoisaa kohdetta ja etuoikeutettua eliittiä. Pyrkimys onnistuneeseen laajentumiseen, jossa uusia ja vanhoja jäsenvaltioita ei saateta kilpailuasemaan keskenään, on toinen syy siihen, miksi teimme esityksen tämän puutteellisen talousarvioesityksen hylkäämiseksi.
Lopuksi totean, että vuosi 2005 on ratkaiseva vuosi, kun pyrimme saavuttamaan 25 jäsenvaltion välillä sopimuksen vuosia 2007–2013 koskevista rahoitusnäkymistä. Kuten on jo useaan kertaan todettu, näitä neuvotteluja rasittaa tällä hetkellä suuri painolasti: kuusi nettomaksajana toimivaa jäsenvaltiota haluaa rajoittaa unionin talousarvion jatkossa 1 prosenttiin tai 0,9 prosenttiin bruttokansantulosta. Komissio on kiinnittänyt perustellusti huomiota siihen, että tämä merkitsisi itse asiassa suunnatonta, yli 9 miljardin euron leikkausta vuoden 2007 talousarvioon, kun sitä verrataan edelliseen varainhoitovuoteen. Mihin moiset dramaattiset leikkaukset kohdistuisivat? Suuriin saavutuksiin, jotka on julkistettu mahtipontisin menoin? Rakennerahastoihin? Sopivasti kaikkeen? Aiommeko olla valmiina tarttumaan toimeen, kun näin vastuuttomia näkemyksiä esitetään?
Jos hyväksymme ilman vastalauseita vuoden 2005 talousarvion, joka perustuu yhteen prosenttiin bruttokansantulosta, emmekö hyväksy silloin jossakin määrin ajattelutavan, joka ilmenee kuuden vauraimman jäsenvaltion kirjeestä? Kolmas syy esitykseemme vuoden 2005 talousarvion hylkäämiseksi oli halumme tuoda parlamenttiin taisteluasennetta, ennen kuin on liian myöhäistä – ennen ratkaisevia neuvotteluja tulevien vuosien rahoitusnäkymistä."@fi7
"Monsieur le Président, mon groupe a déposé une motion de rejet du budget 2005 et je voudrais expliquer les raisons de cette initiative. Mon groupe n'a jamais plaidé en faveur d'une augmentation inconsidérée du budget de l'Union. Nous sommes attachés à une gestion rigoureuse des deniers publics et, surtout, nous ne considérons pas le budget comme le seul instrument à la disposition de l'Union pour réaliser ses ambitions. À cet égard, nous insistons, par exemple sur l'exigence d'une réorientation en profondeur des missions et du fonctionnement de la Banque centrale européenne. Il n'en demeure pas moins que le budget de l'Union est le reflet d'une volonté politique: aux objectifs affichés doivent correspondre des moyens financiers suffisants, sans quoi c'est la crédibilité même de l'Union qui est en cause.
Or, suite aux pressions de plus en plus fortes qui s'exercent pour faire baisser à tout prix les dépenses publiques dans l'esprit du pacte de stabilité, nous avions déjà, en 2004, le budget le plus bas relativement au revenu national brut depuis 1987. Année après année, le Parlement critique cette tendance restrictive, ainsi que la laborieuse gymnastique budgétaire qui l'accompagne: multiplication des transferts et des budgets rectificatifs; réduction de crédits indispensables, tels que ceux destinés aux pays en développement, pour pouvoir financer de nouvelles demandes, par exemple la contribution au financement de la reconstruction de pays durement touchés par la guerre – Balkans, Afghanistan, Iraq; recours abusif à l'instrument de flexibilité. Le Parlement critique chaque année cette dérive et l'on vient encore d'entendre M. Ferber, Mme GuyQuint, Mme Trüpel se faire l'écho de cette insatisfaction. Je propose tout simplement que cela se traduise, cette année, non seulement dans des paroles, mais aussi dans un acte clair et visible.
En effet, pour le budget 2005, le compromis auquel est parvenue la concertation du 25 novembre dernier, soit 106,3 milliards d'euros – autrement dit, non pas 1,05 %, Madame GuyQuint, mais 1,005 % du revenu national brut –, est inférieur à l'avantprojet de la Commission, 109 milliards, qui était luimême inférieur à la demande du Parlement en première lecture, 111 milliards, demande ellemême inférieure aux engagements pris par le Conseil, la Commission et le Parlement dans le cadre des perspectives financières fixées en commun en l'an 2000, qui établissaient le budget à 114 milliards. Signifier que nous voulons enfin mettre un coup d'arrêt à cette politique systématiquement restrictive et à courte vue du Conseil, telle est la première raison du dépôt de notre motion de rejet du budget 2005.
La deuxième raison de notre décision est que l'an prochain sera la première année pleine de l'Union à Vingtcinq. Réussir cet élargissement suppose à nos yeux que nous nous donnions un budget permettant d'assumer les incontournables dépenses de solidarité liées à ce grand projet, sans que cela se traduise par un abandon de régions ou de populations en difficultés dans les anciens pays membres. J'ajoute que les efforts nouveaux, dont tout le monde reconnaît la nécessité, en faveur de l'emploi, de l'éducation, de la formation, de la recherche, de l'environnement exigent des crédits conséquents, sauf à considérer que ces efforts nouveaux seraient réservés à quelques créneaux rentables et à une élite privilégiée. Réussir l'élargissement sans mettre en concurrence les populations des nouveaux et des anciens pays membres, telle est la deuxième raison du dépôt de notre motion de rejet d'un projet de budget indigent.
Enfin, 2005 sera l'année décisive pour tenter d'arriver à un accord entre les Vingtcinq sur les perspectives financières 20072013. Or, à ce jour, on l'a répété, une lourde hypothèque pèse sur ces négociations: l'exigence de six pays contributeurs nets au budget de l'Union de voir celuici limité , à l'avenir, à 1 %, voire 0,9 % du revenu national brut. La Commission a rappelé, fort à propos, ce que cela signifierait concrètement, à savoir une coupe sombre de plus de 9 milliards d'euros dans le budget 2007 par rapport à l'exercice précédent. Sur quoi devraient alors porter des réductions aussi drastiques? Sur les grands travaux annoncés en grande pompe? Sur les fonds structurels? Un peu sur tout? Allonsnous rester l'arme au pied face à des perspectives aussi irresponsables?
Accepter sans coup férir un budget 2005 à 1 % du revenu national brut, n'estce pas, d'une certaine manière, s'inscrire déjà dans la logique de la lettre des Six? Adopter à temps une attitude offensive du Parlement, à la veille des négociations décisives sur les perspectives financières pour les années à venir, telle est la troisième raison du dépôt de notre motion de rejet du budget 2005."@hu11
"Signor Presidente, il mio gruppo ha presentato una proposta di reiezione del bilancio 2005 e vorrei illustrare i motivi di tale iniziativa. Il mio gruppo non ha mai invocato un aumento sconsiderato del bilancio dell’Unione. Siamo attaccati ad una gestione rigorosa del denaro pubblico, e soprattutto non consideriamo il bilancio l’unico strumento a disposizione dell’Unione per realizzare le sue ambizioni. A tale proposito insistiamo, ad esempio, sull’esigenza di un riorientamento radicale dei compiti e del funzionamento della Banca centrale europea. Ciò non toglie che il bilancio dell’Unione è il riflesso di una volontà politica: agli obiettivi dichiarati devono corrispondere risorse finanziarie sufficienti, senza le quali è in gioco la credibilità stessa dell’Unione.
In seguito alle pressioni sempre più forti intese a ridurre la spesa pubblica a tutti i costi, secondo lo spirito del Patto di stabilità, già nel 2004 abbiamo avuto il bilancio più basso dal 1987 ad oggi in rapporto al reddito nazionale lordo. Anno dopo anno, il Parlamento critica questa tendenza restrittiva così come la laboriosa ginnastica di bilancio che l’accompagna: moltiplicazione degli storni e dei bilanci rettificativi, riduzione degli stanziamenti indispensabili, come quelli destinati ai paesi in via di sviluppo, per poter finanziare nuove domande, ad esempio il contributo al finanziamento della ricostruzione di paesi duramente colpiti dalla guerra – Balcani, Afghanistan, Iraq –, il ricorso abusivo allo strumento di flessibilità. Ogni anno il Parlamento critica questa tendenza e abbiamo appena sentito di nuovo i colleghi Ferber, Guy-Quint, Trüpel fare eco a questa insoddisfazione. Propongo semplicemente che ciò si traduca, quest’anno, non soltanto in parole, ma anche in un atto chiaro e visibile.
In effetti, per l’esercizio 2005 il compromesso cui è giunta la concertazione del 25 novembre scorso, vale a dire 106,3 miliardi di euro – in altri termini non già l’1,05 per cento, onorevole Guy-Quint, bensì l’1,005 per cento del reddito nazionale lordo – è inferiore al progetto preliminare della Commissione, 109 miliardi di euro, a sua volta al di sotto della richiesta del Parlamento in prima lettura, 111 miliardi, una richiesta essa stessa inferiore agli impegni assunti dal Consiglio, dalla Commissione e dal Parlamento nel quadro delle prospettive finanziarie fissate in comune nel 2000, che prevedevano un bilancio di 114 miliardi. Il primo motivo per cui abbiamo presentato la nostra proposta di reiezione del bilancio 2005 è quello di segnalare la nostra volontà di imporre una battuta d’arresto a questa politica sistematicamente restrittiva e miope del Consiglio.
La seconda ragione della nostra decisione è che l’anno prossimo sarà il primo esercizio pieno di bilancio per l’Unione a Venticinque. Il successo di tale allargamento, secondo noi, presuppone un bilancio che consenta di sostenere le spese imprescindibili della solidarietà legate a tale grande progetto, senza che esso si traduca nell’abbandono delle regioni e delle popolazioni in difficoltà nei vecchi Stati membri. Aggiungo che i nuovi sforzi, universalmente riconosciuti necessari, a favore dell’occupazione, dell’istruzione, della formazione, della ricerca e dell’ambiente, richiedono stanziamenti coerenti, salvo considerare che tali nuovi sforzi debbano essere riservati a poche fasce redditizie e a una
privilegiata. Il secondo motivo per cui abbiamo presentato una proposta di reiezione del progetto di un bilancio misero è la volontà di realizzare l’allargamento senza mettere in concorrenza le popolazioni dei vecchi e dei nuovi Stati membri.
Infine, il 2005 sarà l’anno decisivo per cercare di arrivare ad un accordo tra i Venticinque sulle prospettive finanziarie 2007-2013. Come è stato ribadito più volte, su questi negoziati grava una pesante ipoteca: l’esigenza di sei paesi contribuenti netti al bilancio dell’Unione europea di limitare quest’ultimo, in avvenire, all’1 o addirittura allo 0,9 per cento del reddito nazionale lordo. La Commissione, a giustissimo titolo, ha ricordato che tale richiesta significherebbe in concreto un taglio netto di oltre 9 miliardi di euro al bilancio 2007 rispetto all’esercizio precedente. Questa scure tanto pesante dove si abbatterebbe? Sulle grandi opere annunciate in pompa magna? Sui Fondi strutturali? Un po’ su tutti i settori? Saremo pronti ad agire di fronte a prospettive tanto irresponsabili?
Accettare senza colpo ferire un bilancio 2005 pari all’1 per cento del reddito nazionale lordo non sarebbe, in un certo qual modo, un’implicita accettazione della logica della lettera dei Sei? Il terzo motivo per cui presentiamo la nostra proposta di reiezione del bilancio 2005 è adottare in Parlamento, prima che sia troppo tardi, un atteggiamento combattivo alla vigilia dei negoziati decisivi sulle prospettive finanziarie per i prossimi anni."@it12
"Monsieur le Président, mon groupe a déposé une motion de rejet du budget 2005 et je voudrais expliquer les raisons de cette initiative. Mon groupe n'a jamais plaidé en faveur d'une augmentation inconsidérée du budget de l'Union. Nous sommes attachés à une gestion rigoureuse des deniers publics et, surtout, nous ne considérons pas le budget comme le seul instrument à la disposition de l'Union pour réaliser ses ambitions. À cet égard, nous insistons, par exemple sur l'exigence d'une réorientation en profondeur des missions et du fonctionnement de la Banque centrale européenne. Il n'en demeure pas moins que le budget de l'Union est le reflet d'une volonté politique: aux objectifs affichés doivent correspondre des moyens financiers suffisants, sans quoi c'est la crédibilité même de l'Union qui est en cause.
Or, suite aux pressions de plus en plus fortes qui s'exercent pour faire baisser à tout prix les dépenses publiques dans l'esprit du pacte de stabilité, nous avions déjà, en 2004, le budget le plus bas relativement au revenu national brut depuis 1987. Année après année, le Parlement critique cette tendance restrictive, ainsi que la laborieuse gymnastique budgétaire qui l'accompagne: multiplication des transferts et des budgets rectificatifs; réduction de crédits indispensables, tels que ceux destinés aux pays en développement, pour pouvoir financer de nouvelles demandes, par exemple la contribution au financement de la reconstruction de pays durement touchés par la guerre – Balkans, Afghanistan, Iraq; recours abusif à l'instrument de flexibilité. Le Parlement critique chaque année cette dérive et l'on vient encore d'entendre M. Ferber, Mme GuyQuint, Mme Trüpel se faire l'écho de cette insatisfaction. Je propose tout simplement que cela se traduise, cette année, non seulement dans des paroles, mais aussi dans un acte clair et visible.
En effet, pour le budget 2005, le compromis auquel est parvenue la concertation du 25 novembre dernier, soit 106,3 milliards d'euros – autrement dit, non pas 1,05 %, Madame GuyQuint, mais 1,005 % du revenu national brut –, est inférieur à l'avantprojet de la Commission, 109 milliards, qui était luimême inférieur à la demande du Parlement en première lecture, 111 milliards, demande ellemême inférieure aux engagements pris par le Conseil, la Commission et le Parlement dans le cadre des perspectives financières fixées en commun en l'an 2000, qui établissaient le budget à 114 milliards. Signifier que nous voulons enfin mettre un coup d'arrêt à cette politique systématiquement restrictive et à courte vue du Conseil, telle est la première raison du dépôt de notre motion de rejet du budget 2005.
La deuxième raison de notre décision est que l'an prochain sera la première année pleine de l'Union à Vingtcinq. Réussir cet élargissement suppose à nos yeux que nous nous donnions un budget permettant d'assumer les incontournables dépenses de solidarité liées à ce grand projet, sans que cela se traduise par un abandon de régions ou de populations en difficultés dans les anciens pays membres. J'ajoute que les efforts nouveaux, dont tout le monde reconnaît la nécessité, en faveur de l'emploi, de l'éducation, de la formation, de la recherche, de l'environnement exigent des crédits conséquents, sauf à considérer que ces efforts nouveaux seraient réservés à quelques créneaux rentables et à une élite privilégiée. Réussir l'élargissement sans mettre en concurrence les populations des nouveaux et des anciens pays membres, telle est la deuxième raison du dépôt de notre motion de rejet d'un projet de budget indigent.
Enfin, 2005 sera l'année décisive pour tenter d'arriver à un accord entre les Vingtcinq sur les perspectives financières 20072013. Or, à ce jour, on l'a répété, une lourde hypothèque pèse sur ces négociations: l'exigence de six pays contributeurs nets au budget de l'Union de voir celuici limité , à l'avenir, à 1 %, voire 0,9 % du revenu national brut. La Commission a rappelé, fort à propos, ce que cela signifierait concrètement, à savoir une coupe sombre de plus de 9 milliards d'euros dans le budget 2007 par rapport à l'exercice précédent. Sur quoi devraient alors porter des réductions aussi drastiques? Sur les grands travaux annoncés en grande pompe? Sur les fonds structurels? Un peu sur tout? Allonsnous rester l'arme au pied face à des perspectives aussi irresponsables?
Accepter sans coup férir un budget 2005 à 1 % du revenu national brut, n'estce pas, d'une certaine manière, s'inscrire déjà dans la logique de la lettre des Six? Adopter à temps une attitude offensive du Parlement, à la veille des négociations décisives sur les perspectives financières pour les années à venir, telle est la troisième raison du dépôt de notre motion de rejet du budget 2005."@lt14
"Monsieur le Président, mon groupe a déposé une motion de rejet du budget 2005 et je voudrais expliquer les raisons de cette initiative. Mon groupe n'a jamais plaidé en faveur d'une augmentation inconsidérée du budget de l'Union. Nous sommes attachés à une gestion rigoureuse des deniers publics et, surtout, nous ne considérons pas le budget comme le seul instrument à la disposition de l'Union pour réaliser ses ambitions. À cet égard, nous insistons, par exemple sur l'exigence d'une réorientation en profondeur des missions et du fonctionnement de la Banque centrale européenne. Il n'en demeure pas moins que le budget de l'Union est le reflet d'une volonté politique: aux objectifs affichés doivent correspondre des moyens financiers suffisants, sans quoi c'est la crédibilité même de l'Union qui est en cause.
Or, suite aux pressions de plus en plus fortes qui s'exercent pour faire baisser à tout prix les dépenses publiques dans l'esprit du pacte de stabilité, nous avions déjà, en 2004, le budget le plus bas relativement au revenu national brut depuis 1987. Année après année, le Parlement critique cette tendance restrictive, ainsi que la laborieuse gymnastique budgétaire qui l'accompagne: multiplication des transferts et des budgets rectificatifs; réduction de crédits indispensables, tels que ceux destinés aux pays en développement, pour pouvoir financer de nouvelles demandes, par exemple la contribution au financement de la reconstruction de pays durement touchés par la guerre – Balkans, Afghanistan, Iraq; recours abusif à l'instrument de flexibilité. Le Parlement critique chaque année cette dérive et l'on vient encore d'entendre M. Ferber, Mme GuyQuint, Mme Trüpel se faire l'écho de cette insatisfaction. Je propose tout simplement que cela se traduise, cette année, non seulement dans des paroles, mais aussi dans un acte clair et visible.
En effet, pour le budget 2005, le compromis auquel est parvenue la concertation du 25 novembre dernier, soit 106,3 milliards d'euros – autrement dit, non pas 1,05 %, Madame GuyQuint, mais 1,005 % du revenu national brut –, est inférieur à l'avantprojet de la Commission, 109 milliards, qui était luimême inférieur à la demande du Parlement en première lecture, 111 milliards, demande ellemême inférieure aux engagements pris par le Conseil, la Commission et le Parlement dans le cadre des perspectives financières fixées en commun en l'an 2000, qui établissaient le budget à 114 milliards. Signifier que nous voulons enfin mettre un coup d'arrêt à cette politique systématiquement restrictive et à courte vue du Conseil, telle est la première raison du dépôt de notre motion de rejet du budget 2005.
La deuxième raison de notre décision est que l'an prochain sera la première année pleine de l'Union à Vingtcinq. Réussir cet élargissement suppose à nos yeux que nous nous donnions un budget permettant d'assumer les incontournables dépenses de solidarité liées à ce grand projet, sans que cela se traduise par un abandon de régions ou de populations en difficultés dans les anciens pays membres. J'ajoute que les efforts nouveaux, dont tout le monde reconnaît la nécessité, en faveur de l'emploi, de l'éducation, de la formation, de la recherche, de l'environnement exigent des crédits conséquents, sauf à considérer que ces efforts nouveaux seraient réservés à quelques créneaux rentables et à une élite privilégiée. Réussir l'élargissement sans mettre en concurrence les populations des nouveaux et des anciens pays membres, telle est la deuxième raison du dépôt de notre motion de rejet d'un projet de budget indigent.
Enfin, 2005 sera l'année décisive pour tenter d'arriver à un accord entre les Vingtcinq sur les perspectives financières 20072013. Or, à ce jour, on l'a répété, une lourde hypothèque pèse sur ces négociations: l'exigence de six pays contributeurs nets au budget de l'Union de voir celuici limité , à l'avenir, à 1 %, voire 0,9 % du revenu national brut. La Commission a rappelé, fort à propos, ce que cela signifierait concrètement, à savoir une coupe sombre de plus de 9 milliards d'euros dans le budget 2007 par rapport à l'exercice précédent. Sur quoi devraient alors porter des réductions aussi drastiques? Sur les grands travaux annoncés en grande pompe? Sur les fonds structurels? Un peu sur tout? Allonsnous rester l'arme au pied face à des perspectives aussi irresponsables?
Accepter sans coup férir un budget 2005 à 1 % du revenu national brut, n'estce pas, d'une certaine manière, s'inscrire déjà dans la logique de la lettre des Six? Adopter à temps une attitude offensive du Parlement, à la veille des négociations décisives sur les perspectives financières pour les années à venir, telle est la troisième raison du dépôt de notre motion de rejet du budget 2005."@lv13
"Monsieur le Président, mon groupe a déposé une motion de rejet du budget 2005 et je voudrais expliquer les raisons de cette initiative. Mon groupe n'a jamais plaidé en faveur d'une augmentation inconsidérée du budget de l'Union. Nous sommes attachés à une gestion rigoureuse des deniers publics et, surtout, nous ne considérons pas le budget comme le seul instrument à la disposition de l'Union pour réaliser ses ambitions. À cet égard, nous insistons, par exemple sur l'exigence d'une réorientation en profondeur des missions et du fonctionnement de la Banque centrale européenne. Il n'en demeure pas moins que le budget de l'Union est le reflet d'une volonté politique: aux objectifs affichés doivent correspondre des moyens financiers suffisants, sans quoi c'est la crédibilité même de l'Union qui est en cause.
Or, suite aux pressions de plus en plus fortes qui s'exercent pour faire baisser à tout prix les dépenses publiques dans l'esprit du pacte de stabilité, nous avions déjà, en 2004, le budget le plus bas relativement au revenu national brut depuis 1987. Année après année, le Parlement critique cette tendance restrictive, ainsi que la laborieuse gymnastique budgétaire qui l'accompagne: multiplication des transferts et des budgets rectificatifs; réduction de crédits indispensables, tels que ceux destinés aux pays en développement, pour pouvoir financer de nouvelles demandes, par exemple la contribution au financement de la reconstruction de pays durement touchés par la guerre – Balkans, Afghanistan, Iraq; recours abusif à l'instrument de flexibilité. Le Parlement critique chaque année cette dérive et l'on vient encore d'entendre M. Ferber, Mme GuyQuint, Mme Trüpel se faire l'écho de cette insatisfaction. Je propose tout simplement que cela se traduise, cette année, non seulement dans des paroles, mais aussi dans un acte clair et visible.
En effet, pour le budget 2005, le compromis auquel est parvenue la concertation du 25 novembre dernier, soit 106,3 milliards d'euros – autrement dit, non pas 1,05 %, Madame GuyQuint, mais 1,005 % du revenu national brut –, est inférieur à l'avantprojet de la Commission, 109 milliards, qui était luimême inférieur à la demande du Parlement en première lecture, 111 milliards, demande ellemême inférieure aux engagements pris par le Conseil, la Commission et le Parlement dans le cadre des perspectives financières fixées en commun en l'an 2000, qui établissaient le budget à 114 milliards. Signifier que nous voulons enfin mettre un coup d'arrêt à cette politique systématiquement restrictive et à courte vue du Conseil, telle est la première raison du dépôt de notre motion de rejet du budget 2005.
La deuxième raison de notre décision est que l'an prochain sera la première année pleine de l'Union à Vingtcinq. Réussir cet élargissement suppose à nos yeux que nous nous donnions un budget permettant d'assumer les incontournables dépenses de solidarité liées à ce grand projet, sans que cela se traduise par un abandon de régions ou de populations en difficultés dans les anciens pays membres. J'ajoute que les efforts nouveaux, dont tout le monde reconnaît la nécessité, en faveur de l'emploi, de l'éducation, de la formation, de la recherche, de l'environnement exigent des crédits conséquents, sauf à considérer que ces efforts nouveaux seraient réservés à quelques créneaux rentables et à une élite privilégiée. Réussir l'élargissement sans mettre en concurrence les populations des nouveaux et des anciens pays membres, telle est la deuxième raison du dépôt de notre motion de rejet d'un projet de budget indigent.
Enfin, 2005 sera l'année décisive pour tenter d'arriver à un accord entre les Vingtcinq sur les perspectives financières 20072013. Or, à ce jour, on l'a répété, une lourde hypothèque pèse sur ces négociations: l'exigence de six pays contributeurs nets au budget de l'Union de voir celuici limité , à l'avenir, à 1 %, voire 0,9 % du revenu national brut. La Commission a rappelé, fort à propos, ce que cela signifierait concrètement, à savoir une coupe sombre de plus de 9 milliards d'euros dans le budget 2007 par rapport à l'exercice précédent. Sur quoi devraient alors porter des réductions aussi drastiques? Sur les grands travaux annoncés en grande pompe? Sur les fonds structurels? Un peu sur tout? Allonsnous rester l'arme au pied face à des perspectives aussi irresponsables?
Accepter sans coup férir un budget 2005 à 1 % du revenu national brut, n'estce pas, d'une certaine manière, s'inscrire déjà dans la logique de la lettre des Six? Adopter à temps une attitude offensive du Parlement, à la veille des négociations décisives sur les perspectives financières pour les années à venir, telle est la troisième raison du dépôt de notre motion de rejet du budget 2005."@mt15
".
Mijnheer de Voorzitter, mijn fractie heeft een motie tot verwerping van de begroting voor 2005 ingediend en ik zou de redenen achter dit initiatief graag willen toelichten. Mijn fractie heeft nooit gepleit voor een onbezonnen verhoging van de communautaire begroting. We hechten veel waarde aan een strikt beheer van publieke middelen en bovenal beschouwen we de begroting niet als het enige instrument voor de Unie om haar ambities te verwezenlijken. In dat opzicht blijven wij bijvoorbeeld eisen dat de taken en het functioneren van de Europese Centrale Bank ingrijpend worden geheroriënteerd. Dat neemt niet weg dat de begroting van de Unie een weerspiegeling is van een politieke wil. Als we doelstellingen nastreven, moeten deze gepaard gaan met voldoende financiële middelen, want daarzonder komt simpelweg de geloofwaardigheid van de Unie op het spel te staan.
Aangezien steeds meer druk werd uitgeoefend om tot elke prijs de publieke uitgaven te beperken - in overeenstemming met het Stabiliteitspact - hadden wij in 2004 al, in verhouding tot het bruto nationaal inkomen, de laagste begroting sinds 1987. Ieder jaar weer komt uit het Parlement kritiek op deze restrictieve tendens en de daarmee gepaard gaande bewerkelijke methode en begrotingsgymnastiek, te weten: toename van het aantal overschrijvingen en gewijzigde begrotingen, bezuinigingen op onmisbare kredieten, zoals de kredieten die bestemd zijn voor ontwikkelingslanden, financiering van nieuwe aanvragen - bijvoorbeeld om bij te dragen aan de financiering van de wederopbouw van landen die zwaar te lijden hebben gehad onder oorlog: de Balkan, Afghanistan, Irak - en oneigenlijk gebruik van het flexibiliteitsinstrument. Ieder jaar kritiseert het Parlement deze trend en we hebben zojuist nog de heer Ferber, mevrouw Guy-Quint en mevrouw Trüpel deze ontevredenheid horen verwoorden. Ik wil alleen maar voorstellen dat het dit jaar op dit punt niet bij woorden blijft maar dat er ook duidelijk zichtbaar iets aan gedaan wordt.
Het compromis voor de begroting 2005 is het resultaat van het overleg van 25 november jongstleden. Dit bedraagt 106,3 miljard euro, en dat is niet 1,05 procent, mevrouw Guy-Quint, maar 1,005 procent van het bruto nationaal inkomen. Dit is lager dan het voorontwerp van begroting van de Commissie, namelijk 109 miljard, hetgeen op zijn beurt weer een lager bedrag was dan waar het Parlement in eerste lezing om had gevraagd, namelijk 111 miljard. Dat was op zijn beurt echter weer minder was dan de toezeggingen van de Raad, de Commissie en het Parlement in het kader van de in 2000 gezamenlijk vastgestelde financiële vooruitzichten, volgens welke de begroting bij 114 miljard zou moeten terechtkomen. Wij hebben deze motie tot verwerping van de begroting 2005 dan ook in de eerste plaats ingediend om aan te geven dat wij deze systematisch restrictieve en kortzichtige politiek van de Raad nu eindelijk een halt willen toeroepen.
De tweede reden voor ons besluit is dat het komende jaar het eerste volledige jaar voor de Unie van Vijfentwintig zal worden. Willen we deze uitbreiding doen welslagen, dan veronderstelt dit in onze ogen dat we onszelf een begroting verschaffen waarmee we de onontkoombare solidariteitsuitgaven voor onze rekening kunnen nemen die aan dit grote project zijn verbonden, zonder dat dit leidt tot het in de steek laten van regio’s en bevolkingen die in moeilijkheden verkeren in de oude lidstaten. Ik wil daaraan toevoegen dat de nieuwe, door iedereen als noodzakelijk erkende inspanningen ten behoeve van werkgelegenheid, onderwijs, opleiding, onderzoek en milieu, de benodigde middelen vereisen, tenzij deze nieuwe inspanningen alleen bedoeld zouden zijn voor een beperkt aantal rendabele marktsegmenten en voor een bevoorrechte elite. Het doen welslagen van de uitbreiding zonder dat de bevolkingen van de nieuwe en de oude lidstaten elkaars concurrenten worden, is de tweede reden voor de indiening van onze motie tot verwerping van deze karige ontwerpbegroting.
Ten slotte wordt 2005 een beslissend jaar voor het bereiken van een overeenstemming tussen de vijfentwintig landen over de financiële vooruitzichten 2007-2013. Welnu, op dit moment rust er - dat is al vele malen gezegd - een zware hypotheek op deze begrotingen, namelijk de eis van zes nettobetalende landen om de begroting van de Unie in te toekomst te beperken tot 1 procent, of zelfs 0,9 procent van het bruto nationaal inkomen. De Commissie heeft er zeer terecht op gewezen wat dit concreet zou betekenen, namelijk dat de begroting van 2007 in verhouding tot het voorgaande begrotingsjaar met 9 miljard zou worden teruggesnoeid. Waar zouden zulke drastische bezuinigingen vandaan moeten komen? Van de met veel bombarie aangekondigde grote werken? Van de structuurfondsen? Overal een beetje? Zij wij van plan zulke onverantwoordelijke vooruitzichten lijdzaam te aanvaarden?
Als we een begroting voor 2005 van 1 procent van het bruto nationaal product zonder slag of stoot aanvaarden, volgen wij dan al niet de koers die wordt voorgestaan in de brief van de Zes? Het Parlement dient op tijd een offensieve houding aan te nemen, aan de vooravond van de beslissende onderhandelingen over de financiële vooruitzichten voor de komende jaren, en dat is de derde reden waarom wij deze motie tot verwerping van de begroting voor 2005 hebben ingediend."@nl3
"Monsieur le Président, mon groupe a déposé une motion de rejet du budget 2005 et je voudrais expliquer les raisons de cette initiative. Mon groupe n'a jamais plaidé en faveur d'une augmentation inconsidérée du budget de l'Union. Nous sommes attachés à une gestion rigoureuse des deniers publics et, surtout, nous ne considérons pas le budget comme le seul instrument à la disposition de l'Union pour réaliser ses ambitions. À cet égard, nous insistons, par exemple sur l'exigence d'une réorientation en profondeur des missions et du fonctionnement de la Banque centrale européenne. Il n'en demeure pas moins que le budget de l'Union est le reflet d'une volonté politique: aux objectifs affichés doivent correspondre des moyens financiers suffisants, sans quoi c'est la crédibilité même de l'Union qui est en cause.
Or, suite aux pressions de plus en plus fortes qui s'exercent pour faire baisser à tout prix les dépenses publiques dans l'esprit du pacte de stabilité, nous avions déjà, en 2004, le budget le plus bas relativement au revenu national brut depuis 1987. Année après année, le Parlement critique cette tendance restrictive, ainsi que la laborieuse gymnastique budgétaire qui l'accompagne: multiplication des transferts et des budgets rectificatifs; réduction de crédits indispensables, tels que ceux destinés aux pays en développement, pour pouvoir financer de nouvelles demandes, par exemple la contribution au financement de la reconstruction de pays durement touchés par la guerre – Balkans, Afghanistan, Iraq; recours abusif à l'instrument de flexibilité. Le Parlement critique chaque année cette dérive et l'on vient encore d'entendre M. Ferber, Mme GuyQuint, Mme Trüpel se faire l'écho de cette insatisfaction. Je propose tout simplement que cela se traduise, cette année, non seulement dans des paroles, mais aussi dans un acte clair et visible.
En effet, pour le budget 2005, le compromis auquel est parvenue la concertation du 25 novembre dernier, soit 106,3 milliards d'euros – autrement dit, non pas 1,05 %, Madame GuyQuint, mais 1,005 % du revenu national brut –, est inférieur à l'avantprojet de la Commission, 109 milliards, qui était luimême inférieur à la demande du Parlement en première lecture, 111 milliards, demande ellemême inférieure aux engagements pris par le Conseil, la Commission et le Parlement dans le cadre des perspectives financières fixées en commun en l'an 2000, qui établissaient le budget à 114 milliards. Signifier que nous voulons enfin mettre un coup d'arrêt à cette politique systématiquement restrictive et à courte vue du Conseil, telle est la première raison du dépôt de notre motion de rejet du budget 2005.
La deuxième raison de notre décision est que l'an prochain sera la première année pleine de l'Union à Vingtcinq. Réussir cet élargissement suppose à nos yeux que nous nous donnions un budget permettant d'assumer les incontournables dépenses de solidarité liées à ce grand projet, sans que cela se traduise par un abandon de régions ou de populations en difficultés dans les anciens pays membres. J'ajoute que les efforts nouveaux, dont tout le monde reconnaît la nécessité, en faveur de l'emploi, de l'éducation, de la formation, de la recherche, de l'environnement exigent des crédits conséquents, sauf à considérer que ces efforts nouveaux seraient réservés à quelques créneaux rentables et à une élite privilégiée. Réussir l'élargissement sans mettre en concurrence les populations des nouveaux et des anciens pays membres, telle est la deuxième raison du dépôt de notre motion de rejet d'un projet de budget indigent.
Enfin, 2005 sera l'année décisive pour tenter d'arriver à un accord entre les Vingtcinq sur les perspectives financières 20072013. Or, à ce jour, on l'a répété, une lourde hypothèque pèse sur ces négociations: l'exigence de six pays contributeurs nets au budget de l'Union de voir celuici limité , à l'avenir, à 1 %, voire 0,9 % du revenu national brut. La Commission a rappelé, fort à propos, ce que cela signifierait concrètement, à savoir une coupe sombre de plus de 9 milliards d'euros dans le budget 2007 par rapport à l'exercice précédent. Sur quoi devraient alors porter des réductions aussi drastiques? Sur les grands travaux annoncés en grande pompe? Sur les fonds structurels? Un peu sur tout? Allonsnous rester l'arme au pied face à des perspectives aussi irresponsables?
Accepter sans coup férir un budget 2005 à 1 % du revenu national brut, n'estce pas, d'une certaine manière, s'inscrire déjà dans la logique de la lettre des Six? Adopter à temps une attitude offensive du Parlement, à la veille des négociations décisives sur les perspectives financières pour les années à venir, telle est la troisième raison du dépôt de notre motion de rejet du budget 2005."@pl16
"Senhor Presidente, o meu grupo apresentou uma proposta de rejeição do orçamento para 2005 e gostaria de explicar as razões dessa iniciativa. O meu grupo nunca defendeu um aumento desmesurado do orçamento da União. Defendemos uma gestão rigorosa do erário público e, sobretudo, não consideramos o orçamento como o único instrumento à disposição da União para a realização das suas ambições. A este respeito, insistimos por exemplo na exigência de uma reorientação profunda das missões e do funcionamento do Banco Central Europeu. O que não quer dizer que o orçamento da União não seja o reflexo de uma vontade política: aos objectivos defendidos devem corresponder meios financeiros suficientes, pois, sem isso, a própria credibilidade da União estará em causa.
Ora, no seguimento das pressões cada vez mais fortes que se fazem sentir para baixar a qualquer preço as despesas públicas no espírito do Pacto de Estabilidade e Crescimento, já possuíamos, em 2004, o orçamento mais baixo relativamente ao rendimento nacional bruto deste 1987. Ano após ano, o Parlamento critica essa tendência restritiva, assim como a laboriosa ginástica orçamental que o acompanha: multiplicação das transferências e dos orçamentos rectificativos; redução das dotações indispensáveis, como as que se destinam aos países em desenvolvimento, de forma a poder financiar novos pedidos, como por exemplo a contribuição para o financiamento da reconstrução de países duramente afectados pela guerra - Balcãs, Afeganistão, Iraque -; recurso abusivo ao Instrumento de Flexibilidade. O Parlamento critica todos os anos esse desvio, e acabámos de ouvir o senhor deputado Ferber e as senhoras deputadas Guy-Quint e Trüpel fazerem eco dessa insatisfação. Proponho muito simplesmente que isso se traduza, este ano, não só em palavras, mas também num acto claro e visível.
Com efeito, para o ano 2005, o compromisso a que chegou a concertação do passado dia 25 de Novembro, ou seja, 106 300 milhões de euros - por outras palavras, não 1,05%, Senhora Deputada Guy-Quint, mas sim 1,005% do rendimento nacional bruto -, é inferior ao anteprojecto da Comissão, que era de 109 mil milhões de euros, ele próprio inferior ao pedido do Parlamento em primeira leitura, de 111 mil milhões de euros, pedido esse ainda inferior aos compromissos assumidos pelo Conselho, a Comissão e o Parlamento no âmbito das perspectivas financeiras estabelecidas em comum no ano 2000, que fixavam o orçamento em 114 mil milhões de euros. Mostrar que pretendemos pôr enfim um ponto final a essa política sistematicamente restritiva e de vistas curtas do Conselho, eis a primeira razão da apresentação da nossa proposta de rejeição do orçamento para 2005.
A segunda razão da nossa decisão é a de que o próximo ano será o primeiro ano em pleno da União a 25. Conseguir esse alargamento pressupõe em nosso entender que nos dotemos de um orçamento que permita assumir as incontornáveis despesas de solidariedade ligadas a esse grande projecto, sem que isso se traduza num abandono de regiões ou populações em dificuldades nos antigos países membros. Acrescento que os novos esforços, de que todos reconhecem a necessidade, a favor do emprego, da educação, da formação, da investigação e do ambiente exigem dotações consequentes, excepto se considerarmos que esses esforços novos seriam reservados a alguns sectores rentáveis e a uma elite privilegiada. Conseguir o alargamento sem colocar em concorrência as populações dos novos e dos antigos países membros, eis a segunda razão para a apresentação da nossa proposta de rejeição de um projecto de orçamento indigente.
Por fim, 2005 será o ano decisivo para tentar chegar a um acordo entre os 25 sobre as perspectivas financeiras para 2007-2013. Ora, neste momento, como já foi dito, pesa uma pesada hipoteca sobre essas negociações: a exigência de seis países contribuintes líquidos para o orçamento da União de o ver limitado, no futuro, a 1%, ou mesmo 0,9%, do rendimento nacional bruto. A Comissão recordou, muito a propósito, o que isso significaria concretamente, a saber, um corte preocupante de mais de 9 mil milhões de euros no orçamento para 2007 relativamente ao exercício anterior. Então, sobre o que é que deveriam incidir reduções tão drásticas? Sobre os grandes trabalhos anunciados com grande pompa? Sobre os Fundos Estruturais? Um pouco sobre tudo? Vamos ficar parados perante perspectivas tão irresponsáveis?
Aceitar sem reacção um orçamento para 2005 de 1% do rendimento nacional bruto não será, de certa forma, inserirmo-nos desde já na lógica da carta dos Seis? Adoptar a tempo uma atitude agressiva do Parlamento, em vésperas das negociações decisivas sobre as perspectivas financeiras para os próximos anos, eis a terceira razão da apresentação da nossa proposta de rejeição do orçamento para 2005."@pt17
"Monsieur le Président, mon groupe a déposé une motion de rejet du budget 2005 et je voudrais expliquer les raisons de cette initiative. Mon groupe n'a jamais plaidé en faveur d'une augmentation inconsidérée du budget de l'Union. Nous sommes attachés à une gestion rigoureuse des deniers publics et, surtout, nous ne considérons pas le budget comme le seul instrument à la disposition de l'Union pour réaliser ses ambitions. À cet égard, nous insistons, par exemple sur l'exigence d'une réorientation en profondeur des missions et du fonctionnement de la Banque centrale européenne. Il n'en demeure pas moins que le budget de l'Union est le reflet d'une volonté politique: aux objectifs affichés doivent correspondre des moyens financiers suffisants, sans quoi c'est la crédibilité même de l'Union qui est en cause.
Or, suite aux pressions de plus en plus fortes qui s'exercent pour faire baisser à tout prix les dépenses publiques dans l'esprit du pacte de stabilité, nous avions déjà, en 2004, le budget le plus bas relativement au revenu national brut depuis 1987. Année après année, le Parlement critique cette tendance restrictive, ainsi que la laborieuse gymnastique budgétaire qui l'accompagne: multiplication des transferts et des budgets rectificatifs; réduction de crédits indispensables, tels que ceux destinés aux pays en développement, pour pouvoir financer de nouvelles demandes, par exemple la contribution au financement de la reconstruction de pays durement touchés par la guerre – Balkans, Afghanistan, Iraq; recours abusif à l'instrument de flexibilité. Le Parlement critique chaque année cette dérive et l'on vient encore d'entendre M. Ferber, Mme GuyQuint, Mme Trüpel se faire l'écho de cette insatisfaction. Je propose tout simplement que cela se traduise, cette année, non seulement dans des paroles, mais aussi dans un acte clair et visible.
En effet, pour le budget 2005, le compromis auquel est parvenue la concertation du 25 novembre dernier, soit 106,3 milliards d'euros – autrement dit, non pas 1,05 %, Madame GuyQuint, mais 1,005 % du revenu national brut –, est inférieur à l'avantprojet de la Commission, 109 milliards, qui était luimême inférieur à la demande du Parlement en première lecture, 111 milliards, demande ellemême inférieure aux engagements pris par le Conseil, la Commission et le Parlement dans le cadre des perspectives financières fixées en commun en l'an 2000, qui établissaient le budget à 114 milliards. Signifier que nous voulons enfin mettre un coup d'arrêt à cette politique systématiquement restrictive et à courte vue du Conseil, telle est la première raison du dépôt de notre motion de rejet du budget 2005.
La deuxième raison de notre décision est que l'an prochain sera la première année pleine de l'Union à Vingtcinq. Réussir cet élargissement suppose à nos yeux que nous nous donnions un budget permettant d'assumer les incontournables dépenses de solidarité liées à ce grand projet, sans que cela se traduise par un abandon de régions ou de populations en difficultés dans les anciens pays membres. J'ajoute que les efforts nouveaux, dont tout le monde reconnaît la nécessité, en faveur de l'emploi, de l'éducation, de la formation, de la recherche, de l'environnement exigent des crédits conséquents, sauf à considérer que ces efforts nouveaux seraient réservés à quelques créneaux rentables et à une élite privilégiée. Réussir l'élargissement sans mettre en concurrence les populations des nouveaux et des anciens pays membres, telle est la deuxième raison du dépôt de notre motion de rejet d'un projet de budget indigent.
Enfin, 2005 sera l'année décisive pour tenter d'arriver à un accord entre les Vingtcinq sur les perspectives financières 20072013. Or, à ce jour, on l'a répété, une lourde hypothèque pèse sur ces négociations: l'exigence de six pays contributeurs nets au budget de l'Union de voir celuici limité , à l'avenir, à 1 %, voire 0,9 % du revenu national brut. La Commission a rappelé, fort à propos, ce que cela signifierait concrètement, à savoir une coupe sombre de plus de 9 milliards d'euros dans le budget 2007 par rapport à l'exercice précédent. Sur quoi devraient alors porter des réductions aussi drastiques? Sur les grands travaux annoncés en grande pompe? Sur les fonds structurels? Un peu sur tout? Allonsnous rester l'arme au pied face à des perspectives aussi irresponsables?
Accepter sans coup férir un budget 2005 à 1 % du revenu national brut, n'estce pas, d'une certaine manière, s'inscrire déjà dans la logique de la lettre des Six? Adopter à temps une attitude offensive du Parlement, à la veille des négociations décisives sur les perspectives financières pour les années à venir, telle est la troisième raison du dépôt de notre motion de rejet du budget 2005."@sk18
"Monsieur le Président, mon groupe a déposé une motion de rejet du budget 2005 et je voudrais expliquer les raisons de cette initiative. Mon groupe n'a jamais plaidé en faveur d'une augmentation inconsidérée du budget de l'Union. Nous sommes attachés à une gestion rigoureuse des deniers publics et, surtout, nous ne considérons pas le budget comme le seul instrument à la disposition de l'Union pour réaliser ses ambitions. À cet égard, nous insistons, par exemple sur l'exigence d'une réorientation en profondeur des missions et du fonctionnement de la Banque centrale européenne. Il n'en demeure pas moins que le budget de l'Union est le reflet d'une volonté politique: aux objectifs affichés doivent correspondre des moyens financiers suffisants, sans quoi c'est la crédibilité même de l'Union qui est en cause.
Or, suite aux pressions de plus en plus fortes qui s'exercent pour faire baisser à tout prix les dépenses publiques dans l'esprit du pacte de stabilité, nous avions déjà, en 2004, le budget le plus bas relativement au revenu national brut depuis 1987. Année après année, le Parlement critique cette tendance restrictive, ainsi que la laborieuse gymnastique budgétaire qui l'accompagne: multiplication des transferts et des budgets rectificatifs; réduction de crédits indispensables, tels que ceux destinés aux pays en développement, pour pouvoir financer de nouvelles demandes, par exemple la contribution au financement de la reconstruction de pays durement touchés par la guerre – Balkans, Afghanistan, Iraq; recours abusif à l'instrument de flexibilité. Le Parlement critique chaque année cette dérive et l'on vient encore d'entendre M. Ferber, Mme GuyQuint, Mme Trüpel se faire l'écho de cette insatisfaction. Je propose tout simplement que cela se traduise, cette année, non seulement dans des paroles, mais aussi dans un acte clair et visible.
En effet, pour le budget 2005, le compromis auquel est parvenue la concertation du 25 novembre dernier, soit 106,3 milliards d'euros – autrement dit, non pas 1,05 %, Madame GuyQuint, mais 1,005 % du revenu national brut –, est inférieur à l'avantprojet de la Commission, 109 milliards, qui était luimême inférieur à la demande du Parlement en première lecture, 111 milliards, demande ellemême inférieure aux engagements pris par le Conseil, la Commission et le Parlement dans le cadre des perspectives financières fixées en commun en l'an 2000, qui établissaient le budget à 114 milliards. Signifier que nous voulons enfin mettre un coup d'arrêt à cette politique systématiquement restrictive et à courte vue du Conseil, telle est la première raison du dépôt de notre motion de rejet du budget 2005.
La deuxième raison de notre décision est que l'an prochain sera la première année pleine de l'Union à Vingtcinq. Réussir cet élargissement suppose à nos yeux que nous nous donnions un budget permettant d'assumer les incontournables dépenses de solidarité liées à ce grand projet, sans que cela se traduise par un abandon de régions ou de populations en difficultés dans les anciens pays membres. J'ajoute que les efforts nouveaux, dont tout le monde reconnaît la nécessité, en faveur de l'emploi, de l'éducation, de la formation, de la recherche, de l'environnement exigent des crédits conséquents, sauf à considérer que ces efforts nouveaux seraient réservés à quelques créneaux rentables et à une élite privilégiée. Réussir l'élargissement sans mettre en concurrence les populations des nouveaux et des anciens pays membres, telle est la deuxième raison du dépôt de notre motion de rejet d'un projet de budget indigent.
Enfin, 2005 sera l'année décisive pour tenter d'arriver à un accord entre les Vingtcinq sur les perspectives financières 20072013. Or, à ce jour, on l'a répété, une lourde hypothèque pèse sur ces négociations: l'exigence de six pays contributeurs nets au budget de l'Union de voir celuici limité , à l'avenir, à 1 %, voire 0,9 % du revenu national brut. La Commission a rappelé, fort à propos, ce que cela signifierait concrètement, à savoir une coupe sombre de plus de 9 milliards d'euros dans le budget 2007 par rapport à l'exercice précédent. Sur quoi devraient alors porter des réductions aussi drastiques? Sur les grands travaux annoncés en grande pompe? Sur les fonds structurels? Un peu sur tout? Allonsnous rester l'arme au pied face à des perspectives aussi irresponsables?
Accepter sans coup férir un budget 2005 à 1 % du revenu national brut, n'estce pas, d'une certaine manière, s'inscrire déjà dans la logique de la lettre des Six? Adopter à temps une attitude offensive du Parlement, à la veille des négociations décisives sur les perspectives financières pour les années à venir, telle est la troisième raison du dépôt de notre motion de rejet du budget 2005."@sl19
".
Herr talman! Min grupp har lämnat in ett förslag om att avvisa 2005 års budget, och jag vill förklara anledningen till detta initiativ. Min grupp har aldrig argumenterat för en snabb ökning av unionens budget. Vår ståndpunkt är att man skall hantera offentliga medel rigoröst, och framför allt anser vi inte att budgeten är EU:s enda instrument för att genomföra sina ambitioner. I detta avseende vill vi exempelvis belysa behovet av en grundläggande omorientering av Europeiska centralbankens uppgifter och verksamhet. Det stämmer emellertid att EU:s budget återspeglar en politisk vilja. De angivna målen måste motsvaras av tillräckliga ekonomiska medel, eftersom EU:s trovärdighet i annat fall hamnar i riskzonen.
Det ökande trycket om att till varje pris minska de offentliga utgifterna i enlighet med andan i stabilitets- och tillväxtpakten gav oss redan 2004 den lägsta budgeten i förhållande till BNP sedan 1987. År efter år har parlamentet kritiserat denna återhållsamma tendens, tillsammans med det mödosamma budgetarbete som den åtföljs av, till exempel det ökande antalet överföringar och tilläggsbudgetar, minskningen av viktiga anslag, bland annat de som var avsedda för utvecklingsländer och som syftade till att finansiera nya krav, exempelvis bidraget till återuppbyggnaden av svårt krigsdrabbade länder, till exempel länderna på Balkan, Afghanistan och Irak. Dessutom missbrukades flexibilitetsinstrumentet. Varje år kritiserar parlamentet denna trend, och vi har återigen just hört Markus Ferber, Catherine Guy-Quint och Helga Trüpel återge detta missnöje. Jag föreslår helt enkelt att detta i år bör återspeglas inte bara i ord utan också i klara och tydliga ansträngningar.
I själva verket är i 2005 års budget den kompromiss som uppnåddes vid samråden den 25 november, nämligen 106,3 miljarder – med andra ord inte 1,05 procent, fru Guy-Quint, utan 1,005 procent av BNP – mindre än kommissionens preliminära förslag, nämligen 109 miljarder, vilket i sig var mindre än parlamentets begäran vid första behandlingen, nämligen 111 miljarder, en begäran som i sin tur var mindre än de åtagandebemyndiganden som rådet, kommissionen och parlamentet lade fram som en del av den budgetplan som gemensamt fastslogs 2000, där siffran var 114 miljarder. Den första anledningen till vårt förslag om att avvisa 2005 års budget är att peka på att vi slutligen vill få ett slut på denna systematiskt restriktiva och kortsynta politik från rådets sida.
Den andra anledningen till vårt beslut är att nästa år blir det första hela året med 25 medlemsstater. För att denna utvidgning skall lyckas krävs det enligt vår åsikt att vi åstadkommer en budget som är tillräcklig för att bära de oundvikliga kostnader för ömsesidigt beroende som hänger samman med detta stora projekt, och samtidigt garanterar att detta inte medför att vi överger regioner eller befolkningar som har det svårt i de gamla medlemsstaterna. Jag bör tillägga att de nya ansträngningarna, och alla erkänner behovet av dem, att stödja sysselsättning, utbildning, yrkesutbildning, forskning och miljö kräver en motsvarande finansiering, såvida det inte anses att sådana nya ansträngningar skall begränsas till bara några få vinstgivande nischer och till en privilegierad elit. Vi önskar en framgångsrik utvidgning som inte får befolkningen i de nya och gamla medlemsstaterna att konkurrera med varandra – det är den andra anledningen till att vi lade fram vårt förslag om att avvisa det dåliga förslaget till budget.
Slutligen kommer 2005 att bli det avgörande året när vi försöker nå enighet mellan de 25 medlemsstaterna om budgetplanen för 2007–2013. Som det redan flera gånger har sagts har vi för närvarande en tung kvarnsten som väger ned dessa förhandlingar: behovet av att de sex länder som är nettobetalare till EU:s budget får sina betalningar minskade till 1 procent eller 0,9 procent av BNP. Kommissionen har helt riktigt påpekat att detta faktiskt skulle innebära en kännbar nedskärning om mer än 9 miljarder euro i 2007 års budget, i förhållande till det föregående budgetåret. Var skulle sådana drastiska minskningar göras? I de stora projekt som tillkännagivits med stor pompa och ceremoni? Eller i strukturfonderna? Lite grand överallt? Kommer vi att vara redo för handling när vi står inför sådana ansvarslösa utsikter?
Om vi utan kamp skulle godta en budget för 2005 med denna 1 procent av BNP, skulle vi då inte på sätt och vis ansluta oss till det tänkesätt som uttrycks i de sex nettobetalarnas skrivelse? Om vi utan kamp skulle godta en budget för 2005 med denna 1 procent av BNP, skulle vi då inte på vissa sätt närma oss det tänkesätt som uttrycks i de sex ländernas skrivelse?"@sv21
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