Local view for "http://purl.org/linkedpolitics/eu/plenary/2004-10-26-Speech-2-019"
Predicate | Value (sorted: default) |
---|---|
rdf:type | |
dcterms:Date | |
dcterms:Is Part Of | |
dcterms:Language | |
lpv:document identification number |
"en.20041026.5.2-019"6
|
lpv:hasSubsequent | |
lpv:spoken text |
"Monsieur le Président, Mesdames, Messieurs les Députés, au mois de juillet, je vous ai annoncé mon intention de bâtir un partenariat pour l’Europe. Un partenariat pour la prospérité, la solidarité et la sécurité. Pour ce faire, la nouvelle Commission devra faire face à de grands enjeux, tant au plan interne qu’international. Elle devra répondre aux attentes des citoyens européens.
Notre Union européenne n’est pas uniquement un espace économique. Elle est également, et à plein titre, un espace de liberté, de sécurité et de justice. La Commission attachera la plus grande importance à la mise en place de politiques communes en matière d’asile et d’immigration. Des politiques justes et équilibrées, visant à promouvoir l’intégration économique et sociale des ressortissants des pays tiers, dans le respect des identités culturelles de chacun et des valeurs essentielles de la société européenne.
Dans ce domaine, la coopération avec les pays tiers est cruciale. Je tiens à vous assurer que je suis contre la mise en place de «camps» à l’extérieur de l’Union. La Commission coopérera davantage avec les pays tiers pour les aider à faire face aux flux migratoires. Le partenariat avec les pays tiers n’est possible que sur la base d’un engagement commun au respect des règles du droit international. Laissez-moi être clair sur ce point: la future Commission travaillera avec le Haut Commissariat des Nations unies aux réfugiés afin de bâtir une coopération internationale dans ce domaine. Elle insistera pour que les pays tiers qui sont nos partenaires souscrivent et respectent la Convention de Genève de 1951 sur le statut des réfugiés.
De même, cette nouvelle Commission continuera à œuvrer au renforcement de la sécurité de nous tous, dans le respect des libertés civiles, face aux puissants défis posés par la menace terroriste.
L’Union doit assurer pleinement son rôle au niveau international. Elle porte d’importantes responsabilités et doit être un partenaire fort et crédible. Elle doit continuer à développer la paix et la stabilité et à renforcer la dimension multilatérale dans un large éventail de domaines.
Nous devons renforcer nos relations avec les États tiers et les organisations régionales. La coopération avec les États-Unis doit être fondée sur une relation d’égal à égal et sur une compréhension mutuelle profonde. L’élection d’un nouveau président des États-Unis, au même moment où la nouvelle Commission prend ses fonctions, nous donne l’occasion de relancer l’axe transatlantique, indépendamment du résultat des élections. Je suis persuadé que les États-Unis seront prêts à contribuer à l’établissement d’un rapport plus équilibré avec l’Europe. Mais, si nous souhaitons que les États-Unis suivent une approche plus multilatérale, nous devons aussi, de notre côté, faire preuve de davantage d’unité et d’efficacité dans notre action.
Nous continuerons le processus d’élargissement de l’Union aux pays candidats. Par ailleurs, notre politique de voisinage est une priorité de notre action, un outil puissant des relations extérieures de l’Union. Elle nous permettra de bâtir des partenariats renforcés. Je suis persuadé que la paix sur notre continent a tout à gagner d’une stabilité politique accrue dans l’Est de l’Europe, les Balkans et les pays de la Méditerranée. De même, je compte sur la politique de développement pour coopérer davantage avec les régions du monde qui nécessitent notre aide et notre assistance.
Mesdames, Messieurs les Députés, en janvier prochain, je viendrai devant vous présenter les priorités stratégiques de l’Union. Cela ne concernera pas uniquement le programme législatif et de travail de la Commission pour l’année 2005. J’entends donner à la programmation stratégique une vision plus vaste. Dans l’esprit de la Constitution, je vous présenterai les priorités pour les cinq prochaines années. Mon but est de parvenir à un accord sur une programmation à long terme avec le Parlement et le Conseil. Ce faisant, je viens à la rencontre de l’une des principales préoccupations exprimées par le Parlement.
En juillet, je vous ai fait part de ma volonté d’instaurer une complicité positive entre le Parlement et la Commission. Je suis profondément convaincu que la force et la crédibilité de la Commission résident dans le soutien du Parlement et dans la coopération active entre nos deux institutions. J’ai étudié attentivement les propositions du Président Borrell sur les relations entre nos deux institutions.
J’attends avec intérêt votre résolution et je suis prêt à y répondre avec grande ouverture lors du débat de demain. Je vous dis d’emblée que je suis favorable à la transparence et à la coopération entre nos deux institutions.
Je souhaite que dès l’entrée en fonction de la nouvelle Commission, des négociations soient entamées entre nos deux institutions afin d’apporter les modifications nécessaires à l’accord-cadre. L’Europe a besoin d’une coopération fructueuse entre le Parlement et la Commission, les deux institutions toujours à l’avant-garde du projet européen.
Des changements institutionnels fondamentaux nous attendent dans les prochaines années, quand la Constitution, comme la Commission le souhaite, entrera en vigueur après sa ratification par tous les États membres.
Messieurs les Députés, nous sommes à la veille d’un événement d’importance historique: la signature - dans quelques jours, le 29 octobre - du Traité constitutionnel. Il ne s’agit pas d’une simple révision des traités existants: il s’agit de l’aboutissement d’un long processus auquel se sont associés le Parlement, les États membres, la Commission, les parlements nationaux et la société civile, afin d’assurer une Union plus démocratique, plus transparente, plus efficace.
Vous, les représentants des peuples de notre Europe élargie, vous connaissez l’ampleur des attentes des citoyens européens. Vous êtes aussi au fait de l’apathie et du scepticisme qui affectent la démocratie européenne. Vous êtes conscients avec moi des menaces populistes, de tous ceux qui veulent affaiblir l’Europe et qui cherchent toujours à mettre en cause la crédibilité de nos institutions. Nous ne devons pas leur donner de nouveaux arguments.
Nous vivons un moment crucial pour nos pays et pour l’Union. Je vous ai fait part des principes qui ont présidé à la formation de ma Commission, je vous ai fait part de mon intention de travailler étroitement avec vous, tout au long des prochaines cinq années, pour promouvoir la prospérité, la solidarité et la sécurité. Nous n’avons pas de temps à perdre: le moment est venu de passer à l’action et d’œuvrer ensemble au bien-être des citoyens.
Consacrons nos énergies à promouvoir la croissance, l’emploi, l’harmonisation, la stratégie de Lisbonne, le renforcement d’une économie dynamique basée sur la connaissance et une plus grande cohésion dans notre Europe élargie.
Cette Commission est digne de votre confiance et mérite votre soutien. Je fais appel à votre sens des responsabilités. Je fais surtout appel à votre engagement européen pour exprimer votre confiance à ce collège. Sur cette relation de respect et de confiance mutuels, nous pouvons bâtir une Europe plus forte.
Nous devons nous préparer à ces changements. Nous devons également donner une formation claire et objective aux citoyens sur les multiples avantages de la Constitution par rapport aux traités actuels. Cette Constitution va accroître de manière importante à la fois la démocratie et l’efficacité de l’Union européenne. Elle donnera à l’Union les instruments appropriés pour répondre de manière efficace aux réels besoins et aux attentes des citoyens européens.
Bien évidemment, c’est aux États membres qu’incombe la tâche principale de mener à bien les ratifications nationales selon les procédures prévues par leurs ordres juridiques internes. Mais la future Commission est tout à fait disposée à coopérer avec le Conseil et le Parlement afin d’établir une stratégie de communication commune.
L’Union doit placer la croissance au centre de son action: l’Europe a besoin de plus croissance, de plus d’emplois, d’esprit d’entreprise, d’innovation et de recherche. Elle doit mener à bien des réformes qui assurent un dynamisme économique. Elle doit miser sur l’éducation et la formation, la connaissance et le développement technologique pour être une véritable économie basée sur la connaissance à la hauteur d’une compétitivité internationale toujours plus poussée.
Ces réformes, cet esprit de changement constructif doivent se placer dans le contexte d’une stratégie de développement durable qui relève le défi du changement climatique et qui donne des réponses appropriées aux enjeux en matière d’énergie, de transport et de préservation de l’environnement.
À cet effet, nous devons multiplier nos efforts sur le plan interne, mais également international, en poursuivant une stratégie coordonnée dans le cadre multilatéral. La ratification du protocole de Kyoto par la Fédération de Russie est un succès tangible de la stratégie multilatérale en matière d’environnement qui augure bien de l’avenir.
Une Europe plus dynamique, plus compétitive, doit aller de pair avec le maintien du modèle social européen. J’ajouterai que seule une Europe plus dynamique et plus compétitive sera en mesure de pleinement sauvegarder ce modèle. N’oublions d’ailleurs pas que dans certains de nos pays nous sommes encore loin d’un niveau de protection sociale réellement équitable. Compétitivité, cohésion et solidarité doivent progresser d’un même pas. Il est clair que la politique de cohésion et les actions visant à créer une économie européenne plus compétitive et plus dynamique sont indissociables et complémentaires. Les nouveaux États membres notamment attendent de nous tous un effort de solidarité et de cohésion.
Je suis convaincu que la solidarité est une valeur essentielle que nous ne saurions abandonner sans mettre en danger le profil de nos sociétés. La solidarité entre générations, entre membres et groupes de nos sociétés, entre États membres et régions n’est pas une valeur abstraite. C’est un choix sage, qui assure la cohésion sociale et nécessite à la fois un engagement politique et des ressources financières appropriées."@fr8
|
lpv:translated text |
"Monsieur le Président, Mesdames, Messieurs les députés, au mois de juillet, je vous ai annoncé mon intention de bâtir un partenariat pour l'Europe. Un partenariat pour la prospérité, la solidarité et la sécurité. Pour ce faire, la nouvelle Commission devra faire face à de grands enjeux, tant au plan interne qu'international. Elle devra répondre aux attentes des citoyens européens.
Notre Union européenne n'est pas uniquement un espace économique. Elle est également, et à plein titre, un espace de liberté, de sécurité et de justice. La Commission attachera la plus grande importance à la mise en place de politiques communes en matière d'asile et d'immigration. Des politiques justes et équilibrées, visant à promouvoir l'intégration économique et sociale des ressortissants des pays tiers, dans le respect des identités culturelles de chacun et des valeurs essentielles de la société européenne.
Dans ce domaine, la coopération avec les pays tiers est cruciale. Je tiens à vous assurer que je suis contre la mise en place de "camps" à l'extérieur de l'Union. La Commission coopérera davantage avec les pays tiers pour les aider à faire face aux flux migratoires. Le partenariat avec les pays tiers n'est possible que sur la base d'un engagement commun au respect des règles du droit international. Laissez-moi être clair sur ce point: la future Commission travaillera avec le Haut Commissariat des Nations unies aux réfugiés afin de bâtir une coopération internationale dans ce domaine. Elle insistera pour que les pays tiers qui sont nos partenaires souscrivent et respectent la Convention de Genève de 1951 sur le statut des réfugiés.
De même, cette nouvelle Commission continuera à œuvrer au renforcement de la sécurité de nous tous, dans le respect des libertés civiles, face aux puissants défis posés par la menace terroriste.
L'Union doit assurer pleinement son rôle au niveau international. Elle porte d'importantes responsabilités et doit être un partenaire fort et crédible. Elle doit continuer à développer la paix et la stabilité et à renforcer la dimension multilatérale dans un large éventail de domaines.
Nous devons renforcer nos relations avec les États tiers et les organisations régionales. La coopération avec les ÉtatsUnis doit être fondée sur une relation d'égal à égal et sur une compréhension mutuelle profonde. L'élection d'un nouveau président des ÉtatsUnis, au même moment où la nouvelle Commission prend ses fonctions, nous donne l'occasion de relancer l'axe transatlantique, indépendamment du résultat des élections. Je suis persuadé que les ÉtatsUnis seront prêts à contribuer à l'établissement d'un rapport plus équilibré avec l'Europe. Mais, si nous souhaitons que les ÉtatsUnis suivent une approche plus multilatérale, nous devons aussi, de notre côté, faire preuve de davantage d'unité et d'efficacité dans notre action.
Nous continuerons le processus d'élargissement de l'Union aux pays candidats. Par ailleurs, notre politique de voisinage est une priorité de notre action, un outil puissant des relations extérieures de l'Union. Elle nous permettra de bâtir des partenariats renforcés. Je suis persuadé que la paix sur notre continent a tout à gagner d'une stabilité politique accrue dans l'Est de l'Europe, les Balkans et les pays de la Méditerranée. De même, je compte sur la politique de développement pour coopérer davantage avec les régions du monde qui nécessitent notre aide et notre assistance.
Mesdames, Messieurs les députés, en janvier prochain, je viendrai devant vous présenter les priorités stratégiques de l'Union. Cela ne concernera pas uniquement le programme législatif et de travail de la Commission pour l'année 2005. J'entends donner à la programmation stratégique une vision plus vaste. Dans l'esprit de la Constitution, je vous présenterai les priorités pour les cinq prochaines années. Mon but est de parvenir à un accord sur une programmation à long terme avec le Parlement et le Conseil. Ce faisant, je viens à la rencontre de l'une des principales préoccupations exprimées par le Parlement.
En juillet, je vous ai fait part de ma volonté d'instaurer une complicité positive entre le Parlement et la Commission. Je suis profondément convaincu que la force et la crédibilité de la Commission résident dans le soutien du Parlement et dans la coopération active entre nos deux institutions. J'ai étudié attentivement les propositions du Président Borrell sur les relations entre nos deux institutions.
J'attends avec intérêt votre résolution et je suis prêt à y répondre avec grande ouverture lors du débat de demain. Je vous dis d'emblée que je suis favorable à la transparence et à la coopération entre nos deux institutions.
Je souhaite que dès l'entrée en fonction de la nouvelle Commission, des négociations soient entamées entre nos deux institutions afin d'apporter les modifications nécessaires à l'accord-cadre. L'Europe a besoin d'une coopération fructueuse entre le Parlement et la Commission, les deux institutions toujours à l'avant-garde du projet européen.
Des changements institutionnels fondamentaux nous attendent dans les prochaines années, quand la Constitution, comme la Commission le souhaite, entrera en vigueur après sa ratification par tous les États membres.
Messieurs les députés, nous sommes à la veille d'un événement d'importance historique: la signature – dans quelques jours, le 29 octobre – du Traité constitutionnel. Il ne s'agit pas d'une simple révision des traités existants: il s'agit de l'aboutissement d'un long processus auquel se sont associés le Parlement, les États membres, la Commission, les parlements nationaux et la société civile, afin d'assurer une Union plus démocratique, plus transparente, plus efficace.
Vous, les représentants des peuples de notre Europe élargie, vous connaissez l'ampleur des attentes des citoyens européens. Vous êtes aussi au fait de l'apathie et du scepticisme qui affectent la démocratie européenne. Vous êtes conscients avec moi des menaces populistes, de tous ceux qui veulent affaiblir l'Europe et qui cherchent toujours à mettre en cause la crédibilité de nos institutions. Nous ne devons pas leur donner de nouveaux arguments.
Nous vivons un moment crucial pour nos pays et pour l'Union. Je vous ai fait part des principes qui ont présidé à la formation de ma Commission, je vous ai fait part de mon intention de travailler étroitement avec vous, tout au long des prochaines cinq années, pour promouvoir la prospérité, la solidarité et la sécurité. Nous n'avons pas de temps à perdre: le moment est venu de passer à l'action et d'œuvrer ensemble au bien-être des citoyens.
Consacrons nos énergies à promouvoir la croissance, l'emploi, l'harmonisation, la stratégie de Lisbonne, le renforcement d'une économie dynamique basée sur la connaissance et une plus grande cohésion dans notre Europe élargie.
Cette Commission est digne de votre confiance et mérite votre soutien. Je fais appel à votre sens des responsabilités. Je fais surtout appel à votre engagement européen pour exprimer votre confiance à ce collège. Sur cette relation de respect et de confiance mutuels, nous pouvons bâtir une Europe plus forte.
Nous devons nous préparer à ces changements. Nous devons également donner une formation claire et objective aux citoyens sur les multiples avantages de la Constitution par rapport aux traités actuels. Cette Constitution va accroître de manière importante à la fois la démocratie et l'efficacité de l'Union européenne. Elle donnera à l'Union les instruments appropriés pour répondre de manière efficace aux réels besoins et aux attentes des citoyens européens.
Bien évidemment, c'est aux États membres qu'incombe la tâche principale de mener à bien les ratifications nationales selon les procédures prévues par leurs ordres juridiques internes. Mais la future Commission est tout à fait disposée à coopérer avec le Conseil et le Parlement afin d'établir une stratégie de communication commune.
L'Union doit placer la croissance au centre de son action: l'Europe a besoin de plus croissance, de plus d'emplois, d'esprit d'entreprise, d'innovation et de recherche. Elle doit mener à bien des réformes qui assurent un dynamisme économique. Elle doit miser sur l'éducation et la formation, la connaissance et le développement technologique pour être une véritable économie basée sur la connaissance à la hauteur d'une compétitivité internationale toujours plus poussée.
Ces réformes, cet esprit de changement constructif doivent se placer dans le contexte d'une stratégie de développement durable qui relève le défi du changement climatique et qui donne des réponses appropriées aux enjeux en matière d'énergie, de transport et de préservation de l'environnement.
À cet effet, nous devons multiplier nos efforts sur le plan interne, mais également international, en poursuivant une stratégie coordonnée dans le cadre multilatéral. La ratification du protocole de Kyoto par la Fédération de Russie est un succès tangible de la stratégie multilatérale en matière d'environnement qui augure bien de l'avenir.
Une Europe plus dynamique, plus compétitive, doit aller de pair avec le maintien du modèle social européen. J'ajouterai que seule une Europe plus dynamique et plus compétitive sera en mesure de pleinement sauvegarder ce modèle. N'oublions d'ailleurs pas que dans certains de nos pays nous sommes encore loin d'un niveau de protection sociale réellement équitable. Compétitivité, cohésion et solidarité doivent progresser d'un même pas. Il est clair que la politique de cohésion et les actions visant à créer une économie européenne plus compétitive et plus dynamique sont indissociables et complémentaires. Les nouveaux États membres notamment attendent de nous tous un effort de solidarité et de cohésion.
Je suis convaincu que la solidarité est une valeur essentielle que nous ne saurions abandonner sans mettre en danger le profil de nos sociétés. La solidarité entre générations, entre membres et groupes de nos sociétés, entre États membres et régions n'est pas une valeur abstraite. C'est un choix sage, qui assure la cohésion sociale et nécessite à la fois un engagement politique et des ressources financières appropriées."@cs1
"Hr. formand, mine damer og herrer, i juli tilkendegav jeg min intention om at opbygge et partnerskab for Europa. Et partnerskab for fremgang, solidaritet og sikkerhed. For at gøre dette skal den nye Kommission tage nogle store udfordringer op på såvel internt som internationalt plan. Den skal leve op til de europæiske borgeres forventninger.
EU er ikke kun et økonomisk område. Det er også et fuldt udviklet område med frihed, sikkerhed og retfærdighed. Kommissionen lægger den største vægt på fastlæggelsen af fælles politikker på asyl- og indvandringsområdet. Retfærdige og afbalancerede politikker, som sigter mod at fremme tredjelandsstatsborgernes økonomiske og sociale integration med respekt for den enkeltes kulturelle identitet og det europæiske samfunds grundlæggende værdier.
På dette område er samarbejdet med tredjelandene altafgørende. Jeg vil gerne forsikre Dem om, at jeg er imod etableringen af "lejre" uden for Unionen. Kommissionen vil samarbejde yderligere med tredjelandene for at hjælpe dem med at kontrollere migrationsstrømmene. Det er kun muligt med et partnerskab med tredjelandene, hvis der er en fælles forpligtelse i henhold til de internationale retsregler. Lad mig sige det helt klart. Den kommende Kommission vil arbejde sammen med FN's Flygtningehøjkommissariat for at opbygge et internationalt samarbejde på området. Den vil insistere på, at de tredjelande, som er vores partnere, skal underskrive og overholde Genève-konventionen fra 1951 om flygtningenes status.
Endvidere vil den nye Kommission fortsætte med at arbejde for at styrke sikkerheden for os alle i respekt for de civile frihedsrettigheder i lyset af de store udfordringer, som terrortruslen rejser.
Unionen skal udfylde sin rolle fuldt ud på internationalt plan. Den bærer et meget stort ansvar og skal være en stærk og troværdig partner. Den skal fortsat udvikle fred og stabilitet og styrke den multilaterale dimension på en lang række områder.
Vi skal styrke vores relationer med tredjelandene og de regionale organisationer. Samarbejdet med USA skal være baseret på en ligeværdig relation og på en dyb, gensidig forståelse. Valget af en ny præsident i USA på samme tidspunkt, som den nye Kommission træder i funktion, giver os lejlighed til at relancere den transatlantiske akse, uafhængigt af valgresultatet. Jeg er overbevist om, at USA vil være klar til at bidrage til etableringen af en mere afbalanceret forbindelse med Europa. Men hvis vi ønsker, at USA følger en mere multilateral tankegang, skal vi også fra vores side udvise en større enhed og effektivitet i vores handlinger.
Vi vil fortsætte processen med at udvide Unionen til kandidatlandene. Desuden prioriterer vi nabopolitikken i vores program, et stærkt værktøj for Unionens udenrigsforbindelser. Den vil give os mulighed for at etablere nogle styrkede partnerskaber. Jeg er overbevist om, at freden på vores kontinent har alt at vinde ved øget politisk stabilitet i Østeuropa, Balkan og Middelhavslandene. Endvidere sætter jeg min lid til, at udviklingspolitikken vil skabe yderligere samarbejde med de regioner i verden, som har brug for vores støtte og vores hjælp.
Mine damer og herrer, til januar vil jeg præsentere Unionens strategiske prioriteter for Dem. Det omfatter ikke kun Kommissionens lovgivnings- og arbejdsprogram for 2005. Jeg vil også sætte den strategiske programmering ind i et større perspektiv. I forfatningens ånd vil jeg præsentere Dem for prioriteterne for de næste fem år. Mit mål er at nå frem til en aftale om en langsigtet programmering med Parlamentet og Rådet. Herved imødegår jeg et af de største ønsker fra Parlamentets side.
I juli gav jeg udtryk for mit ønske om at skabe et positivt samarbejde mellem Parlamentet og Kommissionen. Jeg er dybt overbevist om, at Kommissionens styrke og troværdighed ligger i Parlamentets støtte og i et aktivt samarbejde mellem vores to institutioner. Jeg har omhyggeligt studeret hr. Borrells forslag om forbindelserne mellem vores to institutioner.
Jeg afventer Deres beslutning med interesse, og jeg er klar til at besvare den med stor åbenhed ved forhandlingen i morgen. Jeg vil desuden sige Dem, at jeg støtter gennemsigtigheden og samarbejdet mellem vores to institutioner.
Jeg ønsker, at der, så snart den nye Kommission træder i kraft, indledes forhandlinger mellem vores to institutioner for at opnå de nødvendige ændringer til rammeaftalen. Europa har brug for et frugtbart samarbejde mellem Parlamentet og Kommissionen, de to institutioner, som altid står i spidsen for det europæiske projekt.
Der venter os nogle fundamentale institutionelle forandringer i de kommende år, når forfatningen, som Kommissionen ønsker det, træder i kraft efter at være blevet ratificeret af alle medlemsstaterne.
Kære parlamentsmedlemmer, vi står over for en begivenhed af historiske dimensioner, nemlig underskrivelsen - om nogle få dage, den 29. oktober - af en forfatningstraktat. Der er ikke tale om en simpel revidering af de eksisterende traktater, der er tale om afslutningen på en lang proces, som Parlamentet, medlemsstaterne, Kommissionen, de nationale parlamenter og civilsamfundet har deltaget i, for at opnå en mere demokratisk, mere gennemsigtig og mere effektiv Union.
Som repræsentanter for befolkningerne i vores udvidede Europa er De klar over omfanget af de europæiske borgeres forventninger. De er også klar over den apati og skepsis, som præger det europæiske demokrati. Ligesom jeg er De bevidste om de populistiske trusler fra alle dem, som ønsker at svække Europa, og som altid forsøger at skabe tvivl om vores institutioners troværdighed. Vi skal ikke give dem nye argumenter.
Det er et afgørende øjeblik for vores lande og for Unionen. Jeg har delagtiggjort Dem i de principper, som har været styrende for dannelsen af min Kommission, jeg har delagtiggjort Dem i min hensigt om at indgå i et snævert samarbejde med Dem hele vejen i de kommende fem år for at fremme velstanden, solidariteten og sikkerheden. Vi har ingen tid at spilde, øjeblikket er inde til at gribe til handling og i fællesskab arbejde for borgernes velbefindende.
Lad os sætte alle bestræbelser ind på at fremme væksten, beskæftigelsen, harmoniseringen og Lissabon-strategien, styrke en dynamisk økonomi baseret på viden og en større samhørighed i et udvidet Europa.
Denne Kommission er Deres tillid værdig og fortjener Deres støtte. Jeg appellerer til Deres ansvarsfølelse. Jeg appellerer især til Deres europæiske engagement, så De kan udtrykke Deres tillid til dette kollegium. Med denne forbindelse, der bygger på respekt og gensidig tillid, kan vi opbygge et stærkere Europa.
Vi skal forberede os på forandringer. Vi skal også give borgerne en klar og objektiv information om de utallige fordele, der er i forfatningen i forhold til de nuværende traktater. Forfatningen vil øge både demokratiet og EU's effektivitet betydeligt. Den vil give Unionen de rigtige midler til at kunne opfylde de europæiske borgeres reelle behov og forventninger på en effektiv måde.
Det er naturligvis medlemsstaterne, der har hovedansvaret for at gennemføre de nationale ratificeringer i henhold til de procedurer, som er fastlagt i deres interne retsordener. Men den kommende Kommission er helt indstillet på at samarbejde med Rådet og Parlamentet for at etablere en fælles kommunikationsstrategi.
Unionen skal sætte væksten i fokus, for Europa har brug for større vækst, flere arbejdspladser, mere iværksættervirksomhed, innovation og forskning. Den skal gennemføre nogle reformer, som sikrer en dynamisk økonomi. Den skal satse på uddannelse og efteruddannelse, viden og teknologisk udvikling for at blive en sand økonomi, som er baseret på viden på højde med en stadig mere skarp international konkurrenceevne.
Disse reformer og denne vilje til konstruktive ændringer skal indgå i en strategi for bæredygtig udvikling, som tager udfordringen op med klimaændringen, og som giver nogle hensigtsmæssige svar på de spørgsmål, der melder sig på energi-, transport- og miljøbeskyttelsesområdet.
I den forbindelse skal vi mangedoble vores bestræbelser på internt niveau, men også internationalt, ved at forfølge en samordnet strategi i en multilateral ramme. Den Russiske Føderations ratificering af Kyoto-protokollen er en mærkbar succes for den multilaterale strategi på miljøområdet, som lover godt for fremtiden.
Et mere dynamisk, mere konkurrencedygtigt Europa skal gå hånd i hånd med bevarelsen af den europæiske sociale model. Jeg vil tilføje, at kun et mere dynamisk og mere konkurrencedygtigt Europa vil være i stand til fuldt ud at opretholde denne model. Lad os i øvrigt ikke glemme, at vi i en række af de europæiske lande stadig er langt fra et virkelig retfærdigt socialt beskyttelsesniveau. Konkurrenceevne, samhørighed og solidaritet skal følges ad. Det er klart, at samhørighedspolitikken og de handlinger, som sigter mod at skabe en mere konkurrencedygtig og mere dynamisk europæisk økonomi, er uadskillelige og komplementære. Især de nye medlemsstater forventer af os alle, at vi bestræber os på solidaritet og samhørighed.
Jeg er overbevist om, at solidaritet er en grundlæggende værdi, og at opgive det ville true vores samfunds karakter. Solidaritet mellem generationer, mellem medlemmer og grupper i vores samfund, mellem medlemsstater og regioner er ikke en abstrakt værdi. Det er et klogt valg, som sikrer den sociale samhørighed og både kræver politisk engagement og de nødvendige økonomiske ressourcer."@da2
"Herr Präsident, meine Damen und Herren Abgeordneten! Im Juli habe ich meine Absicht angekündigt, eine Partnerschaft für Europa aufzubauen. Eine Partnerschaft für Wohlstand, Solidarität und Sicherheit. Dafür muss die neue Kommission sowohl intern als auch auf internationaler Ebene große Herausforderungen bewältigen. Sie muss den Erwartungen der europäischen Bürger gerecht werden.
Unsere Europäische Union ist nicht nur ein Wirtschaftsraum. Sie ist auch im wahrsten Sinne des Wortes ein Raum der Freiheit, der Sicherheit und des Rechts. Die Kommission wird größten Wert auf die Schaffung gemeinsamer Asyl- und Einwanderungspolitiken legen, d. h. gerechter und ausgewogener Politiken zur Förderung der wirtschaftlichen und sozialen Integration der Angehörigen von Drittstaaten unter Achtung der kulturellen Identitäten eines jeden und der Grundwerte der europäischen Gesellschaft.
In diesem Bereich ist die Zusammenarbeit mit den Drittstaaten von ausschlaggebender Bedeutung. Ich möchte Sie versichern, dass ich gegen die Einrichtung von „Lagern“ außerhalb der Union bin. Die Kommission wird stärker mit den Drittländern zusammenarbeiten, um ihnen zu helfen, mit den Migrationsströmen fertig zu werden. Die Partnerschaft mit den Drittländern ist nur möglich auf der Grundlage einer gemeinsamen Verpflichtung zur Achtung der Regeln des internationalen Rechts. Zu diesem Punkt möchte ich eindeutig feststellen, dass die künftige Kommission mit dem UN-Hochkommissariat für Flüchtlinge daran arbeiten wird, eine internationale Zusammenarbeit in diesem Bereich zu entwickeln. Sie wird darauf dringen, dass die Drittländer, mit denen wir Partnerschaftsverbindungen unterhalten, das Genfer Übereinkommen von 1951 über die Rechtsstellung der Flüchtlinge unterzeichnen und einhalten.
Die neue Kommission wird sich angesichts der Herausforderungen durch die terroristische Bedrohung ebenfalls weiter für die Verstärkung der Sicherheit für uns alle unter Achtung der bürgerlichen Freiheiten einsetzen.
Die Union muss ihre Rolle auf internationaler Ebene voll und ganz wahrnehmen. Sie trägt große Verantwortung und muss als starker, glaubwürdiger Partner auftreten. Sie muss sich weiterhin für Frieden und Stabilität einsetzen und die multilaterale Dimension in einer Vielzahl von Bereichen stärken.
Wir müssen unsere Beziehungen zu den Drittländern und den regionalen Organisationen verstärken. Die Zusammenarbeit mit den USA muss auf der Basis der Gleichheit und eines umfassenden gegenseitigen Verständnisses erfolgen. Die Tatsache, dass in den USA ein neuer Präsident zu dem gleichen Zeitpunkt gewählt wird, an dem die neue Kommission ihre Amtsgeschäfte aufnimmt, gibt uns die Möglichkeit, die transatlantische Achse unabhängig vom Ausgang der Wahlen neu zu beleben. Ich bin überzeugt, dass die USA bereit sind, einen Beitrag zur Entwicklung eines ausgewogeneren Verhältnisses mit Europa zu leisten. Doch wenn wir wollen, dass die USA eine multilateralere Linie verfolgen, dann müssen wir unsererseits auch für größere Einigkeit und Effizienz in unserem Handeln sorgen.
Wir werden den Prozess der Erweiterung der Union um die Kandidatenländer fortsetzen. Zudem stellt unsere Nachbarschaftspolitik eine Priorität unseres Handelns, ein wirksames Werkzeug für die Außenbeziehungen der Union dar. Sie wird uns ermöglichen, verstärkte Partnerschaften zu errichten. Ich bin überzeugt, dass es für den Frieden auf unserem Kontinent nur förderlich ist, wenn in Osteuropa, auf dem Balkan und in den Mittelmeerländern mehr politische Stabilität herrscht. Ebenso bin ich der Auffassung, dass die Entwicklungspolitik wesentlich für eine stärkere Zusammenarbeit mit den Regionen der Welt ist, die unsere Hilfe und Unterstützung brauchen.
Meine Damen und Herren Abgeordneten! Im Januar kommenden Jahres werde ich Ihnen die strategischen Prioritäten der Union vorstellen. Dabei handelt es sich nicht nur um das Arbeits- und Legislativprogramm der Kommission für 2005. Im Sinne der Verfassung werde ich Ihnen die Prioritäten für die kommenden fünf Jahre vorstellen. Ich möchte zu einem Einvernehmen mit dem Parlament und dem Rat über die langfristige Planung kommen. Gleichzeitig möchte ich damit auf ein Hauptanliegen des Parlaments eingehen.
Im Juli habe ich Ihnen meinen Wunsch mitgeteilt, eine positive Zusammenarbeit zwischen Parlament und Kommission zu entwickeln. Ich bin zutiefst davon überzeugt, dass die Kraft und die Glaubwürdigkeit der Kommission die Unterstützung des Parlaments und eine aktive Zusammenarbeit zwischen unseren beiden Institutionen voraussetzen. Ich habe die Vorschläge von Präsident Borrell zu den Beziehungen zwischen unseren beiden Institutionen aufmerksam studiert.
Ich sehe mit Interesse Ihrer Entschließung entgegen und bin bereit, morgen in der Aussprache mit großer Offenheit darauf zu antworten. Ich sage Ihnen bereits jetzt, dass ich für Transparenz und Zusammenarbeit zwischen unseren beiden Institutionen bin.
Ich möchte, dass sofort mit der Amtsübernahme durch die neue Kommission Verhandlungen zwischen unseren beiden Institutionen eingeleitet werden, um die erforderlichen Veränderungen an der Rahmenvereinbarung vorzunehmen. Europa braucht eine fruchtbare Zusammenarbeit zwischen unseren beiden Institutionen, die sich stets als Vorreiter des europäischen Projekts erweisen.
In den kommenden Jahren stehen uns grundlegende institutionelle Veränderungen bevor, wenn die Verfassung gemäß dem Wunsch der Kommission nach ihrer Ratifizierung durch alle Mitgliedstaaten in Kraft tritt.
Meine Damen und Herren, wir stehen am Vorabend eines Ereignisses von historischer Bedeutung: der Unterzeichnung des Verfassungsvertrags am 29. Oktober, also in wenigen Tagen. Es handelt sich nicht um eine einfache Revision der bestehenden Verträge, sondern um die Vollendung eines lang andauernden Prozesses, an dem das Parlament, die Mitgliedstaaten, die Kommission, die nationalen Parlamente und die Zivilgesellschaft beteiligt waren, um die Union demokratischer, transparenter und effizienter zu machen.
Sie als die Vertreter der Völker unseres erweiterten Europas wissen, wie groß die Erwartungen der europäischen Bürger sind. Sie wissen ebenfalls, wie sehr die europäische Demokratie unter Gleichgültigkeit und Skeptizismus leidet. Sie sind sich ebenso wie ich der populistischen Gefahren bewusst, die von all denen ausgehen, die Europa schwächen wollen und die ständig versuchen, die Glaubwürdigkeit unserer Institutionen in Frage zu stellen. Ihnen dürfen wir keine neuen Argumente liefern, die sie gegen uns verwenden können.
Wir leben gegenwärtig eine für unsere Länder und die Union äußerst wichtige Zeit. Ich habe Ihnen die Grundsätze erläutert, die der Bildung meiner Kommission zugrunde lagen, ich habe Ihnen meine Absicht mitgeteilt, in den kommenden fünf Jahren eng mit Ihnen zusammenzuarbeiten, um Wohlstand, Solidarität und Sicherheit zu befördern. Wir haben keine Zeit zu verlieren: Jetzt kommt es darauf an, zur Tat zu schreiten und uns gemeinsam für das Wohl der Bürger einzusetzen.
Lassen Sie uns unsere Kräfte für mehr Wachstum, Beschäftigung und Harmonisierung, für die Strategie von Lissabon, die Stärkung einer dynamischen, wissensbasierten Wirtschaft und für einen stärkeren Zusammenhalt in unserem erweiterten Europa einsetzen.
Diese Kommission ist Ihres Vertrauens würdig, sie verdient Ihre Unterstützung. Ich appelliere an Ihr Verantwortungsbewusstsein und vor allem an Ihre Verbundenheit mit Europa und bitte Sie, diesem Kollegium Ihr Vertrauen auszusprechen. Auf der Grundlage solcher Beziehungen voller gegenseitiger Achtung und Vertrauen können wir ein stärkeres Europa errichten.
Wir müssen uns auf diese Veränderungen vorbereiten. Wir müssen die Bürger ebenfalls klar und objektiv über die zahlreichen Vorteile der Verfassung im Vergleich zu den gegenwärtigen Verträgen informieren. Diese Verfassung wird die Demokratie und die Effizienz der Europäischen Union beträchtlich erhöhen. Sie wird die Union mit den geeigneten Instrumenten ausstatten, damit diese den wirklichen Bedürfnissen und Erwartungen der europäischen Bürger besser gerecht werden kann.
Natürlich ist es in erster Linie die Aufgabe der Mitgliedstaaten, die Ratifizierung auf einzelstaatlicher Ebene gemäß den von ihrer jeweiligen Rechtsordnung vorgesehenen Verfahren durchzuführen. Die künftige Kommission ist jedoch auf jeden Fall bereit, mit dem Rat und dem Parlament bei der Ausarbeitung einer gemeinsamen Kommunikationsstrategie zusammenzuarbeiten.
Die Union muss das Wachstum in den Mittelpunkt ihres Handelns stellen, denn Europa braucht mehr Wachstum, mehr Arbeitsplätze, mehr Unternehmergeist, Innovation und Forschung. Sie muss Reformen umsetzen, die die wirtschaftliche Dynamik gewährleisten. Sie muss allgemeine und berufliche Bildung, Wissen und technologische Entwicklung fördern, um zu einer wirklichen wissensbasierten Wirtschaft zu werden, die dem zunehmenden internationalen Wettbewerb gewachsen ist.
Diese Reformen, dieser konstruktive Geist der Veränderung müssen einmünden in eine Strategie der nachhaltigen Entwicklung, welche die Problematik des Klimawandels angeht und angemessene Antworten auf die Herausforderungen in der Energiewirtschaft, dem Verkehrswesen und der Bewahrung der Umwelt gibt.
Dazu müssen wir unsere Anstrengungen auf der internen, aber auch auf der internationalen Ebene verstärken, indem wir multilateral eine koordinierte Strategie umsetzen. Die Ratifizierung des Kyoto-Protokolls durch die Russische Föderation ist ein greifbarer Erfolg der multilateralen Umweltstrategie, der als positives Zeichen für die Zukunft zu betrachten ist.
Ein dynamischeres, wettbewerbsfähigeres Europa muss mit der Aufrechterhaltung des europäischen Sozialmodells einhergehen. Ich möchte hinzufügen, dass nur ein dynamischeres und wettbewerbsfähigeres Europa in der Lage sein wird, dieses Modell ohne Abstriche zu bewahren. Es darf nicht vergessen werden, dass wir in bestimmten Ländern noch weit von einem wirklich gerechten Sozialschutzniveau entfernt sind. Wettbewerbsfähigkeit, Zusammenhalt und Solidarität müssen sich in gleichem Tempo weiterentwickeln. Es liegt auf der Hand, dass die Kohäsionspolitik und die Maßnahmen zur Schaffung einer wettbewerbsfähigeren und dynamischeren europäischen Wirtschaft untrennbar miteinander verbunden sind und sich gegenseitig ergänzen. Insbesondere die neuen Mitgliedstaaten erwarten von uns allen Solidaritäts- und Kohäsionsanstrengungen.
Ich bin überzeugt, dass die Solidarität ein grundlegender Wert ist, den wir nicht aufgeben können, ohne das Wesen unserer Gesellschaften zu beeinträchtigen. Die Solidarität zwischen den Generationen, zwischen den Mitgliedern und Gruppen unserer Gesellschaften, zwischen den Mitgliedstaaten und den Regionen ist kein abstrakter Wert, sondern sie beruht auf einer bewussten Entscheidung, welche den sozialen Zusammenhalt sichert und sowohl politisches Engagement wie auch den Einsatz von angemessenen finanziellen Mitteln erfordert."@de9
"Κύριε Πρόεδρε, κυρίες και κύριοι βουλευτές, τον Ιούλιο, σας ανακοίνωσα την πρόθεσή μου για την οικοδόμηση μιας εταιρικής σχέσης για την Ευρώπη – μια εταιρική σχέση για την ευημερία, την αλληλεγγύη και την ασφάλεια. Προκειμένου να επιτευχθεί αυτό, η νέα Επιτροπή θα πρέπει να αντιμετωπίσει ορισμένα μείζονα θέματα, τόσο σε εσωτερικό όσο και σε διεθνές επίπεδο. Θα πρέπει να ανταποκριθεί στις προσδοκίες των ευρωπαίων πολιτών.
Η Ευρωπαϊκή μας Ένωση δεν είναι ένας αποκλειστικά οικονομικός χώρος· είναι εξίσου ένας ολοκληρωμένος χώρος ελευθερίας, ασφάλειας και δικαιοσύνης. Η Επιτροπή προσδίδει μέγιστη σημασία στην υλοποίηση κοινών πολιτικών στους τομείς του ασύλου και της μετανάστευσης – πολιτικές δίκαιες και ισόρροπες, που στοχεύουν στην προώθηση της οικονομικής και κοινωνικής ένταξης των υπηκόων τρίτων χωρών, πολιτικές που σέβονται την πολιτισμική ταυτότητα καθενός και τις θεμελιώδεις αξίες της ευρωπαϊκής κοινωνίας.
Σε αυτόν τον τομέα, είναι καίριας σημασίας η συνεργασία με τις τρίτες χώρες. Πρέπει να σας διαβεβαιώσω ότι είμαι εναντίον της δημιουργίας “καταυλισμών” εκτός των συνόρων της ΕΕ. Η Ευρωπαϊκή Επιτροπή θα συνεργαστεί περισσότερο με τις τρίτες χώρες για να τις βοηθήσει να αντιμετωπίσουν τα μεταναστευτικά ρεύματα. Η εταιρική σχέση με τις τρίτες χώρες δεν είναι δυνατή παρά μόνο βάσει μιας κοινής δέσμευσης για σεβασμό των κανόνων του διεθνούς δικαίου. Επιτρέψτε μου να είμαι σαφής σε αυτό το σημείο: η μελλοντική Επιτροπή θα συνεργαστεί με την Ύπατη Αρμοστεία των Ηνωμένων Εθνών για τους πρόσφυγες προκειμένου να οικοδομηθεί μια διεθνής συνεργασία σε αυτόν τον τομέα. Θα επιμείνει οι τρίτες χώρες που είναι εταίροι μας να υπογράψουν και να σέβονται τη Σύμβαση της Γενεύης του 1951 σε σχέση με το καθεστώς των προσφύγων.
Αυτή η νέα Επιτροπή θα συνεχίσει, επίσης, να εργάζεται για την ενίσχυση της ασφάλειας όλων μας, με σεβασμό στις πολιτικές ελευθερίες, έναντι των μεγάλων προκλήσεων που θέτει η τρομοκρατική απειλή.
Η ΕΕ πρέπει να αναλάβει πλήρως τον ρόλο που της αναλογεί σε διεθνές επίπεδο. Φέρει σημαντικές ευθύνες και πρέπει να είναι ένας ισχυρός και αξιόπιστος εταίρος. Πρέπει να εξακολουθήσει να προωθεί την ειρήνη και τη σταθερότητα και να ενισχύσει την πολυμερή διάσταση σε ένα ευρύτατο φάσμα πεδίων.
Πρέπει να ενισχύσουμε τις σχέσεις μας με τις τρίτες χώρες και τους περιφερειακούς οργανισμούς. Η συνεργασία με τις Ηνωμένες Πολιτείες πρέπει να εδραιωθεί σε μια ισότιμη σχέση και σε μια αμοιβαία ουσιαστική κατανόηση. Η εκλογή νέου Προέδρου των Ηνωμένων Πολιτειών, την ίδια στιγμή που η νέα Επιτροπή αναλαμβάνει τα καθήκοντά της, μας δίνει την ευκαιρία να επανενεργοποιήσουμε τον διατλαντικό άξονα, ανεξάρτητα από το αποτέλεσμα των εκλογών. Πιστεύω ακράδαντα ότι οι Ηνωμένες Πολιτείες είναι έτοιμες να συμβάλουν στη θέσπιση μιας πιο ισόρροπης σχέσης με την Ευρώπη. Εφόσον, όμως, επιθυμούμε οι Ηνωμένες Πολιτείες να υιοθετήσουν μια πολυμερή προσέγγιση, πρέπει και εμείς, από την πλευρά μας, να επιδείξουμε περισσότερη ενότητα και αποτελεσματικότητα στις δραστηριότητές μας.
Θα συνεχίσουμε τη διαδικασία διεύρυνσης της ΕΕ στις υποψήφιες χώρες. Άλλωστε, η πολιτική καλής γειτονίας της ΕΕ αποτελεί προτεραιότητα στη δράση μας, ένα ισχυρό μέσο στην προώθηση των εξωτερικών σχέσεων της Ένωσης, που θα μας επιτρέψει να οικοδομήσουμε ενισχυμένες συνεργασίες. Είμαι πεπεισμένος ότι η ειρήνη στην ήπειρό μας έχει να κερδίσει τα μάλα από μια ενισχυμένη πολιτική σταθερότητα στην Ανατολική Ευρώπη, στα Βαλκάνια και στις μεσογειακές χώρες. Ομοίως, πιστεύω ότι η αναπτυξιακή πολιτική είναι βασική για τη στενότερη συνεργασία με τις περιοχές του κόσμου που χρειάζονται την αρωγή και τη συνδρομή μας.
Κυρίες και κύριοι βουλευτές, τον προσεχή Ιανουάριο, θα προσέλθω ενώπιόν σας εδώ στο Ευρωπαϊκό Κοινοβούλιο για να σας παρουσιάσω τις στρατηγικές προτεραιότητες της ΕΕ. Αυτές δεν θα αφορούν αποκλειστικά το νομοθετικό πρόγραμμα και το πρόγραμμα εργασιών της Επιτροπής για το 2005. Επιδιώκω να προσδώσω στον στρατηγικό προγραμματισμό μια πολύ ευρύτερη θεώρηση. Τηρώντας το πνεύμα του Συντάγματος, θα σας παρουσιάσω τις προτεραιότητες για τα ερχόμενα πέντε χρόνια. Στόχος μου είναι η επίτευξη συμφωνίας για έναν μακροπρόθεσμο προγραμματισμό με το Κοινοβούλιο και το Συμβούλιο και με αυτή μου την πράξη, θα απαντήσω σε μία από τις βασικές ανησυχίες που έχει εκφράσει το Ευρωπαϊκό Κοινοβούλιο.
Τον Ιούλιο, σας εξέφρασα τη βούλησή μου να θεσπίσω μια εποικοδομητική συνεργασία μεταξύ Κοινοβουλίου και Επιτροπής. Είμαι βαθιά πεπεισμένος ότι η ισχύς και η αξιοπιστία της Επιτροπής εδράζονται στην υποστήριξη του Κοινοβουλίου και στην ενεργό συνεργασία μεταξύ των δύο θεσμικών μας οργάνων. Μελέτησα προσεχτικά τις προτάσεις του Προέδρου Borrell αναφορικά με τις σχέσεις των δύο θεσμικών οργάνων.
Αναμένω με ενδιαφέρον το ψήφισμά σας και είμαι έτοιμος να απαντήσω ανοιχτά κατά την αυριανή συζήτηση. Σας λέω ξεκάθαρα ότι είμαι υπέρ της διαφάνειας και της συνεργασίας των δύο θεσμικών μας οργάνων.
Αμέσως μόλις αναλάβει καθήκοντα η νέα Επιτροπή, ευελπιστώ να αρχίσουν διαπραγματεύσεις μεταξύ των δύο θεσμικών οργάνων ούτως ώστε να υπάρξουν οι αναγκαίες τροποποιήσεις στη συμφωνία-πλαίσιο. Η Ευρώπη χρειάζεται μια καρποφόρο συνεργασία μεταξύ Κοινοβουλίου και Επιτροπής, μεταξύ δηλαδή των δύο θεσμικών οργάνων που ήταν ανέκαθεν στην πρώτη γραμμή του ευρωπαϊκού σχεδίου.
Στα προσεχή χρόνια μας περιμένουν ουσιώδεις θεσμικές αλλαγές, όταν θα τεθεί σε ισχύ το Σύνταγμα –όπως ευελπιστεί η Επιτροπή ότι θα συμβεί– μετά την επικύρωσή του από όλα τα κράτη μέλη.
Κυρίες και κύριοι βουλευτές, βρισκόμαστε στην παραμονή ενός γεγονότος ιστορικής σημασίας – της υπογραφής, σε λίγες μέρες, στις 29 Οκτωβρίου, της Συνταγματικής Συνθήκης. Δεν πρόκειται απλώς για μια αναθεώρηση των υφιστάμενων Συνθηκών· πρόκειται για το αποκορύφωμα μιας μακράς διαδικασίας, στην οποία ενεπλάκησαν το Ευρωπαϊκό Κοινοβούλιο, τα κράτη μέλη, η Επιτροπή, τα εθνικά κοινοβούλια και η κοινωνία των πολιτών, προκειμένου να διασφαλίσουν μια δημοκρατικότερη, πιο διαφανή και αποτελεσματικότερη Ένωση.
Ως εκπρόσωποι των λαών της διευρυμένης Ευρώπης, έχετε επίγνωση του εύρους των προσδοκιών των ευρωπαίων πολιτών. Έχετε, επίσης, επίγνωση της απάθειας και του σκεπτικισμού που πλήττουν την ευρωπαϊκή δημοκρατία. Έχετε συνειδητοποιήσει, μαζί με μένα, τις απειλές λαϊκισμού, που εκπορεύονται από όλους εκείνους που επιδιώκουν να αποδυναμώσουν την Ευρώπη και που συνεχίζουν να επιζητούν την υπονόμευση της αξιοπιστίας των θεσμικών μας οργάνων. Δεν πρέπει να τους δώσουμε νέα επιχειρήματα για να βάλουν εναντίον μας.
Διανύουμε μια κορυφαία στιγμή για τις χώρες μας και για την Ευρωπαϊκή Ένωση. Σας μίλησα για τις αρχές που πρυτάνευσαν στη συγκρότηση της Επιτροπής μου, σας μίλησα για την πρόθεσή μου να συνεργαστώ στενά με σας, καθ’ όλη τη διάρκεια της προσεχούς πενταετίας, για την προώθηση της ευημερίας, της αλληλεγγύης και της ασφάλειας. Δεν έχουμε χρόνο για χάσιμο· ήλθε η στιγμή να δράσουμε και να εργαστούμε από κοινού για την ευημερία των πολιτών.
Ας διοχετεύσουμε την ενέργειά μας στην προώθηση της ανάπτυξης, της απασχόλησης, της εναρμόνισης, της στρατηγικής της Λισαβόνας, της ενίσχυσης μιας δυναμικής οικονομίας, που να βασίζεται στη γνώση και στην προώθηση μεγαλύτερης συνοχής στη διευρυμένη μας Ευρώπη.
Αυτή η Επιτροπή είναι άξια της εμπιστοσύνης σας και αξίζει την υποστήριξή σας. Αποτείνομαι στο αίσθημα ευθύνης σας. Αποτείνομαι, κυρίως, στην ευρωπαϊκή σας δέσμευση ώστε να εκφράσετε την εμπιστοσύνη σας στο Σώμα των Επιτρόπων. Με βάση αυτή την αμοιβαία σχέση σεβασμού και εμπιστοσύνης, μπορούμε να οικοδομήσουμε μια πιο ισχυρή Ευρώπη.
Πρέπει να προετοιμαστούμε για αυτές τις αλλαγές. Πρέπει, επίσης, να εξηγήσουμε στους πολίτες, με σαφήνεια και αντικειμενικά, τα πολλαπλά οφέλη του Συντάγματος σε σύγκριση με τις ισχύουσες Συνθήκες. Αυτό το Σύνταγμα θα ενισχύσει σε σημαντικό βαθμό αμφότερες τη δημοκρατία και την αποτελεσματικότητα της Ευρωπαϊκής Ένωσης. Θα δώσει στην ΕΕ τα ενδεδειγμένα μέσα προκειμένου να ανταποκριθεί πιο αποτελεσματικά στις πραγματικές ανάγκες και στις προσδοκίες των ευρωπαίων πολιτών.
Στα κράτη μέλη εναπόκειται, βεβαίως, το βασικό καθήκον να επιτύχουν την επικύρωση σε εθνικό επίπεδο σύμφωνα με τις διαδικασίες που προβλέπονται από τις εσωτερικές τους έννομες τάξεις. Η μελλοντική Επιτροπή, όμως, είναι πλήρως διατεθειμένη να συνεργαστεί με το Συμβούλιο και το Κοινοβούλιο για τη θέσπιση μιας κοινής επικοινωνιακής στρατηγικής.
Η ΕΕ πρέπει να θέσει την οικονομική μεγέθυνση στο επίκεντρο της δράσης της: η Ευρώπη χρειάζεται μεγαλύτερη οικονομική μεγέθυνση, περισσότερες θέσεις απασχόλησης, επιχειρηματικό πνεύμα, καινοτομία και έρευνα. Πρέπει να υλοποιήσει μεταρρυθμίσεις που να διασφαλίζουν οικονομικό δυναμισμό. Πρέπει να επενδύσει στην εκπαίδευση και στην κατάρτιση, στη γνώση και στην τεχνολογική ανάπτυξη ούτως ώστε να είναι μια πραγματική οικονομία βασισμένη στη γνώση, που να αντεπεξέρχεται στις απαιτήσεις ενός ολοένα και εντονότερου διεθνή ανταγωνισμού.
Αυτές οι μεταρρυθμίσεις, αυτό το πνεύμα εποικοδομητικής αλλαγής πρέπει να τεθούν στο πλαίσιο μιας στρατηγικής βιώσιμης ανάπτυξης, που να ανταποκρίνεται στην πρόκληση της κλιματικής αλλαγής και που να δίνει ενδεδειγμένες απαντήσεις σε όσα διακυβεύονται στους τομείς της ενέργειας, των μεταφορών και της προστασίας του περιβάλλοντος.
Προς τούτο, οφείλουμε να πολλαπλασιάσουμε τις προσπάθειές μας τόσο σε εσωτερικό όσο και σε διεθνές επίπεδο, επιδιώκοντας μια συντονισμένη στρατηγική σε ένα πολυμερές πλαίσιο. Η επικύρωση του Πρωτοκόλλου του Κιότο από τη Ρωσική Ομοσπονδία συνιστά απτή επιτυχία της πολυμερούς στρατηγικής για θέματα περιβάλλοντος, που προοιωνίζεται θετικά για το μέλλον.
Μια πιο δυναμική, πιο ανταγωνιστική Ευρώπη, πρέπει να πορεύεται εκ παραλλήλου με τη διατήρηση του ευρωπαϊκού κοινωνικού μοντέλου, θα προσθέσω δε ότι μόνο μια πιο δυναμική και πιο ανταγωνιστική Ευρώπη θα είναι σε θέση να διαφυλάξει πλήρως αυτό το μοντέλο. Ας μην λησμονούμε, άλλωστε, ότι σε ορισμένες από τις χώρες μας απέχουμε ακόμα μακράν ενός πραγματικά ισότιμου επιπέδου κοινωνικής προστασίας. Η ανταγωνιστικότητα, η συνοχή και η αλληλεγγύη πρέπει να προωθηθούν ταυτόχρονα. Είναι σαφές ότι η πολιτική συνοχής και οι δράσεις που στοχεύουν στη δημιουργία μιας πιο ανταγωνιστικής και δυναμικής ευρωπαϊκής οικονομίας είναι άρρηκτα συνδεδεμένες και αλληλοσυμπληρώνονται. Ιδίως τα νέα κράτη μέλη προσμένουν από όλους εμάς να καταβάλουμε προσπάθεια όσον αφορά την αλληλεγγύη και τη συνοχή.
Είμαι πεπεισμένος ότι η αλληλεγγύη είναι μια θεμελιώδης αξία, που αν την απαρνούμασταν θα θέταμε σε κίνδυνο τον χαρακτήρα των κοινωνιών μας. Η αλληλεγγύη –μεταξύ των γενεών, μεταξύ των μελών και ομάδων των κοινωνιών μας, μεταξύ των κρατών μελών και των περιφερειών– δεν είναι μια αφηρημένη αξία. Είναι μια σοφή επιλογή, που διασφαλίζει την κοινωνική συνοχή και απαιτεί μια πολιτική δέσμευση και ταυτόχρονα τους απαραίτητους χρηματοδοτικούς πόρους."@el10
"Mr President, ladies and gentlemen, in July, I announced to you my intention to build a partnership for Europe – a partnership for prosperity, solidarity and security. In order to achieve this, the new Commission must tackle some major issues, both at internal and international level. It must meet the expectations of European citizens.
Our European Union is not only an economic area; it is also a fully-fledged area of freedom, security and justice. The Commission attaches the highest importance to implementing common policies in the areas of asylum and immigration – fair and balanced policies that are intended to promote economic and social integration for third-country nationals, policies that respect every individual’s cultural identity and the core values of European society.
In this area, cooperation with third countries is crucial. I must state that I am opposed to setting up ‘camps’ outside the EU. The Commission will cooperate more extensively with third countries in order to help them deal with migratory flows. Partnership with third countries is only possible if based on a joint undertaking and in compliance with international law. Let me be clear on this point: the future Commission will work with the United Nations High Commission for Refugees to build international cooperation in this field. It will urge those third countries that are our partners to sign up to and comply with the 1951 Geneva Convention relating to the Status of Refugees.
This new Commission will also continue to work towards strengthening the security of us all, whilst respecting their civil liberties, to meet the tough challenges posed by the threat of terrorism.
The EU must play its full role on the international stage. It has important responsibilities and must be a strong and credible partner. It must continue to foster peace and stability and to strengthen the multilateral dimension in a wide range of areas.
We must strengthen relations with third countries and with regional organisations. Cooperation with the United States must be based on a relationship of equals and on deep mutual understanding. The election of a new US President, at the same time as the new Commission takes up its duties, gives us the opportunity to restore the transatlantic axis, regardless of the election result. I firmly believe that the United States is ready to contribute towards setting up a more balanced relationship with Europe. Whilst we want the United States to take a more multilateral approach, we must also, on our side, carry out our activities with greater unity and effectiveness.
We shall continue the process of enlarging the EU to include the candidate countries. Our neighbourhood policy is also something that we see as a priority, a powerful tool in the EU’s external relations that will enable us to build stronger partnerships. I believe that our continent stands a much greater chance of lasting peace with an enhanced stability policy in Eastern Europe, the Balkans and the Mediterranean countries. I feel that development policy is essential for greater cooperation with the parts of the world that need our support and our assistance.
Ladies and gentlemen, next January, I shall appear before you in this House to present the EU’s strategic priorities. This will not solely concern the Commission’s legislative and work programme for 2005. My intention is to give the strategic programme a broader outlook. In the spirit of the Constitution, I shall present to you the priorities for the next five years. My aim is to reach an agreement on long-term programming with Parliament and the Council, and in so doing, I shall be addressing one of the main concerns expressed by Parliament.
In July I told you of my wish to establish positive cooperation between Parliament and the Commission. I strongly believe that the Commission’s strength and credibility lie in Parliament’s support and in active cooperation between our two institutions. I have studied carefully Mr Borrell’s proposals on relations between our two institutions.
I await your resolution with interest and I am ready to respond most openly during tomorrow’s debate. Let me say straight away that I am in favour of transparency and cooperation between our two institutions.
I hope that, as soon as the new Commission takes up its duties, negotiations will get underway between our two institutions aimed at introducing the necessary changes to the framework agreement. Europe needs fruitful cooperation between Parliament and the Commission, the two institutions that are always at the forefront of the European project.
Fundamental institutional changes await us in the years to come, when the Constitution enters into force – as the Commission hopes it will – after it has been ratified by all of the Member States.
Ladies and gentlemen, an event of historic importance is almost upon us – the Constitutional Treaty is set to be signed in a few days, on 29 October. This is not a simple matter of revising the existing Treaties; it is the culmination of a long process involving Parliament, the Member States, the Commission, the national parliaments and civil society, aimed at making the EU more democratic, more transparent and more efficient.
As the representatives of the peoples of our enlarged Europe, you are aware of the magnitude of the European citizens’ expectations. You are aware of the apathy and the scepticism that are affecting European democracy. You are aware, as I am, of populist threats coming from people who wish to weaken Europe and who always seek to call into question the credibility of our institutions. We must not give them any fresh arguments to use against us.
This is a momentous time for our countries and for the EU. I have shared with you the principles that have guided the composition of my Commission and I have shared with you my intention to work closely with you throughout the next five years, so as to promote prosperity, solidarity and security. We have no time to lose; the time has come to take action and to work together for the benefit of the citizens.
Let us devote our energies to promoting growth, jobs, harmonisation and the Lisbon strategy, to strengthening a dynamic knowledge-based economy and to promoting greater cohesion in our enlarged Europe.
This Commission is worthy of your confidence and deserves your support. I appeal to your sense of responsibility. I appeal particularly to your European commitment to express your confidence in this college. We can build a stronger Europe on the foundations of this relationship of mutual respect and confidence.
We must prepare for those changes. We must also explain, clearly and objectively, to people the many advantages of the Constitution over the current Treaties. This Constitution will significantly enhance both the democracy and the effectiveness of the European Union. It will provide the EU with the appropriate instruments to address the actual needs and expectations of Europeans more effectively.
The main task of achieving ratification at national level naturally falls to the Member States, in accordance with the procedures laid down in their internal legal orders. The future Commission, however, is more than ready to work with the Council and with Parliament to set up a common communication strategy.
The EU must place growth at the heart of its activities. Europe needs more growth, more jobs, more entrepreneurial spirit, more innovation and more research. It must achieve reforms that foster economic dynamism. It must invest in education and training, knowledge and technological development, so as to be a genuinely knowledge-based economy that is up to speed with the increasingly tough demands of international competitiveness.
Those reforms and that spirit of constructive change must form part of a sustainable development strategy that takes up the challenge posed by climate change and that appropriately addresses the issues of energy, transport and protection of the environment.
To this end, we must redouble our efforts at both internal and international level, in our quest for a coordinated strategy within a multilateral framework. The Russian Federation’s ratification of the Kyoto Protocol is a tangible success of the multilateral strategy for the environment, which bodes well for the future.
A more dynamic and more competitive Europe must go hand in hand with maintaining the European social model, and I would add that a more dynamic and more competitive Europe is the only one in which we will be capable of completely safeguarding this model. We must also bear in mind that, in some of our countries, we are still a long way from a genuinely fair level of social protection. Competitiveness, cohesion and solidarity must progress in tandem. It is clear that cohesion policy and actions aimed at creating a more competitive and more dynamic European economy are intrinsically linked and complement one another. The new Member States in particular expect us all to make an effort in terms of cohesion and solidarity.
I am convinced that solidarity is a core value and abandoning it would endanger the character of our societies. Solidarity – between generations, between members and groups of our societies, between Member States and regions – is not an abstract value. It is a wise choice, which fosters social cohesion and which requires both political commitment and the appropriate financial resources."@en4
"Señor Presidente, Señorías, en el mes de julio les anuncié mi intención de establecer una cooperación para Europa. Una cooperación para la prosperidad, la solidaridad y la seguridad. Para ello, la nueva Comisión deberá afrontar grandes retos, tanto desde el punto de vista interno como internacional. Deberá responder a las expectativas de los ciudadanos europeos.
La Unión Europea no es únicamente un espacio económico. Es también por todos los conceptos un espacio de libertad, seguridad y justicia. La Comisión dará la máxima importancia al establecimiento de políticas comunes en materia de asilo e inmigración, unas políticas justas y equilibradas tendentes a promover la integración económica y social de los nacionales de terceros países dentro del respeto de la identidad cultural de cada individuo y de los valores esenciales de la sociedad europea.
En este ámbito, la cooperación con los países terceros es crucial. He de declarar que estoy en contra de la creación de «campos» en el exterior de la UE. La Comisión cooperará más con los países terceros para ayudarles a afrontar los flujos migratorios. La cooperación con países terceros solo es posible sobre la base de un compromiso común por el respeto de las normas del Derecho internacional. Quiero que este punto quede claro: la futura Comisión colaborará con el Alto Comisionado de las Naciones Unidas para los Refugiados a fin de establecer una cooperación internacional en este terreno. Insistirá en que los países terceros con que mantenemos relaciones suscriban y respeten la Convención de Ginebra de 1951 sobre el estatuto de los refugiados.
Del mismo modo, la nueva Comisión seguirá trabajando por mejorar la seguridad de todos nosotros, dentro del respeto de las libertades civiles y frente a los graves desafíos que plantea la amenaza terrorista.
La UE debe desempeñar plenamente su papel a escala internacional. Tiene importantes responsabilidades y debe ser un interlocutor fuerte y creíble. Debe seguir desarrollando la paz y la estabilidad y reforzando la dimensión multilateral en toda una serie de zonas.
Debemos intensificar nuestras relaciones con países terceros y con organizaciones regionales. La cooperación con los Estados Unidos ha de basarse en una relación de igual a igual y en una comprensión mutua profunda. La elección de un nuevo presidente de los Estados Unidos en el momento mismo en que la nueva Comisión asume sus funciones nos brinda la ocasión de restablecer el eje transatlántico, independientemente del resultado de las elecciones. Estoy convencido de que los Estados Unidos estarán dispuestos a contribuir al establecimiento de una relación más equilibrada con Europa. Pero si deseamos que los Estados Unidos adopten un enfoque más multilateral, debemos demostrar, por nuestra parte, más unidad y eficacia en nuestra acción.
Continuaremos con el proceso de ampliación de la Unión para incorporar a los países candidatos. Nuestra política de vecindad es también una prioridad para nosotros, una potente herramienta para las relaciones exteriores de la Unión que nos permitirá construir asociaciones más fuertes. Estoy convencido de que la paz duradera en nuestro continente solo puede salir ganando con una mayor estabilidad política en el este de Europa, los Balcanes y los países del Mediterráneo. Del mismo modo, cuento con la política de desarrollo para cooperar más con las regiones del mundo que necesitan nuestra ayuda y nuestra asistencia.
Señorías, el próximo mes de enero compareceré de nuevo ante ustedes en esta Cámara para presentarles las prioridades estratégicas de la UE. No se tratará solo del programa legislativo y de trabajo de la Comisión para el año 2005. Pretendo que el programa estratégico adquiera una perspectiva más amplia. En el espíritu de la Constitución, les presentaré las prioridades para los cinco próximos años. Mi objetivo es llegar a un acuerdo sobre una programación a largo plazo con el Parlamento y el Consejo. Con ello saldré al paso de una de las principales preocupaciones expresadas por el Parlamento.
En julio les comuniqué mi voluntad de instaurar una cooperación positiva entre el Parlamento y la Comisión. Estoy firmemente convencido de que la fuerza y la credibilidad de la Comisión residen en el apoyo del Parlamento y en la cooperación activa entre nuestras dos instituciones. He estudiado atentamente las propuestas del señor Borrell sobre las relaciones entre nuestras dos instituciones.
Espero con interés su resolución y estoy dispuesto a responder muy abiertamente en el debate de mañana. Les digo de entrada que estoy a favor de la transparencia y la cooperación entre nuestras dos instituciones.
Espero que tan pronto la nueva Comisión asuma sus funciones, se entablen negociaciones entre nuestras dos instituciones para introducir las modificaciones necesarias en el acuerdo marco. Europa necesita una cooperación fructífera entre el Parlamento y la Comisión, las dos instituciones que siempre están en la primera fila del proyecto europeo.
En los próximos años, cuando entre en vigor la Constitución, tal como desea la Comisión, tras su ratificación por todos los Estados miembros, nos esperan cambios institucionales fundamentales.
Señorías, nos encontramos en vísperas de un acontecimiento de importancia histórica: la firma –dentro de unos días, el 29 de octubre– del Tratado constitucional. No se trata de una simple revisión de los Tratados vigentes: es la conclusión de un largo proceso en el que han participado el Parlamento, los Estados miembros, la Comisión, los Parlamentos nacionales y la sociedad civil, con el fin de garantizar una UE más democrática, más transparente y más eficaz.
Ustedes, los representantes de los pueblos de nuestra Europa ampliada, conocen la magnitud de las expectativas de los ciudadanos europeos. Conocen también la apatía y el escepticismo que afectan a la democracia europea. Son conscientes como yo de las amenazas populistas de quienes desean debilitar a Europa y siempre tratan de poner en entredicho la credibilidad de nuestras instituciones. No debemos darles nuevos argumentos.
Vivimos un momento crucial para nuestros países y para la UE. Les he comunicado los principios que han presidido la formación de mi Comisión, les he comunicado mi intención de trabajar estrechamente con ustedes a lo largo de los próximos cinco años para promover la prosperidad, la solidaridad y la seguridad. No tenemos tiempo que perder: ha llegado el momento de pasar a la acción y trabajar juntos por el bienestar de los ciudadanos.
Consagremos nuestras energías a promover el crecimiento, el empleo, la armonización, la estrategia de Lisboa, el refuerzo de una economía dinámica basada en el conocimiento y una mayor cohesión en nuestra Europa ampliada.
Esta Comisión es digna de su confianza y merece su apoyo. Hago un llamamiento a su sentido de la responsabilidad. Sobre todo, hago un llamamiento a su compromiso europeo para que expresen su confianza en este órgano colegiado. Sobre la base de esta relación de respeto y de confianza mutuos, podemos construir una Europa más fuerte.
Debemos prepararnos para esos cambios. Asimismo, debemos explicar de forma clara y objetiva a los ciudadanos las múltiples ventajas que presenta la Constitución con respecto a los Tratados vigentes. La Constitución incrementará de forma importante tanto la democracia como la eficacia de la Unión Europea. Dotará a la Unión de los instrumentos adecuados para responder de forma más efectiva a las necesidades y expectativas reales de los ciudadanos europeos.
Evidentemente, a los Estados miembros les corresponde la tarea principal de llevar a buen puerto las ratificaciones nacionales de acuerdo con los procedimientos previstos en sus respectivos ordenamientos jurídicos. Pero la futura Comisión está totalmente dispuesta a cooperar con el Consejo y el Parlamento en la elaboración de una estrategia de comunicación común.
La UE debe centrar su actividad en el crecimiento. Europa necesita más crecimiento, más puestos de trabajo, espíritu emprendedor, innovación y más investigación. Debe llevar a cabo reformas que impulsen el dinamismo económico. Debe apostar por la educación y la formación, el conocimiento y el desarrollo tecnológico para ser una verdadera economía basada en el conocimiento que sea capaz de hacer frente a una competitividad internacional cada vez más intensa.
Estas reformas, este espíritu de cambio constructivo, deben situarse en el contexto de una estrategia de desarrollo sostenible que responda al desafío del cambio climático y dé respuestas adecuadas a los retos en materia de energía, transporte y protección del medio ambiente.
A este fin debemos multiplicar nuestros esfuerzos internamente, pero también a escala internacional, persiguiendo una estrategia coordinada en un contexto multilateral. La ratificación del Protocolo de Kioto por la Federación de Rusia es un éxito sustancial de la estrategia multilateral en materia de medio ambiente que augura un buen futuro.
Una Europa más dinámica y más competitiva debe ir de la mano del mantenimiento del modelo social europeo. Añadiré que solo una Europa más dinámica y más competitiva estará en condiciones de salvaguardar plenamente ese modelo. No debemos olvidar, por otra parte, que en algunos de nuestros países todavía estamos lejos de un nivel de protección social realmente equitativo. Competitividad, cohesión y solidaridad deben progresar al mismo ritmo. Está claro que la política de cohesión y las acciones encaminadas a crear una economía europea más competitiva y más dinámica son indisociables y complementarias. Los nuevos Estados miembros, en particular, esperan de todos nosotros un esfuerzo de solidaridad y cohesión.
Estoy convencido de que la solidaridad es un valor esencial que no podríamos abandonar sin poner en peligro el perfil de nuestras sociedades. La solidaridad –entre generaciones, entre miembros y grupos de nuestras sociedades, entre los Estados miembros y las regiones– no es un valor abstracto. Es una elección sabia, que garantiza la cohesión social y requiere tanto un compromiso político como recursos financieros adecuados."@es20
"Monsieur le Président, Mesdames, Messieurs les députés, au mois de juillet, je vous ai annoncé mon intention de bâtir un partenariat pour l'Europe. Un partenariat pour la prospérité, la solidarité et la sécurité. Pour ce faire, la nouvelle Commission devra faire face à de grands enjeux, tant au plan interne qu'international. Elle devra répondre aux attentes des citoyens européens.
Notre Union européenne n'est pas uniquement un espace économique. Elle est également, et à plein titre, un espace de liberté, de sécurité et de justice. La Commission attachera la plus grande importance à la mise en place de politiques communes en matière d'asile et d'immigration. Des politiques justes et équilibrées, visant à promouvoir l'intégration économique et sociale des ressortissants des pays tiers, dans le respect des identités culturelles de chacun et des valeurs essentielles de la société européenne.
Dans ce domaine, la coopération avec les pays tiers est cruciale. Je tiens à vous assurer que je suis contre la mise en place de "camps" à l'extérieur de l'Union. La Commission coopérera davantage avec les pays tiers pour les aider à faire face aux flux migratoires. Le partenariat avec les pays tiers n'est possible que sur la base d'un engagement commun au respect des règles du droit international. Laissez-moi être clair sur ce point: la future Commission travaillera avec le Haut Commissariat des Nations unies aux réfugiés afin de bâtir une coopération internationale dans ce domaine. Elle insistera pour que les pays tiers qui sont nos partenaires souscrivent et respectent la Convention de Genève de 1951 sur le statut des réfugiés.
De même, cette nouvelle Commission continuera à œuvrer au renforcement de la sécurité de nous tous, dans le respect des libertés civiles, face aux puissants défis posés par la menace terroriste.
L'Union doit assurer pleinement son rôle au niveau international. Elle porte d'importantes responsabilités et doit être un partenaire fort et crédible. Elle doit continuer à développer la paix et la stabilité et à renforcer la dimension multilatérale dans un large éventail de domaines.
Nous devons renforcer nos relations avec les États tiers et les organisations régionales. La coopération avec les ÉtatsUnis doit être fondée sur une relation d'égal à égal et sur une compréhension mutuelle profonde. L'élection d'un nouveau président des ÉtatsUnis, au même moment où la nouvelle Commission prend ses fonctions, nous donne l'occasion de relancer l'axe transatlantique, indépendamment du résultat des élections. Je suis persuadé que les ÉtatsUnis seront prêts à contribuer à l'établissement d'un rapport plus équilibré avec l'Europe. Mais, si nous souhaitons que les ÉtatsUnis suivent une approche plus multilatérale, nous devons aussi, de notre côté, faire preuve de davantage d'unité et d'efficacité dans notre action.
Nous continuerons le processus d'élargissement de l'Union aux pays candidats. Par ailleurs, notre politique de voisinage est une priorité de notre action, un outil puissant des relations extérieures de l'Union. Elle nous permettra de bâtir des partenariats renforcés. Je suis persuadé que la paix sur notre continent a tout à gagner d'une stabilité politique accrue dans l'Est de l'Europe, les Balkans et les pays de la Méditerranée. De même, je compte sur la politique de développement pour coopérer davantage avec les régions du monde qui nécessitent notre aide et notre assistance.
Mesdames, Messieurs les députés, en janvier prochain, je viendrai devant vous présenter les priorités stratégiques de l'Union. Cela ne concernera pas uniquement le programme législatif et de travail de la Commission pour l'année 2005. J'entends donner à la programmation stratégique une vision plus vaste. Dans l'esprit de la Constitution, je vous présenterai les priorités pour les cinq prochaines années. Mon but est de parvenir à un accord sur une programmation à long terme avec le Parlement et le Conseil. Ce faisant, je viens à la rencontre de l'une des principales préoccupations exprimées par le Parlement.
En juillet, je vous ai fait part de ma volonté d'instaurer une complicité positive entre le Parlement et la Commission. Je suis profondément convaincu que la force et la crédibilité de la Commission résident dans le soutien du Parlement et dans la coopération active entre nos deux institutions. J'ai étudié attentivement les propositions du Président Borrell sur les relations entre nos deux institutions.
J'attends avec intérêt votre résolution et je suis prêt à y répondre avec grande ouverture lors du débat de demain. Je vous dis d'emblée que je suis favorable à la transparence et à la coopération entre nos deux institutions.
Je souhaite que dès l'entrée en fonction de la nouvelle Commission, des négociations soient entamées entre nos deux institutions afin d'apporter les modifications nécessaires à l'accord-cadre. L'Europe a besoin d'une coopération fructueuse entre le Parlement et la Commission, les deux institutions toujours à l'avant-garde du projet européen.
Des changements institutionnels fondamentaux nous attendent dans les prochaines années, quand la Constitution, comme la Commission le souhaite, entrera en vigueur après sa ratification par tous les États membres.
Messieurs les députés, nous sommes à la veille d'un événement d'importance historique: la signature – dans quelques jours, le 29 octobre – du Traité constitutionnel. Il ne s'agit pas d'une simple révision des traités existants: il s'agit de l'aboutissement d'un long processus auquel se sont associés le Parlement, les États membres, la Commission, les parlements nationaux et la société civile, afin d'assurer une Union plus démocratique, plus transparente, plus efficace.
Vous, les représentants des peuples de notre Europe élargie, vous connaissez l'ampleur des attentes des citoyens européens. Vous êtes aussi au fait de l'apathie et du scepticisme qui affectent la démocratie européenne. Vous êtes conscients avec moi des menaces populistes, de tous ceux qui veulent affaiblir l'Europe et qui cherchent toujours à mettre en cause la crédibilité de nos institutions. Nous ne devons pas leur donner de nouveaux arguments.
Nous vivons un moment crucial pour nos pays et pour l'Union. Je vous ai fait part des principes qui ont présidé à la formation de ma Commission, je vous ai fait part de mon intention de travailler étroitement avec vous, tout au long des prochaines cinq années, pour promouvoir la prospérité, la solidarité et la sécurité. Nous n'avons pas de temps à perdre: le moment est venu de passer à l'action et d'œuvrer ensemble au bien-être des citoyens.
Consacrons nos énergies à promouvoir la croissance, l'emploi, l'harmonisation, la stratégie de Lisbonne, le renforcement d'une économie dynamique basée sur la connaissance et une plus grande cohésion dans notre Europe élargie.
Cette Commission est digne de votre confiance et mérite votre soutien. Je fais appel à votre sens des responsabilités. Je fais surtout appel à votre engagement européen pour exprimer votre confiance à ce collège. Sur cette relation de respect et de confiance mutuels, nous pouvons bâtir une Europe plus forte.
Nous devons nous préparer à ces changements. Nous devons également donner une formation claire et objective aux citoyens sur les multiples avantages de la Constitution par rapport aux traités actuels. Cette Constitution va accroître de manière importante à la fois la démocratie et l'efficacité de l'Union européenne. Elle donnera à l'Union les instruments appropriés pour répondre de manière efficace aux réels besoins et aux attentes des citoyens européens.
Bien évidemment, c'est aux États membres qu'incombe la tâche principale de mener à bien les ratifications nationales selon les procédures prévues par leurs ordres juridiques internes. Mais la future Commission est tout à fait disposée à coopérer avec le Conseil et le Parlement afin d'établir une stratégie de communication commune.
L'Union doit placer la croissance au centre de son action: l'Europe a besoin de plus croissance, de plus d'emplois, d'esprit d'entreprise, d'innovation et de recherche. Elle doit mener à bien des réformes qui assurent un dynamisme économique. Elle doit miser sur l'éducation et la formation, la connaissance et le développement technologique pour être une véritable économie basée sur la connaissance à la hauteur d'une compétitivité internationale toujours plus poussée.
Ces réformes, cet esprit de changement constructif doivent se placer dans le contexte d'une stratégie de développement durable qui relève le défi du changement climatique et qui donne des réponses appropriées aux enjeux en matière d'énergie, de transport et de préservation de l'environnement.
À cet effet, nous devons multiplier nos efforts sur le plan interne, mais également international, en poursuivant une stratégie coordonnée dans le cadre multilatéral. La ratification du protocole de Kyoto par la Fédération de Russie est un succès tangible de la stratégie multilatérale en matière d'environnement qui augure bien de l'avenir.
Une Europe plus dynamique, plus compétitive, doit aller de pair avec le maintien du modèle social européen. J'ajouterai que seule une Europe plus dynamique et plus compétitive sera en mesure de pleinement sauvegarder ce modèle. N'oublions d'ailleurs pas que dans certains de nos pays nous sommes encore loin d'un niveau de protection sociale réellement équitable. Compétitivité, cohésion et solidarité doivent progresser d'un même pas. Il est clair que la politique de cohésion et les actions visant à créer une économie européenne plus compétitive et plus dynamique sont indissociables et complémentaires. Les nouveaux États membres notamment attendent de nous tous un effort de solidarité et de cohésion.
Je suis convaincu que la solidarité est une valeur essentielle que nous ne saurions abandonner sans mettre en danger le profil de nos sociétés. La solidarité entre générations, entre membres et groupes de nos sociétés, entre États membres et régions n'est pas une valeur abstraite. C'est un choix sage, qui assure la cohésion sociale et nécessite à la fois un engagement politique et des ressources financières appropriées."@et5
"Arvoisa puhemies, hyvät parlamentin jäsenet, heinäkuussa ilmoitin teille aikeestani luoda Eurooppaan kumppanuus, joka edistää hyvinvointia, yhteisvastuullisuutta ja turvallisuutta. Tämän saavuttamiseksi uuden komission on käsiteltävä muutamia keskeisiä kysymyksiä sekä unionin että kansainvälisen toiminnan tasolla. Sen on vastattava Euroopan kansalaisten odotuksiin.
Euroopan unioni ei ole pelkkä talousalue vaan myös todellinen vapauteen, turvallisuuteen ja oikeuteen perustuva alue. Komissio pitää erityisen tärkeänä, että turvapaikka- ja maahanmuuttoasioissa toteutetaan oikeudenmukaisia ja tasapainoisia yhteisiä menettelytapoja, joilla pyritään edistämään kolmansien maiden kansalaisten taloudellista ja sosiaalista integroitumista ja joissa kunnioitetaan yksilöiden kulttuuri-identiteettiä ja eurooppalaisen yhteiskunnan perusarvoja.
Tällä alalla on ratkaisevan tärkeää tehdä yhteistyötä kolmansien maiden kanssa. Minun on sanottava, että vastustan "leirien" perustamista EU:n ulkopuolelle. Komissio tekee jatkossa aiempaa laajempaa yhteistyötä kolmansien maiden kanssa auttaakseen niitä käsittelemään maahanmuuttovirtoja. Kumppanuus kolmansien maiden kanssa on mahdollinen vain, jos se perustuu yhteiseen sitoumukseen ja jos siinä noudatetaan kansainvälistä oikeutta. Haluan tehdä tämän asian selväksi: tuleva komissio pyrkii yhdessä YK:n pakolaisasian päävaltuutetun kanssa kehittämään kansainvälistä yhteistyötä tällä alalla. Se kehottaa kumppaneinamme olevia kolmansia maita liittymään vuoden 1951 pakolaisten oikeusasemaa koskevaan yleissopimukseen ja noudattamaan sitä.
Uusi komissio pyrkii myös parantamaan kaikkien kansalaisten turvallisuutta ja kunnioittamaan heidän kansalaisoikeuksiaan, jotta voimme vastata terrorismin uhan aiheuttamiin vaativiin haasteisiin.
EU:n on hoidettava täysimääräisesti tehtävänsä kansainvälisellä tasolla. Sillä on tärkeitä tehtäviä, ja sen on oltava vahva ja uskottava kumppani. Sen on edelleen edistettävä rauhaa ja vakautta sekä lujitettava monenvälistä ulottuvuutta monilla aloilla.
Meidän on vahvistettava suhteitamme kolmansiin maihin ja alueellisiin järjestöihin. Yhdysvaltojen kanssa tehtävän yhteistyön on perustuttava tasavertaiseen kumppanuuteen ja syvälliseen yhteisymmärrykseen. Uuden Yhdysvaltain presidentin vaali samaan aikaan kun uusi komissio aloittaa työnsä tarjoaa meille mahdollisuuden lujittaa transatlanttista akselia vaalien tuloksesta riippumatta. Uskon vakaasti, että Yhdysvallat on valmis edistämään aiempaa tasapainoisempien suhteiden kehittämistä Euroopan kanssa. Haluamme Yhdysvaltojen omaksuvan aiempaa monenvälisemmän lähestymistavan, mutta meidän on samalla yhtenäistettävä ja tehostettava toimintaamme.
Jatkamme EU:n laajentumista ehdokasmaihin. Asetamme painopistealaksi myös naapuruuspolitiikkamme, ja pidämme sitä EU:n ulkosuhteissa merkittävänä tekijänä, jonka avulla voimme vahvistaa kumppanuuksiamme. Uskon, että rauhan säilyminen maanosassamme on paljon entistä todennäköisempää, jos Itä-Euroopassa, Balkanin alueella ja Välimeren maissa harjoitetaan nykyistä tehokkaampaa vakauspolitiikkaa. Minusta tuntuu, että kehitysyhteistyöpolitiikka on avaintekijä, mikäli EU haluaa lisätä yhteistyötään sen tuen ja avun varassa olevien maailman alueiden kanssa.
Hyvät parlamentin jäsenet, ensi tammikuussa tulen esittelemään parlamentille EU:n strategiset painopistealat. Tämä ei koske ainoastaan komission lainsäädäntö- ja työohjelmaa vuodeksi 2005. Aion laajentaa strategista ohjelmaa. Esittelen teille viiden seuraavan vuoden painopistealat perustuslain perusajatuksen mukaisesti. Aion päästä parlamentin ja neuvoston kanssa sopimukseen pitkän aikavälin ohjelmasuunnittelusta ja käsitellä siten yhtä parlamentin suurimmista huolenaiheista.
Heinäkuussa totesin, että haluan kehittää parlamentin ja komission välille myönteiseen yhteistyöhön perustuvan suhteen. Uskon vakaasti, että komission vahvuus ja uskottavuus perustuvat parlamentin tukeen ja toimielintemme väliseen aktiiviseen yhteistyöhön. Olen tutkinut huolellisesti puhemies Borrell Fontellesin ehdotuksia toimielintemme välisistä suhteista.
Odotan kiinnostuneena päätöslauselmaanne ja olen valmis antamaan madollisimman avoimia vastauksia huomisessa keskustelussa. Haluan heti sanoa, että kannatan avoimuutta ja yhteistyötä toimielintemme välillä.
Toivon, että heti kun uusi komissio ottaa vastaan tehtävänsä, toimielintemme välillä aloitetaan neuvottelut, joiden tavoitteena on tarvittavien uudistusten tekeminen puitesopimukseen. Eurooppa tarvitsee parlamentin ja komission välistä hedelmällistä yhteistyötä, sillä nämä kaksi toimielintä ovat aina etualalla Euroopan yhdentymishankkeessa.
Kun perustuslaki – komission toiveiden mukaan – astuu voimaan sen jälkeen, kun kaikki jäsenvaltiot ovat lopullisesti ratifioineet sen, on edessämme tulevina vuosina perustavia institutionaalisia uudistuksia.
Hyvät parlamentin jäsenet, olemme historiallisen tapahtuman kynnyksellä – perustuslakisopimus on tarkoitus allekirjoittaa muutaman päivän kuluttua, 29. lokakuuta. Kyse ei ole yksinkertaisesta voimassa olevien perustamissopimusten tarkistamisesta, vaan uusi sopimus on pitkän prosessin huipentuma. Tähän prosessiin ovat osallistuneet parlamentti, jäsenvaltiot, komissio, kansalliset parlamentit ja kansalaisyhteiskunta, ja sen tarkoituksena on ollut demokratian, avoimuuden ja tehokkuuden lisääminen EU:ssa.
Laajentuneen Euroopan unionin kansojen edustajina tiedätte Euroopan kansalaisten suuret odotukset. Tiedätte Euroopan demokratiaan liittyvästä apatiasta ja skeptisyydestä. Olette tietoisia, kuten minäkin, sellaisten henkilöiden aiheuttamista populistisista uhista, jotka haluavat heikentää Eurooppaa ja pyrkivät aina kyseenalaistamaan toimielintemme uskottavuuden. Emme saa antaa heille aihetta uusiin väitteisiin, joita he voivat käyttää meitä vastaan.
Tämä on jäsenvaltioiden ja EU:n kannalta ratkaisevaa aikaa. Olen selvittänyt teille, minkä periaatteiden mukaisesti komissio on muodostettu, ja olen ilmoittanut aikeistani tehdä kanssanne tiivistä yhteistyötä koko viisivuotisen toimikautemme ajan, jotta voimme edistää hyvinvointia, yhteisvastuullisuutta ja turvallisuutta. Aikaa ei ole hukattavaksi. Nyt on ryhdyttävä toimiin ja työskenneltävä yhdessä kansalaisten hyväksi.
Keskittäkäämme toimemme kasvun vauhdittamiseen, työpaikkojen luomiseen, yhdenmukaistamiseen ja Lissabonin strategian edistämiseen, dynaamisen tietoon perustuvan talouden vahvistamiseen ja yhteenkuuluvuuden lisäämiseen laajentuneessa Euroopan unionissa.
Uusi komissio on luottamuksenne arvoinen ja ansaitsee tukenne. Vetoan vastuuntuntoonne. Vetoan erityisesti eurooppalaiseen sitoumukseenne ilmaista luottamuksenne komission kollegioon. Keskinäiseen kunnioitukseen ja luottamukseen perustuvan suhteen pohjalta voimme rakentaa entistä vahvemman Euroopan.
Meidän on valmistauduttava näihin muutoksiin. Meidän on myös selvitettävä kansalaisille selkeästi ja objektiivisesti, mitkä ovat perustuslain lukuisat hyödyt nykyisiin perussopimuksiin verrattuna. Perustuslaki lisää oleellisesti Euroopan unionin demokratiaa ja tehokkuutta. Se tarjoaa EU:lle asianmukaiset välineet käsitellä eurooppalaisten todellisia tarpeita ja odotuksia entistä tehokkaammin.
Kansallisen tason ratifiointi on tietenkin pääasiassa jäsenvaltioiden tehtävä, ja ne noudattavat ratifioinnissa sisäisissä oikeusjärjestyksissään säädettyjä menettelyjä. Tuleva komissio on kuitenkin ilman muuta valmis laatimaan yhteisen tiedotusstrategian neuvoston ja parlamentin kanssa.
EU:n on asetettava kasvua koskeva tavoite toimintansa keskipisteeksi. Euroopassa tarvitaan aiempaa voimakkaampaa kasvua sekä lisää työpaikkoja, yrittäjyyttä, innovaatiota ja tutkimusta. Euroopassa on toteutettava uudistuksia, jotka lisäävät talouden dynaamisuutta. Euroopan on investoitava sivistykseen ja koulutukseen sekä tietämykseen ja teknologiseen kehitykseen, jotta siitä voi tulla todellinen tietoon perustuva talous, joka pystyy vastaamaan yhä kovenevan kansainvälisen kilpailun haasteisiin.
Näiden uudistusten ja rakentavan muutoksen ilmapiirin on sisällyttävä kestävän kehityksen strategiaan, jolla pyritään vastaamaan ilmastonmuutoksen haasteeseen ja jonka avulla käsitellään asianmukaisesti energiaan, liikenteeseen ja ympäristönsuojeluun liittyviä asioita.
Meidän on siksi tehostettava sekä sisäisiä että kansainvälisiä toimiamme pyrkiessämme soveltamaan koordinoitua strategiaa monenvälisessä toiminnassa. Konkreettinen esimerkki ympäristön kannalta myönteisistä monenvälisen strategian saavutuksista on se, että Venäjän federaatio ratifioi Kioton pöytäkirjan, mikä tietää hyvää tulevaisuuden kannalta.
Aiempaa dynaamisemman ja kilpailukykyisemmän Euroopan on myös säilytettävä Euroopan sosiaalinen malli, ja lisäksi totean, että aiempaa dynaamisempi ja kilpailukykyisempi Eurooppa on nimenomaan edellytyksenä sille, että voimme täysin turvata tämän mallin. Meidän on lisäksi pidettävä mielessä, että joissakin jäsenvaltioissa ollaan vielä kaukana oikeudenmukaisesta sosiaaliturvan tasosta. Kilpailukykyä, yhteenkuuluvuutta ja yhteisvastuullisuutta on edistettävä samanaikaisesti. On selvää, että koheesiopolitiikka ja -toimet, joilla pyritään lisäämään Euroopan talouden kilpailukykyä ja dynaamisuutta, liittyvät tiiviisti toisiinsa ja täydentävät toisiaan. Etenkin uudet jäsenvaltiot odottavat meidän kaikkien edistävän yhteenkuuluvuutta ja yhteisvastuullisuutta.
Olen vakuuttunut siitä, että yhteisvastuullisuus kuuluu perusarvoihin ja että siitä luopuminen vaarantaisi yhteiskuntiemme perusluonteen. Sukupolvien, yhteiskuntiemme jäsenten ja ryhmien, jäsenvaltioiden ja alueiden välinen yhteisvastuullisuus ei ole abstrakti arvo. Se on viisas valinta, joka edistää sosiaalista yhteenkuuluvuutta ja edellyttää paitsi poliittista sitoutumista myös asianmukaisia taloudellisia resursseja."@fi7
"Monsieur le Président, Mesdames, Messieurs les députés, au mois de juillet, je vous ai annoncé mon intention de bâtir un partenariat pour l'Europe. Un partenariat pour la prospérité, la solidarité et la sécurité. Pour ce faire, la nouvelle Commission devra faire face à de grands enjeux, tant au plan interne qu'international. Elle devra répondre aux attentes des citoyens européens.
Notre Union européenne n'est pas uniquement un espace économique. Elle est également, et à plein titre, un espace de liberté, de sécurité et de justice. La Commission attachera la plus grande importance à la mise en place de politiques communes en matière d'asile et d'immigration. Des politiques justes et équilibrées, visant à promouvoir l'intégration économique et sociale des ressortissants des pays tiers, dans le respect des identités culturelles de chacun et des valeurs essentielles de la société européenne.
Dans ce domaine, la coopération avec les pays tiers est cruciale. Je tiens à vous assurer que je suis contre la mise en place de "camps" à l'extérieur de l'Union. La Commission coopérera davantage avec les pays tiers pour les aider à faire face aux flux migratoires. Le partenariat avec les pays tiers n'est possible que sur la base d'un engagement commun au respect des règles du droit international. Laissez-moi être clair sur ce point: la future Commission travaillera avec le Haut Commissariat des Nations unies aux réfugiés afin de bâtir une coopération internationale dans ce domaine. Elle insistera pour que les pays tiers qui sont nos partenaires souscrivent et respectent la Convention de Genève de 1951 sur le statut des réfugiés.
De même, cette nouvelle Commission continuera à œuvrer au renforcement de la sécurité de nous tous, dans le respect des libertés civiles, face aux puissants défis posés par la menace terroriste.
L'Union doit assurer pleinement son rôle au niveau international. Elle porte d'importantes responsabilités et doit être un partenaire fort et crédible. Elle doit continuer à développer la paix et la stabilité et à renforcer la dimension multilatérale dans un large éventail de domaines.
Nous devons renforcer nos relations avec les États tiers et les organisations régionales. La coopération avec les ÉtatsUnis doit être fondée sur une relation d'égal à égal et sur une compréhension mutuelle profonde. L'élection d'un nouveau président des ÉtatsUnis, au même moment où la nouvelle Commission prend ses fonctions, nous donne l'occasion de relancer l'axe transatlantique, indépendamment du résultat des élections. Je suis persuadé que les ÉtatsUnis seront prêts à contribuer à l'établissement d'un rapport plus équilibré avec l'Europe. Mais, si nous souhaitons que les ÉtatsUnis suivent une approche plus multilatérale, nous devons aussi, de notre côté, faire preuve de davantage d'unité et d'efficacité dans notre action.
Nous continuerons le processus d'élargissement de l'Union aux pays candidats. Par ailleurs, notre politique de voisinage est une priorité de notre action, un outil puissant des relations extérieures de l'Union. Elle nous permettra de bâtir des partenariats renforcés. Je suis persuadé que la paix sur notre continent a tout à gagner d'une stabilité politique accrue dans l'Est de l'Europe, les Balkans et les pays de la Méditerranée. De même, je compte sur la politique de développement pour coopérer davantage avec les régions du monde qui nécessitent notre aide et notre assistance.
Mesdames, Messieurs les députés, en janvier prochain, je viendrai devant vous présenter les priorités stratégiques de l'Union. Cela ne concernera pas uniquement le programme législatif et de travail de la Commission pour l'année 2005. J'entends donner à la programmation stratégique une vision plus vaste. Dans l'esprit de la Constitution, je vous présenterai les priorités pour les cinq prochaines années. Mon but est de parvenir à un accord sur une programmation à long terme avec le Parlement et le Conseil. Ce faisant, je viens à la rencontre de l'une des principales préoccupations exprimées par le Parlement.
En juillet, je vous ai fait part de ma volonté d'instaurer une complicité positive entre le Parlement et la Commission. Je suis profondément convaincu que la force et la crédibilité de la Commission résident dans le soutien du Parlement et dans la coopération active entre nos deux institutions. J'ai étudié attentivement les propositions du Président Borrell sur les relations entre nos deux institutions.
J'attends avec intérêt votre résolution et je suis prêt à y répondre avec grande ouverture lors du débat de demain. Je vous dis d'emblée que je suis favorable à la transparence et à la coopération entre nos deux institutions.
Je souhaite que dès l'entrée en fonction de la nouvelle Commission, des négociations soient entamées entre nos deux institutions afin d'apporter les modifications nécessaires à l'accord-cadre. L'Europe a besoin d'une coopération fructueuse entre le Parlement et la Commission, les deux institutions toujours à l'avant-garde du projet européen.
Des changements institutionnels fondamentaux nous attendent dans les prochaines années, quand la Constitution, comme la Commission le souhaite, entrera en vigueur après sa ratification par tous les États membres.
Messieurs les députés, nous sommes à la veille d'un événement d'importance historique: la signature – dans quelques jours, le 29 octobre – du Traité constitutionnel. Il ne s'agit pas d'une simple révision des traités existants: il s'agit de l'aboutissement d'un long processus auquel se sont associés le Parlement, les États membres, la Commission, les parlements nationaux et la société civile, afin d'assurer une Union plus démocratique, plus transparente, plus efficace.
Vous, les représentants des peuples de notre Europe élargie, vous connaissez l'ampleur des attentes des citoyens européens. Vous êtes aussi au fait de l'apathie et du scepticisme qui affectent la démocratie européenne. Vous êtes conscients avec moi des menaces populistes, de tous ceux qui veulent affaiblir l'Europe et qui cherchent toujours à mettre en cause la crédibilité de nos institutions. Nous ne devons pas leur donner de nouveaux arguments.
Nous vivons un moment crucial pour nos pays et pour l'Union. Je vous ai fait part des principes qui ont présidé à la formation de ma Commission, je vous ai fait part de mon intention de travailler étroitement avec vous, tout au long des prochaines cinq années, pour promouvoir la prospérité, la solidarité et la sécurité. Nous n'avons pas de temps à perdre: le moment est venu de passer à l'action et d'œuvrer ensemble au bien-être des citoyens.
Consacrons nos énergies à promouvoir la croissance, l'emploi, l'harmonisation, la stratégie de Lisbonne, le renforcement d'une économie dynamique basée sur la connaissance et une plus grande cohésion dans notre Europe élargie.
Cette Commission est digne de votre confiance et mérite votre soutien. Je fais appel à votre sens des responsabilités. Je fais surtout appel à votre engagement européen pour exprimer votre confiance à ce collège. Sur cette relation de respect et de confiance mutuels, nous pouvons bâtir une Europe plus forte.
Nous devons nous préparer à ces changements. Nous devons également donner une formation claire et objective aux citoyens sur les multiples avantages de la Constitution par rapport aux traités actuels. Cette Constitution va accroître de manière importante à la fois la démocratie et l'efficacité de l'Union européenne. Elle donnera à l'Union les instruments appropriés pour répondre de manière efficace aux réels besoins et aux attentes des citoyens européens.
Bien évidemment, c'est aux États membres qu'incombe la tâche principale de mener à bien les ratifications nationales selon les procédures prévues par leurs ordres juridiques internes. Mais la future Commission est tout à fait disposée à coopérer avec le Conseil et le Parlement afin d'établir une stratégie de communication commune.
L'Union doit placer la croissance au centre de son action: l'Europe a besoin de plus croissance, de plus d'emplois, d'esprit d'entreprise, d'innovation et de recherche. Elle doit mener à bien des réformes qui assurent un dynamisme économique. Elle doit miser sur l'éducation et la formation, la connaissance et le développement technologique pour être une véritable économie basée sur la connaissance à la hauteur d'une compétitivité internationale toujours plus poussée.
Ces réformes, cet esprit de changement constructif doivent se placer dans le contexte d'une stratégie de développement durable qui relève le défi du changement climatique et qui donne des réponses appropriées aux enjeux en matière d'énergie, de transport et de préservation de l'environnement.
À cet effet, nous devons multiplier nos efforts sur le plan interne, mais également international, en poursuivant une stratégie coordonnée dans le cadre multilatéral. La ratification du protocole de Kyoto par la Fédération de Russie est un succès tangible de la stratégie multilatérale en matière d'environnement qui augure bien de l'avenir.
Une Europe plus dynamique, plus compétitive, doit aller de pair avec le maintien du modèle social européen. J'ajouterai que seule une Europe plus dynamique et plus compétitive sera en mesure de pleinement sauvegarder ce modèle. N'oublions d'ailleurs pas que dans certains de nos pays nous sommes encore loin d'un niveau de protection sociale réellement équitable. Compétitivité, cohésion et solidarité doivent progresser d'un même pas. Il est clair que la politique de cohésion et les actions visant à créer une économie européenne plus compétitive et plus dynamique sont indissociables et complémentaires. Les nouveaux États membres notamment attendent de nous tous un effort de solidarité et de cohésion.
Je suis convaincu que la solidarité est une valeur essentielle que nous ne saurions abandonner sans mettre en danger le profil de nos sociétés. La solidarité entre générations, entre membres et groupes de nos sociétés, entre États membres et régions n'est pas une valeur abstraite. C'est un choix sage, qui assure la cohésion sociale et nécessite à la fois un engagement politique et des ressources financières appropriées."@hu11
"Signor Presidente, onorevoli deputati, nel mese di luglio, vi ho annunciato l’intenzione di costruire un partenariato per l’Europa, un partenariato per la prosperità, la solidarietà e la sicurezza. A tal fine la nuova Commissione dovrà fare fronte a due grandi sfide, sia a livello interno che internazionale. Dovrà rispondere alle attese dei cittadini europei.
La nostra Unione europea non è solo uno spazio economico, è anche, e a pieno titolo, uno spazio di libertà, sicurezza e giustizia. La Commissione attribuirà la massima importanza all’introduzione di politiche comuni in materia di asilo e di immigrazione. Politiche giuste ed equilibrate volte a promuovere l’integrazione economica e sociale dei cittadini dei paesi terzi, nel rispetto delle identità culturali di ciascuno e dei valori essenziali della società europea.
In questo ambito la collaborazione con i paesi terzi è di cruciale importanza. Desidero assicurarvi che sono contrario alla predisposizione di “campi” al di fuori dell’Unione europea. La Commissione collaborerà maggiormente con i paesi terzi per aiutarli a fare fronte ai flussi migratori. Il partenariato con i paesi terzi è possibile solo sulla base di un impegno comune verso il rispetto delle norme del diritto internazionale. Permettetemi di essere chiaro su questo punto: la futura Commissione lavorerà con l’Alto Commissariato delle Nazioni Unite per i rifugiati al fine di avviare una cooperazione internazionale in questo ambito. La Commissione solleciterà i paesi terzi che sono nostri
a sottoscrivere e rispettare la Convenzione di Ginevra del 1951 sullo statuto dei rifugiati.
Questa nuova Commissione continuerà altresì ad adoperarsi per rafforzare la sicurezza di noi tutti, nel rispetto delle libertà civili, onde fare fronte alla violenta sfida posta dalla minaccia del terrorismo.
L’Unione deve svolgere a pieno il ruolo che le spetta a livello internazionale. Essa ha importanti responsabilità e deve essere un
forte e credibile. Deve continuare a promuovere la pace e la stabilità e a rafforzare la dimensione multilaterale in un ampio ventaglio di ambiti.
Dobbiamo rafforzare le relazioni con i paesi terzi e le organizzazioni regionali. La cooperazione con gli Stati Uniti deve fondarsi su relazioni paritetiche e su una profonda comprensione reciproca. L’elezione di un nuovo Presidente degli Stati Uniti in contemporanea con l’insediamento della nuova Commissione ci offre l’occasione di rilanciare l’asse transatlantico a prescindere dai risultati elettorali americani. Sono convinto che gli Stati Uniti saranno disposti a collaborare per instaurare un rapporto più equilibrato con l’Europa. Tuttavia, se auspichiamo che gli Stati Uniti adottino un approccio più multilaterale, anche noi, da parte nostra, dobbiamo dare prova di maggiore unità ed efficacia nelle nostre azioni.
Continueremo il processo di allargamento dell’Unione ai paesi candidati. La politica di vicinato è inoltre una delle nostre priorità d’azione e un potente strumento per le relazioni esterne dell’Unione. Ci permetterà di costruire partenariati più stretti. Sono convinto che la pace del nostro continente non potrà che beneficiare di una maggiore stabilità politica nell’Europa orientale, nei Balcani e nei paesi mediterranei. Del pari conto sulla politica di sviluppo per intessere una maggiore cooperazione con le regioni del mondo che necessitano del nostro aiuto e della nostra assistenza.
Onorevoli deputati, il prossimo gennaio mi presenterò dinanzi a voi per illustrarvi le priorità strategiche dell’Unione. Tale presentazione non verterà unicamente sul programma legislativo e di lavoro della Commissione per l’anno 2005. Desidero dare alla programmazione strategica una visione più ampia. Nello spirito della Costituzione vi illustrerò le priorità dei prossimi cinque anni. Il mio scopo è di giungere ad un accordo su una programmazione a lungo termine con Parlamento e Consiglio. In tal modo vengo incontro a una delle principali preoccupazioni espresse dal Parlamento.
A luglio vi ho messo a parte della mia volontà di instaurare una positiva collaborazione tra Parlamento e Commissione. Sono profondamente convinto che la forza e la credibilità della Commissione risiedano nell’appoggio del Parlamento e nell’attiva cooperazione tra le nostre due Istituzioni. Ho vagliato con attenzione le proposte del Presidente Borrell in merito alle relazioni tra le nostre due Istituzioni.
Attendo con interesse la vostra risoluzione e sono disposto a rispondere con grande apertura nel corso del dibattito di domani. Vi dico subito che sono favorevole alla trasparenza e alla cooperazione tra le nostre due Istituzioni.
Auspico che, non appena la nuova Commissione si insedierà, vengano avviati negoziati tra le nostre due Istituzioni onde apportare le necessarie modifiche all’accordo quadro. L’Europa ha bisogno di una proficua collaborazione tra Parlamento e Commissione, da sempre le due Istituzioni di punta del progetto europeo.
Nei prossimi anni, con l’entrata in vigore della Costituzione, previa ratifica di tutti gli Stati membri e come auspicato dalla Commissione, ci attendono cambiamenti istituzionali fondamentali.
Onorevoli deputati, siamo alla vigilia di un avvenimento di portata storica: la firma – tra qualche giorno, il 29 ottobre – del Trattato costituzionale. Non si tratta di una semplice revisione dei Trattati esistenti, ma della conclusione di un lungo processo, che ha coinvolto il Parlamento, gli Stati membri, la Commissione, i parlamenti nazionali e la società civile, al fine di rendere l’Unione più democratica, trasparente ed efficace.
Voi, quali rappresentati dei popoli dell’Europa allargata, conoscete l’ampiezza delle attese dei cittadini europei. Siete inoltre al corrente dell’apatia e dello scetticismo che affliggono la democrazia europea. Siete coscienti come me delle minacce populiste provenienti da quanti vogliono indebolire l’Europa e cercano sempre di mettere in discussione la credibilità delle nostre Istituzioni. Non dobbiamo dar loro nuovi argomenti da usare contro di noi.
Viviamo un momento cruciale per i nostri paesi e per l’Unione. Vi ho messo a parte dei principi che hanno presieduto alla formazione della mia Commissione, vi ho comunicato la mia intenzione di lavorare a stretto contatto con voi nel corso dei prossimi cinque anni, per promuovere la prosperità, la solidarietà e la sicurezza. Non abbiamo tempo da perdere: è venuto il momento di passare all’azione e di lavorare insieme per il benessere dei cittadini.
Dobbiamo dedicare le nostre energie a promuovere la crescita, l’occupazione, l’armonizzazione, la strategia di Lisbona, il rafforzamento di un’economia dinamica fondata sulla conoscenza nonché una maggiore coesione all’interno della nostra Europa allargata.
Questa Commissione è degna della vostra fiducia e merita il vostro appoggio. Mi appello al vostro senso di responsabilità. Faccio soprattutto appello al vostro impegno europeo affinché esprimiate la vostra fiducia a questo Collegio. Sulla base di un siffatto rapporto di fiducia e di rispetto reciproci possiamo costruire un’Europa più forte.
Dobbiamo prepararci per questi cambiamenti. Dobbiamo altresì illustrare ai cittadini, in modo chiaro e obiettivo, i molteplici vantaggi della Costituzione rispetto agli attuali Trattati. La Costituzione accrescerà in modo significativo sia la democrazia che l’efficacia dell’Unione europea. Fornirà all’Unione gli strumenti adeguati per rispondere in modo efficace ai reali bisogni e alle attese dei cittadini europei.
Con ogni evidenza sono gli Stati membri che hanno il compito principale di condurre a buon fine le ratifiche nazionali secondo le procedure previste dai rispettivi ordinamenti giuridici interni. La futura Commissione tuttavia è pienamente disposta a collaborare con il Consiglio e il Parlamento al fine di concertare una strategia di comunicazione comune.
L’Unione deve collocare la crescita al centro delle sue azioni. L’Europa ha bisogno di maggiore crescita, posti di lavoro, spirito imprenditoriale, innovazione e ricerca. Deve portare a termine riforme che assicurino dinamismo economico. Deve scommettere sull’istruzione e la formazione, la conoscenza e lo sviluppo tecnologico al fine di diventare davvero un’economia fondata sulla conoscenza in grado di stare al passo con una concorrenza internazionale sempre più aggressiva.
Queste riforme, questo spirito di cambiamento costruttivo, devono collocarsi nell’ambito di una strategia di sviluppo sostenibile che raccolga la sfida del cambiamento climatico e che affronti in modo adeguato le questioni dell’energia, dei trasporti e della tutela dell’ambiente.
A tale scopo dobbiamo moltiplicare gli sforzi a livello interno, ma anche internazionale, perseguendo una strategia coordinata e multilaterale. La ratifica del Protocollo di Kyoto da parte della Federazione russa è un successo tangibile della strategia multilaterale in materia di ambiente che fa ben sperare per il futuro.
Un’Europa più dinamica e più competitiva deve andare di pari passo con il mantenimento del modello sociale europeo. Desidero aggiungere che solo un’Europa più dinamica e più competitiva sarà in grado di salvaguardare pienamente questo modello. Non dimentichiamo, del resto, che alcuni dei nostri paesi sono ancora lontani da un livello di tutela sociale davvero equo. Competitività, coesione e solidarietà devono procedere di pari passo. Chiaramente la politica di coesione e le azioni volte a creare un’economia europea più competitiva e dinamica sono indissociabili e complementari. I nuovi Stati membri, tra l’altro, si aspettano da noi tutti uno sforzo in termini di solidarietà e di coesione.
Sono convinto che la solidarietà sia un valore essenziale, che non potremmo abbandonare senza mettere in pericolo l’aspetto delle nostre società. La solidarietà intergenerazionale, tra membri e gruppi delle nostre società, tra Stati membri e regioni non è un valore astratto. E’ una scelta saggia che assicura la coesione sociale e necessita nel contempo di impegno politico e di risorse finanziarie adeguate."@it12
"Monsieur le Président, Mesdames, Messieurs les députés, au mois de juillet, je vous ai annoncé mon intention de bâtir un partenariat pour l'Europe. Un partenariat pour la prospérité, la solidarité et la sécurité. Pour ce faire, la nouvelle Commission devra faire face à de grands enjeux, tant au plan interne qu'international. Elle devra répondre aux attentes des citoyens européens.
Notre Union européenne n'est pas uniquement un espace économique. Elle est également, et à plein titre, un espace de liberté, de sécurité et de justice. La Commission attachera la plus grande importance à la mise en place de politiques communes en matière d'asile et d'immigration. Des politiques justes et équilibrées, visant à promouvoir l'intégration économique et sociale des ressortissants des pays tiers, dans le respect des identités culturelles de chacun et des valeurs essentielles de la société européenne.
Dans ce domaine, la coopération avec les pays tiers est cruciale. Je tiens à vous assurer que je suis contre la mise en place de "camps" à l'extérieur de l'Union. La Commission coopérera davantage avec les pays tiers pour les aider à faire face aux flux migratoires. Le partenariat avec les pays tiers n'est possible que sur la base d'un engagement commun au respect des règles du droit international. Laissez-moi être clair sur ce point: la future Commission travaillera avec le Haut Commissariat des Nations unies aux réfugiés afin de bâtir une coopération internationale dans ce domaine. Elle insistera pour que les pays tiers qui sont nos partenaires souscrivent et respectent la Convention de Genève de 1951 sur le statut des réfugiés.
De même, cette nouvelle Commission continuera à œuvrer au renforcement de la sécurité de nous tous, dans le respect des libertés civiles, face aux puissants défis posés par la menace terroriste.
L'Union doit assurer pleinement son rôle au niveau international. Elle porte d'importantes responsabilités et doit être un partenaire fort et crédible. Elle doit continuer à développer la paix et la stabilité et à renforcer la dimension multilatérale dans un large éventail de domaines.
Nous devons renforcer nos relations avec les États tiers et les organisations régionales. La coopération avec les ÉtatsUnis doit être fondée sur une relation d'égal à égal et sur une compréhension mutuelle profonde. L'élection d'un nouveau président des ÉtatsUnis, au même moment où la nouvelle Commission prend ses fonctions, nous donne l'occasion de relancer l'axe transatlantique, indépendamment du résultat des élections. Je suis persuadé que les ÉtatsUnis seront prêts à contribuer à l'établissement d'un rapport plus équilibré avec l'Europe. Mais, si nous souhaitons que les ÉtatsUnis suivent une approche plus multilatérale, nous devons aussi, de notre côté, faire preuve de davantage d'unité et d'efficacité dans notre action.
Nous continuerons le processus d'élargissement de l'Union aux pays candidats. Par ailleurs, notre politique de voisinage est une priorité de notre action, un outil puissant des relations extérieures de l'Union. Elle nous permettra de bâtir des partenariats renforcés. Je suis persuadé que la paix sur notre continent a tout à gagner d'une stabilité politique accrue dans l'Est de l'Europe, les Balkans et les pays de la Méditerranée. De même, je compte sur la politique de développement pour coopérer davantage avec les régions du monde qui nécessitent notre aide et notre assistance.
Mesdames, Messieurs les députés, en janvier prochain, je viendrai devant vous présenter les priorités stratégiques de l'Union. Cela ne concernera pas uniquement le programme législatif et de travail de la Commission pour l'année 2005. J'entends donner à la programmation stratégique une vision plus vaste. Dans l'esprit de la Constitution, je vous présenterai les priorités pour les cinq prochaines années. Mon but est de parvenir à un accord sur une programmation à long terme avec le Parlement et le Conseil. Ce faisant, je viens à la rencontre de l'une des principales préoccupations exprimées par le Parlement.
En juillet, je vous ai fait part de ma volonté d'instaurer une complicité positive entre le Parlement et la Commission. Je suis profondément convaincu que la force et la crédibilité de la Commission résident dans le soutien du Parlement et dans la coopération active entre nos deux institutions. J'ai étudié attentivement les propositions du Président Borrell sur les relations entre nos deux institutions.
J'attends avec intérêt votre résolution et je suis prêt à y répondre avec grande ouverture lors du débat de demain. Je vous dis d'emblée que je suis favorable à la transparence et à la coopération entre nos deux institutions.
Je souhaite que dès l'entrée en fonction de la nouvelle Commission, des négociations soient entamées entre nos deux institutions afin d'apporter les modifications nécessaires à l'accord-cadre. L'Europe a besoin d'une coopération fructueuse entre le Parlement et la Commission, les deux institutions toujours à l'avant-garde du projet européen.
Des changements institutionnels fondamentaux nous attendent dans les prochaines années, quand la Constitution, comme la Commission le souhaite, entrera en vigueur après sa ratification par tous les États membres.
Messieurs les députés, nous sommes à la veille d'un événement d'importance historique: la signature – dans quelques jours, le 29 octobre – du Traité constitutionnel. Il ne s'agit pas d'une simple révision des traités existants: il s'agit de l'aboutissement d'un long processus auquel se sont associés le Parlement, les États membres, la Commission, les parlements nationaux et la société civile, afin d'assurer une Union plus démocratique, plus transparente, plus efficace.
Vous, les représentants des peuples de notre Europe élargie, vous connaissez l'ampleur des attentes des citoyens européens. Vous êtes aussi au fait de l'apathie et du scepticisme qui affectent la démocratie européenne. Vous êtes conscients avec moi des menaces populistes, de tous ceux qui veulent affaiblir l'Europe et qui cherchent toujours à mettre en cause la crédibilité de nos institutions. Nous ne devons pas leur donner de nouveaux arguments.
Nous vivons un moment crucial pour nos pays et pour l'Union. Je vous ai fait part des principes qui ont présidé à la formation de ma Commission, je vous ai fait part de mon intention de travailler étroitement avec vous, tout au long des prochaines cinq années, pour promouvoir la prospérité, la solidarité et la sécurité. Nous n'avons pas de temps à perdre: le moment est venu de passer à l'action et d'œuvrer ensemble au bien-être des citoyens.
Consacrons nos énergies à promouvoir la croissance, l'emploi, l'harmonisation, la stratégie de Lisbonne, le renforcement d'une économie dynamique basée sur la connaissance et une plus grande cohésion dans notre Europe élargie.
Cette Commission est digne de votre confiance et mérite votre soutien. Je fais appel à votre sens des responsabilités. Je fais surtout appel à votre engagement européen pour exprimer votre confiance à ce collège. Sur cette relation de respect et de confiance mutuels, nous pouvons bâtir une Europe plus forte.
Nous devons nous préparer à ces changements. Nous devons également donner une formation claire et objective aux citoyens sur les multiples avantages de la Constitution par rapport aux traités actuels. Cette Constitution va accroître de manière importante à la fois la démocratie et l'efficacité de l'Union européenne. Elle donnera à l'Union les instruments appropriés pour répondre de manière efficace aux réels besoins et aux attentes des citoyens européens.
Bien évidemment, c'est aux États membres qu'incombe la tâche principale de mener à bien les ratifications nationales selon les procédures prévues par leurs ordres juridiques internes. Mais la future Commission est tout à fait disposée à coopérer avec le Conseil et le Parlement afin d'établir une stratégie de communication commune.
L'Union doit placer la croissance au centre de son action: l'Europe a besoin de plus croissance, de plus d'emplois, d'esprit d'entreprise, d'innovation et de recherche. Elle doit mener à bien des réformes qui assurent un dynamisme économique. Elle doit miser sur l'éducation et la formation, la connaissance et le développement technologique pour être une véritable économie basée sur la connaissance à la hauteur d'une compétitivité internationale toujours plus poussée.
Ces réformes, cet esprit de changement constructif doivent se placer dans le contexte d'une stratégie de développement durable qui relève le défi du changement climatique et qui donne des réponses appropriées aux enjeux en matière d'énergie, de transport et de préservation de l'environnement.
À cet effet, nous devons multiplier nos efforts sur le plan interne, mais également international, en poursuivant une stratégie coordonnée dans le cadre multilatéral. La ratification du protocole de Kyoto par la Fédération de Russie est un succès tangible de la stratégie multilatérale en matière d'environnement qui augure bien de l'avenir.
Une Europe plus dynamique, plus compétitive, doit aller de pair avec le maintien du modèle social européen. J'ajouterai que seule une Europe plus dynamique et plus compétitive sera en mesure de pleinement sauvegarder ce modèle. N'oublions d'ailleurs pas que dans certains de nos pays nous sommes encore loin d'un niveau de protection sociale réellement équitable. Compétitivité, cohésion et solidarité doivent progresser d'un même pas. Il est clair que la politique de cohésion et les actions visant à créer une économie européenne plus compétitive et plus dynamique sont indissociables et complémentaires. Les nouveaux États membres notamment attendent de nous tous un effort de solidarité et de cohésion.
Je suis convaincu que la solidarité est une valeur essentielle que nous ne saurions abandonner sans mettre en danger le profil de nos sociétés. La solidarité entre générations, entre membres et groupes de nos sociétés, entre États membres et régions n'est pas une valeur abstraite. C'est un choix sage, qui assure la cohésion sociale et nécessite à la fois un engagement politique et des ressources financières appropriées."@lt14
"Monsieur le Président, Mesdames, Messieurs les députés, au mois de juillet, je vous ai annoncé mon intention de bâtir un partenariat pour l'Europe. Un partenariat pour la prospérité, la solidarité et la sécurité. Pour ce faire, la nouvelle Commission devra faire face à de grands enjeux, tant au plan interne qu'international. Elle devra répondre aux attentes des citoyens européens.
Notre Union européenne n'est pas uniquement un espace économique. Elle est également, et à plein titre, un espace de liberté, de sécurité et de justice. La Commission attachera la plus grande importance à la mise en place de politiques communes en matière d'asile et d'immigration. Des politiques justes et équilibrées, visant à promouvoir l'intégration économique et sociale des ressortissants des pays tiers, dans le respect des identités culturelles de chacun et des valeurs essentielles de la société européenne.
Dans ce domaine, la coopération avec les pays tiers est cruciale. Je tiens à vous assurer que je suis contre la mise en place de "camps" à l'extérieur de l'Union. La Commission coopérera davantage avec les pays tiers pour les aider à faire face aux flux migratoires. Le partenariat avec les pays tiers n'est possible que sur la base d'un engagement commun au respect des règles du droit international. Laissez-moi être clair sur ce point: la future Commission travaillera avec le Haut Commissariat des Nations unies aux réfugiés afin de bâtir une coopération internationale dans ce domaine. Elle insistera pour que les pays tiers qui sont nos partenaires souscrivent et respectent la Convention de Genève de 1951 sur le statut des réfugiés.
De même, cette nouvelle Commission continuera à œuvrer au renforcement de la sécurité de nous tous, dans le respect des libertés civiles, face aux puissants défis posés par la menace terroriste.
L'Union doit assurer pleinement son rôle au niveau international. Elle porte d'importantes responsabilités et doit être un partenaire fort et crédible. Elle doit continuer à développer la paix et la stabilité et à renforcer la dimension multilatérale dans un large éventail de domaines.
Nous devons renforcer nos relations avec les États tiers et les organisations régionales. La coopération avec les ÉtatsUnis doit être fondée sur une relation d'égal à égal et sur une compréhension mutuelle profonde. L'élection d'un nouveau président des ÉtatsUnis, au même moment où la nouvelle Commission prend ses fonctions, nous donne l'occasion de relancer l'axe transatlantique, indépendamment du résultat des élections. Je suis persuadé que les ÉtatsUnis seront prêts à contribuer à l'établissement d'un rapport plus équilibré avec l'Europe. Mais, si nous souhaitons que les ÉtatsUnis suivent une approche plus multilatérale, nous devons aussi, de notre côté, faire preuve de davantage d'unité et d'efficacité dans notre action.
Nous continuerons le processus d'élargissement de l'Union aux pays candidats. Par ailleurs, notre politique de voisinage est une priorité de notre action, un outil puissant des relations extérieures de l'Union. Elle nous permettra de bâtir des partenariats renforcés. Je suis persuadé que la paix sur notre continent a tout à gagner d'une stabilité politique accrue dans l'Est de l'Europe, les Balkans et les pays de la Méditerranée. De même, je compte sur la politique de développement pour coopérer davantage avec les régions du monde qui nécessitent notre aide et notre assistance.
Mesdames, Messieurs les députés, en janvier prochain, je viendrai devant vous présenter les priorités stratégiques de l'Union. Cela ne concernera pas uniquement le programme législatif et de travail de la Commission pour l'année 2005. J'entends donner à la programmation stratégique une vision plus vaste. Dans l'esprit de la Constitution, je vous présenterai les priorités pour les cinq prochaines années. Mon but est de parvenir à un accord sur une programmation à long terme avec le Parlement et le Conseil. Ce faisant, je viens à la rencontre de l'une des principales préoccupations exprimées par le Parlement.
En juillet, je vous ai fait part de ma volonté d'instaurer une complicité positive entre le Parlement et la Commission. Je suis profondément convaincu que la force et la crédibilité de la Commission résident dans le soutien du Parlement et dans la coopération active entre nos deux institutions. J'ai étudié attentivement les propositions du Président Borrell sur les relations entre nos deux institutions.
J'attends avec intérêt votre résolution et je suis prêt à y répondre avec grande ouverture lors du débat de demain. Je vous dis d'emblée que je suis favorable à la transparence et à la coopération entre nos deux institutions.
Je souhaite que dès l'entrée en fonction de la nouvelle Commission, des négociations soient entamées entre nos deux institutions afin d'apporter les modifications nécessaires à l'accord-cadre. L'Europe a besoin d'une coopération fructueuse entre le Parlement et la Commission, les deux institutions toujours à l'avant-garde du projet européen.
Des changements institutionnels fondamentaux nous attendent dans les prochaines années, quand la Constitution, comme la Commission le souhaite, entrera en vigueur après sa ratification par tous les États membres.
Messieurs les députés, nous sommes à la veille d'un événement d'importance historique: la signature – dans quelques jours, le 29 octobre – du Traité constitutionnel. Il ne s'agit pas d'une simple révision des traités existants: il s'agit de l'aboutissement d'un long processus auquel se sont associés le Parlement, les États membres, la Commission, les parlements nationaux et la société civile, afin d'assurer une Union plus démocratique, plus transparente, plus efficace.
Vous, les représentants des peuples de notre Europe élargie, vous connaissez l'ampleur des attentes des citoyens européens. Vous êtes aussi au fait de l'apathie et du scepticisme qui affectent la démocratie européenne. Vous êtes conscients avec moi des menaces populistes, de tous ceux qui veulent affaiblir l'Europe et qui cherchent toujours à mettre en cause la crédibilité de nos institutions. Nous ne devons pas leur donner de nouveaux arguments.
Nous vivons un moment crucial pour nos pays et pour l'Union. Je vous ai fait part des principes qui ont présidé à la formation de ma Commission, je vous ai fait part de mon intention de travailler étroitement avec vous, tout au long des prochaines cinq années, pour promouvoir la prospérité, la solidarité et la sécurité. Nous n'avons pas de temps à perdre: le moment est venu de passer à l'action et d'œuvrer ensemble au bien-être des citoyens.
Consacrons nos énergies à promouvoir la croissance, l'emploi, l'harmonisation, la stratégie de Lisbonne, le renforcement d'une économie dynamique basée sur la connaissance et une plus grande cohésion dans notre Europe élargie.
Cette Commission est digne de votre confiance et mérite votre soutien. Je fais appel à votre sens des responsabilités. Je fais surtout appel à votre engagement européen pour exprimer votre confiance à ce collège. Sur cette relation de respect et de confiance mutuels, nous pouvons bâtir une Europe plus forte.
Nous devons nous préparer à ces changements. Nous devons également donner une formation claire et objective aux citoyens sur les multiples avantages de la Constitution par rapport aux traités actuels. Cette Constitution va accroître de manière importante à la fois la démocratie et l'efficacité de l'Union européenne. Elle donnera à l'Union les instruments appropriés pour répondre de manière efficace aux réels besoins et aux attentes des citoyens européens.
Bien évidemment, c'est aux États membres qu'incombe la tâche principale de mener à bien les ratifications nationales selon les procédures prévues par leurs ordres juridiques internes. Mais la future Commission est tout à fait disposée à coopérer avec le Conseil et le Parlement afin d'établir une stratégie de communication commune.
L'Union doit placer la croissance au centre de son action: l'Europe a besoin de plus croissance, de plus d'emplois, d'esprit d'entreprise, d'innovation et de recherche. Elle doit mener à bien des réformes qui assurent un dynamisme économique. Elle doit miser sur l'éducation et la formation, la connaissance et le développement technologique pour être une véritable économie basée sur la connaissance à la hauteur d'une compétitivité internationale toujours plus poussée.
Ces réformes, cet esprit de changement constructif doivent se placer dans le contexte d'une stratégie de développement durable qui relève le défi du changement climatique et qui donne des réponses appropriées aux enjeux en matière d'énergie, de transport et de préservation de l'environnement.
À cet effet, nous devons multiplier nos efforts sur le plan interne, mais également international, en poursuivant une stratégie coordonnée dans le cadre multilatéral. La ratification du protocole de Kyoto par la Fédération de Russie est un succès tangible de la stratégie multilatérale en matière d'environnement qui augure bien de l'avenir.
Une Europe plus dynamique, plus compétitive, doit aller de pair avec le maintien du modèle social européen. J'ajouterai que seule une Europe plus dynamique et plus compétitive sera en mesure de pleinement sauvegarder ce modèle. N'oublions d'ailleurs pas que dans certains de nos pays nous sommes encore loin d'un niveau de protection sociale réellement équitable. Compétitivité, cohésion et solidarité doivent progresser d'un même pas. Il est clair que la politique de cohésion et les actions visant à créer une économie européenne plus compétitive et plus dynamique sont indissociables et complémentaires. Les nouveaux États membres notamment attendent de nous tous un effort de solidarité et de cohésion.
Je suis convaincu que la solidarité est une valeur essentielle que nous ne saurions abandonner sans mettre en danger le profil de nos sociétés. La solidarité entre générations, entre membres et groupes de nos sociétés, entre États membres et régions n'est pas une valeur abstraite. C'est un choix sage, qui assure la cohésion sociale et nécessite à la fois un engagement politique et des ressources financières appropriées."@lv13
"Monsieur le Président, Mesdames, Messieurs les députés, au mois de juillet, je vous ai annoncé mon intention de bâtir un partenariat pour l'Europe. Un partenariat pour la prospérité, la solidarité et la sécurité. Pour ce faire, la nouvelle Commission devra faire face à de grands enjeux, tant au plan interne qu'international. Elle devra répondre aux attentes des citoyens européens.
Notre Union européenne n'est pas uniquement un espace économique. Elle est également, et à plein titre, un espace de liberté, de sécurité et de justice. La Commission attachera la plus grande importance à la mise en place de politiques communes en matière d'asile et d'immigration. Des politiques justes et équilibrées, visant à promouvoir l'intégration économique et sociale des ressortissants des pays tiers, dans le respect des identités culturelles de chacun et des valeurs essentielles de la société européenne.
Dans ce domaine, la coopération avec les pays tiers est cruciale. Je tiens à vous assurer que je suis contre la mise en place de "camps" à l'extérieur de l'Union. La Commission coopérera davantage avec les pays tiers pour les aider à faire face aux flux migratoires. Le partenariat avec les pays tiers n'est possible que sur la base d'un engagement commun au respect des règles du droit international. Laissez-moi être clair sur ce point: la future Commission travaillera avec le Haut Commissariat des Nations unies aux réfugiés afin de bâtir une coopération internationale dans ce domaine. Elle insistera pour que les pays tiers qui sont nos partenaires souscrivent et respectent la Convention de Genève de 1951 sur le statut des réfugiés.
De même, cette nouvelle Commission continuera à œuvrer au renforcement de la sécurité de nous tous, dans le respect des libertés civiles, face aux puissants défis posés par la menace terroriste.
L'Union doit assurer pleinement son rôle au niveau international. Elle porte d'importantes responsabilités et doit être un partenaire fort et crédible. Elle doit continuer à développer la paix et la stabilité et à renforcer la dimension multilatérale dans un large éventail de domaines.
Nous devons renforcer nos relations avec les États tiers et les organisations régionales. La coopération avec les ÉtatsUnis doit être fondée sur une relation d'égal à égal et sur une compréhension mutuelle profonde. L'élection d'un nouveau président des ÉtatsUnis, au même moment où la nouvelle Commission prend ses fonctions, nous donne l'occasion de relancer l'axe transatlantique, indépendamment du résultat des élections. Je suis persuadé que les ÉtatsUnis seront prêts à contribuer à l'établissement d'un rapport plus équilibré avec l'Europe. Mais, si nous souhaitons que les ÉtatsUnis suivent une approche plus multilatérale, nous devons aussi, de notre côté, faire preuve de davantage d'unité et d'efficacité dans notre action.
Nous continuerons le processus d'élargissement de l'Union aux pays candidats. Par ailleurs, notre politique de voisinage est une priorité de notre action, un outil puissant des relations extérieures de l'Union. Elle nous permettra de bâtir des partenariats renforcés. Je suis persuadé que la paix sur notre continent a tout à gagner d'une stabilité politique accrue dans l'Est de l'Europe, les Balkans et les pays de la Méditerranée. De même, je compte sur la politique de développement pour coopérer davantage avec les régions du monde qui nécessitent notre aide et notre assistance.
Mesdames, Messieurs les députés, en janvier prochain, je viendrai devant vous présenter les priorités stratégiques de l'Union. Cela ne concernera pas uniquement le programme législatif et de travail de la Commission pour l'année 2005. J'entends donner à la programmation stratégique une vision plus vaste. Dans l'esprit de la Constitution, je vous présenterai les priorités pour les cinq prochaines années. Mon but est de parvenir à un accord sur une programmation à long terme avec le Parlement et le Conseil. Ce faisant, je viens à la rencontre de l'une des principales préoccupations exprimées par le Parlement.
En juillet, je vous ai fait part de ma volonté d'instaurer une complicité positive entre le Parlement et la Commission. Je suis profondément convaincu que la force et la crédibilité de la Commission résident dans le soutien du Parlement et dans la coopération active entre nos deux institutions. J'ai étudié attentivement les propositions du Président Borrell sur les relations entre nos deux institutions.
J'attends avec intérêt votre résolution et je suis prêt à y répondre avec grande ouverture lors du débat de demain. Je vous dis d'emblée que je suis favorable à la transparence et à la coopération entre nos deux institutions.
Je souhaite que dès l'entrée en fonction de la nouvelle Commission, des négociations soient entamées entre nos deux institutions afin d'apporter les modifications nécessaires à l'accord-cadre. L'Europe a besoin d'une coopération fructueuse entre le Parlement et la Commission, les deux institutions toujours à l'avant-garde du projet européen.
Des changements institutionnels fondamentaux nous attendent dans les prochaines années, quand la Constitution, comme la Commission le souhaite, entrera en vigueur après sa ratification par tous les États membres.
Messieurs les députés, nous sommes à la veille d'un événement d'importance historique: la signature – dans quelques jours, le 29 octobre – du Traité constitutionnel. Il ne s'agit pas d'une simple révision des traités existants: il s'agit de l'aboutissement d'un long processus auquel se sont associés le Parlement, les États membres, la Commission, les parlements nationaux et la société civile, afin d'assurer une Union plus démocratique, plus transparente, plus efficace.
Vous, les représentants des peuples de notre Europe élargie, vous connaissez l'ampleur des attentes des citoyens européens. Vous êtes aussi au fait de l'apathie et du scepticisme qui affectent la démocratie européenne. Vous êtes conscients avec moi des menaces populistes, de tous ceux qui veulent affaiblir l'Europe et qui cherchent toujours à mettre en cause la crédibilité de nos institutions. Nous ne devons pas leur donner de nouveaux arguments.
Nous vivons un moment crucial pour nos pays et pour l'Union. Je vous ai fait part des principes qui ont présidé à la formation de ma Commission, je vous ai fait part de mon intention de travailler étroitement avec vous, tout au long des prochaines cinq années, pour promouvoir la prospérité, la solidarité et la sécurité. Nous n'avons pas de temps à perdre: le moment est venu de passer à l'action et d'œuvrer ensemble au bien-être des citoyens.
Consacrons nos énergies à promouvoir la croissance, l'emploi, l'harmonisation, la stratégie de Lisbonne, le renforcement d'une économie dynamique basée sur la connaissance et une plus grande cohésion dans notre Europe élargie.
Cette Commission est digne de votre confiance et mérite votre soutien. Je fais appel à votre sens des responsabilités. Je fais surtout appel à votre engagement européen pour exprimer votre confiance à ce collège. Sur cette relation de respect et de confiance mutuels, nous pouvons bâtir une Europe plus forte.
Nous devons nous préparer à ces changements. Nous devons également donner une formation claire et objective aux citoyens sur les multiples avantages de la Constitution par rapport aux traités actuels. Cette Constitution va accroître de manière importante à la fois la démocratie et l'efficacité de l'Union européenne. Elle donnera à l'Union les instruments appropriés pour répondre de manière efficace aux réels besoins et aux attentes des citoyens européens.
Bien évidemment, c'est aux États membres qu'incombe la tâche principale de mener à bien les ratifications nationales selon les procédures prévues par leurs ordres juridiques internes. Mais la future Commission est tout à fait disposée à coopérer avec le Conseil et le Parlement afin d'établir une stratégie de communication commune.
L'Union doit placer la croissance au centre de son action: l'Europe a besoin de plus croissance, de plus d'emplois, d'esprit d'entreprise, d'innovation et de recherche. Elle doit mener à bien des réformes qui assurent un dynamisme économique. Elle doit miser sur l'éducation et la formation, la connaissance et le développement technologique pour être une véritable économie basée sur la connaissance à la hauteur d'une compétitivité internationale toujours plus poussée.
Ces réformes, cet esprit de changement constructif doivent se placer dans le contexte d'une stratégie de développement durable qui relève le défi du changement climatique et qui donne des réponses appropriées aux enjeux en matière d'énergie, de transport et de préservation de l'environnement.
À cet effet, nous devons multiplier nos efforts sur le plan interne, mais également international, en poursuivant une stratégie coordonnée dans le cadre multilatéral. La ratification du protocole de Kyoto par la Fédération de Russie est un succès tangible de la stratégie multilatérale en matière d'environnement qui augure bien de l'avenir.
Une Europe plus dynamique, plus compétitive, doit aller de pair avec le maintien du modèle social européen. J'ajouterai que seule une Europe plus dynamique et plus compétitive sera en mesure de pleinement sauvegarder ce modèle. N'oublions d'ailleurs pas que dans certains de nos pays nous sommes encore loin d'un niveau de protection sociale réellement équitable. Compétitivité, cohésion et solidarité doivent progresser d'un même pas. Il est clair que la politique de cohésion et les actions visant à créer une économie européenne plus compétitive et plus dynamique sont indissociables et complémentaires. Les nouveaux États membres notamment attendent de nous tous un effort de solidarité et de cohésion.
Je suis convaincu que la solidarité est une valeur essentielle que nous ne saurions abandonner sans mettre en danger le profil de nos sociétés. La solidarité entre générations, entre membres et groupes de nos sociétés, entre États membres et régions n'est pas une valeur abstraite. C'est un choix sage, qui assure la cohésion sociale et nécessite à la fois un engagement politique et des ressources financières appropriées."@mt15
"Mijnheer de Voorzitter, dames en heren afgevaardigden, in juli ik heb aangegeven dat het mijn bedoeling is een partnerschap voor Europa op te bouwen, een partnerschap voor welvaart, solidariteit en veiligheid. Om dat doel te bereiken, zal de nieuwe Commissie een antwoord moeten vinden op een aantal grote uitdagingen, zowel intern als in internationaal verband. Ze zal de verwachtingen van de Europese burgers moeten inlossen.
Onze Europese Unie is niet enkel een economische ruimte. Ze is evenzeer een volwaardige ruimte van vrijheid, veiligheid en rechtvaardigheid. De Commissie zal de grootst mogelijke aandacht besteden aan de uitwerking van gemeenschappelijke beleidsmaatregelen op het gebied van asiel en immigratie, van rechtvaardige, evenwichtige maatregelen die bedoeld zijn om de economische en sociale integratie van onderdanen van derde landen te bevorderen, met respect voor eenieders culturele identiteit en met inachtneming van de kernwaarden van de Europese samenleving.
Op dit punt is samenwerking met derde landen van cruciaal belang. Ik wil er met nadruk op wijzen dat ik tegen de oprichting van “kampen” buiten de Unie ben. De Commissie zal nauwer met derde landen gaan samenwerken om ze te helpen de migratiestromen te beheersen. Van een partnerschap met derde landen kan alleen sprake zijn als gekozen wordt voor een gezamenlijke aanpak waarbij de regels van het internationaal recht worden geëerbiedigd. Laat ik wat dit betreft duidelijk zijn: de toekomstige Commissie zal met de Hoge Commissaris voor de vluchtelingen van de Verenigde Naties samenwerken om te komen tot internationale samenwerking op dit gebied. Ze zal er bij onze partnerlanden op aandringen het Verdrag van Genève uit 1951 betreffende de status van vluchtelingen te onderschrijven en na te leven.
Verder zal de nieuwe Commissie zich ook blijven inzetten om - onder waarborging van de burgerlijke vrijheden - de veiligheid van ons allen te vergroten in een tijd waarin we een antwoord moeten zien te vinden op de ernstige dreiging van het terrorisme.
De Unie moet op internationaal vlak ten volle de rol op zich nemen die ze hier te vervullen heeft. Ze draagt grote verantwoordelijkheden en dient zich op te stellen als een sterke en betrouwbare partner. Ze moet blijven ijveren voor vrede en stabiliteit en voor versterking van de multilaterale dimensie op tal van gebieden.
We moeten onze betrekkingen met derde landen en regionale organisaties versterken. Zo dient de samenwerking met de Verenigde Staten er een te zijn van gelijkwaardige partners die volledig bereid zijn zich open te stellen voor de wederpartij. De presidentsverkiezingen in de VS, die plaatsvinden op een moment waarop ook de nieuwe Commissie aantreedt, bieden ons de gelegenheid de transatlantische dimensie een nieuwe impuls te geven, los van de verkiezingsuitslag. Ik ben ervan overtuigd dat de Amerikanen bereid zullen zijn zich in te zetten voor een meer evenwichtige verhouding met Europa. Willen we echter bereiken dat de VS voor een meer multilaterale aanpak kiezen, dan zullen wij van onze kant eensgezinder en doeltreffender moeten opereren.
We zullen verder gaan met het proces van uitbreiding van de Unie met andere landen. Daarnaast is ook het nabuurschapsbeleid een van onze prioritaire actieterreinen. Het is een krachtig instrument voor de externe betrekkingen van de Unie, waarmee we versterkte partnerschappen kunnen opbouwen. Voor mij staat vast dat de vrede op ons continent gediend is met meer politieke stabiliteit in Oost-Europa, de Balkan en het Middellandse-Zeegebied. Verder wil ik met het ontwikkelingsbeleid proberen te komen tot meer samenwerking met de regio’s in de wereld die onze hulp en steun nodig hebben.
Dames en heren afgevaardigden, in januari 2005 zal ik hier de strategische prioriteiten van de Unie komen toelichten. Daarbij zal ik me niet beperken tot het wetgevings- en werkprogramma van de Commissie voor het jaar 2005. Ik wil de strategische programmering in een breder kader plaatsen. In de geest van de Grondwet zal ik u daarom de prioriteiten voor de komende vijf jaar presenteren. Mijn doel daarbij is met het Parlement en de Raad overeenstemming te bereiken over een programma voor de lange termijn. Daarmee kom ik tegemoet aan een van de belangrijkste wensen van het Parlement.
In juli heb ik u laten weten voornemens te zijn een positieve samenwerking tussen het Parlement en de Commissie tot stand te brengen. Het is mijn stellige overtuiging dat de kracht en geloofwaardigheid van de Commissie berusten op de steun van het Parlement en de actieve samenwerking tussen onze twee instellingen. Ik heb dan ook zorgvuldig de voorstellen van Voorzitter Borrell over de betrekkingen tussen beide instellingen bestudeerd.
Ik wacht met belangstelling uw resolutie af en ik ben bereid daar in alle openheid op in te gaan tijdens het debat morgen. Ik kan u nu al zeggen dat ik voorstander ben van transparantie in en samenwerking tussen onze instellingen.
Ik streef ernaar onmiddellijk na het aantreden van de nieuwe Commissie onderhandelingen met het Parlement te beginnen om de nodige wijzigingen aan te brengen in het kaderakkoord. Een vruchtbare samenwerking tussen het Parlement en de Commissie, de twee instellingen die traditiegetrouw het voortouw nemen bij het Europese project, is van groot belang voor Europa.
Er staan ons de komende jaren fundamentele institutionele veranderingen te wachten, met de inwerkingtreding van de Grondwet, die naar de Commissie hoopt door alle lidstaten geratificeerd zal worden.
Dames en heren, we staan aan de vooravond van een gebeurtenis van historisch belang: de ondertekening, over enkele dagen, op 29 oktober, van het Grondwettelijk Verdrag. Dit is niet zomaar een herziening van de bestaande Verdragen; het is het sluitstuk van een lang proces dat het Parlement, de lidstaten, de Commissie, de nationale parlementen en het maatschappelijk middenveld bijeen heeft gebracht en waarvan het doel was te komen tot een meer democratische, meer transparante en meer doeltreffende Unie.
U vertegenwoordigt de volken van ons uitgebreide Europa, en u weet hoe hooggespannen de verwachtingen van de Europese burgers zijn. U kent ook de apathische en sceptische gevoelens die de Europese democratie bedreigen. U ziet net als ik het gevaar van populistische tendensen, aangewakkerd door al diegenen die erop uit zijn Europa te verzwakken en steeds weer proberen de geloofwaardigheid van onze instellingen te ondermijnen. We moeten ze geen nieuwe argumenten in handen geven.
Onze landen en de Unie maken thans een cruciale fase door. Ik heb de principes uiteengezet waardoor ik me heb laten leiden bij het samenstellen van mijn Commissie, en ik heb aangegeven dat ik voornemens ben de komende vijf jaar nauw met u samen te werken om de welvaart, de solidariteit en de veiligheid te bevorderen. We hebben geen tijd te verliezen: het moment is gekomen om tot actie over te gaan en ons gezamenlijk in te zetten voor het welzijn van de burgers.
Laten we onze krachten gebruiken om te werken aan groei, werkgelegenheid, harmonisatie en versterking van de strategie van Lissabon, met het oog op een dynamische kenniseconomie en meer cohesie in ons uitgebreide Europa.
Deze Commissie is uw vertrouwen waard en verdient uw steun, en ik vraag u dan ook uw vertrouwen in dit college uit te spreken. Daarbij doe ik niet alleen een beroep op uw verantwoordelijkheidsgevoel, maar ook, en vooral, op uw betrokkenheid bij het Europese project. Zo, op basis van wederzijds respect en wederzijds vertrouwen, kunnen we werken aan de opbouw van een krachtiger Europa.
We moeten ons voorbereiden op deze veranderingen, en we moeten de burgers ook duidelijk en eerlijk informeren over de talrijke punten waarop de Grondwet een verbetering inhoudt ten opzichte van de huidige Verdragen. Met deze Grondwet zullen de democratie en de efficiëntie binnen de Europese Unie aanzienlijk toenemen. Hiermee krijgt de Unie de instrumenten in handen die ze nodig heeft om op doeltreffende wijze tegemoet te komen aan de reële behoeften en verwachtingen van de Europese burgers.
Hoofdzaak is nu de ratificatie, en uiteraard zijn het in de eerste plaats de lidstaten zelf die ervoor moeten zorgen dat die ratificatie in hun land goed verloopt, volgens de procedures van hun nationale rechtsstelsels. De toekomstige Commissie is echter ten volle bereid met de Raad en het Parlement samen te werken om een gemeenschappelijke communicatiestrategie op te stellen.
De Unie moet de groei in het middelpunt van haar activiteiten plaatsen. Europa heeft meer groei, meer werkgelegenheid, meer ondernemingszin, meer innovatie en meer onderzoek nodig. De Unie moet hervormingen doorvoeren die een dynamische economische ontwikkeling kunnen verzekeren. Ze moet zich richten op onderwijs en opleiding, kennisvermeerdering en technologische ontwikkeling, opdat ze een echte kenniseconomie kan worden die opgewassen is tegen de steeds heviger wordende internationale concurrentie.
Deze hervormingen en dit streven naar constructieve verandering moeten ingebed worden in een strategie voor duurzame ontwikkeling, een strategie die het hoofd kan bieden aan de uitdaging van de klimaatverandering en een adequaat antwoord biedt op de moeilijke vraagstukken in verband met energie, vervoer en milieubescherming.
Daartoe zullen we aanzienlijk meer inspanningen moeten leveren, zowel binnen de Unie als daarbuiten, in internationaal verband, en via een multilateraal gecoördineerde strategie. De ratificatie van het Protocol van Kyoto door de Russische Federatie toont op tastbare wijze aan dat een multilaterale aanpak op milieugebied vruchten af kan werpen. Dat is ook veelbelovend voor de toekomst.
De opbouw van een dynamischer, concurrentiekrachtiger Europa dient gepaard te gaan met behoud en bescherming van het Europees sociaal model. Ik zou er zelfs aan willen toevoegen dat alleen met een dynamischer en concurrentiekrachtiger Europa wij dat model geheel kunnen veiligstellen. Laten we overigens niet vergeten dat er in sommige lidstaten bepaald nog geen sprake is van een echt passend niveau van sociale zekerheid. Concurrentievermogen, cohesie en solidariteit moeten hand in hand gaan. Het is duidelijk dat het cohesiebeleid en de maatregelen ter versterking van de concurrentiekracht en de dynamiek van de Europese economie onverbrekelijk met elkaar verbonden zijn en elkaar aanvullen. Vooral in de nieuwe lidstaten wordt van ons allen verwacht dat we ons inzetten voor solidariteit en cohesie.
Voor mij staat vast dat solidariteit een kernwaarde is; geven we die op, dan tasten we het karakter van onze samenlevingen aan. Solidariteit tussen generaties, tussen individuen en groeperingen in de maatschappij en tussen lidstaten en regio’s is geen abstract concept. Het is een verstandige keuze waarmee we zorgen voor sociale cohesie en waarvoor zowel politiek engagement als adequate financiële middelen nodig zijn."@nl3
"Monsieur le Président, Mesdames, Messieurs les députés, au mois de juillet, je vous ai annoncé mon intention de bâtir un partenariat pour l'Europe. Un partenariat pour la prospérité, la solidarité et la sécurité. Pour ce faire, la nouvelle Commission devra faire face à de grands enjeux, tant au plan interne qu'international. Elle devra répondre aux attentes des citoyens européens.
Notre Union européenne n'est pas uniquement un espace économique. Elle est également, et à plein titre, un espace de liberté, de sécurité et de justice. La Commission attachera la plus grande importance à la mise en place de politiques communes en matière d'asile et d'immigration. Des politiques justes et équilibrées, visant à promouvoir l'intégration économique et sociale des ressortissants des pays tiers, dans le respect des identités culturelles de chacun et des valeurs essentielles de la société européenne.
Dans ce domaine, la coopération avec les pays tiers est cruciale. Je tiens à vous assurer que je suis contre la mise en place de "camps" à l'extérieur de l'Union. La Commission coopérera davantage avec les pays tiers pour les aider à faire face aux flux migratoires. Le partenariat avec les pays tiers n'est possible que sur la base d'un engagement commun au respect des règles du droit international. Laissez-moi être clair sur ce point: la future Commission travaillera avec le Haut Commissariat des Nations unies aux réfugiés afin de bâtir une coopération internationale dans ce domaine. Elle insistera pour que les pays tiers qui sont nos partenaires souscrivent et respectent la Convention de Genève de 1951 sur le statut des réfugiés.
De même, cette nouvelle Commission continuera à œuvrer au renforcement de la sécurité de nous tous, dans le respect des libertés civiles, face aux puissants défis posés par la menace terroriste.
L'Union doit assurer pleinement son rôle au niveau international. Elle porte d'importantes responsabilités et doit être un partenaire fort et crédible. Elle doit continuer à développer la paix et la stabilité et à renforcer la dimension multilatérale dans un large éventail de domaines.
Nous devons renforcer nos relations avec les États tiers et les organisations régionales. La coopération avec les ÉtatsUnis doit être fondée sur une relation d'égal à égal et sur une compréhension mutuelle profonde. L'élection d'un nouveau président des ÉtatsUnis, au même moment où la nouvelle Commission prend ses fonctions, nous donne l'occasion de relancer l'axe transatlantique, indépendamment du résultat des élections. Je suis persuadé que les ÉtatsUnis seront prêts à contribuer à l'établissement d'un rapport plus équilibré avec l'Europe. Mais, si nous souhaitons que les ÉtatsUnis suivent une approche plus multilatérale, nous devons aussi, de notre côté, faire preuve de davantage d'unité et d'efficacité dans notre action.
Nous continuerons le processus d'élargissement de l'Union aux pays candidats. Par ailleurs, notre politique de voisinage est une priorité de notre action, un outil puissant des relations extérieures de l'Union. Elle nous permettra de bâtir des partenariats renforcés. Je suis persuadé que la paix sur notre continent a tout à gagner d'une stabilité politique accrue dans l'Est de l'Europe, les Balkans et les pays de la Méditerranée. De même, je compte sur la politique de développement pour coopérer davantage avec les régions du monde qui nécessitent notre aide et notre assistance.
Mesdames, Messieurs les députés, en janvier prochain, je viendrai devant vous présenter les priorités stratégiques de l'Union. Cela ne concernera pas uniquement le programme législatif et de travail de la Commission pour l'année 2005. J'entends donner à la programmation stratégique une vision plus vaste. Dans l'esprit de la Constitution, je vous présenterai les priorités pour les cinq prochaines années. Mon but est de parvenir à un accord sur une programmation à long terme avec le Parlement et le Conseil. Ce faisant, je viens à la rencontre de l'une des principales préoccupations exprimées par le Parlement.
En juillet, je vous ai fait part de ma volonté d'instaurer une complicité positive entre le Parlement et la Commission. Je suis profondément convaincu que la force et la crédibilité de la Commission résident dans le soutien du Parlement et dans la coopération active entre nos deux institutions. J'ai étudié attentivement les propositions du Président Borrell sur les relations entre nos deux institutions.
J'attends avec intérêt votre résolution et je suis prêt à y répondre avec grande ouverture lors du débat de demain. Je vous dis d'emblée que je suis favorable à la transparence et à la coopération entre nos deux institutions.
Je souhaite que dès l'entrée en fonction de la nouvelle Commission, des négociations soient entamées entre nos deux institutions afin d'apporter les modifications nécessaires à l'accord-cadre. L'Europe a besoin d'une coopération fructueuse entre le Parlement et la Commission, les deux institutions toujours à l'avant-garde du projet européen.
Des changements institutionnels fondamentaux nous attendent dans les prochaines années, quand la Constitution, comme la Commission le souhaite, entrera en vigueur après sa ratification par tous les États membres.
Messieurs les députés, nous sommes à la veille d'un événement d'importance historique: la signature – dans quelques jours, le 29 octobre – du Traité constitutionnel. Il ne s'agit pas d'une simple révision des traités existants: il s'agit de l'aboutissement d'un long processus auquel se sont associés le Parlement, les États membres, la Commission, les parlements nationaux et la société civile, afin d'assurer une Union plus démocratique, plus transparente, plus efficace.
Vous, les représentants des peuples de notre Europe élargie, vous connaissez l'ampleur des attentes des citoyens européens. Vous êtes aussi au fait de l'apathie et du scepticisme qui affectent la démocratie européenne. Vous êtes conscients avec moi des menaces populistes, de tous ceux qui veulent affaiblir l'Europe et qui cherchent toujours à mettre en cause la crédibilité de nos institutions. Nous ne devons pas leur donner de nouveaux arguments.
Nous vivons un moment crucial pour nos pays et pour l'Union. Je vous ai fait part des principes qui ont présidé à la formation de ma Commission, je vous ai fait part de mon intention de travailler étroitement avec vous, tout au long des prochaines cinq années, pour promouvoir la prospérité, la solidarité et la sécurité. Nous n'avons pas de temps à perdre: le moment est venu de passer à l'action et d'œuvrer ensemble au bien-être des citoyens.
Consacrons nos énergies à promouvoir la croissance, l'emploi, l'harmonisation, la stratégie de Lisbonne, le renforcement d'une économie dynamique basée sur la connaissance et une plus grande cohésion dans notre Europe élargie.
Cette Commission est digne de votre confiance et mérite votre soutien. Je fais appel à votre sens des responsabilités. Je fais surtout appel à votre engagement européen pour exprimer votre confiance à ce collège. Sur cette relation de respect et de confiance mutuels, nous pouvons bâtir une Europe plus forte.
Nous devons nous préparer à ces changements. Nous devons également donner une formation claire et objective aux citoyens sur les multiples avantages de la Constitution par rapport aux traités actuels. Cette Constitution va accroître de manière importante à la fois la démocratie et l'efficacité de l'Union européenne. Elle donnera à l'Union les instruments appropriés pour répondre de manière efficace aux réels besoins et aux attentes des citoyens européens.
Bien évidemment, c'est aux États membres qu'incombe la tâche principale de mener à bien les ratifications nationales selon les procédures prévues par leurs ordres juridiques internes. Mais la future Commission est tout à fait disposée à coopérer avec le Conseil et le Parlement afin d'établir une stratégie de communication commune.
L'Union doit placer la croissance au centre de son action: l'Europe a besoin de plus croissance, de plus d'emplois, d'esprit d'entreprise, d'innovation et de recherche. Elle doit mener à bien des réformes qui assurent un dynamisme économique. Elle doit miser sur l'éducation et la formation, la connaissance et le développement technologique pour être une véritable économie basée sur la connaissance à la hauteur d'une compétitivité internationale toujours plus poussée.
Ces réformes, cet esprit de changement constructif doivent se placer dans le contexte d'une stratégie de développement durable qui relève le défi du changement climatique et qui donne des réponses appropriées aux enjeux en matière d'énergie, de transport et de préservation de l'environnement.
À cet effet, nous devons multiplier nos efforts sur le plan interne, mais également international, en poursuivant une stratégie coordonnée dans le cadre multilatéral. La ratification du protocole de Kyoto par la Fédération de Russie est un succès tangible de la stratégie multilatérale en matière d'environnement qui augure bien de l'avenir.
Une Europe plus dynamique, plus compétitive, doit aller de pair avec le maintien du modèle social européen. J'ajouterai que seule une Europe plus dynamique et plus compétitive sera en mesure de pleinement sauvegarder ce modèle. N'oublions d'ailleurs pas que dans certains de nos pays nous sommes encore loin d'un niveau de protection sociale réellement équitable. Compétitivité, cohésion et solidarité doivent progresser d'un même pas. Il est clair que la politique de cohésion et les actions visant à créer une économie européenne plus compétitive et plus dynamique sont indissociables et complémentaires. Les nouveaux États membres notamment attendent de nous tous un effort de solidarité et de cohésion.
Je suis convaincu que la solidarité est une valeur essentielle que nous ne saurions abandonner sans mettre en danger le profil de nos sociétés. La solidarité entre générations, entre membres et groupes de nos sociétés, entre États membres et régions n'est pas une valeur abstraite. C'est un choix sage, qui assure la cohésion sociale et nécessite à la fois un engagement politique et des ressources financières appropriées."@pl16
"Senhor Presidente, Senhoras e Senhores Deputados, no mês de Julho anunciei-lhes a minha intenção de construir uma parceria para a Europa. Uma parceria para a prosperidade, a solidariedade e a segurança. Para isso, a nova Comissão terá de fazer face a grandes desafios, tanto no plano interno como a nível internacional. Terá de ir ao encontro das expectativas dos cidadãos europeus.
A nossa União Europeia não é apenas um espaço económico. É também, de pleno direito, um espaço de liberdade, segurança e justiça. A Comissão prestará a maior importância à implementação de políticas comuns em matéria de asilo e imigração. Políticas justas e equilibradas, que visem promover a integração económica e social dos cidadãos dos países terceiros, no respeito das identidades culturais de cada um e dos valores essenciais da sociedade europeia.
Nesta área, a cooperação com os países terceiros é crucial. Quero assegurar-lhes que sou contra a criação de “campos” no exterior da União. A Comissão irá cooperar mais alargadamente com os países terceiros no sentido de os ajudar a fazer face aos fluxos migratórios. A parceria com os países terceiros só é possível com base num compromisso comum de respeito das regras do direito internacional. Permitam-me ser claro sobre este ponto: a futura Comissão irá trabalhar com o Alto Comissariado das Nações Unidas para os Refugiados, de forma a construir uma cooperação internacional neste domínio. Irá insistir para que os países terceiros que são nossos parceiros subscrevam e respeitem a Convenção de Genebra de 1951 sobre o Estatuto dos Refugiados.
Da mesma maneira, esta nova Comissão continuará a trabalhar para o reforço da segurança de todos nós, no respeito das liberdades civis, face aos poderosos desafios colocados pela ameaça terrorista.
A União tem de assegurar plenamente o seu papel a nível internacional, o que implica importantes responsabilidades, e tem de ser um parceiro forte e credível. Tem de continuar a desenvolver a paz e a estabilidade e a reforçar a dimensão multilateral num vasto leque de áreas.
Temos de reforçar as nossas relações com os Estados terceiros e as organizações regionais. A cooperação com os Estados Unidos deve basear-se numa relação de igual para igual e numa compreensão mútua profunda. A eleição de um novo Presidente dos Estados Unidos, no preciso momento em que a nova Comissão assume as suas funções, fornece-nos a ocasião para relançarmos o eixo transatlântico, independentemente do resultado das eleições. Estou firmemente persuadido de que os Estados Unidos estarão dispostos a contribuir para o estabelecimento de uma relação mais equilibrada com a Europa. Mas, se queremos que os Estados Unidos optem por uma abordagem mais multilateral, temos também nós, pelo nosso lado, de dar provas de mais unidade e eficácia na nossa acção.
Vamos continuar o processo de alargamento da União aos países candidatos. Além disso, a política de vizinhança constitui uma prioridade da nossa acção, uma ferramenta poderosa das relações externas da União, a qual nos permitirá construir parcerias reforçadas. Estou persuadido de que a paz no nosso continente tem tudo a ganhar com uma estabilidade política acrescida no Leste da Europa, nos Balcãs e nos países mediterrânicos. Da mesma maneira, conto com a política de desenvolvimento para cooperar mais com as regiões do mundo que necessitam da nossa ajuda e da nossa assistência.
Senhoras e Senhores Deputados, no próximo mês de Janeiro virei à vossa presença apresentar-lhes as prioridades estratégicas da União, as quais não incluirão apenas os programas legislativo e de trabalho da Comissão para 2005. Tenciono conferir à programação estratégica uma visão mais vasta. Dentro do espírito da Constituição, apresentar-lhes-ei as prioridades para os próximos cinco anos. O meu objectivo é o de chegar a um acordo sobre uma programação a longo prazo com o Parlamento e o Conselho. Ao fazê-lo, vou ao encontro de uma das principais preocupações manifestadas pelo Parlamento.
Em Julho, transmiti-lhes a minha vontade de instaurar uma cooperação positiva entre o Parlamento e a Comissão. Estou profundamente convencido de que a força e a credibilidade da Comissão residem no apoio do Parlamento e na cooperação activa entre as nossas duas Instituições. Estudei atentamente as propostas do Presidente Borrell sobre as relações entre as nossas duas Instituições.
Espero com interesse a vossa resolução e estou disposto a responder-lhe com uma grande abertura no debate de amanhã. Digo-lhes desde já que sou favorável à transparência e à cooperação entre as nossas duas Instituições.
Espero que, logo que a nova Comissão entre em funções, se iniciem negociações entre as nossas duas Instituições destinadas a introduzir as necessárias modificações ao Acordo-quadro. A Europa precisa de uma cooperação frutuosa entre o Parlamento e a Comissão, as duas Instituições sempre à frente do projecto europeu.
Esperam-nos, nos próximos anos, mudanças institucionais fundamentais, quando a Constituição, como é desejo da Comissão, entrar em vigor após a sua ratificação por todos os Estados-Membros.
Senhoras e Senhores Deputados, estamos em vésperas de um acontecimento de importância histórica: a assinatura – dentro de alguns dias, a 29 de Outubro – do Tratado Constitucional. Não se trata de uma simples revisão dos Tratados existentes: trata-se do culminar de um longo processo envolvendo o Parlamento, os Estados-Membros, a Comissão, os parlamentos nacionais e a sociedade civil, de forma a assegurar uma União mais democrática, mais transparente, mais eficaz.
Os senhores, representantes dos povos da nossa Europa alargada, conhecem a vastidão das expectativas dos cidadãos europeus. Estão também a par da apatia e do cepticismo que afectam a democracia europeia. Estão conscientes, tal como eu, das ameaças populistas, de todos aqueles que querem enfraquecer a Europa e que tentam sempre pôr em causa a credibilidade das nossas Instituições. Não devemos fornecer-lhes novos argumentos.
Estamos a viver um momento crucial para os nossos países e para a União. Transmiti-lhes os princípios que presidiram à formação da minha Comissão, transmiti-lhes a minha intenção de trabalhar em estreita relação convosco, ao longo dos próximos cinco anos, de forma a promover a prosperidade, a solidariedade e a segurança. Não temos tempo a perder: chegou o momento de passar à acção e de trabalhar em conjunto para o bem-estar dos cidadãos.
Dediquemos as nossas energias a promover o crescimento, o emprego, a harmonização, a Estratégia de Lisboa, o reforço de uma economia dinâmica baseada no conhecimento e uma maior coesão na nossa Europa alargada.
Esta Comissão é digna da vossa confiança e merece o vosso apoio. Apelo para o vosso sentido das responsabilidades. Apelo sobretudo para o vosso comprometimento europeu para manifestarem a vossa confiança neste Colégio. Com base nesta relação de respeito e de confiança mútuos, podemos construir uma Europa mais forte.
Temos de preparar-nos para essas mudanças. Temos também de fornecer uma informação clara e objectiva aos cidadãos sobre as múltiplas vantagens da Constituição relativamente aos actuais Tratados. Esta Constituição vai aumentar de forma importante a democracia e a eficácia da União Europeia. Fornecerá à União os instrumentos adequados para poder dar resposta de forma eficaz às reais necessidades e às expectativas dos cidadãos europeus.
Evidentemente que caberá aos Estados-Membros a tarefa principal de conduzir a bom porto as ratificações nacionais nos termos processuais previstos pelas suas respectivas ordens jurídicas internas. Mas a futura Comissão está perfeitamente disposta a cooperar com o Conselho e o Parlamento, a fim de estabelecer uma estratégia de comunicação comum.
A União tem de colocar o crescimento no centro da sua acção: a Europa precisa de mais crescimento, de mais empregos, de mais espírito empreendedor, de mais inovação e de mais investigação. Tem de concretizar reformas que assegurem o dinamismo económico. Tem de apostar na educação e na formação, no conhecimento e no desenvolvimento tecnológico, de forma a constituir uma verdadeira economia baseada no conhecimento à altura de uma competitividade internacional cada vez maior.
Essas reformas, esse espírito de mudança construtiva devem inserir-se no contexto de uma estratégia de desenvolvimento sustentável que enfrente os desafios colocados pelas alterações climáticas e que forneça respostas adequadas àquilo que está em jogo em matéria de energia, de transportes e de preservação do ambiente.
Nesse sentido, temos de multiplicar os nossos esforços a nível, quer interno, quer externo, procurando uma estratégia coordenada no quadro multilateral. A ratificação do Protocolo de Quioto por parte da Federação da Rússia representa um êxito tangível da estratégia multilateral em matéria ambiental que augura um bom futuro.
Uma Europa mais dinâmica, mais competitiva, tem de andar a par da manutenção do modelo social europeu. Acrescentarei que só uma Europa mais dinâmica e mais competitiva será capaz de salvaguardar plenamente esse modelo. Não esqueçamos aliás que, em alguns dos nossos países, estamos ainda longe de um nível de protecção social verdadeiramente justo. Competitividade, coesão e solidariedade têm de progredir em simultâneo. É óbvio que a política de coesão e as acções que visam criar uma economia europeia mais competitiva e mais dinâmica são indissociáveis e complementares entre si. Nomeadamente os novos Estados-Membros esperam de todos nós um esforço de solidariedade e de coesão.
Estou convencido de que a solidariedade constitui um valor essencial que não poderíamos abandonar sem pôr em perigo o perfil das nossas sociedades. A solidariedade entre gerações, entre membros e grupos das nossas sociedades, entre Estados-Membros e regiões não é um valor abstracto. É uma escolha sensata, que assegura a coesão social e exige, simultaneamente, um compromisso político e recursos financeiros adequados."@pt17
"Monsieur le Président, Mesdames, Messieurs les députés, au mois de juillet, je vous ai annoncé mon intention de bâtir un partenariat pour l'Europe. Un partenariat pour la prospérité, la solidarité et la sécurité. Pour ce faire, la nouvelle Commission devra faire face à de grands enjeux, tant au plan interne qu'international. Elle devra répondre aux attentes des citoyens européens.
Notre Union européenne n'est pas uniquement un espace économique. Elle est également, et à plein titre, un espace de liberté, de sécurité et de justice. La Commission attachera la plus grande importance à la mise en place de politiques communes en matière d'asile et d'immigration. Des politiques justes et équilibrées, visant à promouvoir l'intégration économique et sociale des ressortissants des pays tiers, dans le respect des identités culturelles de chacun et des valeurs essentielles de la société européenne.
Dans ce domaine, la coopération avec les pays tiers est cruciale. Je tiens à vous assurer que je suis contre la mise en place de "camps" à l'extérieur de l'Union. La Commission coopérera davantage avec les pays tiers pour les aider à faire face aux flux migratoires. Le partenariat avec les pays tiers n'est possible que sur la base d'un engagement commun au respect des règles du droit international. Laissez-moi être clair sur ce point: la future Commission travaillera avec le Haut Commissariat des Nations unies aux réfugiés afin de bâtir une coopération internationale dans ce domaine. Elle insistera pour que les pays tiers qui sont nos partenaires souscrivent et respectent la Convention de Genève de 1951 sur le statut des réfugiés.
De même, cette nouvelle Commission continuera à œuvrer au renforcement de la sécurité de nous tous, dans le respect des libertés civiles, face aux puissants défis posés par la menace terroriste.
L'Union doit assurer pleinement son rôle au niveau international. Elle porte d'importantes responsabilités et doit être un partenaire fort et crédible. Elle doit continuer à développer la paix et la stabilité et à renforcer la dimension multilatérale dans un large éventail de domaines.
Nous devons renforcer nos relations avec les États tiers et les organisations régionales. La coopération avec les ÉtatsUnis doit être fondée sur une relation d'égal à égal et sur une compréhension mutuelle profonde. L'élection d'un nouveau président des ÉtatsUnis, au même moment où la nouvelle Commission prend ses fonctions, nous donne l'occasion de relancer l'axe transatlantique, indépendamment du résultat des élections. Je suis persuadé que les ÉtatsUnis seront prêts à contribuer à l'établissement d'un rapport plus équilibré avec l'Europe. Mais, si nous souhaitons que les ÉtatsUnis suivent une approche plus multilatérale, nous devons aussi, de notre côté, faire preuve de davantage d'unité et d'efficacité dans notre action.
Nous continuerons le processus d'élargissement de l'Union aux pays candidats. Par ailleurs, notre politique de voisinage est une priorité de notre action, un outil puissant des relations extérieures de l'Union. Elle nous permettra de bâtir des partenariats renforcés. Je suis persuadé que la paix sur notre continent a tout à gagner d'une stabilité politique accrue dans l'Est de l'Europe, les Balkans et les pays de la Méditerranée. De même, je compte sur la politique de développement pour coopérer davantage avec les régions du monde qui nécessitent notre aide et notre assistance.
Mesdames, Messieurs les députés, en janvier prochain, je viendrai devant vous présenter les priorités stratégiques de l'Union. Cela ne concernera pas uniquement le programme législatif et de travail de la Commission pour l'année 2005. J'entends donner à la programmation stratégique une vision plus vaste. Dans l'esprit de la Constitution, je vous présenterai les priorités pour les cinq prochaines années. Mon but est de parvenir à un accord sur une programmation à long terme avec le Parlement et le Conseil. Ce faisant, je viens à la rencontre de l'une des principales préoccupations exprimées par le Parlement.
En juillet, je vous ai fait part de ma volonté d'instaurer une complicité positive entre le Parlement et la Commission. Je suis profondément convaincu que la force et la crédibilité de la Commission résident dans le soutien du Parlement et dans la coopération active entre nos deux institutions. J'ai étudié attentivement les propositions du Président Borrell sur les relations entre nos deux institutions.
J'attends avec intérêt votre résolution et je suis prêt à y répondre avec grande ouverture lors du débat de demain. Je vous dis d'emblée que je suis favorable à la transparence et à la coopération entre nos deux institutions.
Je souhaite que dès l'entrée en fonction de la nouvelle Commission, des négociations soient entamées entre nos deux institutions afin d'apporter les modifications nécessaires à l'accord-cadre. L'Europe a besoin d'une coopération fructueuse entre le Parlement et la Commission, les deux institutions toujours à l'avant-garde du projet européen.
Des changements institutionnels fondamentaux nous attendent dans les prochaines années, quand la Constitution, comme la Commission le souhaite, entrera en vigueur après sa ratification par tous les États membres.
Messieurs les députés, nous sommes à la veille d'un événement d'importance historique: la signature – dans quelques jours, le 29 octobre – du Traité constitutionnel. Il ne s'agit pas d'une simple révision des traités existants: il s'agit de l'aboutissement d'un long processus auquel se sont associés le Parlement, les États membres, la Commission, les parlements nationaux et la société civile, afin d'assurer une Union plus démocratique, plus transparente, plus efficace.
Vous, les représentants des peuples de notre Europe élargie, vous connaissez l'ampleur des attentes des citoyens européens. Vous êtes aussi au fait de l'apathie et du scepticisme qui affectent la démocratie européenne. Vous êtes conscients avec moi des menaces populistes, de tous ceux qui veulent affaiblir l'Europe et qui cherchent toujours à mettre en cause la crédibilité de nos institutions. Nous ne devons pas leur donner de nouveaux arguments.
Nous vivons un moment crucial pour nos pays et pour l'Union. Je vous ai fait part des principes qui ont présidé à la formation de ma Commission, je vous ai fait part de mon intention de travailler étroitement avec vous, tout au long des prochaines cinq années, pour promouvoir la prospérité, la solidarité et la sécurité. Nous n'avons pas de temps à perdre: le moment est venu de passer à l'action et d'œuvrer ensemble au bien-être des citoyens.
Consacrons nos énergies à promouvoir la croissance, l'emploi, l'harmonisation, la stratégie de Lisbonne, le renforcement d'une économie dynamique basée sur la connaissance et une plus grande cohésion dans notre Europe élargie.
Cette Commission est digne de votre confiance et mérite votre soutien. Je fais appel à votre sens des responsabilités. Je fais surtout appel à votre engagement européen pour exprimer votre confiance à ce collège. Sur cette relation de respect et de confiance mutuels, nous pouvons bâtir une Europe plus forte.
Nous devons nous préparer à ces changements. Nous devons également donner une formation claire et objective aux citoyens sur les multiples avantages de la Constitution par rapport aux traités actuels. Cette Constitution va accroître de manière importante à la fois la démocratie et l'efficacité de l'Union européenne. Elle donnera à l'Union les instruments appropriés pour répondre de manière efficace aux réels besoins et aux attentes des citoyens européens.
Bien évidemment, c'est aux États membres qu'incombe la tâche principale de mener à bien les ratifications nationales selon les procédures prévues par leurs ordres juridiques internes. Mais la future Commission est tout à fait disposée à coopérer avec le Conseil et le Parlement afin d'établir une stratégie de communication commune.
L'Union doit placer la croissance au centre de son action: l'Europe a besoin de plus croissance, de plus d'emplois, d'esprit d'entreprise, d'innovation et de recherche. Elle doit mener à bien des réformes qui assurent un dynamisme économique. Elle doit miser sur l'éducation et la formation, la connaissance et le développement technologique pour être une véritable économie basée sur la connaissance à la hauteur d'une compétitivité internationale toujours plus poussée.
Ces réformes, cet esprit de changement constructif doivent se placer dans le contexte d'une stratégie de développement durable qui relève le défi du changement climatique et qui donne des réponses appropriées aux enjeux en matière d'énergie, de transport et de préservation de l'environnement.
À cet effet, nous devons multiplier nos efforts sur le plan interne, mais également international, en poursuivant une stratégie coordonnée dans le cadre multilatéral. La ratification du protocole de Kyoto par la Fédération de Russie est un succès tangible de la stratégie multilatérale en matière d'environnement qui augure bien de l'avenir.
Une Europe plus dynamique, plus compétitive, doit aller de pair avec le maintien du modèle social européen. J'ajouterai que seule une Europe plus dynamique et plus compétitive sera en mesure de pleinement sauvegarder ce modèle. N'oublions d'ailleurs pas que dans certains de nos pays nous sommes encore loin d'un niveau de protection sociale réellement équitable. Compétitivité, cohésion et solidarité doivent progresser d'un même pas. Il est clair que la politique de cohésion et les actions visant à créer une économie européenne plus compétitive et plus dynamique sont indissociables et complémentaires. Les nouveaux États membres notamment attendent de nous tous un effort de solidarité et de cohésion.
Je suis convaincu que la solidarité est une valeur essentielle que nous ne saurions abandonner sans mettre en danger le profil de nos sociétés. La solidarité entre générations, entre membres et groupes de nos sociétés, entre États membres et régions n'est pas une valeur abstraite. C'est un choix sage, qui assure la cohésion sociale et nécessite à la fois un engagement politique et des ressources financières appropriées."@sk18
"Monsieur le Président, Mesdames, Messieurs les députés, au mois de juillet, je vous ai annoncé mon intention de bâtir un partenariat pour l'Europe. Un partenariat pour la prospérité, la solidarité et la sécurité. Pour ce faire, la nouvelle Commission devra faire face à de grands enjeux, tant au plan interne qu'international. Elle devra répondre aux attentes des citoyens européens.
Notre Union européenne n'est pas uniquement un espace économique. Elle est également, et à plein titre, un espace de liberté, de sécurité et de justice. La Commission attachera la plus grande importance à la mise en place de politiques communes en matière d'asile et d'immigration. Des politiques justes et équilibrées, visant à promouvoir l'intégration économique et sociale des ressortissants des pays tiers, dans le respect des identités culturelles de chacun et des valeurs essentielles de la société européenne.
Dans ce domaine, la coopération avec les pays tiers est cruciale. Je tiens à vous assurer que je suis contre la mise en place de "camps" à l'extérieur de l'Union. La Commission coopérera davantage avec les pays tiers pour les aider à faire face aux flux migratoires. Le partenariat avec les pays tiers n'est possible que sur la base d'un engagement commun au respect des règles du droit international. Laissez-moi être clair sur ce point: la future Commission travaillera avec le Haut Commissariat des Nations unies aux réfugiés afin de bâtir une coopération internationale dans ce domaine. Elle insistera pour que les pays tiers qui sont nos partenaires souscrivent et respectent la Convention de Genève de 1951 sur le statut des réfugiés.
De même, cette nouvelle Commission continuera à œuvrer au renforcement de la sécurité de nous tous, dans le respect des libertés civiles, face aux puissants défis posés par la menace terroriste.
L'Union doit assurer pleinement son rôle au niveau international. Elle porte d'importantes responsabilités et doit être un partenaire fort et crédible. Elle doit continuer à développer la paix et la stabilité et à renforcer la dimension multilatérale dans un large éventail de domaines.
Nous devons renforcer nos relations avec les États tiers et les organisations régionales. La coopération avec les ÉtatsUnis doit être fondée sur une relation d'égal à égal et sur une compréhension mutuelle profonde. L'élection d'un nouveau président des ÉtatsUnis, au même moment où la nouvelle Commission prend ses fonctions, nous donne l'occasion de relancer l'axe transatlantique, indépendamment du résultat des élections. Je suis persuadé que les ÉtatsUnis seront prêts à contribuer à l'établissement d'un rapport plus équilibré avec l'Europe. Mais, si nous souhaitons que les ÉtatsUnis suivent une approche plus multilatérale, nous devons aussi, de notre côté, faire preuve de davantage d'unité et d'efficacité dans notre action.
Nous continuerons le processus d'élargissement de l'Union aux pays candidats. Par ailleurs, notre politique de voisinage est une priorité de notre action, un outil puissant des relations extérieures de l'Union. Elle nous permettra de bâtir des partenariats renforcés. Je suis persuadé que la paix sur notre continent a tout à gagner d'une stabilité politique accrue dans l'Est de l'Europe, les Balkans et les pays de la Méditerranée. De même, je compte sur la politique de développement pour coopérer davantage avec les régions du monde qui nécessitent notre aide et notre assistance.
Mesdames, Messieurs les députés, en janvier prochain, je viendrai devant vous présenter les priorités stratégiques de l'Union. Cela ne concernera pas uniquement le programme législatif et de travail de la Commission pour l'année 2005. J'entends donner à la programmation stratégique une vision plus vaste. Dans l'esprit de la Constitution, je vous présenterai les priorités pour les cinq prochaines années. Mon but est de parvenir à un accord sur une programmation à long terme avec le Parlement et le Conseil. Ce faisant, je viens à la rencontre de l'une des principales préoccupations exprimées par le Parlement.
En juillet, je vous ai fait part de ma volonté d'instaurer une complicité positive entre le Parlement et la Commission. Je suis profondément convaincu que la force et la crédibilité de la Commission résident dans le soutien du Parlement et dans la coopération active entre nos deux institutions. J'ai étudié attentivement les propositions du Président Borrell sur les relations entre nos deux institutions.
J'attends avec intérêt votre résolution et je suis prêt à y répondre avec grande ouverture lors du débat de demain. Je vous dis d'emblée que je suis favorable à la transparence et à la coopération entre nos deux institutions.
Je souhaite que dès l'entrée en fonction de la nouvelle Commission, des négociations soient entamées entre nos deux institutions afin d'apporter les modifications nécessaires à l'accord-cadre. L'Europe a besoin d'une coopération fructueuse entre le Parlement et la Commission, les deux institutions toujours à l'avant-garde du projet européen.
Des changements institutionnels fondamentaux nous attendent dans les prochaines années, quand la Constitution, comme la Commission le souhaite, entrera en vigueur après sa ratification par tous les États membres.
Messieurs les députés, nous sommes à la veille d'un événement d'importance historique: la signature – dans quelques jours, le 29 octobre – du Traité constitutionnel. Il ne s'agit pas d'une simple révision des traités existants: il s'agit de l'aboutissement d'un long processus auquel se sont associés le Parlement, les États membres, la Commission, les parlements nationaux et la société civile, afin d'assurer une Union plus démocratique, plus transparente, plus efficace.
Vous, les représentants des peuples de notre Europe élargie, vous connaissez l'ampleur des attentes des citoyens européens. Vous êtes aussi au fait de l'apathie et du scepticisme qui affectent la démocratie européenne. Vous êtes conscients avec moi des menaces populistes, de tous ceux qui veulent affaiblir l'Europe et qui cherchent toujours à mettre en cause la crédibilité de nos institutions. Nous ne devons pas leur donner de nouveaux arguments.
Nous vivons un moment crucial pour nos pays et pour l'Union. Je vous ai fait part des principes qui ont présidé à la formation de ma Commission, je vous ai fait part de mon intention de travailler étroitement avec vous, tout au long des prochaines cinq années, pour promouvoir la prospérité, la solidarité et la sécurité. Nous n'avons pas de temps à perdre: le moment est venu de passer à l'action et d'œuvrer ensemble au bien-être des citoyens.
Consacrons nos énergies à promouvoir la croissance, l'emploi, l'harmonisation, la stratégie de Lisbonne, le renforcement d'une économie dynamique basée sur la connaissance et une plus grande cohésion dans notre Europe élargie.
Cette Commission est digne de votre confiance et mérite votre soutien. Je fais appel à votre sens des responsabilités. Je fais surtout appel à votre engagement européen pour exprimer votre confiance à ce collège. Sur cette relation de respect et de confiance mutuels, nous pouvons bâtir une Europe plus forte.
Nous devons nous préparer à ces changements. Nous devons également donner une formation claire et objective aux citoyens sur les multiples avantages de la Constitution par rapport aux traités actuels. Cette Constitution va accroître de manière importante à la fois la démocratie et l'efficacité de l'Union européenne. Elle donnera à l'Union les instruments appropriés pour répondre de manière efficace aux réels besoins et aux attentes des citoyens européens.
Bien évidemment, c'est aux États membres qu'incombe la tâche principale de mener à bien les ratifications nationales selon les procédures prévues par leurs ordres juridiques internes. Mais la future Commission est tout à fait disposée à coopérer avec le Conseil et le Parlement afin d'établir une stratégie de communication commune.
L'Union doit placer la croissance au centre de son action: l'Europe a besoin de plus croissance, de plus d'emplois, d'esprit d'entreprise, d'innovation et de recherche. Elle doit mener à bien des réformes qui assurent un dynamisme économique. Elle doit miser sur l'éducation et la formation, la connaissance et le développement technologique pour être une véritable économie basée sur la connaissance à la hauteur d'une compétitivité internationale toujours plus poussée.
Ces réformes, cet esprit de changement constructif doivent se placer dans le contexte d'une stratégie de développement durable qui relève le défi du changement climatique et qui donne des réponses appropriées aux enjeux en matière d'énergie, de transport et de préservation de l'environnement.
À cet effet, nous devons multiplier nos efforts sur le plan interne, mais également international, en poursuivant une stratégie coordonnée dans le cadre multilatéral. La ratification du protocole de Kyoto par la Fédération de Russie est un succès tangible de la stratégie multilatérale en matière d'environnement qui augure bien de l'avenir.
Une Europe plus dynamique, plus compétitive, doit aller de pair avec le maintien du modèle social européen. J'ajouterai que seule une Europe plus dynamique et plus compétitive sera en mesure de pleinement sauvegarder ce modèle. N'oublions d'ailleurs pas que dans certains de nos pays nous sommes encore loin d'un niveau de protection sociale réellement équitable. Compétitivité, cohésion et solidarité doivent progresser d'un même pas. Il est clair que la politique de cohésion et les actions visant à créer une économie européenne plus compétitive et plus dynamique sont indissociables et complémentaires. Les nouveaux États membres notamment attendent de nous tous un effort de solidarité et de cohésion.
Je suis convaincu que la solidarité est une valeur essentielle que nous ne saurions abandonner sans mettre en danger le profil de nos sociétés. La solidarité entre générations, entre membres et groupes de nos sociétés, entre États membres et régions n'est pas une valeur abstraite. C'est un choix sage, qui assure la cohésion sociale et nécessite à la fois un engagement politique et des ressources financières appropriées."@sl19
"Herr talman, mina damer och herrar! I juli tillkännagav jag för er mina avsikter att upprätta ett partnerskap för Europa – ett partnerskap för välfärd, solidaritet och säkerhet. För att kunna uppnå detta måste den nya kommissionen ta itu med några viktiga frågor, både inom unionen och på det internationella planet. Den måste leva upp till EU-medborgarnas förväntningar.
Vår europeiska union är inte bara ett ekonomiskt område, den är även ett fullfjädrat område med frihet, säkerhet och rättvisa. Kommissionen fäster högsta vikt vid införandet av en gemensam asyl- och immigrationspolitik – en rättvis och balanserad politik som syftar till att främja den ekonomiska och sociala integrationen för tredjelandsmedborgare, en politik som respekterar varje individs kulturella identitet och EU:s grundläggande värderingar.
På detta område är samarbetet med tredjeland avgörande. Jag måste påpeka att jag är emot upprättandet av ”läger” utanför EU. Kommissionen skall utvidga samarbetet med tredjeland för att hjälpa dem att hantera flyktingströmmarna. Men ett samarbete med tredjeland är endast möjligt om det bygger på ett gemensamt åtagande och genomförs i enlighet med internationella lagar. Jag vill göra klart att den blivande kommissionen kommer att arbeta med FN:s flyktingkommissariat för att bygga upp ett internationellt samarbete på området. Den kommer att driva på de tredjeländer som vi samarbetar med att skriva under och rätta sig efter 1951 års Genèvekonvention om flyktingars rättsliga ställning.
Den blivande kommissionen kommer också att fortsätta arbeta för att stärka allas vår säkerhet – samtidigt som respekten för civil frihet måste värnas – för att ta itu med de hårda utmaningar som terrorhoten utgör.
EU måste spela ut sin fulla roll på den internationella arenan. EU har ett viktigt ansvar och måste vara en stark och trovärdig samarbetspartner. Det måste fortsätta främja fred och hållbarhet och stärka den multilaterala dimensionen på flera olika områden.
Vi måste stärka relationerna med tredjeland och med regionala organisationer. Samarbetet med USA måste grunda sig på ett jämlikt förhållande och på djupt ömsesidigt samförstånd. Presidentvalet i USA hålls samtidigt som den nya kommissionen börjar sitt arbete, vilket ger oss möjlighet att återupprätta den transatlantiska axeln, oavsett vem som vinner valet. Jag tror fullt och fast att USA är redo att bidra till att upprätta ett mer balanserat förhållande till EU. Samtidigt som vi vill att USA skall inta en mer multilateral hållning måste vi också från vår sida driva vår verksamhet på ett mer enhetligt och effektivt sätt.
Vi skall arbeta vidare med EU:s utvidgningsprocess mot kandidatländerna. Vår grannlandspolitik är också något som vi prioriterar och ser som ett starkt verktyg i EU:s yttre förbindelser som skall hjälpa oss att bygga upp starkare partnerskap. Jag anser att vår kontinent har mycket större chans att upprätthålla freden om vi har en bättre hållbarhetspolitik i Östeuropa och länderna på Balkan och i Medelhavsområdet. Jag anser att det behövs politiska åtgärder för att främja utvecklingen om vi skall kunna stärka samarbetet med de delar av världen som behöver vårt stöd och vår hjälp.
Mina damer och herrar! I januari skall jag framträda inför er i kammaren och presentera EU:s strategiska prioriteringar. Det kommer inte bara att gälla kommissionens lagstiftnings- och arbetsprogram för 2005. Min avsikt är att göra det strategiska programmet mer omfattande. I konstitutionens anda skall jag presentera prioriteringarna för de kommande fem åren. Min målsättning är att nå en överenskommelse med parlamentet och rådet om en långsiktig programplanering, och därför skall jag ta upp en av parlamentets huvudfrågor.
I juli berättade jag för er att jag ville upprätta ett positivt samarbete mellan parlamentet och kommissionen. Jag är övertygad om att kommissionens styrka och trovärdighet ligger i parlamentets stöd och i ett aktivt samarbete mellan våra två institutioner. Jag har noggrant studerat Josep Borrell Fontelles förslag om förbindelser mellan våra institutioner.
Jag ser med intresse fram emot er resolution, och jag är beredd att svara öppenhjärtigt under morgondagens diskussion. Låt mig redan nu säga att jag är för öppenhet och samarbete mellan våra två institutioner.
Så fort den nya kommissionen börjar sitt arbete hoppas jag att vi får i gång förhandlingar mellan våra institutioner i syfte att införa de förändringar som är nödvändiga i ramavtalet. EU behöver ett fruktbart samarbete mellan parlamentet och kommissionen, de två institutioner som alltid står i förgrunden för projektet EU.
Grundläggande institutionella förändringar väntar oss de närmaste åren när konstitutionen träder i kraft, vilket kommissionen hoppas att den kommer att göra när alla medlemsstater har godkänt den.
Mina damer och herrar! En historiskt viktig händelse står för dörren – det konstitutionella fördraget skall undertecknas om några dagar, den 29 oktober. Det handlar inte om den enkla frågan att omarbeta de befintliga fördragen, utan det är kulmen av en lång process där parlamentet, medlemsstaterna, kommissionen och de nationella parlamenten och civila samhällena är inblandade och som syftar till att göra EU mer demokratiskt, öppet och effektivt.
Som företrädare för människorna i vårt utvidgade EU känner ni till hur stora EU-medborgarnas förväntningar är. Ni känner till den apati och skepsis som påverkar demokratin i EU. Ni känner liksom jag till populistiska hot från människor som vill försvaga EU och som alltid försöker ifrågasätta våra institutioners trovärdighet. Vi får inte ge dem nya argument att använda mot oss.
Detta är ett ödesdigert ögonblick för våra länder och för EU. Jag har delgett er de principer som har styrt sammansättningen av min kommission, och jag har delgett er mina avsikter att arbeta i nära samarbete med er under de kommande fem åren i syfte att främja tillväxt, solidaritet och säkerhet. Vi har ingen tid att förlora; tiden är inne att agera och samarbeta för medborgarnas bästa.
Låt oss ägna våra krafter åt att främja tillväxt, arbetstillfällen, harmonisering och Lissabonstrategin, att stärka en dynamisk, kunskapsbaserad ekonomi och att främja ökad sammanhållning i vårt utvidgade EU.
Den här kommissionen förtjänar ert förtroende och ert stöd. Jag vädjar till er ansvarskänsla. Jag vädjar särskilt till ert engagemang för EU att uttrycka ert förtroende för detta kollegium. Utifrån detta förhållande av ömsesidig respekt och förtroende kan vi bygga ett starkare EU.
Vi måste förbereda oss för dessa förändringar. Vi måste också på ett tydligt och objektivt sätt förklara för människorna vilka fördelar konstitutionen har jämfört med de nuvarande fördragen. Konstitutionen kommer att stärka både demokratin och effektiviteten inom EU betydligt. Den kommer att förse EU med de medel som behövs för att ta itu med EU-medborgarnas faktiska behov och förväntningar på ett mer effektivt sätt.
Den viktigaste uppgiften är att få konstitutionen godkänd på nationell nivå, vilket naturligtvis åligger medlemsstaterna, i enlighet med de rutiner som gäller i deras inrikes rättsordning. Den blivande kommissionen är emellertid fullt beredd att arbeta med rådet och parlamentet för att upprätta en gemensam kommunikationsstrategi.
EU måste sätta tillväxten i centrum för sin verksamhet. Unionen behöver större tillväxt, fler arbetstillfällen, större företagsanda, mer nyskapande och mer forskning. Den måste genomföra reformer som främjar dynamisk ekonomi. Den måste investera i undervisning och utbildning, kunskap och teknisk utveckling, så att den kan bli en genuint kunskapsbaserad ekonomi som håller jämna steg med de allt hårdare kraven i den internationella konkurrensen.
Dessa reformer och denna anda av konstruktiv förändring måste utgöra en del av en strategi för hållbar utveckling som utformats för att möta de utmaningar som klimatförändringarna innebär och hantera frågor som energi, transport och miljöskydd på rätt sätt.
Därför måste vi fördubbla våra ansträngningar på såväl EU-nivå som internationell nivå i vår strävan efter en samordnad strategi inom ett multilateralt ramverk. Ryska federationens godkännande av Kyotoprotokollet innebär en verklig framgång för den multilaterala miljöstrategin och bådar gott för framtiden.
Ett mer dynamiskt och konkurrenskraftigt EU måste gå hand i hand med upprätthållandet av den europeiska sociala modellen, och jag skulle vilja tillägga att det krävs ett mer dynamiskt och konkurrenskraftigt EU om vi skall kunna garantera denna modell. Vi måste också komma ihåg att vi i vissa av våra medlemsstater fortfarande är långt ifrån en riktigt rättvis nivå när det gäller det sociala skyddsnätet. Konkurrenskraft, sammanhållning och solidaritet måste utvecklas sida vid sida. Det är tydligt att sammanhållningspolitiken och åtgärder i syfte att skapa en mer konkurrenskraftig och dynamisk europeisk ekonomi verkligen hör ihop och att de kompletterar varandra. Särskilt de nya medlemsstaterna förväntar sig att vi alla anstränger oss när det gäller sammanhållning och solidaritet.
Jag är övertygad om att solidaritet är en grundläggande värdering, och om vi övergav den skulle vi sätta våra samhällens karaktärer på spel. Solidaritet – mellan generationer, mellan medlemmar och grupper i våra samhällen, mellan medlemsstater och regioner – är inte en abstrakt värdering. Det är ett genomtänkt val som främjar social sammanhållning och som kräver såväl politiskt engagemang som tillräckliga ekonomiska resurser."@sv21
|
lpv:unclassifiedMetadata |
"(Vifs applaudissements)"5,19,15,1,18,14,16,11,13,8
|
Named graphs describing this resource:
The resource appears as object in 2 triples